Chapitre 3 - La garde robe

Notes de l’auteur : Il s'agit ici de la seconde version de chuchotement que je souhaite vous présenter ! Se voulant plus dynamique et poignant (je l'espère) dés le début du récit, anciens ou nouveaux lecteurs, je compte sur vos commentaires :)

Sur ma pommette une fine peau rosée, aussi fragile qu’un pétale, avait recouvert la plaie. La robe tachée de cendres et les genoux prisonniers d’une douleur lancinante, je passai, pour la seconde fois de la journée, le pas de la porte de la chambre de la Princesse. Je crus que le sol allait se dérober sous moi…

Au fond de la chambre, la grande armoire ouverte répandait l’intégralité de son contenu au travers de la pièce. Des robes et des châles recouvraient le lit à baldaquin, tandis que d’autres parures retombaient mollement sur la malle située à ses pieds. De nombreux bas semblaient avoir volé d’un bout à l’autre de la pièce. Certains avaient atterri sur le miroir rond de la coiffeuse, alors que d’autres pendaient sur le pare-feu de la cheminée, à la limite de l’embrasement. Un tas de chaussures jonchait le sol, bloquant complètement l’accès à la grande fenêtre, qui depuis le mur du fond berçait la pièce d’une lumière pâle, et adoucissait le rose de la tapisserie et du tapis. Un jupon accroché au lustre de bougies, heureusement éteintes à cette heure, captiva mon regard quand Adélaïde se précipita sur moi :

— Ah, Sybil, te voilà enfin ! J’ai besoin de toi, nous allons être bien occupées aujourd’hui. Il faut à tout prix que je fasse le tri dans toutes ces guenilles !

— J’avais tout ordonné ce matin même, articulai-je à mi-voix devant la pagaille.

— Le Prince sera là dans trois jours maintenant, continua-t-elle sans même m’entendre, et moi qui n’ai rien à me mettre ! La tête m’en tourne…

Son visage à la peau habituellement si pâle virait au rouge, et je dus lui prendre les mains pour la diriger vers son grand lit à baldaquin afin de la calmer.

— À parler aussi vite, tu en oublies de respirer. Assieds-toi un instant.

Une fois assise Adélaïde se saisit les côtes un moment, le souffle court.

— J’ai la sensation que tu as lacé mon corsage avec plus de vigueur que d’accoutumée ce matin.

— Pas plus que d’habitude, lui assurai-je. Tu es rongé par l’inquiétude, voilà tout.

— Tu dois avoir raison, mais c’est qu’il nous reste si peu de temps avant son arrivée ! reprit la Princesse de plus belle. Il faut que je sois la plus parfaite possible ! Avec ces vieux vêtements, c’est peine perdue. Nous allons être obligées d’en commander de nouveaux chez le tailleur.

Alors qu’elle continuait de me parler à toute vitesse, je ne pus m’empêcher de remarquer que le bout de son nez bougeait au même rythme que ses lèvres, ce qui me fit sourire. Adélaïde était une très jolie jeune femme, des formes généreuses, de beaux et grands yeux bleus encadrés par de fins cheveux à la couleur des blés. Le tout formant un visage des plus ravissants.

— Je ne suis pas certaine que ta toilette soit l’essentiel…

— Sybil, c’est primordial pour une dame ! corrigea-t-elle presque offusquée. Dix-neuf ans est un âge déjà bien avancé pour se marier, et je ne voudrais pas sembler plus vieille que je ne le suis… Le Roi compte sur moi pour faire bonne impression au peuple Kahas et à leur Prince. Il me faudra être la plus belle, gloussa-t-elle avec excitation.

— Tu rempliras ta fonction à merveille, ton père le sait pertinemment, la rassurai-je d’une voix légèrement éraillée.

— Quelque chose te chiffonne… Non, ne me réponds pas que tout va pour le mieux ! Nous avons partagé les mêmes langes et tu ne me duperas pas ! affirma-t-elle avec autorité.

— J’appréhende ton départ, voilà tout… confessai-je en lui adressant un regard en coin. Privée de toi, rien ne sera plus jamais pareil.

Au bord des larmes, mes yeux se baladèrent sur les tapisseries roses, avant de revenir se poser sur elle. Son visage fondit et elle m’enlaça avec affection, quand soudain elle m’observa d’un air surpris.

