Chapitre 4

Par Flammy

Enfoncé dans un canapé moelleux, j’adresse un sourire charmeur à la ronde avant d’avoir le bon goût de paraître gêné et de fixer mon verre, avec lequel je joue entre mes mains. J’ouvre la bouche, marque un arrêt puis secoue la tête, tout en en profitant pour rejeter ma longue et horripilante mèche sur le côté.

 

— Vos compliments me vont droit au coeur, même si je ne pense pas les mériter. C’est… aimable de votre part.

 

Je fiche enfin mon regard dans celui de mon vis-à-vis, Kitsune, qui paraît satisfait de ma réponse et m’adresse un sourire narquois. Une adolescente à ma gauche éclate d’un rire cristallin tout en agitant une manucure particulièrement excentrique devant elle.

 

— Vous êtes trop modeste, Lumi ! Je garde un super souvenir de vos prestations plus jeune !

 

Je dois me retenir pour ne pas lancer le contenu de mon verre à la figure d’Elancya. Depuis le début de la soirée, le moindre de mes sourires, de mes hésitations, de mes mots est savamment maîtrisé, choisi pour contrôler mon image dans les moindres détails. Comme régulièrement, une caméra a même été installée pour qu’Eliott puisse suivre mes prouesses et m’adresser ensuite ses reproches. À une époque, Ellen pensait qu’il ne m’apporterait pas ce dont j’avais besoin, que son métier officiel de mannequin lui prendrait trop de temps et qu’il ne s’investirait pas assez auprès de moi.

 

Depuis quatre ans, Eliott a amplement mérité son salaire à mes yeux, et même plusieurs augmentations. Nous avons passé des nuits et des nuits à travailler jusqu’à l’écoeurement les mêmes mouvements, à m’entraîner à tenir de manière décontractée et sophistiquée n’importe quel type de verre, à me tenir dans tous les environnements, à m’adresser à un public bien différent de celui habituel des Palladiums. L’entraînement d’Eliott se montre toujours intransigeant, mais depuis quelques mois, j’en récolte les fruits et ils valent toutes les nuits blanches.

 

J’ai beaucoup souffert pour encaisser le rythme de ces leçons en plus de mes classes habituelles et de mes diverses fonctions. Père ne s’est pas montré arrangeant, bien au contraire, et Ellen a frôlé plusieurs fois la crise de nerfs pour organiser mes emplois du temps. Cette nuit, je sais que je ne dormirai quasiment pas en rentrant à cause d’une étude d’entrepôt à finir avant demain matin. J’aurai largement préféré passer cette soirée chez moi, à travailler tranquillement plutôt que de m’infliger cela, mais je ne peux pas me permettre d’abandonner mes efforts maintenant. Pas quand ma côte de popularité auprès des jeunes remonte enfin. Je suis « tendance » et l’intranet devient plus flatteur qu’ordurier à mon encontre.

 

J’adresse un sourire amical à Elancya, me concentrant sur les futures remontrances d’Eliott si je laisse paraître le moindre inconfort. Et dire que dans ce groupe de la jeunesse dorée, d’enfants de dignitaires, de riches individus ou d’idoles, seule Elancya trouvait grâce à mes yeux. Fille unique du magistrat du quartier de Cosme, elle a toujours refusé de suivre les modes, se contentant de ses goûts, et se permet toujours une franchise d’habitude rafraîchissante dans des soirées où chacun tente de tirer son épingle du jeu tout en maintenant une image d’hypocrite camaraderie.

 

Les artistes présents détournent pudiquement le regard. Eux comprennent que les compliments de Kitsune sur mes qualités de pianistes renferment en réalité une pique à peine dissimulée et qu’il espérait m’embarrasser. Pour des gamins qui traînent dans le milieu artistique depuis qu’ils savent marcher, ils ont bien compris à quel point mon ancienne renommée de pianiste était artificielle et fabriquée de toutes pièces. Je n’avais et n’aurai jamais aucun talent pour la musique, juste beaucoup d’entraînement et une famille puissante pour m’appuyer. Tous doivent parfaitement le savoir dans le milieu, mais personne n’aurait eu le culot de me le reprocher. Après tout, de la même façon qu’on demande avant tout à une idole d’être populaire, j’ai juste accompli ce qu’on attendait de moi.

