Chapitre 39 : Pour l'Immortelle, jusqu'à la dernière heure [1/2]

Notes de l’auteur : Les Restaurateurs are back, ça faisait longtemps non ? ^^ J'ai hâte d'avoir vos retours, notamment sur la décision de Jeanne et le comportement de Gina.
Bonne lecture ;)

L’Intendante du Palais se dirigeait d’un pas décidé vers la salle abandonnée qui servait de quartier général aux  réunions des Restaurateurs. Mais cette fois-ci, elle n’était pas venue seule. À ses côtés marchait Ren, immense silhouette noire aux gestes amples et déstructurés. La ministre tenait dans ses bras longilignes la forme recroquevillée d’Uriah.

L’Intendante jeta un œil inquiet en direction de la forme endormie, mais son visage était droit et ferme comme le marbre, tendu par la détermination. Ses yeux noisette s’étaient assombris, endurcis, prêts à emporter la conviction.

Après un regard entendu échangé avec Ren, Jeanne ouvrit la porte, et se trouva plaquée contre le mur.

— Qui est le sauveur ?

L’Intendante ferma les yeux un court instant, elle soupira avant de croiser les prunelles grises de Gina.

— L’Immortelle, répondit-elle d’une voix sans émotion.

L’Ange des Sourires posa son regard électrique sur Madame Ren qui ne put s’empêcher de répondre avec un sourire cynique, puis les yeux de Gina tombèrent sur la forme blottie dans les bras de la ministre.

— Qui c’est, ça ? cracha-t-elle, reculant d’un pas avec méfiance.

— C’est Uriah, expliqua Jeanne avec calme et patience, s’empressant de trouver le regard du Premier Ministre. Je suis navrée de vous imposer une présence supplémentaire dans cette réunion, mais il m’a semblé important que vous le voyiez de vos propres yeux, monsieur le Premier Ministre.

Guillaume d’Arsénis, qui se tenait de l’autre côté de la table recouverte d’un drap, debout et aux aguets, entreprit de se rapprocher de l’Intendante du Palais, l’air courroucé.

— Et pouvez-vous nous dire pourquoi nous devrions ouvrir notre porte à un complice de la Panthère Noire, Intendante du Palais ?

Les yeux de Jeanne glissèrent vers le garçon inconscient dans les bras de Ren, et celle-ci sembla comprendre son intention car elle fixa avec insistance le sol à quelques mètres de la table. Le parquet abimé sembla se fondre dans un gouffre et tomber sur lui-même, et de ce trou béant sortit une méridienne d’un velours plus noir que le Néant. Sous l’œil ahuri de Guillaume, Ren déposa Uriah sur la méridienne.

— Vous m’avez demandé de mener l’enquête concernant l’assassinat du Général Ighnar, et c’est exactement ce que j’ai fait, rétorqua Jeanne. Et dans le cadre de cette enquête, j’ai rendu plusieurs visites à Uriah.

— Uriah, le prisonnier de Diane des Ospales qui fait partie des Panthères ? s’enquit Gina, d’un ton perplexe qui ne dissimulait pas son irritation. Mais quel rapport avec l’assassinat d’Ighnar ?

Jeanne tressaillit légèrement, détourna le regard mais répondit néanmoins avec flegme.

— Je… À l’origine, je n’étais pas allée lui poser des questions concernant l’affaire. Je m’étais rendue dans sa chambre pour m’assurer qu’il allait bien et qu’il se remettait lentement mais sûrement de ses blessures.

— Ah, mais c’est donc pour cela qu’il parle régulièrement de vous, minauda Ren, son sourire éclatant. Vous allez lui rendre visite très souvent, n’est-ce pas, madame l’Intendante du Palais ?

Cette dernière coula vers elle un regard incendiaire.

— Naturellement, je dois m’assurer que tout se déroule bien, et notamment que votre enseignement de magie porte ses fruits. La reine m’a chargée de cette mission.

