Chapitre 32 : Les frères armés

Sora sauta sur le ponton sitôt la barque amarrée tandis que Kotla trépignait en l’attendant. Ils se sautèrent dans les bras. Le Baroudeur la détailla, médusé. Ses amples vêtements la faisait paraître plus grande qu’elle ne l’était. Son menton haut rehaussait son immense sourire, ses yeux pétillants s’ornaient de peintures délicates. Ses cheveux scindées en minuscules et innombrables nattes étaient tressés de fils blancs qui formaient une crinière virevoltante. Lorsqu’elle eut embrassé Kotla, elle se tourna vers lui. Il ne tendit pas les bras, mais elle l’étreignit avec force.

— Vous m’avez tant manqué !

Il demeura figé tandis qu’elle le lâchait pour se tourner vers Neska.

Aoa killa inti, énonça-t-elle dans un samoan parfait.

L’autre lui rendit son salut avec un air un peu crispé. Sora ne releva et attrapa la main de ses vieux amis.

— Vos cheveux ont repoussé, ça me fait bizarre de vous voir comme ça !

— Eh, t’as vu ?

Kotla exhiba fièrement sa longue tresse ornée de perles et de plumes, reconstituée peu à peu depuis sa première capture par la Compagnie. Le Baroudeur, lui, haussa les épaules. Il ne portait plus le même amour pour sa chevelure qu’avant. Désormais, il la coiffait et la coupait pour qu’elle ne vienne par lui gratter le cou.

— J’ai tellement de choses à vous raconter ! s’enthousiasma Sora.

— Viens à l’intérieur, proposa Kotla. Toi et tous les Aoviens y êtes invités.

La nouvelle ambassadrice hocha vivement la tête et prit les devants, tirant les deux hommes par la main. Le Baroudeur se laissa faire sans un mot. Il n’arrivait pas à se réjouir convenablement des retrouvailles avec Sora. Peut-être était-ce parce qu’il ne la reconnaissait pas.

Les colons se reposaient à l’intérieur de l’auberge. Les Samaïs avaient repris leur partie de cartes auprès de la cheminée éteinte. Victoria lisait toujours un livre tandis que Gontrand, Chemino et Agnès fumaient dans un coin. Gontrand avait volé un pipou aux Ouestiens qu’il tétait avec avidité, Chemino machônait une pipe coincée sous sa moustache tandis que la Terrible envoyait de grandes bouffées de fumée à l’aide de son cigare. Le parfum âcre et puissant de l’herbe à soupirs emplissait l’intérieur, faisant froncer le nez à Sora.

— Vous ne pouvez pas aller vous empoisonner dehors ? siffla Lieberkhün qui venait de rentrer, une toile sous le bras.

— Y fait trop chaud, lâcha Gontrand.

Chemino se leva pour ouvrir la fenêtre et fumer devant, Agnès fit racler la chaise contre le sol pour s’en rapprocher, mais le dernier du trio ne bougea pas. Sora s’approcha alors de lui.

— Monsieur, vous serez amené à côtoyer dans les prochains jours de dizaines de personnes venues de l’autre bout du monde pour établir un plan d’alliance. Si vous commencez à ne pas respecter l’espace des autres, vous compromettez notre bonne entente, et par extension notre entreprise. Si vous souhaitez la défaite de la Compagnie, je vous demanderai de faire un effort.

Gontrand lui souffla sa fumée au visage.

— C’est pas un pipou qui va changer le cours de la guerre, petite.

— C’est une question de cohésion, répliqua-t-elle posément, si tout le monde a ce genre d’attitude, la Fédération sera un échec.

— J’ai pas de leçons à recevoir d’une sauvage.

— L’OS !

Il sursauta et fit volte-face vers Agnès dont le nez pointu semblait le designer d’un air accusateur.

— Ramène-toi à la fenêtre.

Le fier combattant mordit son pipou qui grinça dangereusement. Il finit néanmoins pas obtempérer, se décalant d’un mouvement raide et lent.

— Merci Monsieur, lui lança Sora, son sourire retrouvé.