— Comme c’est idiot, je n’avais même pas réalisé que je devrais quitter le pays. Tout est allé si vite. L’annonce du mariage avec ce Prince venu de Kargha, ce pays à l’autre bout du monde…

La Princesse ouvrit de grands yeux ronds, et haussa finalement les épaules.

— Mais ce n’est pas un problème, tu viendras alors avec moi ! Mère sera bien contente de ne plus te voir et ne risquera pas de s’opposer à cette décision. Loin d’elle, cette vilaine cicatrice finira bien par se refermer !

Le naturel d’Adélaïde avait encore frappé, et bien malgré elle sa réflexion me pinça le cœur. S’apercevant de sa maladresse, Adélaïde se leva du lit précipitamment et récupérera une robe au sol, qu’elle me tendit. De couleur vert menthe, la mousseline faisait ressortir les jolis petits boutons ronds et nacrés qui décoraient la poitrine et les manchettes.

— Je sais que tu l’aimes beaucoup. Prends-la, insista-t-elle alors qu’elle agitait la robe, elle t’ira mieux qu’à moi.

— Une nouvelle toilette ne changera pas la réalité des choses, observai-je. La Reine me jugera toujours trop ennuyeuse, trop maigrichonne ou trop maladroite. Rien en ma personne ne pourrait trouver grâce à ses yeux ou rendre sa main plus légère…

— C’est exact, répondit Adélaïde avec fatalité.

Surprise par sa franchise, je regardais mon amie dans l’attente qu’elle approfondisse le fond de sa pensée.

— N’accepte pas mon cadeau pour changer à ses yeux dans ce cas. Accepte-le simplement, car cela te fait plaisir, suggéra-t-elle avec malice.

— Merci beaucoup… répondis-je tandis que le rose me montait aux joues. Mais tu sais, je n’ai pas d’occasions pour revêtir une telle robe, ajoutai-je, incapable de m’imaginer dans une pareille tenue.

— Tu pourras la porter lorsque nous serons chez le Prince ! Je te ferai intégrer la haute société et nous ne serons alors plus séparées, par personne.

— Je ne peux pas venir, la contredis-je avec le plus de douceur possible. Il se peut que la Montagne ait encore des réponses à m’apporter, Rosalie m’a…

— Oh, Sybil ! Pourquoi courir après le passé après tout ce temps ? Tu as déjà une famille, tu m’as moi, me coupa-t-elle, un franc sourire accroché aux lèvres.

Habituée au naturel désinvolte d’Adélaïde, je ne pris pas la mouche et avançai un nouvel argument :

— Il m’est inconcevable d’abandonner Shangaï, tu le sais bien.

— Nous l’emmènerons avec nous, ton précieux cheval, ce n’est pas un problème, assura la Princesse.

L’enthousiasme d’Adélaïde me fit sourire. En sa qualité de Princesse, elle ne doutait jamais de rien. Caressant la douce étoffe de la robe, je pris soin de tempérer ses ardeurs :

— Tu n’as donc aucune réserve ? N’as-tu pas peur que le Prince puisse ne pas te plaire ? S’il n’était pas quelqu’un de bien pour toi ?

— Pour quelle raison le Prince ne me plairait-il pas ?

Ses yeux clairs m’observaient comme si je venais de dire la chose la plus insensée qui soit.

— Si Père a tant tardé pour me trouver un époux, c’est qu’il cherchait le meilleur parti qui puisse exister !

Euphorique, la Princesse laissa exploser son excitation et sauta sur ses pieds. Dans un enchaînement d’acrobatie, elle enfila puis jeta ses plus belles tenues, sans cesser de parler d’une voix aiguë. Divaguant finalement sur la future histoire d’amour qu’elle s’apprêtait à vivre avec son Prince charmant, elle se mit à danser avec une robe tel un couple, au milieu de sa chambre. La robe de soie venait de s’écraser sur une pile de vêtements quand la Princesse se figea, et tourna vers moi un regard effaré :

— Son prénom… Je ne connais même pas son prénom ! Rends-toi compte ! Je l’appelle en permanence le prince de Kargha, réalisa-t-elle. Imagine que son prénom soit imprononçable, ou pire encore qu’il n’aille pas du tout avec le mien !

— Est-ce vraiment la seule chose qui t’inquiète à cette heure ? m’indignai-je, amusée par l’absurdité de ses propos. Il n’y a bien que toi pour te soucier de l’harmonie entre deux prénoms !