 

Un silence pesant s’installe. J’avais justement organisé cette soirée dans un bar de jazz branché, le genre d’endroit tellement à la mode que seul un Palladium peut se permettre de le privatiser, pour éviter les blancs. Une musique discrète, mais en continu, offre une occasion parfaite, quoique générique et un peu pauvre, pour relancer n’importe quelle conversation. Pourquoi fallait-il un problème avec un instrument de musique survienne pile à ce moment ? Ou plutôt… Kitsune a parfaitement choisi son moment pour tenter de me mettre en difficulté. Même s’il essaie de le cacher sous une bonne dose de maquillage et d’eye-liner, je peux sentir son dégoût pour moi depuis l’autre côté de la table, même si je ne pense pas que quelqu’un l’a encore remarqué. Aux yeux de tous, nous sommes deux bons amis, les mauvais garçons d’une jeunesse dorée aussi adulée que jalousée. La vérité est beaucoup moins reluisante.

 

Je me rejette dans le fond du canapé en faux cuir, passe mon bras par-dessus mon dossier et adresse un sourire à mon voisin. Si Elancya n’avait pas été une fille, j’aurais probablement fait mes premières armes en séduction sur elle, mais heureusement je ne me suis pas déclaré bisexuel. Malgré toute mon affection pour elle, toute idée de relation plus poussée avec elle me dégoûte profondément. Heureusement, Cyril la remplace bien. Il s’agit d’un jeune dessinateur numérique très prometteur, très en vogue sur l’intranet. Il se montre excessivement timide, semble souvent se demander ce qu’il fait parmi nous, mais je continue malgré tout de l’inviter. Son visage en forme de coeur, ses grands yeux verts et sa tignasse hirsute le rendent terriblement mignon à mes yeux.

 

Parfois je me demande à quel point il apprécie ces rencontres ou s’il se sent obliger de répondre positivement aux invitations d’un Palladium. Je repousse toujours ces questions dans un coin de ma tête, préférant sur ce point un déni confortable. Je joue du bout des doigts avec ses mèches folles et, malgré son habitude de se cacher derrière ses cheveux, je le voix rougir. Je l’aime bien. Il m’amuse. Si nous n’avions été que tous les deux, j’aurais déposé un baiser sur sa main pour me délecter de sa réaction. Quand, dans quelque temps, je changerai de cible, je m’arrangerai pour que notre séparation lui profite. Il mérite de réussir dans ce qu’il entreprend.

 

L’un de mes autres invités toussote. Je sais qu’ils n’apprécient pas que j’accorde trop d’attention à Cyril, d’habitude asocial et très isolé. Certains sont jaloux, ils espéraient s’attirer mes faveurs alors me voir m’intéresser à quelqu’un d’autre les met face à leur échec. Ils n’ont pas encore réalisé que je ne compte pas m’arrêter à Cyril ou à quelques conquêtes. Béatrice et Eliott se sont montrés catégoriques. D’ici quelques années, une partie de ma popularité viendra de ma longue liste d’amants.

 

J’ébouriffe les cheveux de Cyril tout en me redressant. J’adresse un sourire à la ronde et je saisis une bouteille pour proposer de remplir moi-même les verres. J’ignore les protestations gênées, un Palladium doit se faire servir, pas l’inverse. Je casse les codes avec une délectation certaine. Après des années à me restreindre de force à un moule que j’abhorre, j’adore décevoir les attentes et jouer dessus. Au final, j’ai juste changé de masques, il ne s’agit pas plus de ma véritable personnalité que j’offre aux regards des autres, mais je préfère cette prison-là à la précédente.

 

— Il est tout à fait naturel que je m’occupe bien de vous. Vous continuez de m’inviter et de nous supporter, moi et les… contraintes liées à mon statut, il est normal de vous rendre la pareille.