Il ne la regarda même pas.

— Merci pour votre intervention, en tout cas, la félicita Lieberkhün.

— Mais je vous en prie. Vous peigniez dehors ?

— Oui, mais avec la montée du soleil, il est devenu impossible de survivre sans la protection des murs.

— Que peignez-vous ?

Elle s’approcha en désignant sa toile qu’il exhiba avec fierté. Le Baroudeur se tendit un peu en y reconnaissant les trois tombes de Karen, Molly et Furie.

— Cette image m’a tout de suite frappée, confia Lieberkhün. J’ai voulu capturer cette langueur lourde qui émanait de ce lieu autrement plutôt joyeux.

— Je n’avais pas vu ces tombes, fit Sora, pensive.

Elle releva la tête vers ses amis.

— Elles sont récentes, non ?

Le Baroudeur se rembrunit, Kotla hocha tristement la tête.

— Viens t’asseoir, proposa-t-il. On va te raconter.

Elle acquiesça sans un mot.

— Puis-je écouter ? s’enquit Lieberkhün.

— Non.

— Barou, laisse-le écouter s’il en a envie.

— Moi j’ai pas envie.

— Pourquoi ?

— …

— Barou ?

— C’est bon, qu’il reste ! Mais comptez pas sur moi pour raconter quoi que ce soit.

— Je ne vous dérangerai pas, promis, glissa l’artiste.

— Commencez par vous taire.

Kotla soupira.

— Tu ne changeras jamais.

— Raconte ton histoire.

Ils s’installèrent autour d’une table. Le Baroudeur remarqua à ce propos que Sora se plaça entre lui et le Pokla, devançant Neska qui décida de se mettre un peu en retrait. Kotla déroula son récit, mentionnant l’espièglerie de Furie, cachée dans le garde-manger sans ses bras, le courage et le code d’honneur de Molly et l’efficacité froide des Mains de l’Ombre.

— C’est terrible, se désola Sora.

Kotla opina, le Baroudeur restait lui planté droit sur sa chaise. La jeune ambassadrice se tourna vers lui.

— Qui était cette femme, Karen, pour toi ?

Il voulut ne pas lui répondre. Mais il savait que la fuite était vaine, qu’il devait faire face.

— Elle a été capturée par la banque de brigands à qui j’ai été vendu, souffla-t-il. C’était une esclave, elle aussi. Elle subissait tous les sévices de la part des criminels. On s’est entendus et soutenus tout de suite. Elle s’est beaucoup occupé de moi à une époque où j’étais encore un gamin. On s’est promis qu’on s’enfuirait ensemble…

Il laissa sa phrase en suspens dans un murmure. Sora posa une main timide sur la sienne, avant de la serrer avec plus d’assurance.

— C’est pour ça que tu l’as tuée ?

Il se sentit lourd. Et vide.

— Oui, ça et le meurtre de Furie et Molly.

Il jeta un œil à Kotla.

— Je regrette. Mais je sais que je n’aurais pas fait autrement, à l’époque.

— Je comprends, dit Sora d’une voix très douce. Moi aussi j’aurais pu tuer celui qui m’a enlevé Manino.

Entendre ce nom ne desserra pas vraiment la gorge du Baroudeur qui sentit encore les larmes monter. Mais il les retint.

— Je voulais tuer l’autre aussi, avoua-t-il, le gamin, le fils de God…

Il sursauta et bondit de sa chaise.

— Où ils sont ?!

— Qui ?!

— Ellis et la Main de l’Ombre !

Les visages blêmirent autour de lui.

— La Main de l’Ombre, c’est un fils de Godwin aussi ! pesta le Baroudeur. Ellis va vouloir…

Un coup de feu retentit dans l’auberge, en provenance des chambres.

Tout le monde bondit sur ses pieds.

— Merde, merde, merde ! jura le Baroudeur en empoignant son arme.

Les combattants colons et les Samaïs l’imitèrent, il les mena à l’étage ne montant les marches quatre à quatre. Il ouvrit la porte d'une chambre, elle était vide. Il en ouvrit une autre, donnant un grand coup de pied dedans, sans plus de résultat. Il entendit alors des gémissements, des coups sourds portés sur le parquet, des froissements de tissus. La troisième porte fut la bonne.

