Chapitre 3 - partie 2

Par Ozskcar

Soren s’approcha, se demandant laquelle des statues lui correspondaient. L’une d’elle trônait au centre : c’était un jeune garçon au front serti de cette même parure qu’il avait vu sur les fresques. Ses longs cheveux tombaient dans son dos, et son nez légèrement en trompette tranchait avec l’air grave que lui avait conféré le sculpteur. À ses pieds était écrit le nom d’« Harren ».

Tandis qu'il observait les traits de pierre du jeune garçon, Soren se demanda quelle avait été la vie qu'il avait mené, quels avaient été ses rêves, ses peurs.

- Quels que soient les différends qui liaient les Enfants aux premiers colons, ils travaillèrent ensemble pour bâtir, sur le squelette de la Tour, les fondations de ce que l'on appelle aujourd'hui les Portes, la capitale de l'Empire, le carrefour où se croisent tous les mondes connus. Jusqu'à présent, l'hégémonie des Portes maintenait partout la paix ; mais, comme je te l'ai dit, nous sommes désormais menacés par des cataclysmes sans précédents. Si vous acceptez de reprendre le flambeau de vos ancêtres, nous vous apprendrons à vous servir des dons qui sont désormais les vôtres.

Soren hésita à répondre par le sarcasme à cette proposition dénuée d'alternative ; s'il refusait, personne n'hésiterait à l'expulser de son corps – et, aussi inconfortable soit-il, c'était pour lui le seul moyen de demeurer en vie, et surtout conscient de l'être. Gaetano ne sembla cependant pas se satisfaire du mutisme de Soren. Clavarina sembla l'interpréter comme un accord tacite – aussi l'entraînait-elle déjà devant la paillasse pour lui montrer les différentes expériences qu'ils auraient à mener. Gaetano, au contraire, ne parvint à masquer sa contrariété – quoique discrète – qui transparût dans le plissement de ses paupières et le léger sursaut de son nez. Sans doute désapprouvait-il le manque de synergie et de dévotion dont Soren faisait preuve – si tant est que Gaetano soit lui-même investi par cet élan spirituel. Soren ne parvenait à en avoir la certitude : il avait beau l'observer, le noble ne lui facilitait pas la tâche, caché qu'il était derrière son faciès imperturbable. Sous couvert de respect, il affectait de se tenir en retrait, baissait la tête, ne la relevant que pour afficher quelque fois cet étrange sourire énigmatique.

- Clavarina, l'interpella-t-il. Si vous le permettez, j'aimerais vous emprunter votre nouveau disciple.

- Le rite, évidemment. Je t'attendrai ici, poursuivit-elle à l'intention de Soren.

Celui-ci se fit de nouveau entraîner par Gaetano au bas de l'escalier en colimaçon : son guide, d'un pas rapide et assuré, remonta la nef jusqu'au chœur. Soren sentit qu'autour d'eux, les personnes présentes s'immobilisaient, muettes. Leur regard coulait sur sa silhouette non sans une certaine animosité. L'ambiance changea, cependant, lorsque Gaetano ouvrit un riche coffret et tendit vers le garçon la parure argentée, symbole et attribut de l'Ange lui-même. Son œil interrogea Soren une dernière fois. Celui-ci, docilement, baissa la tête. Lorsque la parure fut nouée sur son front, le garçon rouvrit les yeux et découvrit que tous avaient ployé le genoux devant lui.

- À l'Ange qui nous revient ! s'exclama Gaetano avant d'être repris par l'ensemble des autres fidèles.

