La voix du maître de cérémonie résonna à nouveau :
— Il est temps pour nous de vous dévoiler le clou du spectacle. En cette veille de Noël, laissez-nous vous faire un incroyable cadeau. Nous offrons ce soir une nouvelle chance à un Aspirant de gagner un œuf ! Ceci est un avant-goût des prochains spécimens sur lesquels nos chercheurs travaillent actuellement. Les caractéristiques de l’embryon qu’il contient ont été retravaillées afin de vous offrir, à l’avenir, des mikrosaures aux caractéristiques uniques ! Voici notre premier polymorphe !
Joey se sentit défaillir. Tout s’éclairait maintenant ! Si elle n’était pas parvenue à définir de quel genre de dinosaure la créature du bout du couloir était issue c’est parce que plusieurs de ses attributs avaient été génétiquement modifiés. Cela expliquait la forêt de piquants qu’elle arborait sur le crâne, ses écailles bleutées dans la nuque et surtout, sa paire d’ailes insensée. Neville et ses équipes ne s’étaient donc pas contentés de ramener à la vie des êtres que l’on pensait disparus, ils avaient aussi joué les démiurges en créant de nouveaux individus. Quand Joey vit la couveuse être apportée sur scène, elle comprit que ce qu’elle redoutait depuis le début de tout ce simulacre était arrivé. Le bébé dinosaure était sur le point d’être mis en jeu.
Rien ne permettait de différencier la couveuse des précédentes. Cette fois-ci, c’est le haut-de-forme qui en ôta le voile. Il pinça le tissu qui recouvrait le sommet du dôme et jeta le napperon dans les airs comme un magicien l’aurait fait en sortant un foulard de son chapeau. Son corps et ses bras, ouverts et triomphants, étaient tournés vers la couveuse, mais son visage faisait face à l’assemblée. Aussi ne comprit-il pas immédiatement pourquoi un émoi chuchotant était en train de se disperser parmi les spectateurs. Le trouble de la foule se transforma vite en stupeur et certains spectateurs commençaient à se lever de leur siège pour mieux observer ce que renfermait l’ovoïde. Leurs interrogations, de plus en plus bruyantes, parvenaient jusqu’à la scène : « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? », marmonna l’un d’eux, « Pourquoi a-t-il des ailes ? », demanda un autre, « C’est un dragon ? », héla finalement un dernier. Quand le maître de cérémonie se décida enfin à poser ses yeux sur la couveuse et son petit habitant, il eut un mouvement de recul comme s’il avait découvert un mille-pattes au fond de sa tasse de thé.
Sans s’en rendre compte, Joey avait commencé à s’extraire de l’obscurité. À l’arrivée du bébé dinosaure, elle n’avait pas pu réfréner l’envie de s’avancer davantage. La moitié de son corps s’était machinalement mise à découvert. Elle était complètement hypnotisée par la créature. Joey l’avait quittée il y avait quelques heures à peine et il lui semblait que le mikrosaure était plus imposant qu’au moment de sa naissance. Ses ailes aussi lui paraissaient s’être développées. Était-ce parce que la créature avait trouvé comment les actionner ? Décollées de ses flancs, elles laissaient apparaître, sous une fine membrane d’écailles, des doigts osseux.
Depuis qu’il avait été dévoilé, le bébé dinosaure secouait frénétiquement son crâne dentelé et ne parvenait pas à garder ses yeux ouverts. Joey voyait bien que la créature était éblouie par l’intensité des projecteurs braqués sur elle. Le corps du dinosaure miniature, balancé vers l’avant, acculé contre une paroi du dôme, semblait d’une grande vulnérabilité. Joey sentait son sang bouillir dans ses veines. Un feu de colère, attisé par un insupportable sentiment d’impuissance, s’était allumé au creux de son ventre.
