Chapitre 39 : Il est de retour.

L’ancien empereur Lulu arrive face au valet. 

 

 

Lulu. — Zorg n'est pas là ? 

 

 

Le valet. — Qui le demande ? 

 

 

Lulu s’approchant. — Tu ne me reconnais pas ! Je suis un peu déçu, c’est quand même moi qui t’es offert ce poste. Enfin je l’ai toujours su, les démons sont tous des ingrats.  

 

 

 

Le valet surpris. — Vous êtes en vie !

 

 

Lulu. — Oui, je sais tu dois te dire que c’est miraculeux et tout ça. Passons les détails ennuyeux ! Tu ne m'as pas répondu, Zorg n’est pas là ? 

 

 

Le valet. — Il vient de partir, mais ça n’a aucune importance ! Tout le monde vous croit mort ! Je vous ai vu mourir. 

 

 

Lulu. — Tout le monde avait tort, ils ont vu ce que je voulais qu'ils voient. Un tour de magie si simple c’est affligeant qu’ils se soient tous fait avoir. J’avoue, je le dois à ton ancien maître. J’ai bien dit ancien puisque dorénavant je reprends ma place. Puisqu'il ne t’a rien dit, sache qu’en échange de ce tour, j’avais fait un contrat avec Zorg, je lui ai accordé trente années de règne, le contrat a atteint son terme, je viens régler mes comptes. 

 

 

Le valet. — Avec Zorg ? 

 

 

Lulu. — Pas vraiment avec Zorg mais plutôt avec tous les autres. Zorg n’a fait qu’obéir à mes ordres. Je savais qu’Oreste avait fomenté un complot à mon encontre, alors j’ai joué un petit tour à ma sauce. Zorg devait se débarrasser d’Oreste et de son frère. 

 

 

Le valet. — Ils sont toujours en vie. 

 

 

Lulu. — Je le savais déjà et c’est inacceptable. 

 

 

Le valet. — Vous pourriez vous en débarrasser en un instant.  

 

 

Lulu. — Ce n’est pas la question, je lui ai donné un ordre et il m’a désobéi, le pouvoir lui a monté à la tête. 

 

 

Le valet. — Je ne le pense pas, je l'ai observé toutes ces années et Zorg est un despote mais le pouvoir est pour lui plus une charge qu’un plaisir.  

 

 

Lulu. — Tu sais, l’éloignement n'a pas que du mauvais. À présent, je pense que je pourrais me passer de valet. 

 

 

Le valet. — Vous allez m’affecté à une autre tâche. 

 

 

Lulu. — Tu penses à une promotion pour toi !

 

 

Le valet. — Je serais un excellent assassin.

 

 

Lulu. — Je n’en doute pas, mais tu m’as mal compris, tu as osé me défier un jour et j’ai eu pitié en te gardant. 

 

 

Le valet. — Que voulez-vous dire ?

 

 

Lulu. — Je n’ai plus de pitié pour personne. 

 

 

Lulu tue le valet.

 

 

Le narrateur :

 

 

Et ce qu’avait vu Cordélia des années auparavant se produit un démon a empalé un autre démon. 

 

 

 

 

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