Chapitre 3 – Une si petite roue

Par Cerise

À la capitale, la journée touchait à sa fin. Le soleil déclinant éclaboussait d’or et de rouille les engrenages bien huilés et les outils alignés aux murs de l’atelier. Un peu plus loin, à la forge, l’énorme soufflet exhala son ultime soupir avant le lendemain, tandis que le groupe bruissant des couturières s’envola au-dehors dans les ruelles passantes d’Ardtus.

Hugo avait entrepris, depuis plusieurs minutes, une fouille méthodique de l’établi. Il cherchait une lime, la plus petite, celle permettant d’ajuster au plus fin les contacts entre les engrenages. Il sentait dans son dos les regards d’Abric et d’Ursan, à l’autre bout de l’atelier, tous deux plus ou moins occupés à remettre en ordre leur poste de travail pour le lendemain. Ils échangeaient à voix basse ricanements et commentaires tout en replaçant pour la troisième fois le jeu de pinces plates au mur. Ils attendaient qu’il flanche, mais il se refusait à leur consentir cette joie.

Abric, nouvel ouvrier à l’atelier des aéronefs d’Ardtus, et Ursan, apprenti comme Hugo, jouaient à nouveau leur farce favorite. Et comme chaque fois, Hugo en était à la fois le principal spectateur et l’unique interprète. Celui-ci savait que sa lime, dont il avait urgemment besoin, aurait dû se trouver dans le deuxième tiroir, celui des outils de précision. Mais elle ne s'y trouvait pas : il ne lui restait plus qu’à fouiller tout l’atelier. L’amplitude de la tâche le décourageait d’avance : entre ces murs se trouvait l’une des collections les plus fournies d’outils en tout genre de la capitale.

Feignant de se mettre à l’ouvrage, il tendait l’oreille : occultant les chantonnements de Bathilde, à l’autre bout de l’atelier, à qui la situation avait échappé, il se concentra sur les murmures éloignés, inaudibles, dans son dos. Soulevant les pots, fouillant dans les boites, il entendit :

– Combien de temps il va tenir tu penses ?

– Aucune idée. Il a ce ballon à terminer ce soir, et il a pas fini, crois-moi ! Il est obligé d’ajuster le crantage, et pour ça, il en a besoin.

Hugo se retint de soupirer. Ils avaient raison : il n’avait pas le temps pour ça. L’aérostat du fils du Régent avait été amené à l’atelier quelque dix jours plus tôt, et depuis lors, Hugo travaillait dessus d’arrache-pied. C’était là sa première vraie réparation, et bien que Bathilde ne le lui ait pas présenté ainsi, la première vraie évaluation de ses compétences d’apprenti. Précédemment, il le savait bien, il avait été ménagé, Bathilde venait régulièrement l’aider. Pas cette fois. Cette fois, elle l’avait prévenu, ce sera à lui d’assumer les réparations. Et bien sûr, Abric et Ursan s’en étaient donné à cœur joie.

– Tu es sûr de l’avoir bien planqué ?

– Oui, oui, t’inquiètes, tout au fond, avec tous les copeaux qu’on a sortis aujourd’hui, aucune chance de la trouver. Avec un peu de chance, elle est vidée demain, et quand il devra dire qu’il l’a perdu, elle sera retenue sur ses gages.

Elle se cachait donc avec les rebuts du jour. Inconscients d’avoir été entendus, les deux complices continuèrent leur manège quelques minutes puis, lassés de l’absence de réaction de leur victime, quittèrent l’atelier, non sans saluer hypocritement Bathilde.

Plongeant la main dans les déchets, il fouilla quelques secondes avant de sentir sous ses doigts le froid du métal. Il soupira. Supporter les coups bas et les moqueries de ses compagnons de travail sans rien dire lui en coûtait, et pourtant l’alternative lui paraissait encore pire. À leurs yeux, il était un moins que rien, un sans-talent, un bâtard comme il l’avait entendu parfois. Selon eux, il n’avait rien à faire là, dans cet atelier réputé, mais aurait dû trimer à la lisière ; à la centrale, ou à l’abattage, avec les autres sans-talents. Certes, il remerçiait son père et sa tante, Bathilde, de lui avoir trouvé cette place. Mais avec ces deux-là, chaque jour, il en payait le prix. Grimpant sur un escabeau, les bras jusqu’aux coudes dans les engrenages, il se remit au travail.