Agacé par la tournure que prenaient les évènements, Lord Neville se leva, bouscula le maître de cérémonie et s’approcha d’un pas colérique. La rapidité avec laquelle il s’était présenté face à la couveuse avait poussé le bébé dinosaure à mettre en joue son agresseur du sommet de son crâne épineux. Joey comprit que la créature se tenait prête à charger. Il ne fallut pas plus qu’un indélicat tapotement de doigt sur la paroi de verre pour que le mikrosaure lance l’assaut. Son cou se gonfla. En vérité, c’était le collier d’écailles de sa nuque qui venait de se soulever, laissant apparaître de nouvelles rangées de piquants acérés. Elle fonça tête baissée contre son agresseur avant de s’écrouler sur le flanc, sonnée par le choc de son crâne contre le verre de la vitre. Joey venait d’être happée par un puissant flash-back : elle se revoyait dans le laboratoire le jour où le Moloch y avait été apporté. Joey se remémorait combien elle avait été surprise par la foisonnante toison de piquants qui recouvrait le corps du reptile. Elle se refigurait l’animal, débordant de colère, foncer comme une balle contre la paroi de sa boîte en plastique. Joey commençait à entrevoir la possibilité que l’ADN du moloch puisse avoir été ajouté à celui de Mary pour engendrer cette créature unique, cet hybride sans identité.
Joey était prise aux tripes. Elle ne supportait plus d’assister à ce spectacle navrant d’inhumanité. La créature était exposée dans sa prison de verre comme une bête de foire. Elle venait, qui plus est, de se blesser et cela semblait avoir beaucoup amusé cet idiot de Lord Neville. Le cœur serré, les poings comprimés, Joey s’extirpa entièrement de la pénombre et pénétra sur scène animée par une rage incontrôlable. Elle n’avait même pas entendu Siméon et Meggie qui la suppliaient depuis plusieurs minutes de reculer.
— Laissez-le ! Éloignez-vous de la couveuse ! rugit-elle.
Neville se redressa d’un bond. D’un claquement doigt en direction des escaliers qui desservaient la scène, il somma deux vigiles de s’emparer de l’intruse. Le temps que les gorilles l’encerclent, Joey s’était postée devant la couveuse dont elle barrait l’accès de ses bras écartés. Elle savait qu’elle ne pourrait rien contre ces deux colosses et pourtant, elle s’était précipitée sur la scène comme si son intervention pouvait être décisive. Elle avait agi sous l’injonction d’un appel totalement irrationnel.
Il fallut moins d’une minute aux gorilles pour attraper Joey. Ils la saisirent chacun sous une aisselle et la soulevèrent du sol. Joey se débattait comme une lionne en furie, fendant l’air de violents coups de pied. Sa rage la dotait d’une force inattendue pour une toute jeune fille. Voyant l’un des vigiles se plier pour maîtriser le genou d’une de ses jambes folles, Joey ouvrit grand la bouche et mordit de toutes ses forces l’épaule que le gorille venait d’abaisser devant elle. Cambré par la douleur, l’homme lui distribua un violent coup de tête et Joey s’écroula évanouie sur le sol.
⁂
— Joey ? Joey, tu m’entends ?
La voix de Meggie résonna douloureusement dans le crâne de Joey.
Quand elle reprit enfin connaissance, la fillette aperçut immédiatement la couveuse... Vide. Dans sa chute, elle l’avait fait basculer et elle gisait maintenant sur le plancher, désolidarisée. Aucune trace du bébé dinosaure. Un sentiment de panique s’empara d’elle : où pouvait bien être la créature ? Elle s’assit péniblement avec l’aide de Meggie et Siméon, tenant d’une main la partie de son visage endolori. Quand les images cessèrent enfin de valser devant ses yeux, elle s’étonna de la pagaille qu’elle avait mise. Un mouvement de panique s’était emparé de la foule. Plusieurs dizaines de spectateurs se bousculaient pour quitter les lieux avec précipitation. Les parents portaient leurs plus jeunes enfants tandis que les aînés étaient, un peu contre leur gré, tirés par le bras pour se mettre à couvert dans le hall du théâtre. Joey ne comprenait pas : est-ce que son coup de folie méritait qu’ils s’enfuient tous ainsi ? Mais soudain, le beuglement d’effroi d’un vigile apporta une réponse à sa question. Elle savait maintenant où était passée la créature. Les ailes déployées, le bébé dinosaure avaient planté les griffes de ses pattes arrière dans le cou du gorille et celles de ses pattes avant dans son cuir chevelu. Bien sûr, le mikrosaure aurait été bien incapable de soulever cette montagne de muscles. Non, elle se servait de ses ailes pour fouetter l’air, frappant par la même occasion les deux profils du vigile à chaque battement. Soudain, un deuxième gorille fit irruption sur scène, vociférant comme un forcené et tenant au-dessus de sa tête une chaise trouvée en coulisse. Le fou furieux s’apprêtait à la briser sur le dos de son collègue, espérant sûrement en déloger le volatile belliqueux. Le sang de Joey ne fit qu’un tour. Il fallait à tout prix qu’elle empêche cette brute épaisse de jeter ce siège sur le bébé dinosaure. Elle n’eut pas d’autre idée que celle de dévier la trajectoire du vigile en le percutant d’un coup d’épaule. Joey s’effondra à nouveau sur le sol, hurlant de tout son souffle et serrant le haut de son bras. Le gorille dégringola dans la fosse d’orchestre où s’étaient réfugiés Lord Neville, Magnus et, tremblant de tous ses membres, l’homme au haut-de-forme.