Soren eut un mouvement de recul à la vue de ces visages tournés vers lui : l'adoration qu'il lisait dans leur visage, l'air hagard qu'ils affichaient, cependant, l'effrayait. Leurs orbites étaient grands ouverts, et leur bouche de-même, figées dans une expression de béatitude. Des cornes sonnèrent le long de la nef, et le signal se propagea à l'extérieur de l'horloge astronomique, comme pour sonner le début de la cérémonie. Immédiatement, des banderoles furent déroulées le long des multiples colonnades, et une lumière dorée apparût derrière les vitraux. Leurs rayons tombaient dans la nef, et venaient encercler l'autel. L'un d'eux tomba sur la silhouette de Soren qui en fut momentanément aveuglé. De sa main, il se couvrit les yeux, et à travers ses doigts, il remarqua que plusieurs silhouettes s'approchaient de lui. Toutes étaient masquées sous un visage de porcelaine peint et orné richement. L'une d'elles s'agenouilla devant le garçon et tendit à son intention un coussin de présentation sur lequel se trouvait une paire de gants brodés. Une autre agit pareillement, et lui présenta une ampoule pleine d'un liquide argenté.

Soren adressa à Gaetano un air interrogateur, et celui-ci l'incita d'un mouvement du menton à se saisir des gants. Soren obéit, et les enfila. Il s'empara ensuite de l'ampoule puis, encouragé de nouveau par ce masque qui lui faisait face, il la déboucha. Son contenu brillait étrangement. Il était épais et sentait le métal.

- Par ce breuvage, s'écria Gaetano à l'intention de la foule, l'Enfant retrouve ses racines. Que son sang se mêle à la mémoire de ses prédécesseurs, et que leur sagesse, à travers lui, nous guide !

Et sur ces mots, Erlkoning invita Soren à boire le contenu de l'ampoule. Le garçon hésita un instant, mais obéit de nouveau. Bien qu'il soit sans goût, le liquide abandonna une texture pâteuse sur sa langue et dans sa gorge. Il masqua une grimace derrière son poignet avant de lever la fiole. Tous purent témoigner qu'elle était vide, désormais. L'une des silhouettes masquées s'avança vers la foule et, déroulant un parchemin, entreprit de réciter le passage d'un texte saint. Gaetano se recula alors, et Soren remarqua que ce dernier levait les yeux vers les balcons surplombant la nef. Au lieu de regarder du côté du laboratoire, il se tourna vers l'ouest. Soren suivit son regard : une personne s'y trouvait, entourée de gardes. Outre la richesse de sa tenue, le garçon ne put ignorer la couronne qui ornait son front. Deux autres personnes apparurent, et chacune arborait le blason de sa maison. L'un d'eux représentait un arbre surmonté d'un croissant de lune, et l'autre une tour entourée d'un soleil. Gaetano leur adressa un salut de la tête, la main posée sur le cœur dans un signe de respect. S'il n'avait eu le soucis de demeurer discret, il aurait accompagné son geste en ployant le genou.

La nef s'emplissait à mesure que la cérémonie se prolongeait, et bientôt, la foule fut si dense et si insistante que Soren manqua plusieurs fois de se voir agripper par les mains tendues des fidèles. Des gardes étaient apparus autour de lui pour le tenir à l'abri, mais ils ne tarderaient pas à être débordés. Gaetano leur fit signe d'escorter le garçon vers le laboratoire ; aussi Soren fut-il emmené vers l'escalier en colimaçon, non sans être violemment secoué. Les gardes firent de leur mieux pour écarter les pèlerins, mais certains parvinrent malgré tout à lui saisir les bras, à s'accrocher à ses vêtements. L'une de ses manches fut déchirée, et des ongles lui griffèrent l'épaule. Autant qu'il fut effrayé par les expressions dévotes, les assauts répétés lui glacèrent l'échine. Il serra contre lui son bras dénudé, frissonnant de dégoût. Il ne remarqua pas le regard bleu qui se posa sur lui, à quelques mètres de l'escalier.

