Chapitre 38 : Retour au présent.

Le narrateur :

 

 

Cordélia a grandi, grâce à sa magie, elle est restée en contact quotidien avec sa mère qui lui a fait partager sa vision de l’empereur. Astor a renforcé sa position et ses liens avec les autres démons quant à Oreste son plan pour prendre la place de Zorg est prêt. 

 

Au même moment Zorg a fait mandé son valet.

 

 

Le valet. — Vous m’avez appelé, je suis un peu surpris, ma punition n’est pas encore terminée, je croyais que vous me laissiez sous la garde de votre fille, cette décision est étonnante de votre part mais je ne vais pas m’en plaindre. 

 

 

Zorg. — Rien d’étonnant pour moi. Le jour que je craignais le plus approche. 

 

 

Le valet. — Vous faites bien des mystères ! Pourriez-vous m’en dire plus ? 

 

 

Zorg. — N’es-tu pas déjà au courant de la plupart des complots d’Oreste ? 

 

 

Le valet. — Vous craignez Oreste ! Ces plans sont trop complexes, il doit lui-même s’y perdre. 

 

 

Zorg. — J’ai toujours su comment gérer Oreste, d’une certaine façon il m’a été bien plus utile que n’importe qui.

 

 

Le valet. — Vraiment ! C’est un peu vexant ! 

 

 

Zorg. — Je l’ai contrecarré dans ses volontés de lancer une énième incursion sur la terre et lui m’en a voulu si bien qu'il a empêché d’autres démons de s’en prendre à moi. Il t’a même chargé d'arrêter deux comploteurs qui en voulaient à ma tête. Oui, j’étais au courant de ce qui se passait dans la salle des complots.

 

 

Le valet. — Si ce n’est pas Oreste que vous craignez, alors qui ?

 

 

Zorg. — Tu penses aux alliés d’Oreste, ma propre famille, c'est un peu ma faute, je n'ai jamais été un bon père ni même un bon mari. 

 

 

Le valet. — Vous aviez une position importante, quand on a de telles responsabilités on néglige forcément des détails. 

 

 

Zorg. — Tu traites ma famille de détails !

 

 

Le valet. — Vous n’avez rien de plus important à faire que de relever le moindre de mes lapsus. 

 

 

Zorg. — Les lapsus sont révélateurs. 

 

 

Le valet. — Et que vous ont révélé mes lapsus. 

 

 

Zorg. — Que contrairement à moi, tu négliges les détails. Je n'ai jamais pris ma famille pour un détail. 

 

 

Le valet. — Sinon vous vous en seriez mieux occupé ! 

 

 

Zorg. — Tu as raison sur un point. Il est temps de régler les vieux conflits familiaux. 

 

 

Zorg ouvre un portail. 

 

 

 

Le valet. — Vous partez ! En plein milieu d’une discussion. 

 

 

Zorg. — Oui je pars voir Moïra, l’heure tourne et le moment est venu de nous expliquer. 

 

 

Le valet. — Comme d’habitude faites comme si je ne comptais pas.

 

 

Zorg. — Tu te crois indispensable mon pauvre valet !

 

 

Zorg disparaît dans le vortex.

 

 

 

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