Chapitre 39 : Pour l'Immortelle, jusqu'à la dernière heure [2/2]

Notes de l’auteur : Coucou, j'ai rien à dire !
Bonne lecture, bisous !

— Parce qu’elle, elle l’aura fait souffrir comme il le mérite.

Les yeux de Guillaume et de Jeanne s’écarquillèrent d’horreur, tandis qu’un sourire lugubre épousait les lèvres noires de Ren. Perrault haussa simplement un de ses sourcils inexistants, sans quitter des yeux son scarabée.

— Gin’ ! s’étrangla Jeanne. Comment peux-tu dire cela ? Enfin, prends la mesure de ce que tu dis ! Ce qu’a fait Ighnar est abject, impardonnable, mais jamais, jamais la torture ne peut être une solution. Nous ne répondons pas aux bêtes par la bestialité, sinon le chaos se déverse à l’infini.

Tout à coup, Gina tourna la tête, ses prunelles grises scintillantes comme la foudre dans le ciel sous ses boucles ébène.

— Elle l’a torturé ?

Jeanne ouvrit la bouche, mais la referma, interdite. À sa place, ce fut le Premier ministre qui prit la parole, d’un ton neutre, magnanime.

— Nous ne savons pas encore avec certitude qui est à l’origine de l’assassinat d’Ighnar. Mais pour vous répondre, oui. Il a été torturé.

— Bien.

Guillaume ferma les yeux un court instant, avant de les rouvrir, plus perçants qu’auparavant.

— Mais cela ne doit pas vous réjouir, Mademoiselle Gina, poursuivit-il. Je vous rappelle que sa fin prématurée signifie qu’il est mort sans connaître la Justice. Nous avons échoué. La Justice d’Indeya a échoué.

— Monstre… chuchota Gina comme pour elle-même, ses yeux perdus à l’horizon. Il a de la chance d’être mort.

Le Premier ministre poussa un soupir vaincu, tandis que Jeanne couvrait son visage de sa main, l’air exténué.

— Le tableau, reprit Gina, l’air hagard. Le tableau… J’aurais dû lui amener ce foutu tableau ! Mais pourquoi j’ai pas amené ce foutu tableau ?!

Elle ponctua son cri d’un grand coup de poing qui se fracassa sur la table et fit sursauter Perrault.

— Cela n’aurait pas changé grand chose, tu sais, tenta Jeanne, dans une grimace désolée. Il serait venu à un autre moment, il se serait assuré que la reine était bien seule et sans défense. Les gardes postés devant la porte étaient ses subalternes. Il avait tous les pouvoirs.

— Il est inutile de vous flageller pour une faute que vous n’avez pas commise, intervint Guillaume, sa voix anormalement hésitante.

Il se planta près des deux femmes et posa une main sur l’une de leurs épaules. Ses yeux bleus avaient perdu de leur tranchant, ils semblaient plus profonds, plus doux.

— Je crois hélas que cette faute m’appartient, à moi et à moi seul. C’est moi qui ai ordonné l’enfermement et l’isolement de la reine. Je n’avais naturellement aucune idée que le Général Ighnar en profiterait pour commettre… son crime innommable. J’avoue que je n’ai pas su prévoir que la menace viendrait de nos propres rangs, mais j’aurais dû y penser. J’aurais dû prévoir toutes les éventualités. Prévoir… C’est là mon office en tant que gouvernant d’Indeya, et j’ai échoué.

Gina paraissait libérée de sa torpeur car elle fixait désormais le Premier Ministre comme s’il venait de lui pousser un troisième bras. Ce dernier, imperturbable, poursuivit.

