Chapitre 31

Notes de l’auteur : Bonjour ! Voici le trente-et-unième chapitre ! J'espère qu'il vous plaira :) Je compte sur vous pour me lire et me donner votre avis ! :)

Nous nous arrêtons plus, en plus de la chaîne YouTube nous offrons nos services aux particuliers. Cette décision a été prise assez rapidement et notre clientèle est venue à elle d’elle-même. Suite aux diverses rumeurs autour de la disparition des fantômes suite à nos visites, des personnes nous ont contacté sur notre boîte mail professionnel. Ceux-ci étaient intéressé pour retirer l’entité qu’ils pensaient avoir de leurs maisons. Avec Christine, nous avons tout de suite pensé qu’il s’agissait d’une aubaine, cela nous donnait accès à plus de fantômes et donc à plus d’informations. De plus, c’est un gain de temps considérable. Nous n’avons pas besoin de chercher de nouveaux lieux hantés, ni de faire des recherches sur les entités présentes. Les propriétaires nous donnent toutes les informations dont nous avons besoin. 

 

Notre grille tarifaire a été plus difficle à mettre en plus. Je voulais faire cette prestation de service gratuitement mais comme me l’a fait comprendre Christine, ce n’était pas possible. La seule chose que j’ai réussi à négocier a été d’accepter le paiement qu’à la réussite de notre mission et s’il y avait bien des entités présentes.

 

Ce ne fut donc pas notre dernière excursion ni dispute. Le débrief que nous avons eu suite à ma rencontre avec Jeanne fut difficile. Elle s’inquiètait pour moi et que j’en fasse trop, tandis que je lui en voulais de ne pas m’avoir écouté. Si nous avions suivi mon instinct primaire et que je m’étais occupée en priorité de Jeanne, nous n’aurions pas eu ce problème. Encore une fois, elle m’explique pourquoi elle pensait que c’était la meilleure solution. Je lui avoue que j’ai encore dû mal à connaître mes limites et que j’y travaille et que ce n’est pas exclusivement de sa faute. Discuter est ce qui est le plus important dans notre amitié. Nous avons toujours été transparente l’une envers l’autre, si nous n’aimons pas un comportement nous nous le disons, ce qui nous empêche de le reproduire dans le futur.

 

Je découvre d’autres facettes du métier de chasseurs de fantômes. J’ai l’impression d’avoir fait un saut dans le ghostweb. Je ne pensais pas qu’il allait avoir autant de demande pour enlever des fantômes. Je n’ai eu qu’à ajouter une ligne dans la description de mes vidéos pour recevoir des centaines de mails. La plupart du temps, cela se passe très bien et les entités sont très concilliantes, en une visite le transfert est effectué. Cependant, il est plus difficile d’expliquer aux foyers que l’entité ne souhaite pas partir et que plusieurs visites sont nécessaires. Ce n’est que lorsque nous affirmons qu’il n’y aura pas de frais supplémentaires que les accusations d’être des charlatans arrêtent. Je leur donne même des petits conseils pour réduire les apparitions le temps que nous revenons. Ce sont des petites techniques que j’ai accumulé grâce à mes recherches et la lecture de dizaines de romans sur les médiums, le spiritisme… Ce que je conseille le plus est de brûler de la sauge pour purifier le lieu, en réalité cela ne repousse pas les entités. Il s’agit d’un message que l’on envoie aux entités sans les offenser. Les propriétaires des lieux doivent donc en brûler dans toutes les pièces et surtout dans les coins orientés vers l’extérieur. 

 

La mission du jour va dans ce sens-là. La maison est à une heure de route en voiture et selon le Google Forms que nous leur avons demandé de compléter, il s’agit d’une entité violente. Ces comportements sont divers et variés. Claquement de porte, armoire remplit qui tombe, vaisselle qui explose… L’entité semble en colère et la famille n’a pas les moyens de déménager, il faut donc l’envoyer de l’autre côté par tous les moyens.

 

Dès que je gare ma voiture, je regarde Christine qui est installée sur le siège passager. Nous nous garons à peine dans la rue que deux personnes sortent de la maison et nous attendent sur le palier. Depuis le dernier incident, nous prenons la même voiture et même si cela implique de faire un détour pour se rejoindre. La maison est d’un point de vue extérieur tout à fait normal. Elle ne se différencie pas des autres maisons de la rue. Wisteria Lane n’a qu’à bien se tenir, les maisons ont toute un petit jardin et une allée avec des voitures bien garés. Les pelouses sont bien tondues, les poubelles sont placées au milimètres, les maisons ont exactement la même teinte…  Tout me signifie que le commité du voisinnage n’est pas du genre à rigoler.

 

- T’es prête ? dis-je à Christine. 

- C’est plutôt à moi de te poser la question.

- Oui du moment que tu es là avec ton super cerveau de psychologue pour m’aider.