— À quoi bon parler de mes inquiétudes ? Cela ne les fera pas fuir, observa-t-elle soudain avec sérieux. Il est étrange de devoir épouser un homme qu’on ne connaît pas, j’en conviens.

Son visage se fendit à nouveau d’un grand sourire poupin, avant qu’elle ne reprenne :

— Toutefois… Une chose est certaine et me réjouit tout particulièrement ! Tu ne seras plus obligée de porter cette horrible tenue, avec toutes les robes que je t’offre, s’esclaffa-t-elle en m’en lançant une en plein visage.

Sa bonne humeur retrouvée avec plaisir, j’éclatai de rire à mon tour et lui renvoyai un foulard immense. Les vêtements se mirent à voler dans toute la pièce, quand la porte s’ouvrit à la volée. Nous nous figeâmes toutes les deux, de grands sourires accrochés aux lèvres, lorsque la reine Odile pénétra dans la chambre. Son regard glacial glissa sur moi, et fit aussitôt disparaître ma joie, avant de s’arrêter sur sa fille.

— Comme à votre habitude, vous êtes très productives. Je ne suis pas certaine que le Prince fasse le déplacement pour épouser une enfant hystérique ! Et les bonnes manières ?

Adélaïde et moi fléchîmes nos genoux en une élégante révérence. Je gardai la nuque courbée en avant tandis qu’Adélaïde maintient son menton levé, son sourire lui aussi évanoui, pour répondre à sa mère :

— Nous ne faisions que nous amuser un peu.

Je ne pus m’empêcher de porter ma main à ma joue pour me protéger, quand la Reine s’adresse directement à moi tout en caressant sa bague d’un doigt :

— Le rôle d’une femme de chambre n’est pas de pervertir, mais d’accompagner et d’inciter à une bonne conduite, cracha-t-elle son venin.

— Sybil est avant tout ma dame de compagnie, intervint Adélaïde.

— Un choix des plus regrettable, affirma la mante religieuse avant de se concentrer à nouveau sur ma personne. N’oubliez pas quelle est votre place, et souvenez-vous que cette épée de Damoclès pèse bien lourd entre mes doigts… Elle pourrait à tout moment s’abattre sur cette crinière que vous chérissez tant !

Elle s’écarta de la porte restée ouverte, sa voix aussi tranchante que les lames d’un rasoir :

— Le Roi vous demande dans la Petite Bibliothèque. Faites vite et revenez ensuite ranger tout ce désordre.

— Sybil, vous penserez à préparer ma robe pourpre pour le souper de ce soir, ajouta Adélaïde en employant le ton que le protocole imposait.

— Votre Majesté. Princesse.

M’inclinant une fois encore je gardais les yeux rivés sur mes pieds, et quittais la pièce mâchoire serrée. Mes épaules se crispèrent davantage lorsque la porte fut claquée dans mon dos.

Je m’éloignai à grandes enjambées, et me stoppai finalement lorsque les cris provenant de la chambre d’Adélaïde ne furent plus audibles. À cet instant, le simple fait de me trouver en ces lieux, d’arpenter ces couloirs, que je connaissais si bien, ne fit qu’accroître mon sentiment de ne pas être à ma place. Cette maudite place… J’aurais aimé disparaître et ne plus exister. Promenant mes doigts sur la surface froide et dure de la pierre des parois, je me rappelais combien le Cœur de la Montagne était glacial. Avec ses couloirs sinueux et sombres, creusés à même la roche. De la roche aux plafonds, de la roche aux sols, de la roche aux murs, pas une fenêtre, dans de rares endroits des portraits lugubres, et pour tout éclairage quelques lampes à huile sommaires.

Mes poings vinrent frapper la paroi alors que j’étouffais un sanglot. Me ressaisissant tout à coup, je scrutai le tunnel sombre inquiète à l’idée qu’un habitant du Cœur de la Montagne puisse assister à mon comportement déplacé. L’endroit était désert et seul bourdonnait à mes oreilles l’avertissement de la reine Odile… « Le Roi ne la laisserait jamais faire. », m’avait toujours assuré Adélaïde ; « Reine ou non, elle décide de bien peu de choses. », me réconfortait Rosalie à chaque fois que la menace planait à nouveau au-dessus de ma tête. « Il y a encore quelques années tu apprenais à jouer du piano, aujourd’hui te voilà employée à faire la chasse à la poussière. », me rattrapaient mes pensées…