 

Tous s’offusquent, affirmant que ma présence ne représente jamais un effort pour eux. Enfin, tous sauf Kitsune. S’il ne s’agissait pas d’une nécessité pour sa carrière, jamais il ne s’infligerait ma présence. Malgré les formules de politesse, je lis la satisfaction dans leur regard. Traîner avec moi est tout sauf une sinécure pour eux. Tant que je suis mineur, sauf événement exceptionnel, je ne peux pas me rendre dans des lieux bondés comme une boite de nuit ou un cinéma. Pour m’inviter, il faut suivre des consignes de sécurité absolument délirantes à leurs yeux et chaque personne qui me côtoie dans le cadre privé est systématiquement fouillée, en particulier Cyril au vu de nos contacts plus rapprochés. J’ai conscience que ces contraintes avec lesquelles j’ai toujours vécu sont terribles pour eux.

 

Tandis que je termine de remplir les verres, les musiciens reprennent leur place et les notes de jazz s’élèvent de nouveau. Je m’apprête à lancer la conversation sur un sujet neutre, l’ouverture de nouveaux espaces dans le quartier de Rosélius, mais je remarque du coin de l’oeil que Charlotte semble mal à l’aise. Ce n’est pas la première fois que je le remarque de la soirée, mais cela me semble de plus en plus marqué. Étrange. Jeune actrice prometteuse, Charlotte se démarque habituellement par son aisance et son habileté à tenir une discussion. Je ne peux pas ignorer son trouble plus longtemps, ou Eliott me déchirera les tympans. Quittant avec regret Cyril, je m’installe à côté d’elle et me penche vers elle avec un sourire chaleureux, pour entamer une conversation privée avec elle. Elancya profite de l’occasion pour retracer bruyamment l’histoire de ses nouvelles chaussures fabriquée sur mesure pour elle. Parfait.

 

— Que vous arrive-t-il Charlotte ? demandé-je d’une voix douce. Puis-je vous apporter assistance pour votre inconfort ? Cela me rend triste de vous voir ainsi…

 

Je saisis sa main pour appuyer mes propos. Je ne me serai pas permis un tel contact avec un garçon, mais je sais que personne ne peut décemment mal interpréter mon comportement vis-à-vis d’elle. Même si l’incident date de plusieurs mois, je sais que la photographie de ma réaction de dégoût face à une délurée qui s’était jeté à mon cou réapparaît encore régulièrement sur l’intranet. Vraiment personne n’a de doute vis-à-vis de mon orientation sexuelle.

 

Charlotte m’adresse un pauvre sourire, légèrement triste et… honteux ? Je sens qu’elle s’apprête à nier, mais je serre doucement ses doigts. Il est primordial que cette bande d’adolescents m’apprécie sincèrement et ait une bonne image de moi. Ils sont les idoles de demain, les figures importantes, les héritiers des grandes familles non Palladiums. Leur soutien m’ouvrira toutes les portes du coeur des habitants de Néo-Knossos. Petit à petit, tous ces torchons people qui m’ont traîné dans la boue seront bien obligés de me décrire de façon flatteuse à force de côtoyer les célébrités de demain. Charlotte baisse la tête et fuit mon regard.

 

— Le… Le producteur de la série dans laquelle je joue en ce moment fait pression sur moi.

 

Je me crispe et je retiens mon souffle. S’il s’agit de la moindre malversation, du moindre comportement douteux, je pourrai m’en servir pour redorer mon image en réglant ce souci et en passant ainsi pour un bon ami, une personne digne de confiance. Parfait.

 

— Il… Il insiste pour que… Mes brumes, j’ai tellement honte.

 

Le dos voûté, les épaules rentrées, je n’ai jamais vu Charlotte dans un tel état. Autour de nous, toutes les conversations se sont tues et tous nous regardent. Pas besoin d’être particulièrement fin d’esprit pour deviner que des potins croustillants se cachent près d’eux. Ces vautours prêts à se délecter du malheur des autres me dégoûtent. Heureusement, tous n’ont pas un intérêt malsain. Cyril ou Elancya s’inquiètent réellement. Mais le regard avide que nous lance Kitsune… Si cela devait aider sa carrière, il nous marcherait dessus sans la moindre hésitation.

 

— Je… Je suis désolée Lumi.

 

Je cligne des yeux sans comprendre. Pourquoi s’excuser auprès de moi ? Elle saisit ma main et la serre fermement, au point de me faire mal.

