Chapitre 28 : Un poste qui ne sert à rien.

Le narrateur :

 

 

Après quelques soirées bien arrosées Astor se présente au palais de Zorg. Il est reçu par le valet.

 

 

Le valet. — Bonjour monsieur. Puis-je savoir à qui j’ai affaire ? 

 

 

Astor. — Tu peux m'appeler Astor, mon brave.

 

 

Le valet. — Y en a qui aime faire des manières !

 

 

Astor. — Pardon !

 

 

Le valet. — Pourrais-je savoir ce qui vous amène par ici ? Vous cherchez un travail ? On cherche toujours du petit personnel au palais.  

 

 

Astor. — T’es drôle dans ton genre. Du petit personnel pour Zorgy le petit ! Non, je ne cherche rien et pour tout vous dire je connais déjà bien votre patron. Zorg et moi sommes de vieilles connaissances. 

 

 

Le valet. — Ils disent tous bien connaître Zorg mais selon moi on peut dire qu'on connaît bien quelqu'un, seulement une fois qu'on a nettoyé sa chambre. Et je vous assure que personne n'a nettoyé sa chambre autant de fois que moi. Oui je connais bien l’empereur moi et pourtant je ne m’en vante pas toute la journée.

 

 

Astor. — Qui vous a dit bien connaître Zorg ? 

 

 

Le valet. — Presque chaque démon qui vient ici.

 

 

Astor. — L’empereur a plus d’un ami, c’est surprenant ! 

 

 

Le valet. — Je n’appelle pas ce genre de personne des amis.

 

 

Astor. — Ce que les gens disent sur Zorg est vrai, c'est un associable. 

 

 

Le valet. — Ces paroles ne viennent pas plutôt de vous ?

 

 

Astor. — J’ai pu le dire mais croyez-moi, je suis loin d’être le seul à le penser. 

 

 

Zorg entre. — Ça c'est une nouvelle ! Astor réfléchit. J’ai appris que tu es maintenant un représentant du peuple. 

 

 

Astor. — Les bonnes nouvelles se répandent vite.

 

 

Zorg. — Quand j'ai créé ce poste après ma prise de pouvoir, j'ai voulu faire croire à un changement d’époque avec la suppression des cercles, même si je savais que les démons ne seraient pas dupes et j'avais pensé qu’aucun démon ne serait intéressé.

 

 

Astor. — Et me voilà.  

 

 

Zorg. — Tu seras excellent pour ce poste! Il paraît que les taverniers ne jurent que par toi. Mais méfie-toi les pires rencontres peuvent arriver dans ces lieux-là. Tu sais que je parle en connaissance de cause.

 

 

Astor. — Ma fonction ne consiste pas qu’à cela ! 

 

 

Zorg. — Il faut que je vérifie ça, j'ai le descriptif du poste pas loin. ( Zorg se tourne et regarde un papier dans sa main. ) C'est vrai, je vois que tu as le droit de me parler des préoccupations du peuple quand je t’accorde une séance. 

 

 

Astor. — Vas-tu bientôt m’accorder une séance ? 

 

 

Zorg. — Je suis l’empereur, mon temps est précieux c’est pour ça que je dois t’annoncer : Ta séance est finie, on se reparlera une autre fois ! Tu peux sortir maintenant ! 

 

 

Astor. — Et mon droit ? 

 

 

Zorg. — L’empereur donne le droit ou le retire. Tu m’as compris, retires-toi !

 

 

Astor sort.

 

 

 

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