Un individu se trouvait effectivement en retrait sous l'une des arches. Quand Soren disparût dans les escaliers, l'autre ramena son capuchon sur ses cheveux bleus et quitta l'horloge astronomique. D'un pas rapide, il s'engouffra dans les galeries, la mine baissée. Quoique sa stature ne soit pas celle d'un garde, l'on eut pu distinguer sous le cuir brun de son pantalon la saillie de ses muscles. D'une main, il serra contre lui les pan de sa cape lorsqu'une bourrasque manqua de dévoiler l'arme blanche qu'il avait à la ceinture. Il pesta en lui-même contre la foule qui ralentissait sa progression à travers les couloirs, mais parvint finalement à rejoindre les bords extérieurs de la Tour. Ouverts sur l'extérieur, les pourtours du Quartier de l'Horloge étaient un lieu animé où fleurissaient les principaux commerces de mécaniciens. Une esplanade suspendue au-dessus du vide jouxtait les devantures et les étals où prothèses mécaniques, horlogeries, cyborgs et autres marchandises du même genre étaient exposés. L'homme aux cheveux bleus ne s'y attarda pas, longea les balustrades où tombaient les premiers rayons du jour puis, lorsqu'il fut à l'abri des regards, derrière une colonnades, il sauta par-dessus le bord et se laissa tomber dans le vide.
Un parachute se déploya dans son dos au bout de quelques mètres. Par quelques manœuvres, il parvint à disparaître dans un nuage, évitant ainsi d'être remarqué. Quand la brume blanche et humide se dissipa tout autour de lui, il fut ébloui par tout ce bleu : la mer et le ciel se rejoignaient dans l'horizon où seule la Tour s'élevait, immense. Les quartiers maritimes approchaient : le garçon se rapprocha du mur de pierres auxquelles il s'accrocha. Le poids du parachute manqua de le faire basculer, mais il tint bon et enroula le tissu à l'aide d'une manivelle enfoncée au niveau de son sac à dos. Quelques minutes plus tard, agrippé qu'il était à la Tour, il pénétrait à l'intérieur par une fenêtre laissée ouverte. C'était la chambre de Hart, et sa résidente s'y trouvait, endormie sur son lit. Elle n'avait pris la peine d'enlever que ses chaussures et s'était étendue, tout habillée, entre les draps défaits. Ses cheveux roux bouclaient sur ses joues arrondies par le sommeil. L'autre s'approcha et, doucement, effleura son épaule en murmurant son prénom.

- Alec ? s'exclama-t-elle dans un sursaut. mais baissa rapidement sa garde.

Sa voix était pâteuse et ses yeux gonflés par la fatigue.

- Je l'ai vue, murmura Alec. Kholia. Elle était aux Quartiers de l'Horloge avec Gaetano.

Hart, sur ces mots, se redressa immédiatement. Son air inquiet redoubla lorsque Alec ajouta, la voix tremblante, que le rituel venait d'avoir lieu.

- Si tôt ? balbutia Hart sans comprendre. Mais elle vient à peine d'être ramenée.

Le plan conçu par la jeune femme venait de s'effondrer. Elle pensait jusqu'ici pouvoir se fier à son expérience propre : lorsqu'elle avait connu Kholia, celle-ci n'ignorait pas sa condition d'Enfant, mais elle avait cependant pu bénéficier de plusieurs années de formation avant d'être déclarée membre du culte. L'Empire lui avait laissé tout le loisir de se construire une personnalité, de se former aux usages de la cours comme aux charges de l'Académie où elle avait pu étudier l'Histoire et l'archéologie. Aussi Hart avait-elle espéré avoir tout le loisir d'approcher graduellement son ancienne amie ; le temps, pourtant, lui manquait.

- Il faut que j'y aille, s'exclama-t-elle. Je dois lui parler, lui expliquer ce que l'Empire a derrière la tête.

- Je suis sûr qu'Erlkoning sera ravi d'apprendre que tu as l'intention de faire de sa protégée un membre de la rébellion, ironisa Alec.

- En attendant, si on ne fait rien, Kholia va nous filer enter les doigts ! Tu sais bien que Naste serait d'accord avec moi.

Alec esquissa un sourire : Hart usait là, sans discrétion aucune, d'un argument qu'elle savait efficace. Le jeune homme, effectivement, avait toujours eu à cœur d'obéir à ceux envers qui il était loyal. Et Naste se trouvait effectivement être, en plus de sa supérieure, l'une de ses amies les plus chères.

- Naste irait elle-même, corrigea-t-il.