 

— Mon producteur insiste pour que je te demande : est-ce que tu accepterais de faire une apparition dans ma série ? Je… Je sais que je demande beaucoup, et je lui ai déjà expliqué que tu avais d’autres responsabilités et pas forcément beaucoup de temps à perdre mais… il insiste fortement, murmure-t-elle  Il… Il a même menacé de tuer mon personnage.

 

Les larmes brillent dans les yeux de Charlotte. Comme beaucoup d’enfants prodiges, elle a consacré toute sa vie à son objectif, devenir une actrice. Échouer non pas à cause d’un manque de travail mais à cause d’une telle lubie… Je comprends mieux pourquoi elle vit extrêmement mal cette situation. Surtout que ce genre d’exigence ubuesque… Des stars ont dû se retirer de la vie publique pour des demandes moins extravagantes. Exiger quelque chose d’un Palladium ? Même en tablant sur une amitié entre Charlotte et moi, ce producteur ne manque pas de culot.

 

Je tapote avec douceur la main de Charlotte et tente de la réconforter. Les autres personnes présentes se redressent légèrement et détournent le regard, mal à l’aise. Tous s’attendent à ce que je décline l’offre. Je sens Kitsune prêt à bondir pour m’attaquer sur mon refus. Je retiens un sourire victorieux. Cette proposition, loin de s’imposer à moi comme un calvaire, je l’attendais depuis longtemps. Aucun Palladium n’apparaîtrait dans une série populaire, mais ma position particulière m’incite au contraire à accepter avec joie cette opportunité inespérée.

 

— Je suppose que…

 

J’hésite, laisse volontairement un silence. Ne surtout pas donner l’impression de céder trop facilement, d’avoir été dans l’attente de ce genre de demande. J’esquisse un léger sourire, un peu contrit.

 

— Au vu des circonstances, je pourrai essayer de me libérer un peu de temps. Je ne sais pas encore dans quelle mesure cela sera possible, il faudra contacter ma secrétaire, mais je suppose que nous pouvons au moins essayer. Par contre, je ne peux guère garantir mes talents d’acteur, j’espère que votre producteur en a conscience.

 

Charlotte se redresse d’un coup et me fixe, ses yeux brillant d’une lueur nouvelle. Elle retient de justesse un mouvement vers moi et se contente de serrer mes mains en me remerciant plusieurs fois. Elle commence même à pleurer. Je feins le malaise en me dégageant doucement et en passant une main dans mes cheveux. Je retourne m’asseoir près de Cyril, l’ambiance de la soirée nettement plus légère qu’un peu plus tôt. Même si personne ne commente notre discussion en théorie privée, je vois dans les regards que tous sont heureux de ce dénouement qui n’impactera pas trop Charlotte. Tout le monde apprécie Charlotte, mes efforts pour l’aider seront loués.

 

— Quand même, lance Elancya d’une voix forte, vu comment Lumi est incapable de cacher ce qu’il pense, j’ai peur que le résultat à l’écran ne soit pas terrible.

 

Le silence tombe d’un coup autour de la table. Signifier aussi vertement qu’elle a écouté notre conversation va à l’encontre de tous les usages de la politesse, surtout lorsque cela concerne un Palladium. Elancya s’est toujours précipitée pour mettre les pieds dans le plat. Elle ne parviendra probablement jamais à devenir politicienne comme ses parents. J’arbore un sourire gêné et je passe une main dans mes cheveux, mal à l’aise.

 

— Des professionnels m’encadreront, je suis certains qu’ils auront pensé à adapter leur attente à… mon manque de talent.

 

Intérieurement, je ris jaune. Après avoir passé des années à m’apprendre comment jouer la comédie à la perfection pour me sociabiliser, Elliot devra m’apprendre à mal jouer. Quelle ironie, mais personne ne doit se douter de mes capacités dans ce domaine, et je ne peux pas laisser passer l’occasion d’apparaître sous un jour favorable aux yeux de Néo-Knossos.

 

— Si une critique te descend trop là-dessus, j’irai lui expliquer le fond de ma pensée ! s’exclame joyeusement Elancya.

 

D’autres personnes hochent la tête malgré elles, d’accord avec les propos exubérants. Pour toutes les personnes ici présentes, je donne de ma personne par pure bonté d’âme. Jamais je n’aurai pu rêver d’un meilleur coup de pouce pour mon image publique. Apparaître dans une série à la mode en tant qu’invité spécial reflète toujours un respect particulier et une augmente la popularité de n’importe quelle idole. Parfait.

