Chapitre 30 - Le projet ''Ninurta Namtar''

Ninurta : Divinité sumérienne, guerrier connu pour son courage, il était le Dieu de la guerre.

Namtar : Dieu mésopotamien, représentant la mort il est également le messager de divinité tel que Nergal.

Nergal : Dieu, mésopotamien, des enfers.

 

 

Kentrony

 

           

            La propagande de Garnel Asage avait marché, les humains exigeaient la tête de Sonfà. La guerrière sans cœur qui avait assassiné leurs gentils miliciens dévoués à la justice était réclamé par la capitale du Nouveau monde. L'enfant de quatorze ans n'était pas au bout de ses peines. Droguée, bâillonnée et emprisonnée dans une camisole elle ne comprit rien quand des miliciens orchestrèrent sa capture.

 

_ La mort de Josefin ne lui a pas suffi ! Elle a tué tous ceux qui étaient sur son passage ! Elle est assoiffée de sang ! raconta un milicien.

 

De faux récits, de fausses images furent diffusées en témoignage de la scène improbable. Le peuple réclamait son tribut. Quand son fourgon traversa Kentrony, Sonfà échappa de peu à la mort par lapidation. Des humains s'étaient rabattus sur le véhicule à son passage. Tous secouaient la tôle et réclamaient la mort de la jeune fille sanguinaire. A deux reprises, ils réussirent à ouvrir la porte, à deux reprises ils tentèrent de la faire sortir de sa cage pour défouler leur haine sur elle.

 

_ Assassin ! Meurtrière !

 

_ Attrapez la ! Il faut lui faire payer ! Jetez-lui tout ce que vous trouverez ! criait la plèbe aveuglée par la haine.

 

Elle était apeurée et ne comprenait rien à ce qu'il se passait. Elle remerciait sa force de caractère pour lui avoir permis de partir sans sa bien-aimée. Toutefois, elle aurait bien voulu que Sophya soit là pour lui serrer la main et la soutenir dans cette épreuve.

 

_ Oh mon amour, j'aimerais tant que tu puisses recevoir ce message. Je pensais ne pas faire partie de celle qui ont besoin qu'on leur tienne la main et pourtant. J'aurais bien besoin de tes bras pour me soutenir, songea Sonfà dans son telsman à l'attention de Sophya.

 

Dans ces conditions il était impossible de faire séjourner la coupable dans une Bant, prison du Nouveau Monde. S'il on voulait démêler le vrai du faux, obtenir des informations sur son entourage, des dénonciations sur ses acolytes, il fallait la maintenir en sécurité. Elle fût donc transférée illico militari dans le cratère ministériel pour y être interrogé. Les Yeghes n'apprécièrent pas la démarche, mais ils n'avaient pas le choix. Autre part, elle était à la merci de la haine, ici elle était en sécurité. Du moins, c'est ce qu'ils espéraient.

 

_ Qu'on la rapatrie au sein du dôme. Il n'y a que là qu'elle pourra être jugé en toute sécurité, ordonna Garnel.

 

Si les procès Siréliens se faisait au grand jour sur la place publique, les tribunaux humains se tenaient eux toujours à huit clos. Pour les affaires importantes de ce genre, les six ministres se devaient toujours d'y assister et les jurés qui décidaient du verdict faisaient obligatoirement partie de l'administration. Tirés au sort par une main innocente d'un Yeghe, ils se présentaient masquer afin de garder leurs anonymats pour qu'on ne puisse pas les manipuler. La grande toge noire que les jurés humains portait ne laissait même pas entrevoir la forme de leur physique. Il était impossible de discerner une femme d'un homme. Ils n'avaient pas non plus le droit à la parole, en public, durant tout le jugement.

 

Normalement, les grands procès se déroulaient dans un Dataran, bâtiment prévu à cet effet. Toutefois, ils n'étaient pas assez sécurisés pour contenir la colère de la foule qui s'y était précipité. Pour la première fois, le procès aurait donc lieu à l'abri des regards, dans le dôme du conseil ministériel.