- Dans ce cas tout ira bien puisque je n’ai pas l’intention de te laisser de débrouiller.

- Je suis Tic et tu es Tac.

- J’aurais plutôt dis que tu étais la bière qui accompagne la pizza mais bon.

- Qu’est-ce que je ferais sans tes analogies avec l’alcool ?

- Rien, ta vie serait d’un ennui…

- Tu m’étonnes !

 

On ouvre la portière, tout en prenant soin de n’oublier aucune de nos affaires. Nous nous dirigeons vers la maison, j’avance en regardant mes pieds. Ne sachant toujours pas comment intéragir avec des clients, j’attends que Christine nous introduise.

- Bonjour, Madame et Monsieur Arington.

C’est mon signal, je relève la tête et adresse un sourire que je veux commercial.

- Bonjour, Mat et Christine si je ne me trompe pas nous dit l’homme en s’avançant et en nous tendant la main.

Nous nous serrons la main avant d’être invité à rentrer dans cette maison. L’homme est âgé d’une quarantaine d’années et est habillé à la mode des années 40. Sa chemise est rentré dans son pantalon, sa moustache est habillement travaillé et ses chaussures sont tellement cirées qu’elles pourraient me rendre aveugle. Dès que nous passons la porte nous rentrons dans une cuisine où nous avons beaucoup de peine à tenir à quatre. J’analyse les lieux tout en participant à la conversation. Le carrelage qui est sous nos pieds est détruit à plusieurs endroits. Rien n’est en trop dans la cuisine, il n’y a pas de superflu. Quatre chaises, quatre assiettes rangés dans le meuble à côté de moi, quatre verres mcdonald dans différentes couleurs si nous ne prenons pas en compte les pots de moutarde en verre qui sont dorénavant des verres. On nous guide jusque dans le salon, en nous faisant passer par l’arche présente dans la cuisine.

- Installez-vous dit la femme en faisant tourner sa robe et son jupon à poids.

Nous tombons sur le canapé jaune moutarde en velours, tandis que les deux époux s’installent sur les deux fauteuils individuels bleu canard. Une pendule aussi énorme que ma tête se trouve en face de moi, je dois lutter pour me concentrer sur la conversation et non ces mouvements réguliers.

- Comment cette séance va se dérouler ? Nous nous connaissons pas réellement ce milieu, ce sont nos enfants qui nous ont parlé de vos vidéos. Ils aimeraient d’ailleurs faire une photo avec vous, si cela nous dérange pas.

- Pas le moins du monde. Nous allons passer dans toutes les pièces avec nos instruments et dès que nous allons avoir un signal, nous allons entamer une discussion et le convaincre de passer de l’autre côté.

 

Nous réglons quelques détails pendant que je scrute la pièce de tous les côtés. Pour l’instant, il n’y a pas de trâce d’une entité. Je ne ressens aucun picottement, ni sensation gênante. Nous prenons congés et commençons à vaquer à nos occupations, tandis que la famille s’absente et se rend chez les voisins pendant les prochaines heures. Nous sortons nos affaires, en ommettant pas lancer les enregistrements de nos caméras.

 

- Salut mes chasseurs de fantômes en herbes ! Comment allez-vous ? De mon côté ça va super ! Il s'agit de la maison d’un de nos abonnés, ceux-ci nous ont appelés pour entrer en contact avec l’entité violente qui loge sous leur toit. Avant de commencer notre visite, il est l'heure du serment, je ponctue ma phrase en esquissant un sourire sur le côté. 

 

Christine regarde elle aussi sa caméra et parle avec une voix enjouée. 

 

- Je jure solennellement que tout ce que vous verrez et entendez sera réel et non le fruit dans montage ou d’une machination externe, nous disons ensemble en ayant le même rythme. 

 

Je me sens toujours gênée lorsque je me rends dans la maison des particuliers. Je n’aime pas explorer les propriétés où vivent des personnes, j’ai l’impression d’avoir accès à toute leur intimité et secrets. Je sors tout mon attirail pour faire beau dans les vidéos : baguette, détecteurs… Et j’ouvre la marche en faisant des grands pas.

- Si mes souvenirs sont bons, ils ont surtout des présences à l’étage non ? je demande à Christine. 

- Exactement, surtout dans la chambre des enfants. L’esprit a commencé a apparaître il y a quelques semaines et tout s’est accéléré. 

- Dans ce cas, direction la chambre des enfants. Il faut rester prudentes je n’ai jamais échangé avec un esprit malveillant, je vais encore plus avoir besoin de toi pour comprendre sa psychologie.

- Compte sur moi.