 

L’incident clos, je me penche vers Cyril pour discuter avec lui de ses dernières créations. Du coin de l’oeil, je surveille l’atmosphère légère de la soirée. Seul Kitsune garde une mine sombre et ne parvient pas à retenir des regards assassins dans ma direction. Une place dans une série aurait probablement aidé sa propre carrière. Je joue une nouvelle fois avec les longues mèches de Cyril et en profite pour effleurer « par accident » sa joue. Que ce chanteur de pacotille continue de me jalouser. Son hostilité à mon égard signera bien assez tôt sa perte.

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ClementNobrad
Posté le 15/03/2023
Coucou Flammy,

Lumi prend de plus en plus confiance en lui. En quelques chapitres seulement et grâce à ce saut de 4 ans dans le temps, on a affaire à un tout autre Lumi, presque manipulateur et sûr de ses forces. Apres, et c'est toujours le problème avec les sauts dans le temps, même si on se doute qu'il se passe beaucoup de chose non dites dans ce laps de temps, ça manque quand même de retours sur des évènements majeurs qui auraient normalement dû s'y dérouler. Je pense notamment à sa relation avec son père. Meme si on a compris qu'elle était tendue et des plus néfastes, j'avoue être un peu sur ma faim par rapport au chapitre précédent, j'aurais attendu plus de détails, d'anecdotes sur cette relation. Après, cela n'empêche pas que ça revienne par la suite, mais ce saut temporel laisse cette sensation que rien d'important ne s'est passé pendant 4 ans.

Lumi tisse sa toile, et tente de manipuler son entourage,mais qui est vraiment manipulé dans toute cette histoire? L'arroseur arrosé, le retour de bâton en pleine face pour bientôt !

Dans ce début de roman, si je n'avais pas lu Labyrinthe, je ne serais pas attaché à Lumi. Meme si le chapitre d'ouverture nous donnait envie de s'attacher à lui, il devient trop condescendant et hautain, gosse de riche qui croit que tout lui est dû pour être attachant ^^ Allez Lumi, montre nous tes failles !

Une grande carrière de comédien s'ouvre à lui ! Action !

Au plaisir de lire la suite !
Flammy
Posté le 21/03/2023
Coucou !

Tout d'abord, merci pour ta lecture et ton commentaire, ça me fait toujours autant plaisir =D

C'est un peu mon souci avec ce début d'histoire ^^' A la fois, les premier chapitres me paraissent important pour comprendre pourquoi il a fait ces choix là et comment tout est contrôlé, son image, son éducation, même sa manière de se tenir depuis très tôt, mais en même temps, je ne me voyais pas faire toute la partie "entraînement", je trouvais pas ça très intéressant vu que c'est pas le coeur de l'histoire pour moi. J'avais pas tilté, mais j'avais fait pareil avec Ari dans LO ='D Du coup, je sais pas trop encore quoi faire avec le rythme de cette première partie, vu que je trouvais intéressant de mettre les trois premiers chapitre et de pas juste commencer au quatrième, mais en même temps, j'ai pas envie de passer mille ans sur l'entraînement vu que c'est pas le coeur du sujet pour moi x) Mais bon, c'est un peu toute la réflexion pour moi avec ce livre, qu'est-ce que je veux montrer ou non, par rapport à LO mais aussi aussi pour le rendre "unique" et pas juste un miroir. Compliqué mine de rien, mais j'aime bien l'idée ^^ En espérant que ça soit pas /devienne pas trop chiant à lire mais tâtonnement et mes élucubrations ^^"

Mais oui, au début, Lumi est vraiment un petit con x) Son comportement de merde s'explique, mais ça un reste pas moins un crétin fini à cet âge ^^' Mais bon, il va finir par s'arranger, promis ='D Le souci c'est que pour le moment, avec l'éducation qu'il a, montrer ses failles, ça se fait vraiment pas x) Mais ça va finir par arriver !

Eh oui, Palladium, c'est avant tout un comédien qui s'y connait en gestion ^^'

Merci pour tes retours =D
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