À l’autre bout de l’impressionnant atelier désormais presque vide, inconsciente de la petite scène s’étant déroulée à quelques mètres d’elle, Bathilde marmonnait. De sa silhouette étonnamment frêle, surmontée d’une masse de cheveux semblables à de la laine feutrée, noirs comme la nuit, s’échappaient des paroles destinées aux outils, aux mécanismes, aux rouages, à tout objet métallique inanimé passant entre ses longs doigts noueux. Des phrases sans logique apparente, des chansons parfois, douces comme des berceuses, lui échappaient et l’enveloppaient plus sûrement que tout parfum. Comme si ce discret monologue, ininterrompu et un peu monocorde, amplifiait son talent, le décuplait, et lui avait permis au fil des années de devenir cette respectée cheffe d’atelier. Cette bizarrerie avait surpris Hugo au début, l’avait amusé, puis il s’était habitué à cette voix ronronnante et chaleureuse au point de presque l’oublier. Elle s’était fondue dans le décor tout autant que les éclats cuivrés des rouages et du bois lustré.

Essuyant machinalement ses mains poisseuses de graisse sur un chiffon, Hugo soupira. Il lui fallait achever ce soir son travail, au matin le fils du Régent serait là, et aucun retard ne serait admis. Il soupira de nouveau, et la voix cessa. Difficile de distinguer Bathilde, cachée derrière la nacelle du ballon, aussi lorsqu’il l’entendit s'approcher de quelques pas, il redescendit de l’escabeau.

– Un problème Hugo ?

– Pas vraiment, c’est juste que... la journée est terminée, je pensais avoir fini ce soir, mais il y a toujours quelque chose dans la transmission de direction au gouvernail tribord qui va pas.

Bathilde le regarda, sans mot dire. Hugo, un peu honteux d’avouer son incompétence, poursuivit :

– J’ai réparé l'engrenage, mais j’ai l’impression d’être passé à côté du problème. J’ai pas trouvé d’où le dérèglement a commencé, et j’ai peur que le même problème se reproduise.

Jusqu’ici, Hugo s’était bien acquitté des réparations, vraiment, si ce n’était ce doute insidieux qui ne le lâchait pas. Ces derniers jours, Bathilde n’avait pas posé les mains sur la nacelle. Elle n’avait pas recherché la source de la rupture. Elle lui avait fait confiance, à lui, pour puiser dans ses ressources et résoudre le problème. Elle leva la tête vers la toile tendue au-dessus de l’aéronef dépassant comme un bouchon du toit de l’atelier, revint à lui, et lui dit simplement :

– Le ballon est presque gonflé, et hormis ce doute que tu as, tout fonctionne. Il te reste un peu plus d’une heure de jour. Travaille jusque-là. Demain, je viendrai tôt. Si tu n’as pas trouvé, je chercherai. Le Régent et son fils ne se présenteront jamais avant onze heures. Nous aurons le temps d'achever les derniers réglages.

Hugo leva à son tour les yeux : au-dessus d’eux, le vert forêt, le vert du Régent, de la toile du dirigeable. Tout autour, le toit circulaire articulé de l’atelier, replié au maximum tel un iris gigantesque sous un soleil aveuglant, soutenait une armée de crochets et de câbles, elle-même reliée à un immense filet retenant l’embarcation volante.

En hiver, les courants d’air se glissant entre le bord du toit circulaire et la toile du ballon en réparation engourdissaient les doigts et faisaient couler les nez. Les braseros, pourtant interdits en raison de leur dangerosité aux abords du gaz inflammable, fleurissaient à côté de chaque tabouret lors des journées les plus intenables. Mais à cette époque de l’année, la douceur de l’air emplissant la pièce donnait presque l’impression de travailler en plein air, et non au cœur de la ville la plus peuplée du royaume.