— Vous savez comme personne que je n’ai jamais accordé ma confiance à la reine Jade, et elle m’a prouvé plusieurs fois que j’avais raison, au moins en partie. Je voulais simplement protéger le roi, et le passé nous a souvent démontré que les menaces pouvaient parfois provenir des personnes les mieux intentionnées… Néanmoins, si votre supposition est juste, Jeanne, ce qu’il s’est déroulé dans la chambre de la reine, dans l’enceinte du Palais des Lumières, dépasse toute rancœur. Jamais ma méfiance n’aurait dû passer avant la sécurité de la reine d’Indeya. J’ai manqué à mon devoir… En tant que premier ministre, mais surtout en tant que bras droit du roi.

Jeanne esquissa un sourire presque soulagé et recouvrit de ses doigts fins la main de Guillaume.

— Je suis heureuse que vous le reconnaissiez, monsieur le Premier Ministre. Vous prouvez à nouveau que la reine Katherine et le roi Christian ont eu raison de placer leur confiance en vous.

Le coin des lèvres fines de Guillaume se soulevèrent dans un rictus discret, mais la voix éraillée de Gina coupa l’instant de paix.

— Elle vous le pardonnera jamais, cracha-t-elle. Et moi non plus. Il faut que j’aille la voir, il faut…

Alors qu’elle s’extirpait ses bras du premier ministre et s’apprêtait à se diriger vers la porte, Jeanne la retint.

— Attends, Gin’. Je n’ai pas terminé mon compte-rendu de l’enquête. Attends au moins jusqu’à la fin de la réunion, s’il te plait.

L’Ange des Sourires lança un regard plein de ressentis à son amie, cependant elle obtempéra et s’immobilisa.

— Au fait, vous avez trouvé quoi dans les appartements de Diane ? s’enquit-elle, son regard orageux posé sur le premier ministre.

Ce dernier pinça les lèvres et saisit son menton dans sa main gauche.

— Ainsi que la reine nous l’avait déclaré, nous avons en effet trouvé le Léopard Blanc dissimulé dans le cagibi attenant aux appartements prêtés à la reine des Ospales.

Jeanne ouvrit de grands yeux surpris.

— Elle a donc dit la vérité, murmura-t-elle. Où est le Léopard Blanc, désormais ? Lui avez-vous donné ses propres appartements ?

Guillaume lança un regard désolé en direction de l’Intendante du Palais.

— Ce ne fut pas l’envie qui nous manqua. La manière dont la reine Diane a traité ce pauvre homme est honteuse. Mais nous avons choisi, sagement je le crois, de faire croire que nous n’avions rien découvert. Nous avons réalisé la fouille de la chambre à l’insu de Diane, et nous souhaitons que notre passage demeure secret. Le temps que nous trouvions une solution adéquate pour accabler la reine des Ospales, nous agirons comme si notre confiance en elle n’avait pas vacillé.

— Note confiance en elle ? ricana Gina. Parce que vous avez déjà eu confiance en elle, vous ?

— Non, rétorqua Guillaume, l’air pincé, avant de se tourner vers Jeanne. Cependant, pour en revenir à notre enquête, je m’interroge, Jeanne. Si comme vous l’affirmez, la reine a bien été victime d’Ighnar, alors cela ne lui donne-t-il pas la raison parfaite pour souhaiter sa mort ?

Gina pouffa, et Jeanne secoua la tête lentement.

— Souhaiter la mort d’autrui est une chose, la réaliser de ses propres mains en est une autre. Et je ne crois pas que la reine ait pu tuer Ighnar.

— Évidemment, gronda Gina, les dents serrées. La reine Jade est peut-être capable de plein de choses, mais pas de tuer.

— Je suis totalement d’accord, renchérit Perrault, la voix légère.

Guillaume lui jeta un regard excédé, avant de se tourner vers la dernière membre des Restaurateurs.

— Qu’en pensez-vous, Madame Ren ?

— Pour une fois, je rejoindrais plutôt l’avis de Mademoiselle, railla-t-elle, posant ses yeux insondables sur l’Ange des Sourires, son sourire immense. La reine Jade est sans nul doute capable d’infliger une souffrance  à autrui, mais elle utilisera toujours les mots, jamais les armes. Et jusqu’à preuve contraire, les mots n’ont jamais réussi à tuer. Du moins, pas encore…

— Alors, c’est évident, affirma Gina. C’est Diane qui a tué Ighnar, pour venger sa fille.