 

A croire que Garnel Asage avait un coup d'avance, l'arrestation de Sonfà venait de lui ouvrir un avenir radieux. En effet, lui qui était déjà apprécié par les humains venait d'assoir encore plus son autorité mais surtout grâce à ce procès tenu au sein du conseil, il allait enfin pouvoir utiliser Manon contre les Yeghes. Connu pour leur sens aigu de la justice, c'était un Yeghes qui défendait l'accusé quand le conseil ministériel se constituait partie civile. Bien évidemment, pour une affaire aussi médiatisée et politique que celle-ci, ce fût le cas.

 

_ Ma chère enfant, vous allez enfin rencontrer votre destin. Il est temps de m'aider à réaliser mon grand projet. Vous allez rencontrer les Yeghes ! Ainsi vous tenterez de les manipuler et ils ne devraient plus jamais s'opposer à moi !

 

_ Je ne ferais rien pour vous monsieur Asage, j'ai déjà été claire à ce sujet ! S'exclama Manon en se plantant droit devant lui.

 

Depuis sa résurrection, elle avait moins peur de lui. Elle savait qu'elle avait vocation à le vaincre. Il lui faudrait du temps, mais elle s'était promis qu'un jour son pouvoir s'abattrait sur lui. D'ici là, elle devait se montrer patiente. Depuis son entrevue avec Namon, elle savait qu'elle n'aurait pas le dessus sur lui tout de suite. Elle devrait souffrir, se battre et se relever bien des fois avant de pouvoir se défendre de sa haine.

 

_ Oh mais mon enfant, tu n'as pas le choix. Une autre sirélien t'appelle n'est-ce pas ? Je le sais, je le sens ! Tu ressens l'âme torturé d'un telsman enfermé dans la tour de ma citadelle ? L'homme que j'emprisonne ne demande qu'à te rencontrer tu sais.  Je pourrais arranger cela, rétorqua le ministre en la pointant de sa main gantée. Tu sais celui qui contamine les gens, celui qui les rend malade jusqu'à la mort, celui que je contrôle.

 

Il se tenait droit devant elle, habillé tout en noir. Ses quelques rides s'étaient resserrées au tour de ses yeux noir, lui donnant un air sévère. Ses cheveux de jais, grisés par le temps, étaient ébouriffées par la colère. Là, face à elle, il était impressionnant. Bien que Garnel n'avait pas un physique de séducteur, sa gueule faisait son charme. Son allure torturée mais ténébreuse lui donnait un air mystérieux qui, à l'inverse de son caractère, ne répugnait pas son entourage. Bien au contraire, il avait même de nombreuse admiratrice chez les humaines.

 

Le charisme qui émanait, inéluctablement, de sa personne lui donnait toujours le dessus sur ses interlocuteurs. Toutefois, à cet instant, le ministre était troublé par Manon, bien qu'il ne le montrât pas. Après de longues minutes d'hésitation, comme s'il avait pesé le pour et le contre avant d'annoncer sa déclaration, il reprit.

 

_ Il serait également prêt à revoir Andzrev.

 

Il marqua une longue pause avant de rajouter :

 

_ Ou bien à rencontrer Solenne, tu sais ?

 

A ces mots, Manon se figea comme s'il avait prononcé la formule magique. Au loin les cris d'une voix grisée par la maladie se faisait entendre. Garnel savait se montrer dissuasif et ce qu'il faisait endurer à Andzrev n'était qu'un avertissement pour sa sœur.

 

_ Laissez Andzrev tranquille, il ne vous a rien fait ! Quant à ma sœur, je vous... Ne me défiez pas, répondit Manon, sûre d'elle tout en sachant qu'elle allait déjà abdiquée.

 

_ Bien maintenant, je vais t'expliquer ce que tu vas faire pour moi. Allons-y mon enfant.