Il se trouva face à un tas de membres emmêlés qui gigotait sur un tapis poussiéreux. Ellis, la tête prise entre les deux jambes de l’homme au bandeau, tendait les doigts vers un pistol tombé un peu plus loin. Du sang tachait le parquet, le tapis, et les draps du lit adjacent. Le Baroudeur attrapa l’arme qui gisait à ses pieds, faisant crier Ellis de rage et de surprise. Pris dans sa lutte, il n’avait même pas remarqué la demi-douzaine de personnes qui venait de débouler dans la pièce. Agnès empoigna le gamin et le sortie de l’emprise de son frère qui ne résista pas beaucoup. Il s’écroula plutôt sur le sol avec un soupir, ses habits poisseux collait à son abdomen agité de soubresauts.

— Qu’est-ce que t'as fait, sale gosse ?! tonna Agnès en secouant Ellis d’un bras.

— Il lui a tiré dessus ! s’exclama un des Samaïs en se penchant sur son protégé.

L’ancien chasseur de prime se redressa tant bien que mal.

— Il… il m’a touché là…

Il désigna son flanc gauche avec une grimace. Les guerriers Ouestiens le prirent aussitôt en charge, l’installa sur le lit au mépris des draps décorés de fleurs, arrachant ses vêtements pour constater l’ampleur des dégâts.

— T’es un putain de malade ! rugit Agnès. Tu veux passer par la fenêtre ?!

Ellis se mit à pleurer.

— Je dois le faire ! Laissez-moi le tuer ! cria-t-il.

— Pourquoi on ferait ça ?!

— Je dois le faire ! C’est un fils de Godwin, je dois être le seul !

La vieille femme répondit en le lâchant brusquement. Il reprit pied en s’appuyant sur le mur, mais elle ne lui laissa pas le temps d’en faire plus, lui envoyant une gigantesque gifle qui manqua de lui tordre le cou. Il s’effondra, sonné.

— Pas la peine de le buter ! râla le Baroudeur en récupérant le gosse à moitié dans les vapes.

— Il est complètement chtarbé, ce gone, on peut pas lui faire confiance ! répliqua la guerrière.

— Attendez…

Le souffle faible de l’homme au bandeau se glissant entre les Samaïs, le Baroudeur se retourna.

— Ne soyez pas trop… durs avec… lui, s’il vous plaît…

— Vous délirez complètement, commenta Gontrand.

L’ex-chasseur de prime grimaça alors que ses compagnons appuyaient une boule de draps sur son abdomen.

— J’étais comme lui… avant… prisonnier du jeu cruel… de mon père…

Il agrippa le bras d'un des Samaïs.

— J’ai ouvert les yeux… lui aussi le peut…

— On va pas le tuer ton frangin, grinça Agnès, il est trop utile. Par contre il va rester quelques temps menotté au poêle.

Un sourire crispé traversa le visage du blessé.

— Choisissez un autre endroit pour l’attacher… d’accord ?

— On va bien le traiter, promis.

Agnès fit volte-face vers le Baroudeur pour le dévisager comme s’il lui était poussé deux têtes.

— Bah quoi ?

— Vous…

— Je me porte garant pour lui.

Il chargea Ellis sur son épaule et sortit de la pièce.

 

***

 

— Détachez-moi.

— Non.

— Détachez-moi ou j’annule notre alliance.

Les têtes pivotèrent vers Ellis qui les foudroyait du regard au milieu de son visage enflé.

— Toi tu vas t’en prendre une, gronda Agnès.

Le gamin eut un mouvement de recul qu’il refréna difficilement. Ses doigts s’agitaient compulsivement tandis que ses paupières paraissaient sautiller, ses dents attaquaient ses lèvres jusqu’au sang.

— Si vous me frappez encore, j’annule notre alliance, lâcha-t-il rapidement comme si les mots voulaient se bousculer pour sortir.

