Chapitre 32 : L’antre du Chambellan

Notes de l’auteur : Bonne lecture à tous ^^

Mathilde poussa la porte du bureau d’Artag. La pièce elle-même aurait pu être spacieuse, si elle n’avait pas été encombrée de piles de livres, liasses d’articles et documents qui s’élevaient partout telle une forêt en friche. Les étagères ne suffisaient plus, le sol était envahi et c’était tout juste si on pouvait circuler en étendant les bras.

En refermant le battant derrière elle, Mathilde prit une grande inspiration de cette odeur de vieux papier, poussière et cire d’abeille. Ces fragrances si simples lui rappelaient son père et lui procuraient un doux sentiment de sécurité. Au grincement des lattes de bois sous ses pieds, une tête se leva au-dessus des amoncellements de dossiers.

— Tiens, vous êtes là. Tant mieux, venez donc m’aider un instant.

Artag se penchait sur elle par-dessus les piles, sourcillant à peine face à son visage blessé. La lumière tremblotante de la lampe à huile pendant au plafond projetait des ombres tranchantes sur ses traits émaciés. Il avait l’air terrible, et pourtant Mathilde sentit une chaleur familière se répandre dans son corps. Les yeux du Chambellan brillaient d’un vert tendre, il était de bonne humeur.

Elle le rejoignit en se faufilant entre les piles jusqu’à un petit îlot dégagé où trônait un fauteuil, à côté d’une cheminée vitrée dans laquelle un feu rougeoyait doucement. C’était là que son Tuteur s’asseyait pour consulter ses indénombrables documents. Raide comme une stalactite, il lui désigna un fin espace entre deux empilages de livres.

— Pourriez-vous m’attraper le dossier qui est tombé dans cet interstice, s’il vous plaît ?

Mathilde s’accroupit et jeta un coup d’œil dans la fente. La chemise en carton n’était pas trop loin. Elle remonta sa manche et glissa avec précaution ses doigts au ras du sol. L’espace était étroit, mais pas assez pour empêcher sa main de passer. Elle se redressa et déposa la pochette dans la paume d’Artag.

— Merci, Mademoiselle, que ferais-je sans vous ?

En dénotant la pointe d’ironie dans la voix de son Tuteur, Mathilde baissa la tête et s’aperçut que le dossier qu’elle venait de récupérer était le sien.

— Comment s’est-il retrouvé…

Le rose dansait dans les iris du Chambellan.

— Êtes-vous en train de remettre en question mon organisation ?

Elle parcourut la pièce avec un regard si dubitatif qu’il parla pour elle.

« Quelle organisation ? ».

Un rire, bref et profond, s’échappa des lèvres d’Artag et ébranla tout son corps efflanqué. Les dernières traces de fatigue s’évaporèrent des épaules de Mathilde. Elle n’avait pas besoin de parler pour qu’il la comprenne. Sans même user de son Sylphe, Artag Novinkov savait y faire pour la mettre à l’aise.

— Allez plutôt me chercher des tasses, nous avons du travail.

Ils s’assirent à son bureau, étonnamment dégagé en comparaison au reste de la pièce. Fidèle à ses petits rituels, Artag leur servit du thé, puis se laissa aller contre son siège, son visage osseux aussi détendu qu’il pouvait l’être. Ses cheveux mi-longs sagement peignés n’étaient pas retenus dans son habituel catogan, et tombaient librement sur ses épaules, paraissant encore plus blancs sur son dossier de velours ébène.

Mathilde n’arrivait plus à se rappeler pourquoi il lui avait fait si peur les premiers jours. Son aspect n’avait certes rien d’avenant, mais pour l’un des plus hauts personnages de la Cour Impériale, il ne se prenait pas au sérieux. Hors des représentations officielles, il ne portait que des tenues simples et pratiques, en ce moment une chemise de lin à col montant et un pantalon à bretelles. Le seul bijou qui ne le quittait jamais était son pendentif de Filleul, qui se perdait parmi les plis de sa chemise.