Le Premier Ministre esquissa une moue dubitative.

— Pourquoi défendre celle que l’on a accusée ?

— Je ne crois pas que les querelles politiques entre la reine Jade et sa mère soient à prendre en compte ici, nia Jeanne d’une voix assurée. Il est vrai qu’il est facile de l’oublier face à une femme telle que Diane des Ospales, mais… Elle est mère. Et il est probable – pas certain, mais probable – que devant la souffrance de sa fille, elle ait décidé de faire ce que sa fille ne ferait jamais.

— J’entends vos arguments, acquiesça Guillaume. Mais la reine Jade, lorsque nous l’avons interrogée, a prétendu que sa mère avait tué Ighnar afin de la faire accuser à sa place. Comment faire entrer en compte votre théorie, dans ce cas ?

Jeanne glissa une main absente dans ses cheveux retenus en queue de cheval, l’air pensif.

— En effet, si l’interprétation de la reine est véridique, alors la théorie de la vengeance de Diane ne tient plus.

— Ou alors, elle a fait d’une pierre deux coups, proposa Ren, sa voix caverneuse résonnant dans toute la pièce. Elle a torturé et tué Ighnar pour se venger des souffrances qu’il a imposées à sa fille, tout en refusant d’admettre  – à elle-même ou aux autres – qu’elle faisait cela pour défendre l’honneur de sa fille. Puis, elle a décidé de faire accuser sa fille, qui était déjà dans une situation compromise, afin de garder sa crédibilité à la Table des Dix et face au royaume d’Indeya.

Guillaume observa longuement Madame Ren.

— J’admets que cette théorie semble plausible, même si elle m’apparait difficile à prouver, surtout lorsque nous savons si peu sur les intentions de la reine Diane. Ce qu’il nous faut, ce n’est pas comprendre ses intentions, nous en sommes à ce jour incapables. Ce que nous devons rechercher, c’est une preuve de sa présence. Un témoignage, un indice, quoi que ce soit qui pourrait lier l’évènement tragique de la veille à elle. Et prouver l’existence de cette Esma permettrait également de crédibiliser le témoignage de la reine Jade. Si elle a dit la vérité sur ce point – quand bien même il était difficile de soutenir un argument aussi absurde – alors il est probable qu’elle ait dit la vérité sur le reste.

Sans doute était-ce la mention du mot vérité utilisé dans la même phrase que le prénom de Jade, tous les membres des Restaurateurs fixèrent le Premier Ministre avec de grands yeux ébahis. Finalement, Jeanne prit la parole dans un demi-sourire, tandis qu’elle se dirigeait vers la méridienne où était allongé Uriah.

— Justement, je crois que je peux vous offrir l’élément manquant.

Curieux, le Premier Ministre, Gina et Ren s’approchèrent de l’Intendante du Palais, dans l’attente de sa prochaine action. Dans un froissement de tissu délicat, Jeanne s’accroupit près de la figure endormie et prit sa main entre les siennes. Puis elle commença à chuchoter, son ton doux et caressant.

— Uriah… C’est Jeanne. Est-ce que tu m’entends ?

Le garçon commença à gigoter légèrement dans son sommeil et ses sourcils se froncèrent, plissant son front luisant.

— Jeanne…

L’interpellée sourit avec soulagement et serra un peu plus fort la main frêle dans la sienne.

— Oui, c’est moi. Je ne veux pas te déranger, ni t’effrayer, mais j’ai besoin de ton aide. Ou plutôt, la Panthère Noire a besoin de ton aide. Es-tu prêt à l’aider ?

— Hm… hm… La Panthère Noire, oui… Je ferais n’importe quoi pour… Elle veut… quoi ?