 

 Comme un chef d'orchestre, il avait tout prévu. Les notes de sa partition politique allaient toutes se jouer comme elles le devaient. C'est ainsi qu'il truqua le tirage au sort des Yeghes et que sans le savoir, ils tirèrent le nom qui allait, à terme, causer leur perte. Ninurta Namtar. Travailleuse fantôme de l'administration et profil inventé de toute pièce par Garnel Asage depuis des mois, Ninurta allait pouvoir assister au procès de la jeune Sonfà entant que jurés. Bien sûre, sous couvert d'anonymat, c'est Manon Agape qui prendrait sa place.

 

Le procès n'aurait lieu que le lendemain. D'ici là, Manon serait prête à se comporter comme quelqu'un de l'administration. Elle dû enfiler la toge noire, rabattre sa capuche et mettre le masque pour s'habituer à porter le costume du juré. Ensuite, à l'aide d'Andzrev, elle mémorisa tout le plan du cratère ministériel. Le télépathe projetait les images de son maître pour que Manon puisse tout connaître dans les moindres détails. Garnel Asage avait tout réfléchi et tout orchestrer depuis bien longtemps. Il ne laisserait aucune place au hasard.

 

Le rôle de Manon était simple, suivre le groupe, ne pas parler, ne pas se trahir. Cependant, dès qu'elle aurait à côtoyer un Yeghe, elle se devait de tout faire pour rentrer dans son esprit et le manipuler. Si elle tentait quoi que ce soit, sa sœur en payerait les pots cassés. Par sécurité ou par abus d’autorité, les jurés étaient accompagnés de miliciens, tous à la botte de Garnel. Si l'un d’eux notait quelque chose d'étrange, avait un seul doute, il fermait le point pour prévenir ses collègues jusqu'à remonter à Garnel. De là, un coup de téléphone était passé à Loris qui se tenait prêt à jouer avec sa proie.

 

_ Je suis vraiment désolé de te faire subir cela à vrai dire. Je ne pensais pas pouvoir le penser un jour mais depuis que j’ai cru te perdre, je ne prends plus de plaisir à vous torturer. Malheureusement, je suis obligé de me servir de toi dans des stratagèmes qui ne te plaisent pas. Aujourd’hui, je ne peux faire autrement. J’espère que tu comprends l’importance de ce que je te demande. Tout aurait dû se passer plus vite, au départ je n’avais pas tout ce temps avec toi. Plus j’apprends à te connaitre, plus il m’en coûte. Je vais devoir te soumettre Manon mais sache qu’en échange je retiendrais la main de celui qui veut ta mort. C’est tout ce que je peux te donner, te promettre en échange, déclara un Garnel plus déstabilisé que jamais.

 

Après s’être déclaration qui n’attendait pas de réponse, Garnel avait laissé Manon pour rejoindre son bureau au sein du dôme. La jeune Kalokas n'avait plus le choix, elle se devait de tout faire pour protéger sa sœur. On l'avait déjà enfermé dans une autre cellule pour attiser leur peur.

 

Eloignées, elles paniquaient un peu plus de ce qui pouvait arriver. Demain, Manon ferait ce que Garnel lui avait demandé. Plus ou moins. Demain, elle suivrait le projet mais pour la suite qui viendrait après, en revanche, il n'en était pas question. D'ici là, elle se devait de trouver un plan, une solution pour contrer le ministre. C'est sur cette promesse faite à elle-même, qu'elle accepta d'aider Garnel le lendemain. C'est sur cette promesse que l'avenir allait se jouer.

 

Garnel, lui, fît son arrivée sereinement au cratère ministériel. On l'attendait, personne n'avait réussi à faire avouer la jeune Sonfà. Connu pour son verbe haut et son charisme, tout le monde voulait que le ministre protecteur des peuples, passe voir la meurtrière. Il demanda donc une audience privée, sans aucun regard voyeur et il l'obtenu.

 

_ Bonjour Sonfà, passons les présentations, nous nous sommes déjà vus ! Alors commençons, où est Vikthor Peyrache ?