— Hé bien, Mademoiselle, votre journée ? dit-il après une première gorgée prise du bout des lèvres. Lady Thiang m’a rapporté que vous aviez fait une nouvelle visite à notre chère Mrs Titus… et votre visage me laisse deviner pourquoi.

Mathilde entoura sa tasse de ses mains pour sentir la chaleur se diffuser sur ses paumes et tenta d’ignorer combien sa tempe la lançait.

— Mon duel avec Rok a mal tourné. Il a « perdu le contrôle » alors que je gagnais notre dernière joute, et il m’a assommée.

Le Chambellan posa sa tasse avec un soupire. Les problèmes au sein de leur équipe lui étaient familiers, et ils étaient évoqués à chaque entretien. Il devait en avoir assez, mais il conservait malgré tout un ton patient.

— Vous considérez donc que cet incident est de sa faute ?

Mathilde haussa les épaules et piqua du nez dans sa tasse. Elle n’était pas d’humeur à se blâmer pour un partenaire qui l’ignorait ou la broyait à chaque échange.

— Il a tout fait pour me pousser dans mes retranchements… S’il retenait un minimum ses coups, ce ne serait pas arrivé.

Artag secoua la tête.

— Lors d’un vrai duel, on ne modère pas sa frappe. Votre ami agit comme il se doit. S’il a l’avantage, c’est à vous de vous adapter. En condition réelle, vos chances de rencontrer plus grands que vous sont honnêtement très élevées.

Mathilde acquiesça mollement, lassée qu’on lui répète combien sa petite taille l’handicapait lors des combats. La douleur dans ses bras était encore bien vive, et Artag avait beau avoir raison, elle trouvait que les coups de Rok étaient trop puissants pour ne pas être chargés de ressentiment. Si les Nobles l’avaient contrarié dans son passé au point de provoquer sa haine, elle n’avait pas à en subir les conséquences.

— Il n’est pas mon ami, marmonna-t-elle.

— Je sais bien, répliqua le Chambellan en fronçant son haut front, vous me donnez du fil à retordre cette année. Entre vous, Rok et Galis, il y a de quoi avoir des migraines. Ce n’est pourtant pas bien compliqué de se mettre d’accord, au moins pour un entente cordiale. Regardez l’équipe de Sir Malik : Tycho, Luisa et Glen coopèrent bien, même s’ils ne sont pas tous en bons termes.

— Aucun n’a le caractère de Rok.

Artag plissa les yeux en penchant la tête de côté. Le vert tendre était de retour, mais teinté d’un bleu plus sombre, une combinaison inconnue de Mathilde.

— Vous avez l’air de mettre tout l’échec de votre travail d’équipe sur les épaules de ce garçon. De mon point de vue, la faute est assez partagée.

— Probablement, soupira Mathilde en songeant à l’incident de l’examen. Mais je ne vois pas quoi faire pour améliorer les choses, je ne saurais même pas par où commencer.

— Ça, c’est à vous de trouver. Je ne vais tout de même pas vous mâcher tout le travail.

Le Chambellan prit une nouvelle gorgée de sa tasse et tapota du bout des doigts le dossier.

— Nous allons débuter, si vous le voulez bien. Il ne faudrait pas oublier pourquoi nous sommes là.

Il se mit à parcourir les feuilles, où s’étalaient les résultats de Mathilde et les appréciations des professeurs. Distraite, Mathilde trempa ses lèvres dans sa boisson brûlante et sa gorge protesta contre le goût presque âcre du thé trop infusé. Artag en possédait des centaines, tous différents et soigneusement entreposés sur des étagères derrière son bureau, triés par nature et origine avec un code couleur précis.