— Je comprends votre dévouement, et il vous honore, Jeanne, intervint Guillaume. Néanmoins, souvenez-vous. Attention à ne pas trop vous attacher à ce garçon, il fait tout de même partie des traîtres, aux côtés de la Panthère Noire jusqu’à preuve du contraire. La dernière fois, vous aviez…

— Monsieur le Premier Ministre, trancha Jeanne, sa voix restant miraculeusement sur le même ton. Soyez sûr que je n’ai pas besoin d’un rappel de mes fautes passées. L’erreur de jugement que j’ai pu commettre concernant Bathil ne se reproduira pas. Mais surtout, je crois que ce n’est pas le sujet de cette réunion.

— Ah oui, mais alors au fait…

Tous se tournèrent vers la seule personne qui était assise nonchalamment à la table : le Penseur Perrault, comme toujours en train de jouer avec son scarabée qui gambadait sur ses doigts. Il leva la tête en direction de Jeanne, ses yeux de rongeur ouverts en grand.

— C’est quoi le sujet de la réunion ?

Guillaume prit une longue inspiration légèrement tremblante, néanmoins il répondit avec tout le calme dont il disposait.

— Perrault, vous savez que le roi a nommé l’Intendante du Palais comme responsable de l’enquête sur l’assassinat du Général Ighnar ?

L’interpellé hocha la tête frénétiquement.

— Oui, oui. Et le Général Ighnar, c’est bien le grand à la crête de cheveux blanche ?

— C’était bien lui, oui, claqua Guillaume, le regard brillant de menace.

— Il ne m’a jamais inspiré confiance, lui.

Guillaume croisa les bras sur sa poitrine, comme pour se retenir d’utiliser ses mains dans un autre dessein.

— Je comprends, mais voyez-vous, Perrault, il est légèrement trop tard pour émettre ce genre d’impression, puisqu’Ighnar n’est plus.

— Oui, oui, je sais bien, mais quand même…

— Et on peut savoir pourquoi il vous inspirait pas confiance ? demanda Gina, les sourcils froncés.

— Je ne saurais pas trop dire, dit Perrault, hochant les épaules. Une intuition, quelque chose chez lui ne tournait pas rond. Turci se cachait toujours quand on le croisait dans les couloirs.

— Turci ? répéta Gina, incrédule. C’est qui, Turci ?

— Ah, Turci, c’est lui ! s’exclama Perrault avec enthousiasme en désignant du menton le scarabée dans sa paume.

— D’accord, bon, lâcha l’Ange des Sourires, exaspérée. Cela dit, c’est vrai que je l’ai toujours trouvé un peu bizarre, mais bon, de là à l’assassiner…

Jeanne baissa la tête, trop consciente des regards inquisiteurs posés sur elle. Puis, elle finit par trouver refuge dans les yeux sombres de Ren, qui ne portaient, contrairement aux autres, aucune question, aucune attente.

— Rien ne justifie l’assassinat, mais… Je crois néanmoins savoir pourquoi il a été tué.

Tous les yeux se dardèrent sur Jeanne, avides de réponse.

— Comment cela ? l’interrogea Guillaume. Vous voulez dire que vous connaissiez la raison du meurtre depuis le début, et vous n’avez rien dit ?

— Non, soupira Jeanne. Enfin, je n’en étais pas certaine, mais… Plus j’y pense, plus cela me parait évident. Et ma discussion avec Cassandre ce matin a confirmé ma crainte.

— Cassandre ?

Guillaume ne trouva pas la force de regarder Perrault.

— Une des employés des cuisines, expliqua-t-il d’un ton tendu. Que vous a dit Cassandre, Intendante du Palais ? Vous n’êtes pas sans savoir qu’elle est très friande de toute sorte de rumeurs, ses paroles ne sont pas toujours à prendre sérieusement…

— Je le sais pertinemment, trancha Jeanne, le visage anormalement dur. Mais cette fois-ci, elle ne me parlait pas d’une rumeur, mais de ce qu’elle a personnellement vécu, elle et d’autres employées. Kenza, Leti… ou moi-même.

— Quoi ? Attends, Jeanne, de quoi tu parles ? s’enquit Gina, ses sourcils broussailleux formant des grimaces sur son front.

— Le Général Ighnar était connu pour avoir un comportement pour le moins inapproprié avec certaines employées du palais.

— Un comportement inapproprié… commenta Perrault, l’air soudain pensif, lointain.

— Il a tenté de séduire plusieurs jeunes filles qui travaillent au château, et il a toujours été très insistant. J’ai pu en faire l’expérience moi-même.