À une extrémité de l'atelier, les énormes tuyaux s’enroulaient sur eux même, pulsant telle une bête endormie depuis le milieu du jour, avant de s’élever pour acheminer le précieux gaz par delà l’ouverture. Une partie de la nuit serait nécessaire pour achever de remplir le ballon, assurant un état de service optimal au matin.

Hugo acquiesça d’un mouvement de tête, puis se reprit :

– Très bien, je cherche encore alors.

– Bien. Je te laisse. Et fais-toi confiance : tu trouveras ce qui ne va pas.

Sans lui permettre d’ajouter quoi que ce soit, elle lui tourna le dos, et se dirigea d’un pas cadencé vers les portes vitrées de l’atelier. Hugo se sentit rougir du compliment reçu, rare, chez Bathilde.

Il redressa les épaules et respira à fond. Il était bien décidé à honorer cette marque de confiance, et plus convaincu que jamais de pouvoir livrer l’aéronef dans un état impeccable le lendemain. Il grimpa souplement l’escabeau, et s’assit sur le plateau supérieur, juste à la hauteur de la chaîne de transmission récalcitrante.

Les mains posées sur l’axe principal de rotation, il ferma les yeux. Un léger vertige le saisit : déjà bien gonflé, le ballon oscillait sous la brise, et de même la nacelle dans l’atelier bougeait. Il se détacha de ce mouvement, et amena son attention au bout de ses doigts, à leur contact avec le métal. Sous sa peau ultra-sensible, l’acier lui parlait et chantait. Il percevait comme une prolongation de son corps la forme de chaque élément d’assemblage, de chaque ressort, de chaque vis et de chaque écrou. Cela faisait de nombreux jours maintenant qu’il les manipulait, et le moindre de leur relief s’était inscrit dans la pulpe de ses doigts. Poursuivant son inspection, il se concentra sur les vibrations nées à la faveur du mouvement naturel du ballon, et propagées par ricochet dans tous les éléments métalliques. Chacun réagissait différemment, en fonction de sa composition, de sa forme, de son degré de liberté dans l’assemblage. Sous ses doigts, ces subtilités explosaient dans une harmonie musicale : le timbre doux et paresseux des grands axes de plusieurs mètres s’étirant tout au long de l’habitacle, les vibrations sautillantes des ressorts, les oscillations étouffées des larges lames en acier soutenant les gouvernails, tout, jusqu’au frémissement avorté de chaque vis entièrement prise dans le métal.

Et au cœur de cette symphonie, une dissonance. Une pièce, il ne savait laquelle, refusait d’entrer en résonance avec ses comparses, jouait à contre temps, vibrait faux sous ses doigts. À nouveau, il remonta l’arbre, ses ramifications, tentant de débusquer l’importune, jusqu’à ce que, déroulant l’enchevêtrement de roues entrelacées, il parvint à isoler une petite roue dentelée. Il tenait sa coupable, comment avait-il pu passer à côté ?

Il lui fallut presque une heure pour l’atteindre : trop loin enfoncée dans les engrenages pour être extraite directement, il se trouva dans l’obligation de démonter une partie de la transmission avant de pouvoir la recueillir dans sa paume. Glissant le bout de son index sur chacune des crénelures, il perçut leurs surfaces lisses, un peu érodées par l’usage. Se concentrant encore, il scruta chaque amas de métal, petits sur les dents, grossissant graduellement au fur et à mesure qu’on s’approchait du centre de la roue. Une fois de plus, il était émerveillé par le travail des forgerons de l’atelier : une telle finesse, une telle précision dans l’ordonnancement de la matière le laissait toujours pantois. Mécaniquement, il glissa sur une douzaine de dents, jusqu’à ce qu’il la détecte enfin enfin : nichée dans un creux, une fissure rompait la belle architecture, révélant une faiblesse impactant la transmission du mouvement jusqu’aux pièces les plus éloignées. Là jouait la note discordante. Là se trouvait le chaînon brisé.

Un large sourire s’étala sur son visage. La main serrée sur l'élément défectueux, il sauta au bas de son escabeau : c’était une roue standard, l’atelier en disposait à profusion. Il n’aurait aucun mal à la remplacer. Le plus complexe serait de la remonter.