Son thé était la seule chose ordonnée de son bureau, ce que Mathilde trouvait à la fois incongru et réconfortant. En pénétrant dans l’antre d’Artag, on prenait une bouffée de liberté avec les normes, l’étiquette et les horaires du Collegium. Ancien Roturier, l’homme semblait avoir préservé un certain goût pour la contradiction, au grand dam de Lady Tymphos.

Artag arrêta sa lecture sur les derniers commentaires apposés par ses collègues. Sir Malik Daher n’avait annoté qu’une seule phrase, très courte. Mathilde grimaça. Sans lire, elle devinait la teneur de ses propos. Lady Thiang avait à peine plus écrit. Quant à Lady Tymphos… son paragraphe était interminable et ponctué de nombreux mots soulignés plusieurs fois. Lorsqu’Artag releva les yeux vers elle, Mathilde adopta un visage contrit.

— Ce n’est pas très glorieux, je crois.

— Effectivement. Il va falloir que vous fassiez un effort pour tout ce qui est pratique.

Mathilde désigna ses bras avec impuissance.

— Que voulez-vous que je fasse avec ça ? Je me destinais à être musicienne, moi, pas militaire !

Artag leva un sourcil sarcastique.

— Et vous pensez que mon physique m’a avantagé dans cet apprentissage ?

Mathilde considéra la maigreur de son Tuteur. Avait-il toujours été ainsi ? Comme c’était la première fois qu’il mentionnait le sujet, elle avait naturellement supposé que c’était une conséquence du Sylphe. Apparemment non. Depuis le début de l’entraînement, on ne lui avait pas laissé le temps de ne serait-ce que songer aux mystères qui entouraient encore les Sylphes.

— Euh… non ?

— En effet, acquiesça le Chambellan en passant ses longs doigts arachnéens sur son bouc. Et pourtant cela ne m’a pas empêché de parvenir au poste où je suis. Faites avec ce que vous avez, et si cela ne suffit pas, vous serez assez intelligente pour trouver une solution.

Il lui lut les lignes écrites par Lady Thiang.

— « Dès lors qu’il ne s’agit pas de pratique, Mademoiselle Eth’Arken fait des exploits. Elle connaît sur le bout des doigts tous ses cours en botanique et reconnaît sans erreurs chaque poison qu’on lui présente en leur associant l’antidote approprié. Dommage qu’elle ne mette pas ce même effort dans l’escrime. » Vous voyez ? Je ne suis pas le seul à penser ainsi.

Il tapota le commentaire de Lady Tymphos avec un sourire en coin.

— Bien qu’elle ne veuille pas l’admettre, la directrice adjointe ne peut nier que vous vous débrouillez très bien dans ses matières. Politique, histoire et stratégie militaire, vous avez d’excellents résultats qu’elle-même ne peut vous enlever. Même avec les heures en plus qu’elle vous a rajoutées en leçon d’étiquette — dont vous n’avez pas besoin, soyons honnêtes — vous réussissez à avoir de meilleures notes que ses pupilles !

Il y avait de la fierté dans la voix et ses yeux avaient viré au bleu clair. Mathilde sentit son cœur se réchauffer dans sa poitrine. L’animosité qui régnait entre ses deux professeurs n’était plus un secret pour personne au Collegium. Lady Tymphos détestait Artag, et celui-ci le lui rendait bien.

Ne pouvant pas déverser son venin sur le Chambellan impérial, elle s’attaquait à ses pupilles avec l’acharnement d’un bouledogue enragé. Selon elle, ils étaient privilégiés puisqu’ils avaient l’enseignement d’un détenteur de Sylphe. Galis et Mathilde avaient vite appris à courber l’échine et se faire oublier. Rok avait plus de mal à éviter les réprimandes, têtu comme il était.

— Merci, mais je n’ai pas vraiment de mérite pour cela, répondit-elle en se tortillant sur son siège. Ma famille a beaucoup de moyens…

— Je vous arrête tout de suite, Mademoiselle, l’interrompit Artag en fronçant les sourcils. Le travail reste du travail. Ne dénigrez jamais vos résultats, et encore moins devant autrui. Cela ne peut avoir que deux conséquences : ou vous donnez des bâtons pour vous faire battre, ou vous rabaisser l’effort des autres. Dans les deux cas, vous vous tirez dans le pied.