Les yeux de Gina furent traversés d’un éclair de compréhension.

— Jeanne… Ne me dis pas que…

— Non, l’interrompit cette dernière, secouant la tête. Il ne s’est jamais rien passé, ne t’en fais pas.

Puis, l’Intendante du Palais marqua une pause, et mordit sa lèvre inférieure. Les yeux de Gina ne manquèrent pas ce geste de nervosité qu’elle n’avait pas vu sur le visage de son amie depuis de longs mois. Sous l’œil attentif de l’Ange des Sourires, Jeanne reprit la parole d’une voix blanche.

— En revanche, la reine…

L’Ange des Sourires se figea telle une statue de pierre, ses yeux écarquillés brillant d’une lueur chaotique. Sa voix s’échappa de sa gorge violemment, étranglée et déchirée.

— Quoi ?

— Attendez un instant, Jeanne, tempéra le Premier Ministre, l’air grave. Voulez-vous dire que le Général Ighnar aurait… approché la reine Jade de la même manière qu’il aurait tenté d’approcher les employées ?

L’Intendante du Palais baissa les yeux et poussa un soupir douloureux.

— Elle ne voulait pas que j’en parle, et jamais, jamais je n’aurais voulu la trahir, mais…

Elle s’interrompit pour prendre une inspiration saccadée, secouée par des tremblements étouffés.

— Je n’ai plus le choix. Si je ne le fais pas, vous demeurerez persuadés qu’Ighnar était un général honnête et probe. Si je dissimule la vérité, nous ne pourrons peut-être jamais résoudre son assassinat. Nous ne pourrons jamais comprendre dans quel état d’esprit se trouvait la reine au moment où il a été tué.

Elle marqua une pause, posant son regard lourd sur chacun de ses interlocuteurs.

— Je dois vous dire la vérité, mais comme toutes les informations que nous échangeons dans cette pièce, celle-ci plus encore que les autres doit demeurer secrète.

Chacun hocha la tête solennellement. Gina empoigna l’avant-bras de Jeanne dans un mouvement brusque, bestial, sans pitié.

— Jeanne, commença-t-elle, sa voix grinçant entre ses deux. Est-ce qu’Ighnar a touché la reine ?

Avec une douceur infinie, l’Intendante du Palais posa ses yeux noisette sur elle, ses lèvres s’affaissant dans une expression désolée. Elle retira lentement, prudemment son bras de l’étreinte de Gina afin d’apposer sa main fine sur l’épaule rude de l’Ange des Sourires.

— Je le crois oui, malheureusement, souffla-t-elle.

Le regard déchiré de Jeanne resta longuement fixé sur la femme devant elle. Gina semblait comme prisonnière du temps et de l’espace, son bras flottant dans l’air, à la recherche d’un appui invisible, inaccessible. Ses yeux d’orage étaient perdus, aspirés, avalés par une tornade qui s’était évanouie au loin.

— Non, murmura-t-elle, la voix vide et le corps raide. C’est pas possible… C’est pas… C’est la reine…

— Malheureusement, je crois qu’Ighnar n’avait que faire du statut et du pouvoir, objecta Jeanne dans un chuchotement à peine audible.

— Non…

Dans une lenteur effrayante, Gina se détourna de l’Intendante du Palais et marcha jusqu’à la table recouverte d’un voile blanc d’un pas éteint. Elle posa ses mains sur le dossier de l’une des chaises de bois, et rentra les épaules, dissimulant son visage sous sa tignasse folle.

— C’est pas possible, marmonna-t-elle, comme une litanie, un refrain entêté. Et moi, je… J’voulais pas y aller, j’voulais pas… Parce que…

Elle s’interrompit, un râle rauque s’échappa de sa gorge lorsqu’elle serra les doigts autour du dossier de bois.

— J’voulais pas… J’voulais pas céder. Puis j’y suis allée, et j’ai… Mais comment j’ai pu…

L’inquiétude brillant dans ses prunelles sombres, Jeanne s’approcha lentement, une main tendue devant elle, pour apaiser l’Ange des Sourires, ou peut-être pour se protéger.