Tandis que le polymorphe harponnait toujours sa proie, des cris sourds parvinrent aux oreilles de Joey. Quand la porte du théâtre s’ouvrit brusquement, les hurlements s’insinuèrent dans la salle en même temps qu’un homme entièrement casqué, ganté et vêtu d’une armure noire renforcée aux articulations.
Joey resta interdite. Siméon retint Meggie par la main alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre son amie.
Le soldat tenait fermement en laisse un mikrosaure adulte ; un vélociraptor à la peau brune et dont la gueule était muselée par des lanières de cuir. Son abdomen, protégé par un épais plastron noir accordé à la combinaison de son maître, se soulevait et s’abaissait de manière désorganisée, trahissant son excitation. Le dinosaure se balançait d’une patte sur l’autre, flairant bruyamment l’air de la salle de ses narines obstruées. Joey frissonna en observant l’homme et son mikrosaure s’avancer d’un pas lent en direction de la scène. Si le bébé polymorphe continuait à être agressif, le soldat lâcherait sur lui sa créature.
— Tout va bien ! assura Joey à l’intention de la créature avec fermeté, mais sans emportement.
La fillette savait pertinemment que le bébé dinosaure ne comprenait pas la langue dans laquelle elle s’exprimait, mais si le haut-de-forme avait dit vrai, le mikrosaure percevrait l’intention que modulait sa voix. Joey aperçut alors la créature relâcher son emprise et libérer le vigile. Dans un bruissement d’ailes, elle se posa devant le corps affaibli de sa maîtresse et se cabra sur ses pattes postérieures. Le vélociraptor n’était plus qu’à quelques mètres. Son maître le retenait d’une poigne de fer. Plus le mikrosaure avançait, plus le polymorphe battait l’air de ses ailes déployées. Ses yeux jaunes fixaient sans s’excuser ceux de la créature muselée. « Tant que je me dresserai ainsi, personne n’approcha ! », semblaient-ils prévenir. Un cri suraigu vint couronner la posture d’intimidation qu’elle lui adressait. Joey n’en revenait pas. L’imprégnation avait eu lieu ! Un lien très fort s’était créé entre elle et le nouveau-né au moment où la fillette avait plongé son regard dans le sien. La créature était sienne.
— Calme-toi..., chuchota Joey dans un souffle douloureux. Tout va bien...
L’animal replia alors ses ailes et, sans tourner le dos au vélociraptor, il se blottit contre Joey. Son regard, à nouveau plongé dans celui de sa maîtresse, laissa transparaître une profonde empathie. Le cœur de Joey se serra. Elle eut l’impression que ses veines venaient de s’emplir d’un indescriptible bouillon mêlant gratitude et inquiétude.
Rassuré par la présence du soldat, Magnus se leva soudainement.
— Qu’as-tu fait ! cria-t-il à Joey, les yeux révulsés.
Sourcils froncés, elle affronta le regard du petit homme sans ciller.
— Vous aviez abandonné la couveuse à son sort dans une pièce au bout de ce couloir lugubre...
La réponse de Joey sonnait comme un reproche. Elle savait maintenant qu’elle n’était pas objective. Ce n’était pas la raison de Joey qui parlait à cet instant, mais bien son cœur.
— Lorsque j’ai enlevé le voile de la couveuse, l’œuf était déjà en train d’éclore. J’ai assisté à la naissance du bébé dinosaure...