— C’est moi qui ferai le nécessaire, Uriah. Mais pour cela, j’ai besoin de toi. J’ai besoin que tu répondes à une question, pour moi et pour la Panthère Noire. Je préfère te prévenir : la question ne va pas te plaire, mais crois-moi lorsque je te dis que la réponse est primordiale. Est-ce que tu es prêt à l’entendre, Uriah ?

Le garçon gémit doucement, mais il garda la main bien ancrée entre celles de Jeanne, puis il finit par acquiescer. Jeanne jeta un regard en arrière en direction de Ren avant de murmurer à son intention.

— La mention de la reine des Ospales est toujours un traumatisme très présent, j’ai besoin de vous dans le cas où sa magie réagirait avec grande violence, comme cela a déjà été le cas.

Ren hocha la tête avec solennité et prit place de l’autre côté de la méridienne, face à Jeanne, bras croisés devant elle.

— Uriah, reprit Jeanne, sans jamais quitter son ton berçant, je sais que cela va te faire souffrir. Mais ne l’oublie pas, il s’agit d’aider la Panthère Noire. La douleur et le danger ne font plus partie de ta vie désormais, ils ne sont plus qu’à l’intérieur de ta tête, juste ici, dit-elle en posant une main sur le front brûlant du jeune homme. Je veux que tu te souviennes que tu es en sécurité et que nous veillons sur toi. Alors, s’il te plait… J’ai besoin que tu me décrives la reine Diane.

Les mots de Jeanne agirent comme une lame transperçant le corps d’Uriah de part en part. Son dos se cambra violemment dans un hurlement strident, puis tous ses membres se mirent à trembler comme s’ils étaient secoués par des mains invisibles. Une épaisse masse noire entoura sa tête, ni solide ni gazeuse, vaporeuse et fluide. Mais avant que l’espèce de vapeur ne s’approche trop près, Ren ouvrit les mains et la matière glissa lentement jusqu’à ses doigts. Elle s’enroula autour des larges mains comme des serpents, avant de pénétrer sous la peau, traversant ses paumes. Ren ne réagit pas, à l’exception de sa mâchoire qui se serra imperceptiblement.

Les sourcils de Jeanne étaient tordus dans une expression désolée, inquiète, mais elle n’abandonna pas.

— Uriah, je suis désolée de devoir te poser cette question. Je n’ai besoin que de quelques mots…

— Diane… grogna-t-il, entre deux râles inhumains. Des cheveux… Jusqu’au sol… Trop longs… Blonds… Ça brille, ça fait mal. Les yeux bleus, très bleus… La mer… Sa voix… Ça scintille comme… Des étoiles… On dirait… Elle est toujours joyeuse ?

Puis, sa voix mourut, aspirée par un long soupir épuisé. Dans un sourire, Jeanne lâcha les doigts du jeune homme et vint caresser son front avec tendresse, avec le revers de sa main.

— Merci. Merci infiniment, Uriah. Grâce à toi, la Panthère Noire a peut-être une chance de gagner.

Quand la respiration d’Uriah devint de nouveau régulière, elle se releva et fit face aux Restaurateurs.

— Je crois que nous sommes d’accord pour dire que cette description ne correspond absolument pas à celle de la reine Diane.

— Oui, et donc je me demande en quoi ça prouve quoi que ce soit ? râla Gina.

— Mais si, bien sûr, cela prouve tout, dit soudain le premier ministre, les yeux happés par la vue de la mer, par delà la fenêtre. Car cette description est la description parfaite que nous a partagée le frère du roi, Damian, lorsqu’il nous a décrit Esma.

— Exactement, conclut Jeanne dans un sourire fier. Lorsque vous m’avez parlé d’une complice, j’ai tout de suite penser à ces déclarations bizarres que m’avaient fait Uriah lorsqu’il me parlait de la reine Diane. Pour une raison que j’ignore, il reste persuadé que cette femme n’est autre que la reine Diane, mais cela peut se comprendre considérant son état psychologique. Elle a sans doute participé à sa torture lorsqu’il était prisonnier, il apparait donc logique que son cerveau mélange ces deux visages, tous deux à l’origine de sa souffrance.