 

_ Je n'ai rien fait ! Tout ce dont vous m'accusez est faux ! C'était un accident ! Un accident, je vous dis. Vikthor ? Il n'était pas là ? C'est votre milicien qui a voulu tirer sur Bénédit, c'est un malentendu. Un coup monté, je ne devrais pas être là. Monsieur Agape avait négocié un procès Sirélien, s'il vous plait, supplia Sonfà les larmes aux yeux.

 

_ Mon enfant, de tous les maux que je vous accuse, vous serez punie. Nier, s'offusquer ne servira à rien. Vous n'êtes pas là pour cela. Dans un procès humain, l'accusé n'a pas le droit à la parole. On ne vous interrogera pas publiquement. Un Yeghe pendra votre défense après s'être entretenu avec vous. Je vous le répète où est Vikthor Peyrache ?

 

_ Mais c'est injuste ! Attendez, vous savez que je n'ai rien fait n'est-ce pas ? Vous le savez ! Je dirais tout à celui qui viendra pour me défendre ! Hurla la jeune physée.

 

_ Non, vous ne direz rien. Parce que comme tout le monde, vous avez des points faibles. Si je ne sais pas où est votre super ami Vikthor, je sais très bien où est sa sœur. Dois-je également vous parler de votre oncle ? Ce charmant Bénédit accourra pour vous si je le lui demande. Il n'est plus l'Elu, sa mort ne coûtera à personne. Si votre mère est décédée, votre père est toujours vivant. Oui, il ne vous a pas élevé mais je ne pense pas que vous souhaiteriez sa mort pour autant. Croyez-moi, vous vous tairez, lâcha calmement Garnel Asage en agitant des photographies récentes de Sophya, Bénédit et de Mirage, le père de Sonfà.

 

_ Vous êtes un monstre !

 

_ Peut-être bien oui. Moi je me vois plus comme un homme qui suit sa destinée toute tracée et qui ne laissera rien lui barrer sa route.

 

_ Parce que selon vous, vous êtes prédestiné à faire le mal pour arriver à vos fins ? Sanglota Sonfà.

 

_ Où est Vikthor Peyrache ? 

 

_ A quoi bon vous le dire ? D'après vous, quoi que je fasse ou dise, je vais mourir. Si je ne dévoile pas votre complot à celui qui viendra me représenter, je subirais la peine capitale et vous le savez, la mort m'attend au bout. Si je parle, vous tuez mes proches, si je ne parle pas vous me tuez. Je ne vous aiderais pas à trouver Vikthor.

 

_ Très bien, ça ira pour aujourd'hui. Demain, votre procès débutera. D'ici là, vous aurez juste votre entrevue avec un Yeghe et en présence d'un milicien par pur mesure de sécurité. Le milicien saura quoi faire si vous vous sentez d'humeur bavarde. A la fin de votre procès qui, n'en doutais pas, s'achèvera par la peine capitale, il se passera au moins un jour avant de pouvoir appliquer la sentence. Cette dernière journée, je m'emploierais à vous faire parler. L'exécution se fera par le bourreau que j'ai choisi, vous serez bien décapité mais pas tant que j'en serais plus sur votre ami. Croyez-moi, tout le monde parle.

 

_ VOUS ÊTES UN MONSTRE ! S'emporta Sonfà, à bout de force.

 

Droguée, elle tenait à peine sur sa chaise. Garnel avait raison, il ne lui faudrait pas bien longtemps pour la faire craquer. Avec un sourire narquois, il mit fin à l'entrevue en approuvant sa remarque.

 

_ Je vous l'ai dit, c'est ma destinée. Connaissez-vous le Dieu Nergal ? Dans un ancienne, très ancienne civilisation, il était le dieu des enfers. Le prénom que m'a choisi mon père, Garnel, est une anagramme de Nergal et ce n'est pas pour rien qu'on m'a appelé ainsi, croyez-moi. 

 

Après une longue pause il rajouta :

 

_ Je suis devenu celui que je m'étais juré d'être. Un homme craint mais respecté de tous.