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Cherry
Posté le 12/04/2021
Excuse moi pour le retard j’ai une semaine surchargée et je lis des tas d’histoires sur PA en parallèle en plus d’avoir une PAL qui est remplie jusqu’au cou ^^
« Le Roi compte sur moi pour faire bonne impression au peuple Kahas et à leur Prince. » : le peuple Kargha tu voulais dire ? L’orthographe change juste après c’est probablement une coquille
« Adélaïde se leva du lit précipitamment et récupérera une robe au sol » : et récupéra
« Je gardai la nuque courbée en avant tandis qu’Adélaïde maintient » : Adélaïde maintint
« Dix-neuf ans est un âge déjà bien avancé pour se marier, et je ne voudrais pas sembler plus vieille que je ne le suis… » : hahaha Adelaïde si tu savais comment c’est dans notre monde… Je te dis pas
Un chapitre plutôt court mais très agréable à lire. C’est si doux et sucré, un petit moment entre filles quoi 😉 j’aime ce genre de scènes où on voit juste nos personnages s’éclater.
Au départ je prenais Adelaïde pour une petite princesse pourrie gâtée comme May Gocy mais en fait elle est plus généreuse que quiconque et surtout, Sybil n’est pas qu’une domestique. C’est sa sœur de cœur et ça m’a fait sourire. C’est mignon ce genre d’activité ^^
J’aime beaucoup les voir ensemble et ça me brise le cœur de savoir qu’elles seront bientôt séparées. Sincèrement, Adelaïde est un chou à la crème. Elle m’a rappelée Charlotte dans le film Disney La Princesse et la Grenouille. Est-ce que tu le connais aussi ?
Après je ne sais pas pourquoi mais j’ai moins aimé la fin, probablement à cause de cette FNJDKXFZPDKNG?ZPCXNDDL de reine Odile que j’ai envie de OPEKZEOEJRFOZSJGOZFVBE
Bref t’as capté
Je lis les autres commentaires en bas et je vois qu’Adelaïde est aussi appréciée que Sybil ! bah écoute je suis officiellement une membre du fan club d’Adelaïde. Elle a l’air naïve à première vue mais son cœur est tellement grand. Bien que l’étiquette lui impose de respecter les règles et d’obéir à sa mère, j’imagine qu’elle s’en fiche pas mal et que Sybil passe en priorité. Quelle crème cette fille. J’aurais aimé la rencontrer dans la vraie vie.
A bientôt !
Shangaï
Posté le 12/04/2021
Coucou !
Je suis ravie de te retrouver aussi !
Je suis moi aussi très prise avec le nano, mais je reviendrais te lire au plus vite !

Aaaaah j'aime mois aussi beaucoup Adélaïde, et surtout elle est plus complexe qu'il n'y parait :)

Il y a deux termes : Le Pays de Kargha et son peuple qui s'appel les Kahas ;)

Merci d'être passé par ici, j'espère que la suite continuera à te plaire !
Cherry
Posté le 12/04/2021
ah d'accord je vois pour Kahas et Kargha ^^ c'est plus clair ainsi
sifriane
Posté le 09/03/2021
J'ai bien aimé ce chapitre. Sa relation avec Adélaïde est poignante. C'est tout à fait l'idée que je me fais d'une princesse, bien élevée, frivole et insouciante, pourtant on sent une certaine profondeur chez elle. On sent aussi la tristesse de Sybil, mais c'est lointain, exactement comme Adélaïde ressent que son amie lui cache quelque chose, c'est très bien vu. Et leur amitié est très bien décrite. je file au prochain chapitre, je veux savoir ce que le roi va lui dire.
J'ai eu beau chercher, je ne vois pas de points négatifs par ici ;)
Shangaï
Posté le 09/03/2021
Merci beaucoup pour ton commentaire, cela me fait vraiment plaisir que cette relation te plaise et j'espère que la suite te plaira tout autant !!
Belette
Posté le 11/12/2020
J'aime beaucoup le personnage d'Adelaïde <3 Déjà, elle m'a fait trop rire avec son histoire de "guenilles" haha. J'aime son naturel, sa spontanéité et sa gentillesse qui transparaît dans tous ses mots. C'est assez paradoxal, parce que la remarque qu'elle fait sur l'histoire d'accepter la robe pour se faire plaisir et non pour prouver quelque chose, c'est assez mature, et en même temps elle a une attitude très naïve vis à vis de ses prochaines fiançailles. J'aime beaucoup les personnages avec des paradoxes comme ça <3