— Gina, tu n’as pas à t’en vouloir. Tu ne pouvais pas savoir quelle serait la conséquence de notre absence. Cette décision que l’on a prise de l’isoler dans sa chambre nous appartient à tous. Personne ne pouvait le prévoir, personne ne…

— Mais j’aurais dû savoir ! hurla Gina, tournant violemment la tête vers elle. J’aurais dû… Comprendre. J’aurais dû… Mais j’ai rien écouté, j’ai rien vu !

Un bruit sec retentit soudain, provenant de sous le corps de l’Ange des Sourires. Cette dernière leva les mains, impuissante, et les observa comme si elles venaient d’ôter la vie. L’Intendante du Palais et tous les autres membres des Restaurateurs fixèrent avec horreur la chaise qui venait de se briser en une dizaine de petits bouts de bois tranchants. Les pieds gisaient sur le sol poussiéreux, près du dossier et de l’assise brisés en deux.

— Quelle idiote. Mais quelle… idiote.

Sa voix venait de quitter ses lèvres fêlées dans un souffle d’agonie, une promesse de mort imminente, pour elle ou peut-être pour tous. La force avait quitté son ton et son corps, qui tenait miraculeusement encore debout, bien que prostré, soutenu uniquement par la maigre présence de la table sous ses poings fermés.

L’Intendante du Palais n’avait pas besoin de voir sous ses boucles noires pour savoir que les yeux de Gina s’étaient voilés, comme pour se protéger de la réalité, alors lentement elle décrivit un autre pas vers l’Ange des Sourires et déposa une main douce sur son avant-bras découvert par les manches retroussées de sa chemise.

— Je suis désolée, Gin’… Mais ce n’est de la faute de personne, excepté le responsable. Et aujourd’hui, il n’est plus là pour payer pour ses crimes.

Gina ne broncha pas, son regard toujours lointain, comme si elle ne voyait, n’entendait plus rien.

— Non. On est tous fautifs. On l’a laissée seule.

Déjà, Jeanne secouait la tête pour objecter, mais Gina n’en avait pas terminé.

— J’espère que c’est Diane qui l’a tué.

Guillaume s’approcha à son tour, l’air circonspect.

— Je vous demande pardon ? Mais pourquoi donc ?

Gina ne releva pas la tête pour soutenir le regard du Premier Ministre, ses yeux indéchiffrables demeuraient figés sur la table.

— Parce qu’elle, elle l’aura fait souffrir comme il le mérite.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Edouard PArle
Posté le 04/10/2022
Coucou !
Un chapitre extrêmement intéressant, la réaction de Gina est à la "hauteur" des enjeux (je parle du scénario pas des actes de violence sexuelle). Les dernières phrases sont dures mais très compréhensibles.
Je ne sais pas si c'est pertinent mais j'aurais trouvé encore mieux que personne ne dise "ah je le trouvais un peu bizarre", que tout le monde l'ait toujours vu comme le parfait général sans pouvoir imaginer un instant ses actes barbares. Que tout le monde tombe de haut. Qu'en penses-tu ?
Je n'ai pas grand chose à dire de plus mais vraiment un très bon chapitre, nécessaire.
Mes remarques :
"immense silhouette noire aux gestes amples et déstructurés. La ministre tenait dans ses bras longilignes la forme recroquevillée" c'est peut-être subjectif mais je trouve qu'il y a beaucoup d'adjectifs dans ce passage
"pour se protéger de la réalité, alors lentement elle décrivit un autre pas" point après réalité ?
Je poursuis ...
Contesse
Posté le 05/10/2022
Coucou Edouard, et comme toujours merci pour ton commentaire :D

Je suis contente que la réaction de Gina te parait justifiée et à la hauteur, ça a été compliqué de la doser, et en même temps c'est Gina donc elle DEVAIT réagir de manière forte, explosive avec des mots durs ^^ Et j'aime bien que la frontière "Diane la méchante" VS "les gentils" (je mets des gros guillemets) se floute un peu avec ces déclarations de Gina. Je voulais montrer que c'est pas toujours simple de rester moral finalement, et qu'un protagoniste peut parfois être d'accord avec une antagoniste xD

Ton idée est très pertinente ! En fait, globalement je voulais que tout le monde tombe de haut, sauf Perrault qui avait son instinct un peu chelou mais comme personne l'écoute on s'en fout x) Mais que les autres et surtout Guillaume se prennent une claque (parce que ça lui fait du bien), mais apparemment j'ai pas dû rendre ça assez clair j'essaierai de rendre ça plus flagrant :) Parce qu'en fait Jeanne elle apprend tout ça parce qu'elle a fait une enquête sinon personne savait ^^

Merci pour tes remarques j'en prends note comme toujours !