- C'est encore plus dangereux pour elle que ça ne l'est pour moi. Et puis elle ne pourra pas toujours me protéger.
De l'exaspération naissait dans sa voix, pétrie de ces souvenirs au sein desquels, chaque fois, Kholia et Naste l'avaient laissée en arrière sous couvert de la garder en sécurité. Elle avait treize ans quand le deux jeunes femmes avaient fui l'Académie ; dix années s'étaient écoulées depuis, dix années durant lesquelles Hart n'avait eu de cesse d'œuvrer en cachette pour la Rébellion, seule et à l'écart, forcée de comparaître à l'Académie, de maintenir un double-jeu en toutes circonstances.

- Tu seras obligée de te dévoiler, si tu lui parles. Et si Gaetano l'a déjà convaincue... Elle pourrait te trahir. Nous trahir, ajouta-t-il en appuyant ses derniers mots.

Ces mots agacèrent Hart qui se sentit une fois de plus tournée en ridicule et infantilisée.

- Je ne suis pas idiote ; je ne dirais rien de compromettant. Quant à moi, qu'importe que l'on m'accuse de trahison. Je pourrais enfin quitter ce nid de serpents et vous rejoindre aux Quartiers Gris !

Sur ces mots, elle sauta du lit et empaqueta des affaires. Peu comptaient à ses yeux ; elle en eut vite terminé. Dans son dos, Alec continuait d'argumenter. Alors qu'elle passait son sac sur son dos, elle se retourna vers lui, décidée.

- Si ça tourne mal, on se rejoint sur le ponton inférieur des Quartiers Maritimes. Prépare nous un moyen de transport pour les profondeurs.

Et sur ces mots, elle disparut.

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Tac
Posté le 06/05/2023
Yo !
ça fasait longtemps que je voulais revenir vers ton texte mais j'ai complètement déconnecté de la lecture en ligne ces derniers mois.
J'ai tout relu depuis le début ; c'est agréable d'avoir des points de vue changeants. Cependant ça va très vite, je trouve, à force de passer d'un perso à un autre, et les informations dispensées sont pour moi un peu arides. Cependant c'est agréable d'avoir des explications concernant une scène précédente par un autre personnage un peu plus tard, je trouve que ça fonctionne plutôt bien, par exemple je me demandais pourquoi l'intronisation de Soren avec trompettes se déroulait aussi rapidement et sans cérémoniel préalable plus développé, et j'ai trouvé chouette qu'une part du mystère soit alimenté par Hart ensuite.
Il n'y a que 3 Enfants ? j'avoue que j'ai eu un peu de mal à saisir les bails dans le laboratoire.
Plein de bisous !
Ozskcar
Posté le 06/05/2023
Hello !
Ce n'est pas moi qui te jetterai la pierre ; je suis moi-même assez irrégulier sur PA. ^^'
Je te rejoins sur ton impression de vitesse... J'ai écris ce début en m'efforçant d'être le plus clair et le plus concis possible (faut avouer que la fantaisie, c'était pas un genre que je maîtrisais, et j'ai eu du mal à passer d'un texte comme Attente à quelque chose comme les Portes). Je crois qu'au fil des chapitres, j'ai essayé de trouver un équilibre entre efficacité et immersion ; j'essaie davantage de faire vivre les personnages sans pour autant m'appesantir et donner un rythme trop lent... Mais c'est encore en chantier. ^^' J'espère que ça ne gêne pas trop la lecture...
Il y a plusieurs Enfants. J'ai essayé de ne pas donner toutes les infos d'un coup pour éviter l'overdose, mais effectivement, ils sont plusieurs. Pour le moment, tu dois connaître seulement Clavarina, Lyslir et Soren (aussi appelé Kholia). Y a le nom d'Harren qui est apparu plusieurs fois, également. Je vais essayer de rendre tout ça plus clair et moins lourd à lire, lors de la réécriture. Commencer la correction me démange, mais je me dis que si j'avance pas, je ne parviendrai jamais à terminer l'histoire, et je risque de constamment vouloir tout réécrire...
C'est pas facile, eheh ^^'
En tout cas merci pour ton retour ! Et au plaisir de te revoir, ici ou sur un de tes textes !
Tac
Posté le 08/05/2023
J'ai cru qu'il n'y en avait que trois car à un moment il est mentionné trois statuettes éventrées... je me suis dit que celles qui étaient éventrées étaient celles qui étaient vides, donc que l'Enfant était en train de se promener qqpart, et que celles non éventrées, ça voulait dire que l'enfant était à l'intérieur, en processus de changer de corps ou quoi qu'il se passe dans cet univers. Manifestement c'est pas tout à fait ça :')
Je comprends l'hésitation entre corriger et poursuivre ; je compatis! continue sans te préoccuper outre mesure des retours si cela te convient mieux ; il sera temps de tout corriger d'un coup ensuite !
Ayunna
Posté le 07/01/2023
Hey !