 

Nous prenons l’escalier qui grince sous nos pieds malgré la moquette qui en recouvre la moitié. Je passe en tête, ce n’est pas une question de courage mais surtout d’efficacité. Il n’y a aucun intérêt à faire passer Christine en première alors qu’elle ne va pas voir l’entité.Le couloir est fin et donne sur quatre portes. Il n’y a pas de décoration superflu à l’inverse du salon, seulement quelques tableaux et photos familiales, cela peut s’expliquer par le manque de place. Les objets de décoration étant très imposants dans chaque pièce, il aurait été impossible de circuler sans tout arracher. 

 

Je pousse les portes, et passe la tête rapidement comme dans les films policiers. Je regarde et fait signe d’avancer pour continuer de pièce. Rien à signaler dans la chambre des parents, la salle de bain, le dressing (même si la quantité de vêtements étaient impressionnante). Il ne nous reste que la chambre des enfants. Lorsque je pose ma main sur la poignée je m’attends à recevoir une sorte d’électrochoc. Rien. Je ne m’attendais pas à grand chose mais je suis tout de même déçue. Je pousse un soupir et secoue la tête de gauche à droite en direction de Christine.

 

Je décide de tout de même entrer dans la chambre des enfants. Si je dois capter un signal cela devrait être ici. La chambre ressemble à ce que l’on peut voir dans la plupart des anciennes maisons. Le mur est tappissé d’un papier peint jaune poussin et d’une fresque dauphin. Le lit superposé prend presque toute la place et cela même si celui est poussé contre le mur gauche. Les draps des deux lits sont dépareillés, je ne reconnais que l’image de la belle et le clochard sur l’un mais l’autre ne me dit rien. C’est un personnage qui ressemble fortement à une poupée russe avec des cheveux rassemblés en macarons bruns. Les meubles sont autant imposants que ceux que nous pouvons trouver dans le reste de la demeure. L’armoire en bois digne de Narnia pourrait suffire à m’écraser si elle tombait.

 

Je m’avance sur le tapis avec une route dessinée dessus tout en faisant attention de ne pas marcher sur les jouets qui trainent partout. Christine me rejoint tout en faisant l’animation de la vidéo.

- Tu vois quelque chose ?

- Non, les baguettes ne bougent pas et les détecteurs ne s’allarment pas. 

Je lui dis ça pour lui faire comprendre entre les lignes que je ne vois rien. 

- Ca ne sert à rien de rester, il n’y a pas d’esprit ici.

Je me retourne et me dirige vers la porte, lorsqu’une profonde nausée me prend. Je ne peux pas me retenir et courir vers la salle de bain comme le ferait une personne normale, je prends la poubelle qui est à proximité et je relâche toute la bile tandis que j’ais des soubresauts. Christine court vers moi, m’attrape les cheveux tout en me débarssant de mon sac-à-dos et en me frottant le dos comme le ferait l’un de mes frères. 

- Ca va ?

Je lui réponds par un bruit très peu élégant alors que je vomis toutes mes tripes et le repas que je venais d’avaler. 

- Ca à l’air d’aller ? lui dis-je en me redressant et en essuyant le coin de ma bouche avec ma manche.

- Non pas vraiment mais c’est une…

Je n’écoute pas ce qu’elle me dit, j’entends un cliquetis tandis qu’une sensation d’incorfort et d’insécurité me percute. 

- Chut…

- Regarde-moi, je veux juste…

- La ferme !, le ton de ma voix est plus que pressant et montre mon anxiété.

Je lui prends le bras et la tire pour qu’elle se retrouve derrière moi. Je tends l’oreille et me concentre. Le cliquetis se rapproche tandis que des frissons viennent parcourir toute mon échine. Je ne peux rien dire mis-à-part : 

- Il arrive dis-je à Chri-Chri en lui serrant le bras.

Je ne sais pas si je sers le bras pour lui intimer de rester derrière moi ou parce je suis moi-même tétanisée par la peur. Tout mon corps est en alerte, je veux prendre mes jambes à mon cou mais je suis dans l’incapacité de faire un seul pas. Je fixe le point devant moi qui devient de plus en plus net. L’homme qui est à présent devant moi n’est pas terrifiant par son apparence, son aura l’est. A en juger par sa tenue, c’est une entité récente, il porte un jean troué au niveau des genoux, un t-shirt basique blanc ainsi que des cheveux mi-longs bruns coiffés dans un chignon. Ces yeux sont d’un bleu clair, transperçant. 

 

Je me force à me calmer et à respirer normalement. Il nous fixe du regard avec un sourire béant comme si il venait de raconter la meilleure blague de l’année, il est visiblement satisfait de son entrée. Je détourne quelques secondes mon regard pour chercher mon sac-à-dos. Je me baisse doucement comme si j’avais un lion en face de moi et en sort mon carnet. Plus vite la communication aura lieu, plus vite nous pourrons le faire partir d’ici. Contrairement à d’habitude, je ne m’asseois pas. Je me laisse la possibilité qu’il sera nécessaire de fuir. Je me racle la gorge et commence : 

 

- Bonjour, je suis Mat…, un gros sanglot est un coincé dans ma gorge et je me pousse à le retenir.