Il lui adressa un regard appuyé.

— Alors, évitez ce genre de réflexion face à vos camarades, surtout Rok.

Elle se mordilla la lèvre, gênée. Ce conseil arrivait peut-être un peu tard… Artag referma son dossier avec un petit hochement de tête.

— Nous en resterons là pour l’instant. Trouvez un moyen de vous améliorer en pratique et maintenez ce niveau en théorie.

— Oui Monsieur.

Il se versa une deuxième tasse, et elle accepta également une nouvelle rasade de thé. La partie la plus éprouvante de l’entretien arrivait.

— Et maintenant, Mademoiselle, passons aux choses sérieuses. Vous êtes prête ?

Elle avala d’une traite sa boisson, ignorant la brûlure de sa gorge, puis agrippa les accoudoirs de son siège.

— Prête.

Artag libéra son Sylphe sur elle et une panique sans nom naquit d’elle-même au creux de son estomac. Elle s’enroula autour de son torse, lui serra la trachée, comme déterminée à l’étouffer. L’esprit de Mathilde papillonna de tous côtés pour en trouver la cause, inventant de lui-même en un instant toute une myriade de motifs ou sujets d’angoisse.

Mathilde inspira et expira longuement. Du calme. Elle pouvait vaincre cette sensation. Artag lui gardait toujours une marge de manœuvre pour repousser son Sylphe. D’abord, maîtriser sa respiration. Ensuite, apaiser le flux de ses pensées. Enfin, combattre la crispation que la panique avait imposée à son corps, un muscle après l’autre.

Au bout de longues minutes, les tremblements de ses membres cessèrent, et elle pouvait de nouveau respirer normalement. Artag la récompensa d’un grand sourire.

— Très bien ! Beaucoup mieux. Voyons avec la peur.

Celle-ci était plus facile. Mathilde avait tant l’habitude de ce frisson sous sa peau, cette morsure glacée qui la paralysait si souvent, qu’elle savait davantage comment s’en défaire. Artag changea pour la nervosité, puis le doute, et Mathilde les combattit avec une égale application. Vinrent la colère et l’euphorie, et Mathilde perdit pied. Sa concentration se fissura et Artag dut mettre fin à l’exercice avant qu’elle ne se laisse submerger par ces émotions et se mette à danser à travers la pièce.

Alors qu’elle reprenait son souffle, Artag rédigea quelques notes sur son dossier avec un sourire en coin. La lueur de fierté était de retour dans ses yeux.

— Toujours les mêmes points faibles, mais vous progressez à une vitesse étonnante. Pour quelqu’un qui ne pratique ces exercices que depuis un mois, vous vous montrez très douée.

Mathilde se tortilla que sa chaise, surprise par ces inhabituels compliments. Artag la prenait sans cesse au dépourvu avec ce genre de chose.

— Pensez-vous vraiment que contrôler mes émotions m’aidera à combattre le charisme des Mauves ?

Les lèvres du Chambellan frémirent, comme chatouillées par le rire.

— Vous avez la tête dure pour une bonne élève ! Je ne le pense pas, je le sais. Pourquoi vous donnerais-je ces séances supplémentaires autrement ? Je ne tiens pas à ce que mes pupilles soient à la merci du premier Mauve mal intentionné. Bientôt vous devrez retourner au contact de la Cour, et vous devrez y être préparée.

Mathilde encaissa la nouvelle avec un goût amer en bouche. Elle ne savait trop comment prendre ce retour au sein d’une foule avide de pouvoir et de moqueries. Le souvenir qu’elle en avait n’était pas particulièrement agréable. Néanmoins, si la méthode du Chambellan pour échapper au charisme marchait, elle se sentirait plus en sécurité… même si celle-ci lui paraissait trop simple pour être crédible.