Le prince, tiens, parlons-en ! Alors, je pense que ça pue, ma pauvre Adelaïde. A tous les coups tu vas tomber sur un psychopathe (enfin j'espère pas pour elle la pauvre), mais il y a trop de teasing autour de ces fiançailles pour que ça soit honnête haha ! J'ai hâte d'en savoir plus sur ce mystérieux prince ! :D

Enfin, on dirait qu'elle est tant prisonnière physiquement que mentalement de la Montagne, c'est super bien mis en scène. Cette idée que, au-delà de la chape de plomb imposée par le harcèlement de la Reine, Sybil est liée à la Montagne par le mystère de ses origines qu'elle abrite. J'ai trouvé ça super cette dimension de prison intérieure, c'est presque plus vicieux que la contrainte physique !

Un très bon chapitre encore <3
Shangaï
Posté le 12/12/2020
Merci beaucoup !! Du coup je suis contente que dans ce chapitre tu trouve que l'on ressens plus la détresse émotionnel de Sybil. Dans ma première version l'histoire commençait pas ce chapitre d'ailleurs, mais je ne pense pas changer pour autant mais peut-être déjà faire cela plus pesant dés les deux précédents chapitre !
J'aime aussi beaucoup Adélaïde, elle est à la fois mure et naïve comme tu le dis :) Je suis aussi assez contente de son évolution au fil de l'histoire, tu me diras ce que tu en pense ! :)

Pour le Prince, je te le laisse le découvrir ! Peut-être sera-t-il tout à fait charmant ;)
Alba
Posté le 01/12/2020
Bonjour,
Une fois de plus, je suis épatée par ta manière d'écrire. Je m'interrogeais sur le tempérament d'Adélaïde mais j'ai été agréablement surprise ! Ce personnage m'a très vite paru sympathique et j'aime l'affection qu'elle porte pour Sybil. La Reine, en revanche, est toujours aussi fidèle à elle-même ^^
Shangaï
Posté le 01/12/2020
Merci pour ton commentaire !
J'espère que la suite continuera à te plaire :)
Oui Adélaïde est un petit rayon de soleil, je l'aime beaucoup, elle est assez épatante, enfin tu verras !
Luna
Posté le 29/05/2020
Très chouette chapitre !

Je me demandais comment était Adélaïde compte tenu de sa mère et j’ai eu ma réponse juste après héhé ! Elle est frivole, mais on sent qu’elle a un attachement sincère envers Sybil, ce qui est assez touchant. J’espère pour la princesse que le prince sera quelqu’un de bien. Du coup je comprends bien pourquoi Sybil avait envie d’aller voir Adélaïde dans le chapitre précédent, c’est quand même plus sympa de passer du temps avec elle ^^

Tiens je n’avais pas réalisé, mais visiblement Sybil a été « rétrogradée » de son ancienne position, c’est bien ça ? Puisqu’elle dit qu’il n’y a encore pas si longtemps elle apprenait le piano. Je me demande du coup ce qui a fait que ça a changé. J’espère ne pas avoir loupé l’info avant (vu que ça fait quelques jours déjà que j’ai lu le premier chapitre).

Une petite interrogation : dans le premier chapitre, il me semblait que la chose dont Sybil avait le plus envie était de partir loin de la Montagne. Mais ici elle dit exactement le contraire. Je comprends qu’il y ait eu la discussion avec Rosalie entre temps, mais je n’ai pas forcément perçu ce changement radical de volonté chez elle dans le chapitre précédent. Bon c’est un détail franchement, si ça n’a pas gêné d’autres lecteurs, ne fais pas attention à ma remarque ;)

Quelques coquillettes :
>> « Nous avons partagé les mêmes langes et tu ne me dupera point ! » : « duperas »
>> « Accepte le simplement car cela te fait plaisir » : Accepte-le »
>> «  il se peut que la Montagne est encore des réponses à m'apporter » : « ait »
>> « Si Père à tant tardé pour me trouver un époux, c'est qu'il cherchait le meilleur partie qui puisse exister ! » : « a tant tardé » et « le meilleur parti »
>> « Dans un enchaînement d’acrobatie » : « acrobaties »
>> « Il est étrange de devoir épouser un homme qu'on ne connait pas, j'en convient. » : « conviens »
>> « Je ne pus m'empêcher de porter ma main à ma joue pour me protéger quand la Reine s'adresse directement à moi » : « s’adressa » ?
>> « lorsque les cris provenant de la chambre d'Adélaïde ne furent plus audible » : « audibles »