— Et cela nous prouve qu’Esma est effectivement liée, d’une manière ou d’une autre, à la reine Diane, continua Guillaume. Qu’elle travaille pour elle semble en effet l’explication la plus sensée. Ce qui signifie…

— Que la reine Jade a probablement dit la vérité quand elle a dénoncé sa mère pour le meurtre d’Ighnar, termina Jeanne.

— Il semblerait, oui, acquiesça Guillaume, avec moins de réticence que d’ordinaire, avant d’adresser un sourire réconfortant à l’intention de Jeanne. Vous avez fait du bon travail, Intendante du Palais. Vous nous avez vous aussi prouvé que la reine Katherine a eu raison de vous proposer comme nouvelle Intendante du Palais.

— Je vous remercie sincèrement, Monsieur le Premier Ministre, dit Jeanne dans une révérence gracieuse.

— Néanmoins, faites attention, Jeanne, ajouta ce dernier, son air méfiant refaisant surface tandis que ses yeux perçants, durs se posaient sur Uriah. Restez sur vos gardes. Nous ne savons jamais à qui nous pouvons accorder notre confiance.

Jeanne suivit son regard, l’air soudain sévère.

— Ne vous en faites plus pour cela, monsieur le Premier Ministre. Croyez-moi lorsque je vous dis que j’ai appris de mes erreurs.

— Et ce n’était pas vraiment de sa faute, objecta Gina dans un grognement agacé. Jeanne a été trahie par son fiancé, comme la reine Katherine a été trahie par son serviteur. Et ce n’est pas Bathil qui a commandité l’empoisonnement, mais bien Diane. Lui, il a été que l’exécutant.

— Et ce n’est pas le poison qui a tué Katherine… commenta Perrault d’une voix légère.

Tous les Restaurateurs se tournèrent vers lui, et Guillaume baissa la tête dans un soupir.

— Certes. J’imagine qu’il est vain d’essayer de porter le blâme sur l’un ou l’autre. La véritable responsabilité pèse uniquement sur Diane.

— Et sur Katherine, compléta Gina, amère.

Guillaume ne put qu’hocher la tête, son regard soudain lointain, perdu dans une mélancolie appartenant au passé.

— Bien, il est temps de clore cette réunion. Je vous remercie à tous pour votre présence et pour votre dévotion.

— Naturellement, répondit Jeanne.

— Pour l’Immortelle, jusqu’à la dernière heure… commença Gina.

— Les Restaurateurs protégeront ceux qu’elle a nommés ses successeurs.

Ren termina sa phrase dans un sourire béant, éblouissant.

— Ah, donc il faut protéger Jade.

Tous jetèrent un œil perplexe en direction du Penseur Perrault, et même Guillaume d’Arsénis trouva la force de sourire.

— Oui, vous avez raison, Perrault. À l’avenir, il nous incombera de protéger la reine Jade, et nous triompherons.

Son regard bleu ciel se posa un instant sur Gina. Il ne fuit pas ces prunelles gris nuage qui semblaient prisonnières d’un ouragan sur le point d’exploser.

— Je vous en fais le serment.

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Edouard PArle
Posté le 04/10/2022
Coucou !
Deuxième partie de réunion intéressante, qui permet d'apprendre quelques éléments sur Katherine et Jeanne même si on a pour l'instant le droit qu'à des allusions.
J'ai apprécié le passage de contrition de Guillaume, dans son style à lui^^
En tout cas, maintenant les restaurateurs ont connaissance d'une bonne partie de la vérité. A voir comment ils vont réagir... Je suis curieux de voir ça.
Petite remarque :
"comme s’ils étaient secoués par des mains invisibles." tu peux couper le "s'ils étaient"
Un plaisir,
A bientôt !
Contesse
Posté le 05/10/2022
Ahah, oui toujours des allusions et jamais des réponses claires, mais promis ça viendra ;)