Penser à la Cour ramena à la mémoire de Mathilde la lettre qui pesait contre sa poitrine, dans la poche de sa veste. Il était temps d’en parler à son Tuteur avant la fin de leur entretien. Déjà, Artag s’était levé et rassemblait leurs tasses, elle n’avait pas un moment à perdre.

— Sir, y a-t-il souvent des complications avec le système postier d’Impera ?

Les mains du Chambellan se figèrent au-dessus de l’anse de la théière, interdites.

— Le service est d’ordinaire excellent, dit-il en la scrutant. Pourquoi cette question, Mademoiselle ?

Mathilde lui tendit la lettre de sa mère.

— S’il est si bon, alors je n’arrive pas à expliquer l’inquiétude de ma mère. Je lui ai pourtant écrit, à elle et aux autres membres de ma famille…

Artag inspecta le pli et ses yeux s’assombrirent en un gris orageux. Il se retourna vers son étagère pour masquer la brusque colère qui faisait irruption sur son visage, mais il était déjà trop tard. Mathilde était alarmée. Ce n’était pas le genre de réaction qu’elle attendait, celle qu’on a face à un simple problème postier ! Il y avait quelque chose d’étrange à cette affaire, elle en avait la preuve… et cette chose provoquait la fureur du Chambellan.

— Je crois qu’il est temps pour vous de rejoindre vos appartements, Mademoiselle, lui dit-il d’une voix qui se forçait au calme.

Mathilde n’avait plus aucune envie de partir, mais elle sentait qu’elle ne tirerait pas plus d’informations de son Tuteur. Elle ne put retenir un soupir de protestation en se levant.

— Ma famille va se faire un sang d’encre…

Artag se retourna enfin, le visage apparemment apaisé, mais les yeux toujours gris.

— Vous n’avez pas à vous en faire, je contacterai votre père par des moyens plus directs pour calmer leurs inquiétudes.

— Des moyens plus directs ? Vous connaissez mon père ?

— Mademoiselle, la coupa-t-il en fronçant les sourcils, je vous ai demandé de sortir, j’ai du travail.

Mathilde voulut protester à nouveau, mais il la poussa vers la porte avec fermeté. Dans une dernière tentative, elle retint la poignée avant qu’il ne le referme complètement et lui lança son meilleur regard de chien battu.

— Allez-vous vraiment me laisser sans réponse ?

Il soupira, mais le gris de ses yeux s’éclaira un peu, comme un nuage se frange de rose à l’aurore.

— Oui, je connais votre père. Qui ne le connaît pas dans les hautes sphères administratives ? À présent, allez vous coucher. Vous avez besoin de repos.

Les épaules de Mathilde s’affaissèrent. Ce n’était pas la réponse qu’elle attendait non plus. Cette investigation était un fiasco. Artag posa sa main sur son épaule et se baissa à sa hauteur pour la regarder droit dans les yeux. Il n’avait plus l’air énervé, seulement préoccupé… inquiet ? Il pinça les lèvres comme pour retenir des mots rebelles, puis articula prudemment.

— Un dernier conseil cependant : soyez la plus concise possible lorsque vous écrivez à vos proches. Cela vous évitera ce genre de… désagréments.

 