À très vite :D
Shangaï
Posté le 29/05/2020
Merci Luna pour ton commentaire !
Je pense que tu as effectivement loupé l'info ^^ Au début du chapitre précédent en discutant avec Rosalie, Sybil nous apprend qu'elle a été éduquée avec la princesse et qu'un beau jour la Reine a décidé qu'elle devait définitivement rester au rang de domestique... Je suis un peu embêté si cela n'était pas clair pour toi :/

Sybil est tiraillée... Elle veut effectivement quitter la Montagne car elle n'y ai pas heureuse et en même temps elle y aime tout de même certaines personne (Rosalie, Adélaïde, Alaric et le Roi) et surtout après les révélations de Rosalie elle se dit qu'elle a peut-être des choses à d'écouvrir sur ses origines dans la Montagne. Donc elle a toujours envi de partir mais les réponses sont ici elle le sait (c'est d'ailleurs dis dans le tout premier chapitre ^^').

J'ai un peu peur que tout cela soit brouillon du coup... Mais jusqu'ici cela n'avait pas posé de souci :)
Luna
Posté le 29/05/2020
Ne sois pas embêtée, c'est moi qui ai été une lectrice trop peu attentive ! Je suis désolée du coup, tu as tout à fait raison, j'ai parcouru vite fait le début et effectivement c'est tout à fait clair. C'est tout moi ça, je veux absolument avancer mes lectures, surtout celles que j'aime beaucoup, mais vu que je manque de temps et que j'ai du mal à lire longtemps sur un écran d'ordinateur sans me faire mal aux yeux, mon suivi est décousu et je dis des bêtises :( il faudra vraiment que j'investisse dans une liseuse quand j'en aurai les moyens pour pouvoir lire d'une traite et ainsi faire des retours plus constructifs . Ne fais pas attention à ce que j'ai dit du coup ;)

De toute façon c'est simple, si les autres lecteurs ne te font aucune remarque à ce sujet, c'est qu'il n'y a aucun souci. Je m'en veux de de t'embrouiller avec mon inattention. :(

Et puis je le répète, ce chapitre était très chouette ♥
Shangaï
Posté le 29/05/2020
Ne t'inquiète pas je comprend très bien et il bien probable qu'il me soit arrivé de faire les mêmes étourderies :)
Je suis toujours ravie de lire tes commentaires dans tout les cas !
Eryn
Posté le 22/05/2020
Coucou
Je note un truc qui ne m'avait pas frappé avant :

" Une nouvelle toilette ne changera pas la réalité des choses, observai-je, la Reine me trouvera toujours trop ennuyeuse, trop maigrichonne ou trop maladroite. Rien en ma personne ne pourrait trouver grâce à ses yeux ou rendre sa main moins légère..."

= Dans cette phrase, Sybil s'exprime comme si elle avait encore l'espoir que la reine l'apprécie. (Rien en ma personne ne pourrait trouver grâce à ses yeux)

Je ne sais pas pour toi, mais moi après des années de mauvais traitements, je ne chercherais plus à me faire apprécier d'une telle personne, même si la reine est haut placée, a un moment, si elle est odieuse depuis toujours, la seule chose que veut Sybil, c'est qu'elle lui foute la paix !
Parallèle avec Harry Potter, avec tous les mauvais traitements de Rogue, Harry ne souhaite pas son affection : il le hait, il aimerait par contre bien qu'on lui foute la paix.
Pour moi Sybil devrait logiquement éprouver les mêmes sentiments vis-à-vis de la reine, donc la détester et ne pas chercher à "trouver grâce à ses yeux". non ?
Quelques coquilles dans cette version aussi.
Shangaï
Posté le 22/05/2020
Coucou ! Merci pour ta remarque :)
Oui je vois ce que tu veux dire, cela dit ce n'est pas tout à fais comme cela que je voyais les choses ! C'est aussi un peu une façon de se dénigrer pour Sybil, mais je pense que je vais retravailler ce passage du coup ! Merci :)
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