Agnès se leva pesamment pour marcher vers le captif attaché à un pilier de l’auberge sous les yeux de toute l’assistance.

— Redis-moi ça, ordonna-t-elle en s’accroupissant en face de lui.

Ellis secoua brièvement la tête comme s’il voulait chasser une mouche de ses cheveux. Il respirait par à-coups. Néanmoins, il approcha bravement son visage de celui de la Terrible.

— J’annulerai notre alliance.

Elle leva le poing, il se raidit. Mais avant qu’elle n’ait pu l’abattre, une main se posa sur son poignet. Elle leva son nez pointu vers Sora qui la considérait avec un sourire confiant.

— Puis-je ?

Agnès se dégagea d’un air de mépris.

— Occupez-vous de lui, grogna-t-elle, moi j’en peux plus. Je vais me faire cuir dehors.

Elle sortit en claquant la porte alors que dans le silence, toute l’assistance avait les yeux posés sur la jeune ambassadrice.

— Dis-moi, pourquoi as-tu voulu tuer cet homme ? demanda cette dernière en s’asseyant à côté de lui.

— Parce que c’est un fils de Godwin, répondit immédiatement Ellis.

— Qu’est-ce que ça va t’apporter ?

— Je vais avoir l’héritage.

— D’accord.

La voix de la jeune femme était douce, caressante. Lilou se rassura et s’assit contre le pilier.

— Mais avait-il l’air de vouloir réclamer l’héritage ?

Le garçon cligna plusieurs fois des yeux comme s’il ne comprenait pas

— C’est Elric, il m’a fui il y a six ans quand Alexandre-Louis a tué Alphonse. Il a cru qu’en se jetant sur les routes de Nouvelleterre, il lui échapperait. Il est devenu chasseur de prime pour le supprimer, mais — hihi — entre temps c’est moi qui ai effacé Alexandre-Louis.

— D’accord, très bien. Mais qu’est-ce qui te fait dire qu’il voulait supprimer ce fameux Alexandre-Louis ?

— Il est devenu chasseur de prime.

— Mais il n’a pas essayé de le traquer.

— Directement ? Non, il était trop occupé à se terrer dans la campagne.

— Donc, il fuyait.

— Il a fait que ça. Lui aussi c’est un fils de fermière, comme moi et Gary.

— Vous avez tous des mères différentes ?

— Oui. Celle de Gary est encore en vie, c’est la seule. Gary, je l’ai tué.

— Je vois. Alors Elric a passé trois ans en fuite, essayant de survivre en étant chasseur de prime et en s’éloignant le plus possible de vous.

— C’est ça.

— Depuis trois ans, il a arrêté son activité et vit dans un village Samaïs.

— C'est ce que j’ai compris.

— Mais quand t’a-t-il dit qu’il voulait l’héritage de Godwin ?

— Il… il me l’a pas dit, je le sais.

— Qu’est-ce qui te pousse à penser ça ?

— C’est… c’est un fils de Godwin…

Ellis perdit ses mots son regard dériva dans le vague. Sora se releva.

— Je pense personnellement qu’Elric ne veut pas de l’héritage. Donc tu ne risques pas grand-chose à le laisser en vie et à coopérer avec nous. En revanche, si tu brises l’alliance maintenant, tu n’es plus rien aux yeux de la Fédération qu’un proche de l’ennemi. Tu ne nous es plus d’aucune utilité.

Le gamin leva de grands yeux vers elle.

— Le marché que tu nous a proposés est la seule raison pour laquelle tu es là, appuya la Kapla.

— Mais…

Il baissa la tête, encore pris de ses tics nerveux.

— Mais…

— Réfléchis, lui souffla-t-elle en se penchant une dernière fois sur lui avant de s’en retourner vers ses amis.

— Tu gères comme une cheffe, lui chuchota Kotla avec enthousiasme.

— Vous me faites penser à… commença Neska, l’air absente.

— Sa Majesté Saktia ? finit Sora. C’est elle qui m’a tout appris.

La première ambassadrice hocha lentement le menton sans paraître ravie pour un sou.