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Timie
Posté le 08/11/2022
Chère Emmy,
Merci pour ce chapitre qui nous permet de rentrer dans l'antre d'Artag ! J'aimerais tellement pouvoir être témoin de l'évolution de ses émotions d'as ses pupilles, ce doit être aussi incroyable que déstabilisant !
Le thé d'Artag me rappelle quelque chose du thé que boit mon grand père.. 😊😏
Des bisous!
Fusca-history
Posté le 27/03/2022
Franchement, je savais que ce chapitre serait incroyable (vu comme j'apprécie Artag et les conversations qu'il a déjà eu avec Mathilde) mais il est encore mieux que tout ce que j'aurais pu espérer !
Entre son humour, la facilité avec laquelle il la met à l'aise, sa fierté de ses Pupilles (c'est absolument adorable, d'ailleurs, il est fier d'eux comme un père de ses enfants ^^) et sa rage à la fin à cause de la censure, il est tellement humain et bon psychologue et juste proche d'elle, chaleureusement... j'adore sa relation avec Mathilde et ses yeux sont beaucoup trop géniaux ! (franchement, je veux les mêmes ^^)
Et j'aime bien les conseils qu'il donne, il sait que Rok ne rend pas les choses faciles, mais il leur rappelle quand même que tout n'est pas de sa faute (loin de là)
Et forcer Mathilde à contrer son Sylphe c'était trop trop bien, vraiment tu arrives à faire ressentir les émotions et son combat, sa façon de reprendre le contrôle.
Bref, absolument fascinant, ce personnage est mon préféré, et la description de son bureau (tellement parlante et imagée, et bien écrite !) lui correspond assez bien finalement, aussi étonnant que ça puisse paraître ^^ et ta façon de l'écrire le rend encore plus vivant, taquin, réfléchi, psychologue, et j'adore ça !

Et la censure, on en a enfin la confirmation (même si je pense qu'on s'y attendait quasi tous ^^). Par contre, je ne m'attendais pas à une réaction aussi violente d'Artag, c'est très intéressant !

(et ce que j'ai hâte que ce groupe de gamins trouve un terrain d'entente ! Il doit tellement ne plus en pouvoir Artag en vrai, il a le point de vue de chacun, et ça doit être fatiguant ^^)
Emmy Plume
Posté le 23/09/2022
Artag est de retour, et ton enthousiasme avec ! J'ai toujours autant te lire (à force, je me répète, mais c'est vrai !!)
Tes analyses sont hyper intéressantes (même si je ne peux rien dire, ça m'aide beaucoup de voir ce qui t'a marqué, et à quelle hypothèse ça t'amène)
MarenLetemple
Posté le 30/11/2021
Alors, ca confirma ma suposition que Mathilde blablatait un peu trop dans ses lettres. N'empêche, je trouve que la réaction d'Artag est très juste et je l'apprécie plus à cause de cela. Pour ce qui est des conseils de celui-ci vis-à-vis de Rok, je suis d'accord. J'espère que leur petit groupe de soudera bientôt :)
Emmy Plume
Posté le 21/01/2022
Mathilde, petite bavarde...
Ça me fait plaisir qu'Artag te plaise de plus en plus, avec Rok, Mathilde et Galis, c'est un de mes chouchous !
Pour ce qui est de souder leur équipe, Mathilde ferait assurément mieux de l'écouter. Après tout, il a une vue d'ensemble qu'aucun d'eux ne possède.
Aryell84
Posté le 04/07/2021
J'aime j'aime j'aime!
La relation entre Mathilde et Artag est top, on en apprend plus sur lui, et ça fait un moment de qualité pour Mathilde, ce dont elle a bien besoin! L'hypothèse de la censure du courrier se trouve indirectement confirmée, et la colère d'Artag à ce sujet est agréable à voir! Et trop bien pour les entraînements à maîtriser ses émotions: en plus, un retour à la Cour est annoncé, donc suspens!!!!
Un petite coquille:
- « Le Chambella posa sa tasse avec un soupire » → soupir
Bisous <3
Emmy Plume
Posté le 13/07/2021
Merci, merci, merci !

Que de compliments dans ce commentaire, c'est réconfortant.

Ce chapitre, comme tout ceux qui tournent autour d'Artag, a été fascinant à écrire, et j'aime beaucoup voir vos réactions et hypothèses se développer au fur et à mesure.
Merci de me les avoir partagées :D

Au plaisir de te lire à nouveau =^v^=

Emmy
Lilye
Posté le 29/06/2021
Coucou !
J'ai dévoré ces deux derniers chapitres d'un coup, impatiente d'en apprendre plus ! C'est toujours un grand plaisir de te lire =)
J'ai bien aimé ce chapitre avec Artag et son environnement, mais aussi le développement de la relation entre les deux.