 

J’attends quelques secondes pour me reprendre. 

- Je ne te veux pas de mal, es-tu un esprit bienveillant ?

Il se rapproche à toute vitesse et colle son visage au mien, seulement quelques centimètres nous sépare. S’il n’était pas aussi terrifiant, je pourrais dire qu’il est franchement beau. Il me saisit mon poignet et le serre tellement fort qu’il me fait lâcher mon carnet. Quand il tombe sur le sol dans un fracas, il me murmure avec sa voix grave : Non.

 

Mon étonnement est plus que grand, depuis le début de l’incident et l’hôpital, je n’ai plus rencontré des fantômes qui arrivaient à me parler, ils avaient toujours besoin de m’utiliser comme passerelle pour intéragir.

 

- Vous…parlez ? mes yeux sont écarcillés, cela ne m’étonerrait pas que j’ai la bouche grande ouverte. 

Je ne fais même plus attention à Christine, je sens sa présence derrière moi mais je n’ose pas détourner le regard de l’entité pour vérifier si elle l’entend aussi. Il part dans un rire rauque suite à ma question. Il est toujours aussi proche et je le détaille sans aucune gêne.

- C’est la seule question qui te vient ? On m’avait dit que tu étais un cas à part mais je ne pensais pas que c’était à ce niveau.

- Qui t’a parlé de moi ? Pourquoi restez-vous dans cette maison ?

- Enfin les questions intéressantes… di-t-il en se grattant sa barbe de trois jours.

Je le regarde,  interloquée. Il n’agit pas comme les entités que j’ai déjà rencontré, c’est la première fois que je vois ce genre de spécimen.

- J’attendais que ta copine et toi viennent.

- Tu as hanté cette famille pour qu’on vienne te voir ?

- Exactement…

- Mais pourquoi, tu as besoin d’aide ? Maintenant que c’est fait tu vas les laisser tranquille ?

Il part dans un grand rire. 

- Moi avoir besoin de ton aide ? Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant rigolé. La dernière fois c’était quand les petits dans cette pièce ont failli être écrasé par l’armoire que j’ai fais tomber. Tu aurais dû voir leurs têtes, c’était hilarant !

Mais c’est un grand malade…

- Mais oui, je les laisserais tranquille après t’avoir transmis le message.

- Quel message ?

De nouveau, il se rapproche de moi. Je déglutis mais ne bouge pas d’un centimètre. Il colle sous front contre le mien et je me retiens de lui donner un coup de boule.

- Laisse-tomber les fantômes, il me le murmure et je jurerai pouvoir sentir de l’air chaud émané.

- Hein ?

- Ne fais plus traverser les fantômes, ils sont à lui. 

Il se recule et commence à avancer vers le mur, je me ressensis rapidement et tend le bras pour lui aggriper le poignet. Même si je sais que c’est vain, c’est un réflexe. Je suis surprise lorsque ma prise atteint sa cible.

- C’est qui lui ?

Sans comprendre comment et pourquoi je me retrouve de l’autre côté de la pièce et plaqué contre l’armoire. Le bras de l’entité se retrouve sur ma gorge et j’ai dû mal à repsirer correctement. Je me débats quelques instants ce qui rend encore plus difficile ma respiration. Quand à lui, il ne bouge pas. Il me fixe seulement de ses yeux bleux obstrués par quelques mèches. Je suis maintenant en face de Christine qui se précipite vers moi, je l’intime d’un regard à ne pas faire un pas de plus.

- On ne me touche pas sans ma permission. Est-ce que c’est compris ?

J’hoche la tête autant que je peux.

- Bien. Maintenant, écoute-bien une dernière fois. Tu ne touches plus aux fantômes, ils sont à l’ombre noire. Sinon tu ne seras pas la seule personne à qui je me prendrais. C’est compris ?

- J’ai bien entendu.

- Très bien, message transmis dit-il en lâchant sa prise avant de s'éclipser à travers le mur. 

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marcopoloo
Posté le 23/01/2023
EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE ! EPIQUE !
petitpain1
Posté le 20/01/2023
Je suis vraiment de l'univers que tu as construit, je vois les chapitres défilées et je ne veux pas arriver à la fin de ton récit. Je continue tout de même ma lecture, c'est bien trop intéressant pour se stopper !
Aline
Posté le 16/07/2022
Ok, j'ai peur de ce fantome ! Pourquoi il agait comme ça ? J'espere qu'il a une bonne raison pour faire mal à mat ! Et aussi pourquoi il l'attendait et comment il fait pour parler et que Mat puisse le toucher. J'ai beaucoup tro de questions
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