— Tu fais un peu peur comme elle, c’est vrai, concédant le Baroudeur avec une grimace.

Elle écarquilla les yeux.

— Tu trouves ? articula-t-elle l’air effrayé.

— Oui… enfin, pas tant que ça hein. Juste un tout petit peu.

— Mince, c’est pas du tout mon but, désolée…

— Mais pourquoi tu t’excuses ?

Un grand bruit vint heurter la fenêtre pour les interrompre.

— Mais qu’est-ce qu’elle fout, Agnès ?! râla le Baroudeur.

— Non, c'est un oiseau messager !

Kotla se précipita vers l’ouverture pour y découvrir une oie tachetée.

— Ça c’est les Ramadas qui arrivent, et oh, y en a un autre… c’est les Twadens !

— Bien, commenta le Baroudeur.

— C’est génial ! se réjouit Sora.

Elle se tourna vers lui, un sourire rayonnant au visage.

— On va y arriver, on va construire la Fédération !

 

***

 

Des coupes, des verres, des écuelles, des cornes se levaient joyeusement, remplies de lait de tounga, d’alcool de frujas, d’hydromel, de bière, de jus d’orgeat, et d’autres breuvages bigarrés. Les quatre grands peuples d’Ouestiens étaient représentés : Appas, Teppias, Fourvias et Aoviens, divisés en clans et en tribus où toutes les teintes de peau et les forme de nez se mêlaient. Au milieu de ça, la pâleur des Estiens ressortait, entre marchands et chef d’entreprise embourgeoisés, meneur de troupe armée ou élus municipaux. Mais tous trinquaient pour une même cause, pris d’un même élan.

Ils avaient réussi, la Fédération était officiellement créée.

Sur la table à manger de Molly où étaient passés d’innombrables ragoûts, une feuille portait plusieurs dizaines de signatures. La foule se bousculait dans auberge devenue trop petite. Bientôt, elle se disperserait pour former des Meutes.

La Fédération était créée, il fallait désormais qu’elle s’impose.

 

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Sorryf
Posté le 03/01/2023
Pour repondre a ta question sur le recap: comme tu préfères, mail ou Ici. Apres, je n'ai pas besoin d'un grand recap, les choses me reviennent au fur et a mesure! Je t'ai dit que je savais pas ou était passée Sora, mais tu nous le rappelle dans ce chapitre et ça m'est revenu!
Je n'ai toujours pas resitué la main d'olbee par contre.

Dans ce chapitre, 3 choses :
-c'est trop chouette de retrouver Sora, les retrouvailles m'ont émue !

-Ellis est complètement matraqué, j'espère qu'il changera. Peut-être que son frere retrouvé saura lui ouvrir les yeux ! Je suis a fond dans cette sous intrigue, je me demande comment ça va finir. Même s'il a une prise de conscience, ça risque d'etre trop tard, il a déjà tué de nombreux freres.

- Qu'est-ce donc qu'un pipou? :O

Et GG a barou d'avoir fédéré les peuples! Lui qui ne se souciait de rien au début, il en a fait du chemin!!!
AudreyLys
Posté le 04/01/2023
Oki eh bien je vais te faire les deux quand je trouverai le temps, le mail sera pour toi et je posterai un entre-chapitre pour les autres ! Ça m'entrainera à faire un synopsis pour de futurs envois ^^
La main d'olbee ? Kécécé ? XD

Contente que ce chapitre t'aies plu <3

Le pipou c'est le long tube de bois gravé utilisé par les Ouestiens pour fumer l'herbe-soupir :)
Sorryf
Posté le 04/01/2023
La main d'olbee xDDD
Je voulais dire la main d'ombre! C'est que maintenant je commente depuis mon tel et chaque seconde est comptée, et j'ai rarement les 2mains libres, alors prepare toi a ce genre de fautes de frappe, et aussi tu peux dire adieu aux accents xD
AudreyLys
Posté le 04/01/2023
Ah ok XD On dirait le nom d'un artefact de RPG XD
D'accord, d'accord, merci de m'accorder ton temps précieux XD :P
Vous lisez