Le jour s’était effacé depuis longtemps déjà qu’il oeuvrait encore, et la lumière crue de la lampe à gaz projetait des ombres dures qui trompaient sans difficulté ses yeux fatigués. Heureusement, ses doigts, eux, n’avaient pas besoin de clarté pour travailler, et il poursuivit instinctivement ses ajustements jusqu’à obtenir entière satisfaction.

Descendant au bas de son escabeau d’un pas moins alerte que quelques heures plus tôt, il rangea les derniers outils, et se nettoya machinalement les mains. Le sommeil engourdissait ses pensées, ses paupières lourdes clignaient sans discontinuer, et la perspective du chemin à parcourir pour rentrer chez lui ralentissait ses gestes. Il aurait souhaité se blottir déjà dans son lit pour reposer son dos fatigué sans pour autant devoir marcher de longues minutes. Finalement, l’épuisement du travail de ces derniers jours combiné au relâchement d’être enfin parvenu à trouver la roue défectueuse eut raison de lui. Assis sur un tabouret, les bras croisés sur l’établi tiède, et la tête posée par-dessus, il s’accorda quelques minutes de repos. Fermant les yeux, il sombra presque aussitôt dans un profond sommeil.

Les premiers filets bleus de l’aube perçaient à peine les vitres encrassées de l’atelier. Au travers des croisillons de plomb, les lueurs diffuses repeignaient de pastel les ombres grises de la nuit. Quelques heures plus tôt, le ronronnement des tuyaux avait cessé, lorsque la pression du gaz dans le ballon s’était finalement équilibrée. L’embarcation flottait parfaitement désormais, oscillant légèrement dans la brise, le vert de sa toile encore noir contre le demi-jour. Même la salamandre, emblème princier, peinte sur le flanc, semblait avoir les yeux clos de sommeil. De temps à autre, un crochet d’amarre grinçait, un cordage se tendait puis glissait dans un œillet, frottant contre le métal dans un doux chuintement. Dans la rue au-dehors, seuls des goûteurs les plus matinaux, les apprentis, commençaient à se disperser sur les boulevards. Depuis une heure environ les halles avaient dû ouvrir, et leurs listes en main, les yeux encore ensommeillés, ces aspirants restaurateurs rejoignaient mécaniquement leurs fournisseurs réguliers.

Aucun de ces bruits familiers n’éveilla Hugo. Malgré l’inconfort de sa position, le soulagement d’avoir accompli en temps et en heure la réparation demandée l’avait fait glisser dans un sommeil lourd. C’est pourquoi il ne broncha pas lorsqu’une silhouette haute et fine, inhabituelle en ces lieux, se faufila par la porte. L’intrus resta quelques instants désarçonné par la présence à cette heure indue d’un apprenti dans l’atelier. Un froncement de sourcil trahit une intense concentration, et il détailla de longues secondes le jeune garçon, plus un enfant, mais pas encore un homme. Ainsi assoupi, le visage aux creux des bras, sa masse de cheveux châtains, fins comme ceux des petits enfants, ombrait son front en larges mèches désordonnées. Ses traits paisibles, presque quelconques, auraient pu passer inaperçus si ce n’était la poignée de grains de beauté disposés en un vague croissant qui mouchetait sa joue gauche. Malgré sa position assise, il sembla à l’inconnu que sa taille devait presque l’égaler, et ses vêtements, un peu courts, portés sous un tablier ayant vu des jours meilleurs, trahissaient soit des membres en pleine croissance, soit un porte-monnaie peu garni.

L’importun observait encore Hugo, lorsque ses épaules cessèrent soudain leur lent mouvement de ressac. Sans bouger, il ouvrit des yeux immédiatement alertes, et inconsciemment la première impression de l’inconnu vis-à-vis du dormeur évolua : ces prunelles brillaient d’un éclat pétillant et sagace, contrastant avec l’idée qu’il se faisait des tactiles. Une à deux secondes passèrent, qui parurent immensément plus longues au visiteur, et l’apprenti se redressa.