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Elenna
Posté le 12/11/2020
Ben tient encore un anagramme mais beaucoup plus sordide en tout cas. Ah... Manon a intérêt à trouver une solution car là c'est l'enfer et c'est franchement horrible si Sonfà meurt !!! (oui j'aime pas voir mourir les personnages)
Sinon tu écris toujours aussi bien et c'est un plaisir de découvrir chacun de tes chapitres !!!
(PS à Miroir : arrête de stalker tout mes commentaires c'est creepy à force)
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Ahaha oui on est aime bien les prénoms avec une signification et les anagramme c'est cool !

On verra pour sonfa !

Arrête tu me fais rougir... ❤️.

Ahaha cette stalkese....
UnePasseMiroir
Posté le 07/04/2020
D’abord je suis trop trop trop désolée finalement c’est moi qui suis à la bourre XDD Mais bref, passons.

Ce chapitre !!!
Ce Garnel !!!
Qu’on me passe ma scie sauteuse !

Le début avec Manon m’a évidemment fait péter les plombs, mais ce n’est rien comparé à la suite.

« Son allure torturée mais ténébreuse lui donnait un air mystérieux qui, à l'inverse de son caractère, ne répugnait pas son entourage. Bien au contraire, il avait même de nombreuse admiratrice chez les humaines. » Oskour je suis en train d’imaginer les fangirls en train de commander des posters, des calendriers et des tatouages Garnel XDDD

Wtff c’est tordu son stratagème là ! D’un côté j’ai très envie que Manon tente un truc, mais de l’autre j’ai peur qu’elle tente un truc.

« _ Je n'ai rien fait ! Tout ce dont vous m'accusez est faux ! C'était un accident ! Un accident, je vous dis. Vikthor ? Il n'était pas là ? C'est votre milicien qui a voulu tirer sur Bénédit, c'est un malentendu. Un coup monté, je ne devrais pas être là. Monsieur Agape avait négocié un procès Sirélien, s'il vous plait, supplia Sonfà les larmes aux yeux. »
Je trouve ce passage un peu… précipité. Je pense que tu pourrais t’attacher à une description de sa posture, de son état ? Genre j’ai trouvé un peu bizarre qu’il l’interroge sur Vikthor, et qu’elle commence à plaider son innocence avant de réagir à sa question.

« Un Yeghe pendra votre défense après s'être entretenu avec vous. » --> prendra

« Si je ne sais pas où est votre super ami Vikthor, je sais très bien où est sa sœur. » J’ai tellement ri en imaginant GARNEL lâcher « super ami » oklm XDDD

Bon le reste m’a clairement moins fait rire… Je retire ce que j’ai dis quand j’ai osé insinuer que je pourrais possiblement envisager de réfléchir à bien aimer Garnel.
PS : Mirage, c’est trop classe comme nom !!!

« _ Vous êtes un monstre ! » ça c’est du présent de vérité générale… XD non je rigole mais elle a parfaitement résumé la situation.

« _ A quoi bon vous le dire ? D'après vous, quoi que je fasse ou dise, je vais mourir. »
Ohhh Sonfà est trop courageuse ! Cœur sur elle !!! Mais vu ce que prévois Garnel j’ai vraiment très peur qu’elle craque T_T

Ah lui aussi son nom c’est l’anagramme de celui d’un dieu ! Eh bé il se prend pas pour de la merde le Garnelichou.

Bref ce chapitre m’a vraiment mis les nerfs à vif XDD là j’ai besoin de la suite ! J’ai envie de voir ce procès ptn, et en même temps pas du tout… Et Vikthor et Arthur ils deviennent quoi d’ailleurs ? ils font encore des galipettes dans la campagne où ils sont enfin arrivés quelque part ?!
ludivinecrtx
Posté le 07/04/2020
Le début avec sonfà tu veux dire ?

Oui mdr imagines toutes les filles en furie !