Je suis contente que tu aies apprécié les remords de Guillaume, je trouvais ça intéressant qu'il se remette en cause, plutôt qu'il reste borné jusqu'à la fin, et là c'était juste plus possible ^^

Sur la réaction des Restaurateurs, eh bien tu verras ça assez vite je te laisse découvrir ;)

Merci pour ton commentaire comme toujours !
Au plaisir, on se retrouve bientôt sur LADD ;)
Sklaërenn
Posté le 20/05/2022
B'soir :D

Je saute sur ton nouveau chapitre comme une droguée en manque, c'est dingue x)

"— Gin’ ! s’étrangla Jeanne. Comment peux-tu dire cela ? Enfin, prends la mesure de ce que tu dis ! Ce qu’a fait Ighnar est abject, impardonnable, mais jamais, jamais la torture ne peut être une solution. Nous ne répondons pas aux bêtes par la bestialité, sinon le chaos se déverse à l’infini." Je suis du côté de Gina pour le côté, déso pas déso Jeanne x)

"— Mais cela ne doit pas vous réjouir, Mademoiselle Gina, poursuivit-il. Je vous rappelle que sa fin prématurée signifie qu’il est mort sans connaître la Justice. Nous avons échoué. La Justice d’Indeya a échoué." Certe '-' là-dessus, je suis d'accord...

"— Cela n’aurait pas changé grand chose, tu sais, tenta Jeanne, dans une grimace désolée." un tiret entre grand et chose ,non ?

"— Vous savez comme personne que je n’ai jamais accordé ma confiance à la reine Jade, et elle m’a prouvé plusieurs fois que j’avais raison, au moins en partie. Je voulais simplement protéger le roi, et le passé nous a souvent démontré que les menaces pouvaient parfois provenir des personnes les mieux intentionnées… Néanmoins, si votre supposition est juste, Jeanne, ce qu’il s’est déroulé dans la chambre de la reine, dans l’enceinte du Palais des Lumières, dépasse toute rancœur. Jamais ma méfiance n’aurait dû passer avant la sécurité de la reine d’Indeya. J’ai manqué à mon devoir… En tant que premier ministre, mais surtout en tant que bras droit du roi." Il a au moins la décense de le reconnaître <3

"Ce qu’il nous faut, ce n’est pas comprendre ses intentions, nous en sommes à ce jour incapables. " à ce jour entre virgule ? Je trouve que ça sonnerait mieux, mais c'est toi qui voit ;)

"Sans doute était-ce la mention du mot vérité utilisé dans la même phrase que le prénom de Jade, tous les membres des Restaurateurs fixèrent le Premier Ministre avec de grands yeux ébahis." Si je comprends ce que tu veux dire ici ,j'ai l'impression qu'il manque un mot ou deux pour la rendre plus logique.

"Les mots de Jeanne agirent comme une lame transperçant le corps d’Uriah de part en part. Son dos se cambra violemment dans un hurlement strident, puis tous ses membres se mirent à trembler comme s’ils étaient secoués par des mains invisibles. Une épaisse masse noire entoura sa tête, ni solide ni gazeuse, vaporeuse et fluide. Mais avant que l’espèce de vapeur ne s’approche trop près, Ren ouvrit les mains et la matière glissa lentement jusqu’à ses doigts. Elle s’enroula autour des larges mains comme des serpents, avant de pénétrer sous la peau, traversant ses paumes. Ren ne réagit pas, à l’exception de sa mâchoire qui se serra imperceptiblement." On ressens bien sa douleur. C'est si triste TuT

"— Mais si, bien sûr, cela prouve tout, dit soudain le premier ministre, les yeux happés par la vue de la mer, par delà la fenêtre. " par-delà ?