A tout de suite ^^
Sklaërenn
Posté le 15/05/2022
Plop, j'ai vu la notif, j'étais trop contente. genre j'ai reçu un cadeau x)

"
Cette dernière coula vers elle un regard incendiaire." Oh, oh, attention, tu vas la mettre en colère x)

"— Je ne saurais pas trop dire, dit Perrault, hochant les épaules. Une intuition, quelque chose chez lui ne tournait pas rond. Turci se cachait toujours quand on le croisait dans les couloirs." J'aime bien Turci du coup xD Par contre, genre y a que eux deux qui avaient remarqué qu'un truc clochait chez l'autre fou ? C'est dingue comment il a endormi tout le monde ouèche;

"Les yeux de Gina furent traversés d’un éclair de compréhension." presque, mais tu es a côté >.< Oh magad, si elle comprends ça...

"L’Ange des Sourires se figea telle une statue de pierre, ses yeux écarquillés brillant d’une lueur chaotique. Sa voix s’échappa de sa gorge violemment, étranglée et déchirée." Ohlala, la pauvre ;-;

"— Attendez un instant, Jeanne, tempéra le Premier Ministre, l’air grave. Voulez-vous dire que le Général Ighnar aurait… approché la reine Jade de la même manière qu’il aurait tenté d’approcher les employées ?" T'es lent... C'est fou;.. Je peux l'entartrer ? Steuplait, steuplait, steuplait >O<

"— Non, murmura-t-elle, la voix vide et le corps raide. C’est pas possible… C’est pas… C’est la reine…" Oh choupette TuT

"— C’est pas possible, marmonna-t-elle, comme une litanie, un refrain entêté. Et moi, je… J’voulais pas y aller, j’voulais pas… Parce que…" Et voilà, j'en étais sûre, elle va culpabiliser ++ maintenant ;-;

"— J’espère que c’est Diane qui l’a tué." C'est le cas ma chérie. Enfin presque x)

"— Parce qu’elle, elle l’aura fait souffrir comme il le mérite." oh ça... J'imagine bien que Gina aurait voulu le faire elle-même ^^'

Franchement, je comprends pourquoi Jeanne décide de leur dire malgré tout en sachant que cela risque d'entacher sa relation avec la reine et la réaction de Gina colle tellement avec ce qu'on pourrait imaginer. Très réaliste <3 On se représente très bien la scène. C'est dur, mais nécessaire malheureusement ;-;

Maintenant que ça a été dit, qu'est-ce qu'ils vont donner comme suite à tout ça ?
Contesse
Posté le 16/05/2022
Hey Skla :D wow tu as été si réactive, si rapide ça me fait plaisir <3

J'adore toujours tes petites réactions au fil de ta lecture ahah, c'est ma passion xD

Et oui, en fait Ighnar mis à part avec ces quelques employées femmes, il avait un comportement tout à fait normal, c'était le parfait soldat, le parfait général, et donc ouais personne a rien remarqué :/

Et non, entartre pas Guillaume, vraiment tu vas le regretter, je te jure (si si fais-moi confiance) :p

Oui, le choc est vraiment dur pour Gina, d'où sa réaction extrêmement violente et son désir de vengeance... qui peut pas être assouvi puisqu'il est déjà mort, ouais ça doit être assez horrible ce sentiment d'impuissance totale, de même pas pouvoir parler et s'expliquer avec la personne :/

Contente que tu aies compris la décision de Jeanne qui est certes délicate mais nécessaire malheureusement ! Et Gina, oui sa réaction est assez prévisible compte tenu de son caractère et son côté eh bien... pas du tout raisonnable ahah xD

Et sur ce que vont décider nos chers restaurateurs... eh bien, tu verras ça le week-end prochain dans la partie 2 du chapitre héhé :P

Merci beaucouille pour ton commentairouille qui fait chaud au coeurouille comme d'habitudouille, bisouilles <3
Vous lisez