Ahah c'est pas si tordu, enfin tu comprendras quand on y sera !

Oui je pourrais décrire un peu plus. Cependant elle est apeuré veut a tout prix prouvé son innocence mais lui il en a que faire... Du coup elle commence par ça et comprend après la question qu'il lui a poser...

Il veut se la jouer cool ce Garnel ! Super ami lol

Mais euh... Il a la classe ce méchant ahaha.

Oui c'est un monstre, dans beaucoup de sens !

Sonfà est courageuse mais arrivera-t-elle a continuer,, a se battre jusqu'au bout ! Tu verras.

Oui c'est pas lui qui s'est nommé ainsi mais son père !

Ahah oui le procès arrive à grand pas... Pour le meilleur et pour le pire !

Ahaha on va les voir arriver vers la fin du procès justement ! Ils sont arrivés quelque part.. proche ! 😊
UnePasseMiroir
Posté le 07/04/2020
Oui exact, Sonfà... mais le passage avec Manon n'était pas jouasse non plus.

Le pauvre Garnel submergé par son fan-club. Quoique ça pourrait lui servir pour conquérir le monde... les fangirls sont de redoutables guerrières.

Ouais mais du coup je pense que dans ce passage tu pourrais un peu plus jouer sur le dialogue... genre il lui dit bonjour et tout, elle commence direct à plaider sa cause et il l'interromp pour lui demander où est Vikthor ?

Mdrr Garnel fait sa com' auprès de la jeune génération !

Ah c'est son père qui l'a appelé comme ça ? je croyais que c'était toi XDD

Héé mais spoile pas XDD je voulais garder du suspense moi mdr.
ludivinecrtx
Posté le 07/04/2020
Garnel n'est pas un enfant de coeur...

Ahaha on verra si je m'en sert ou pas lol

Oui c'est vrai... Je note pour le reprendre du coup. Merci !!

Oui c'est son père... Pas un chic type non plus !

Mais tu demandes !! Et Vikthor et Arthur ils deviennent quoi d’ailleurs ? ils font encore des galipettes dans la campagne où ils sont enfin arrivés quelque part ?!

Je réponds
Renarde
Posté le 05/04/2020
Coucou ludivinecrtx,

Garnel est toujours aussi charmant...

J'avoue que je ne comprends pas très bien ce que Garnel attend de Manon. Elle doit rentrer dans l'esprit d'un Yeghe, mais pour quelle raison ? Et pour y faire quoi ? C'est volontaire que cela soit flou ou c'est moi qui a loupé un truc ?
ludivinecrtx
Posté le 05/04/2020
Décidément tu as vite rattrapé ton retard ahaha ^^.

Au début il explique qu'il a enlevé Manon pour qu'elle manipule les Yeghes et qu'ils ne tentent plus de s'opposer à lui. Il voulait le faire de suite mais Manon n'avait pas encore développé assez son don, à cause de Paskhal, et il a dû la torturer pour qu'elle devienne puissante rapidement. Maintenant qu'elle a survécu, c'est le cas et il peut s'en servir dans son projet initiale. C'est évoqué à plusieurs reprises, dans plusieurs chapitres mais si ce n'est pas claire je pourrais insister dessus aussi dans le chapitre !
Renarde
Posté le 05/04/2020
Ce serait pas mal de revenir brièvement dessus. Soit via Manon "elle ne savait pas si elle arriverait à manipuler suffisamment l'esprit des Yeghes pour qu'ils ne s'opposent plus à Garnel dans le futur" soit par une demande claire de Garnel.

Ou c'est simplement la lecture découse par chapitre qui fait que je ne savais pas exactement ce qu'elle était censée faire. Je me rappelais bien qu'elle devait entrer dans leur esprit, mais pas si c'était pour un but bien précis avec une action bien précise ou si c'était plus général.
ludivinecrtx
Posté le 05/04/2020
Peu-être bien les deux !!

Tu as raison et dans le doute je vais l'inclure dans le chapitre ! Merci pour le conseil.
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