" Car cette description est la description parfaite que nous a partagée le frère du roi, Damian, lorsqu’il nous a décrit Esma." suggestion : Car cette description est celle - parfaite - que nous a partagée le frère du roi (...)
Ainsi, tu évite la répétition de description. J'ai pas trouver mieux dans l'immédiat, je ne suis pas sûre que cette proposition soit la meilleure, mais je ne voulais pas te la pointée sans rien te proposer ahah.

" Vous nous avez vous aussi prouvé que la reine Katherine a eu raison de vous proposer comme nouvelle Intendante du Palais." prouvés ? J'aime bien, les deux se tiennent plutôt bien en respect, c'est chouette.

"Ren termina sa phrase dans un sourire béant, éblouissant." Je l'adore elle, parce qu'elle se tient toujours dans l'ombre, mais quand tu faisréférence à elle, ça pimente toujours un peu le truc ou apporte toujours un plus aux choses. Vive Ren <3

"— Oui, vous avez raison, Perrault. À l’avenir, il nous incombera de protéger la reine Jade, et nous triompherons.
"Mieux vaut tard que jamais 8D

Maintenant que c'est éclaircie et qu'ils n'ont plus de doute, je suis curieuse de savoir ce qu'ils vont faire èwè. Merci Jeanne <3
Contesse
Posté le 25/05/2022
Hey Skla, je passe enfin te répondre ahah désolée du retard :/

Ecoute je suis honorée que tu considères mon histoire comme une drogue ahah (attention la drogue c'est mauvais pour la santé !), et ça m'a fait chaud au coeur que tu sautes sur le chapitre et que tu commentes si vite, merci merci <3

"Je suis du côté de Gina pour le côté, déso pas déso Jeanne x)" --> Ah ouais... t'es très tranchée toi x) Moi je suis du côté de Jeanne (et de Jade aussi) sorry :P Du coup t'es du côté de Diane aussi ? mdr

" Certe '-' là-dessus, je suis d'accord..." --> oui le problème c'est qu'en le tuant, Diane a fait qu'il a échappé à la justice et que donc officiellement son crime ne sera jamais puni, et ça c'est vraiment cruel pour Jade :/

"un tiret entre grand et chose ,non ?" --> ah oui j'ai découvert récemment qu'il en fallait un ahah, merci :D

" Il a au moins la décense de le reconnaître <3" --> oui ça fait plusieurs chapitres que Guillaume commence à sentir que peut-être il a jugé Jade un peu trop vite, mais surtout que ses a priori l'ont trop influencé dans ses décisions, et il commence à regretter... Donc oui, grosse prise de conscience pour lui ici :/ Donc à partir de maintenant normalement il devrait plus penser au bien être de Jade x)

"J'aime bien, les deux se tiennent plutôt bien en respect, c'est chouette." --> oui dans les Restaurateurs il y a vraiment que des gens qui sont alliés parce qu'ils s'accordaient une confiance sans faille, c'est pour ça que je trouve toujours intéressant de voir leur dynamique tous ensemble :) même si parfois ça peut être un peu tendu ahah xD

"Je l'adore elle, parce qu'elle se tient toujours dans l'ombre, mais quand tu faisréférence à elle, ça pimente toujours un peu le truc ou apporte toujours un plus aux choses. Vive Ren <3" --> Ahah ça m'amuse vous êtes nombreux à kiffer Ren, et j'avoue que je l'aime beaucoup moi aussi ahah ^^ Mais oui, elle met toujours le doigt sur les trucs tabous, et elle se gêne pas pour mettre les gens mal à l'aise et insister dessus, c'est pour ça que ses répliques sont toujours si drôles xD

Oui Jeanne on l'aime ahah, heureusement qu'elle est là et qu'elle mène bien l'enquête ^^ C'est sans doute pour ça que Guillaume l'a nommée d'ailleurs ;)

Merci beaucoup pour ton retour si adorable, Skla <3 Je note bien au chaud tes remarques et suggestions pour mes corrections !

Bisouilles <3
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