Me revoilà
Et donc, oui, comme je le disais dans le chapitre précédent, tu aimes VRAIMENT les escaliers en colimaçon !
Je te taquine avec ça, mais plus sérieusement, on retrouve ta belle plume, qui aime entretenir le mystère ! Ton univers semble complexe, et l’histoire captivante.

Voici quelques suggestions, c’est juste mon point de vue, et je suis peut-être un peu trop fatiguée pour bien tout saisir, mais si mes remarques peuvent apporter quelque chose, je me lance :
Du coup, je suis un peu perdue dans le déroulement de l’action, tu t’attardes beaucoup sur les expressions faciales de Gaetano par exemple, et sur d’autres détails de ce genre. Je reformulerai le 2ème paragrahpe, assez alourdi par les ajouts de « aussi » et de digressions avec les – …–
Dans ton ouverture de chapitre, on aimerait savoir qui parle, on le comprend ensuite mais je trouve que c’est parfois dur à suivre, et c’est un peu l’impression que j’ai eue dans tes premiers chapitres également.
Dans cette phrase : « L'ambiance changea, cependant, lorsque Gaetano ouvrit un riche coffret et tendit vers le garçon la parure argentée, symbole et attribut de l'Ange lui-même. »
On a du mal à se représenter cette parure qui n’est pas décrite, la scène devient floue. Elle peut se nouer sur un front, elle est donc petite ? Est-ce une couronne ? Un ruban ?

Erlkoning, c’est bien le nom de famille de Gaetano ? J’ai dû mal à retenir si c’était bien son nom.
Je me demande pourquoi Soren boit cette curieuse potion si vite, c’est sûr qu’il est un peu paumé, mais bon.

Voilà, à part ça, j’ai adoré la troisième partie de ton chapitre, avec Hart qui revient dans l’histoire. On comprend un peu plus. Tes descriptions sont précises, avec un vocabulaire bien choisi, pointilleux. Et j’ai aussi trouvé ta façon de décrire l’adoration, la dévotion très bien faite, vraiment convaincante.
Ozskcar
Posté le 11/04/2023
Hello !
Ah ah ! Heureusement que je ne suis pas architecte, j'en mettrais partout... mais faut dire que dans une tour, j'imagine toujours des pièces rondes et des trucs circulaires...

Ah ! Je n'avais jamais pensé à décrire davantage tous ces petits éléments. Merci de m'avoir fait part de ton ressenti, ça m'aide mieux à saisir le point de vue du lecteur. Je garde tout ça en tête ! Je crois que je suis plus à l'aise dans la description d'ambiance que dans la description d'objet visuel... Je vais essayer de m'améliorer.