Aussitôt, Hugo se trouva sur le qui-vive. D’un seul coup, il se remémora le travail de la veille, la pièce défectueuse, son remplacement, le remontage tardif, la fatigue, et enfin son assoupissement ici, à son poste, incapable de rentrer jusque chez lui. Puis, presque aussi vite, il s’aperçut qu’on le dévisageait : sans animosité, mais avec curiosité, un étranger l’observait. À peine plus âgé que lui, il portait des vêtements d’une simplicité trompeuse, aux matières riches et aux coupes étudiées. La sangle d’un sac lourdement chargé barrait sa poitrine d’une diagonale brune. Ses cheveux d’un blond paille, vaguement ébouriffés, rehaussaient son teint pâle. Ses deux immenses yeux verts encore agrandis par la surprise ressortaient dans son visage en pointe, faisant écho au vert profond de sa veste, et à celui du dirigeable au-dessus de sa tête.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Lizzie
Posté le 15/04/2020
Bonjour Cerise,
Je trouve que tu écris vraiment bien. J'ai vraiment été charmée par ces premiers chapitres et j'espère que tu réussiras à aller au bout.
Je m'arrête à ce 3e chapitre car je crois qu'il y a une incohérence à cause d'un problème de point de vue. Jusqu'à "...se faufila par la porte.", on peut dire que le point de vue est celui de Hugo (même quand il dort). Mais à partir de cette phrase "L'intrus resta quelques instants...", le récit se fait à partir du point de vue de l'intrus (Philidor) qui se mêle à celui de Hugo lorsqu'il se réveille. Et ça ne fonctionne pas. Sur la notion de point de vue, il y a des conseils sur le Forum mais je n'arrive pas à y accéder aujourd'hui. Sur le site de la Passe-Miroir, Dabos donne aussi des conseils à ce sujet. Et dans les bouquins sur l'écriture de roman, scénario, etc, on trouve ça. Je pense qu'il ne faut pas grand chose pour que ces paragraphes retrouvent une cohérence.
Je me replonge dans ton récit dès que je peux.
Merci !
A très bientôt si tu es d'accord.
peneplop
Posté le 05/01/2020
Bravo pour ce chapitre où l'on sent que tu as dû vraiment bien travailler ton sujet (mécanique). Ta plume est très visuelle : tes descriptions me plaisent énormément.
Tu décris avec beaucoup de finesse le don d'Hugo (et celui de Fostine plus avant). Si je ne me trompe pas, c'est un hyperacousique ? J'ai entendu la petite chanson du moteur du dirigeable... C'était très chouette !
Pardon pour ces retours si peu constructifs mais pour l'instant, je suis vraiment séduite !
Cerise
Posté le 07/01/2020
Pour le sujet mécanique, j'ai pas trop de mérite, j'ai un esprit assez scientifique et analytique. Donc je n'ai rien bossé du tout, sauf un peu le champs lexical!

Oui, les dons, ou talents, sont les sens exacerbés! Fostine est une goûteuse, et Hugo un hyperacousique, ou otique comme je les appelle. Un tactile aussi, mais chut! Contente que cela transparaisse bien, et qu'on comprenne avec ces deux situations sans que j'ai besoin d'expliquer en détail les talents (c'était le but...)

Et des retours pas constructifs comme ça, tu en fais quand tu veux: juste des "c'est très chouette" je prends!!!
Joke
Posté le 03/11/2019
Coucou Cerise, me voilà de retour sur Talents!
Ton écriture est toujours aussi belle et travaillée.
On commence à deviner quelques indices au sujet des "talents", c'est très sympa!
Pauvre Hugo, avec ses deux collègues qui lui planquent sa lime, vraiment minables ces deux-là, et j'ai admiré sa patience!
J'ai beaucoup aimé tes descriptions physiques des personnages, à la fin du chap.
Je reviens vite lire la suite!
Cerise
Posté le 28/12/2019
Bon bon bon... je fais abstraction du fait que ce commentaire a presque 2 mois, et je réponds...
Merci pour ton commentaire, il fait bien plaisir! Les deux personnages décrits à la fin sont importants pour l'histoire, c'est pourquoi je voulais les décrire un peu plus, sans en dire trop. Équilibre délicat, surtout que j'essaie de ne pas trop accentuer sur le physique, mais plutôt sur ce qui donne des indications sur le caractère / la situation des personnages (vêtements, posture....)
A très vite!
Vous lisez