Je suis contente d'apprendre que Mathilde excelle dans certaines matières car à l'évidence l'aspect physique n'est pas son fort ^^.

Je suis juste un peu déçue qu'elle ne se rebelle pas un peu plus contre Rok. J'ai du mal à lui trouver des excuses face à son comportement auprès de son équipe.
Alors je sais que l'on est du point de vue de Mathilde et donc que l'on ne sait pas tout mais il me donne furieusement l'envie de le secouer pour qu'il crache ce qu'il reproche à ses deux compagnons ! ^^
C'est frustrant un bonhomme aussi silencieux mais je me doute que c'est volontaire ;)
Artag qui prend sa défense, je ne m'y attendait pas, mais je suppose qu'il doit savoir plus de choses que les autres... et donc que nous!

A très vite pour la suite !
Bonne soirée =)
Emmy Plume
Posté le 09/07/2021
Coucou Lilye ^^

Quel plaisir de te lire (re-lire pour être exacte ^^')! Ton commentaire à refait ma journée !

Je suis contente que ce chapitre t'ai plu, le bureau d'Artag est l'un de ces lieu de la Mémoire des Sylphes qui est très vivement représenté dans mon esprit, ce qui me donne envie de le dessiner... Donc pouvoir transmettre cela par écrit n'était pas une mince affaire.

Oui, les matières physiques ne sont pas sont fort, c'est le moins qu'on puisse dire ! XD

Je te comprends à propos de Rok, et à vrai dire, même s'il a une explication derrière son comportement, cela ne l'empêche pas d'avoir tord en traitant ses coéquipiers comme ça.

Mathilde à tendance à suranalyser, ce qui l'amène parfois à se blâmer, mais il n'empêche que le géant a clairement sa part de responsabilité dans l'affaire.

Pour y voir plus claire, il faut en savoir plus sur lui, et ça viendra, promis ;)

À bientôt et encore merci ! =^^=

Emmy
Hastur
Posté le 29/06/2021
R'hello ! Un bon chapitre mérité après ma journée de travail ! :D

Le gros bien fort de ce chapitre, à n'en pas douter, est la quantité d'information que l'on obtient sur Artag par simple description de son environnement. C'est un excellent exemple de show don't tell je trouve :). On a presque l'impression de le cerner davantage !

C'est très intéressant qu'Artag donne des petits cours supplémentaire anti Charisme :D. J'en suis très content ! :D. Mathilde va pouvoir ignorer les Mauves à la cours ! hu hu hu !

Arf il va falloir résumer la lettre à : Bonjour je vais bien. Je vous embrasse.

La censure ! On peut vraiment plus rien dire à Impera ! (hu hu hu ^^)

Bon courage pour la suite !

A très bientôt !
Emmy Plume
Posté le 09/07/2021
Hello Hastur ^^

J'essaie de rattraper mon retard et C'est pour moi l'occasion de relir tes commentaires, qui me font toujours autant plaisir ^^

Artag est en effet le cette de ce chapitre, et j'avoue avoir un faible pour ce personnage. Il est juste trop agréable à écrire parce qu'il en sait TELLEMENT plus que Mathilde. XD

Et oui, les lettres de Mathilde vont devoir ressembler à des télégrammes... ce qui ne correspond pas du tout au goût de Mathilde. Mais bon, entre ça et ne pas donner de nouvelles du tout...
elle va devoir faire un choix

Quant au cours anti-charisme, c'est un premier pas en avant vers la sécurité émotionnelle à la Cour, mais encore faut-il le maîtriser 😏

Encore merci et à bientôt ! =^v^=

Emmy
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