En tout cas merci encore d'avoir pris le temps de me lire. Je sais que je suis peu présent sur PA, mais suivre les retours des lecteurs, même avec du retard, me mets toujours du baume au cœur !
Ayunna
Posté le 12/04/2023
Avec plaisir, si ça peut te "pousser" et t'aider :)
Edouard PArle
Posté le 01/03/2022
Coucou !
Sympa de retrouver les personnages que j'avais le mieux assimilés. C'était intéressant d'en apprendre sur leur état d'esprit et passé. Les descriptions sont toujours efficaces et sympathiques à lire.
Je ne sais pas s'il y aura des flashbacks sur Hart mais je trouve le personnage très intéressant. Son double jeu résistance / empire m'intrigue et a sûrement de l'importance dans la suite de l'histoire.
Mes remarques :
"Celui se fit de nouveau entraîner" -> celui-ci ?
"et la signal se propagea" -> le
"qui en fut momentanément aveugler." -> aveuglé
"peints et ornés richement." tu parles du visage de porcelaine ou de tous ? Ce n'est pas clair
"Par ce breuvage, s'écria Gaetano" peut-être un tiret pour marquer l'oralité ? "Quoique qu'il soit sans goût," -> bien qu'il soit ?
"Et sur ces mots..." paragraphe un peu long
"S'il n'avait eut le soucis" -> eu le souci
"disparût dans les escaliers" pas d'accent
"- En attends," -> attendant
Un plaisir,
A bientôt !
Ozskcar
Posté le 02/03/2022
Normalement j'ai moins de personnages principaux que toi, tu devrais vite les assimiler.
Hart est encore un peu jeune ; elle manque parfois de subtilité ou de prudence. Mais l'intrigue lui apprendra à être plus méfiante. Je ne pense pas qu'elle aura droit à de véritables flashbacks (globalement, ce qui était important à son sujet a déjà été dit : membre de l'Académie, admiratrice et protégée de Kholia, un peu plus jeune, pas encore très impliquée dans la rébellion, mais fascinée par elle. Se positionne contre l'Empire. En gros.) C'est Kholia qui sera par contre davantage développée. Et d'autres, mais tu le verras en temps et en heure.

Merci pour toutes tes remarques formelles. Je vais corriger tout ça !

A bientôt et encore merci pour ta lecture et tes retours !
Edouard PArle
Posté le 02/03/2022
Coucou !
Ahah oui, ça va aller pour les persos je vais m'en sortir^^
C'est vrai que le perso de Kholia est aussi très intéressant, je verrai tout ça par la suite...
Je t'en prie, c'est une lecture très agréable.
Baladine
Posté le 08/02/2022
Salut !

Un commentaire pour te dire que je suis contente de retrouver les personnages et d'en apprendre un peu plus pour eux. J'ai trouvé cependant que cette fois il y avait beaucoup d'informations à la fois et j'ai eu du mal à suivre. Je pense qu'il faut aller plus lentement, prendre le temps de déplier l'univers pour être sûr le lecteur ait tout compris. Bêtement j'étais perturbée par les cheveux bleus de celui qui allait devenir Alec (oui mais bleus comment ? et le reste d'Alec, c'est comment aussi ?). Des Portes qui essayent de manipuler, c'est difficile à avaler, ça devrait l'être pour Soren en tout cas, et si Soren s'interrogeait on n'aurait en tant que lecteur moins l'impression d'avoir manqué des informations... Ça doit être compliqué pour Soren qui débarque de décider tout de suite à qui se fier. Je pense qu'il a besoin d'une pause pour qu'on lui explique les choses, pauvre garçon :D
Voilà mes interrogations. Hâte de lire la suite !

Et j'ai relevé des coquillettes aussi :
"différents" => différends
"soit lui-même investit" => investi
"et de pénétrer dans le lieu sein à l'intérieur de l'horloge", à mon avis c'est plutôt "saint"
"le rituel avait donc bien eut lieu" => eu
"in contrôle"
"elle fut interrompu" => interrompue

A bientôt,
Claire
Ozskcar
Posté le 19/02/2022
Hello !
Merci pour ton retour ! Ton honnêteté m'a permis d'apporter de nombreuses corrections à ce chapitre. Je garde d'ailleurs tes conseils pour la suite de la rédaction et essaie d'ores et déjà de préciser mes descriptions, de prendre davantage mon temps pour construire la narration. J'espère que la suite n'en sera que meilleure.

A bientôt !
Baladine
Posté le 19/02/2022
Tant mieux si c'est utile ! J'attends la suite de ton histoire avec impatience, j'aime beaucoup ton univers, les personnages, et l'intrigue que tu construis. A très vite
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