— Tu as tout gâché, sale petite punaise !
L’agressivité de la voix du bras droit de Neville provoqua chez le polymorphe un regain d’animosité évident : les piquants dissimulés sous ses écailles venaient de refaire leur apparition. C’est alors que le soldat délivra la gueule de son mikrosaure de sa muselière. Les pupilles du dinosaure se rétractèrent d’excitation. Le cri qu’il poussa provoqua chez Siméon un brusque mouvement de recul. D’un bras ferme, il força Meggie à rester derrière lui. Si le mikrosaure devait attaquer, ce serait lui avant elle. C’est alors qu’un claquement sourd résonna dans le théâtre presque vide. Victor Huntley et Willebrod venaient de faire irruption dans la salle. Haletants, mais visiblement soulagés d’être enfin arrivés, ils s’arrêtèrent net à la vue du soldat et de son mikrosaure. Sans se dégonfler, le Dr Huntley apostropha le soldat :
— Vous, Robocop, je vous interdis de lâcher ce dinosaure sur ma fille !
Il le regretta immédiatement.
L’homme casqué attrapa la dernière sangle qui retenait son mikrosaure. Il s’apprêtait à libérer sa créature quand Lord Hector Neville lui opposa autoritairement le plat de sa main. Il sortit de l’obscurité de la fosse sans baisser le bras qui interdisait au soldat de détacher sa créature.
Willebrod en profita pour grimper deux par deux les marches qui le séparaient de la scène. Il ralentit le pas en approchant de Joey et du polymorphe. Le paléontologue ne voulait pas qu’un de ses gestes soit mal interprété par le mikrosaure. Il avait eu le loisir de voir à la télévision ce dont était capable le bébé dinosaure et il s’en passerait volontiers. Mais l’hybride ne broncha pas et permit au paléontologue d’aider Joey à se relever.
— Faut-il vous faire un dessin pour que vous compreniez que ce bébé dinosaure ne vous appartient plus ? vociféra Willebrod. Chacun d’entre nous l’a compris, le pays entier l’a compris ! dit-il en pointant du doigt une journaliste cachée derrière sa caméra en haut d’un balcon.
Partagée entre l’effroi et l’excitation, elle était restée campée derrière son objectif et avait retransmis le branle-bas de combat en direct.
Face à cette médiatisation surprise, Lord Neville se décida enfin à prendre la parole.
— Les esprits se sont échauffés, chers amis. Nous venons d’avoir la preuve que la fidélité des dinosaures envers leur maître est à toute épreuve. N’est-ce pas ce que nous désirions ? dit-il en fixant Magnus. Jeune fille, par une incroyable coïncidence, la nature vous a élue en défiant le choix du Simorgh. Votre participation à la loterie relève de la tricherie, mais personne ici n’osera contester que ce mikrosaure vous appartient.
— Je ne suis pas une tricheuse... murmura Joey.
Elle sentit son corps se tendre de colère.
— Je ne suis pas une tricheuse ! hurla-t-elle de plus belle à l’attention de Lord Hector Neville et Magnus, mais les deux hommes étaient déjà en train de remonter l’allée centrale du théâtre, escortés par le Maître-mikrosaure.
Joey fouilla dans la poche arrière de son jean, elle en sortit un petit oeuf libéré de son parachute. Lorsqu’elle l’ouvrit, un faisceau de lumière bleue colora son visage et l'hologramme vibrant d’un bébé mikrosaure se forma. Elle brandit l’objet en direction des deux hommes.
— Si c’est la seule preuve qu’il vous faut. La voici ! Le mikrosaure est là !
Le jour où Neville avait ordonné le lâcher des œufs sur la foule, Joey s’était emparée de l’un d’entre eux. Ce n’était que bien plus tard qu’elle avait pris le temps de l’ouvrir. La fillette s’expliquait mal pourquoi elle avait glissé l’œuf gagnant dans sa poche, pourquoi elle l’y avait consciemment conservé de même que ce qui l’avait retenue de participer au test d’Ambition.
Lord Neville ne se retourna pas entièrement. Il savait pertinemment de quoi parlait Joey. Les traits de son visage se firent plus stricts.
— Prenez garde, Aspirante, prévint-il tandis que Magnus lui ouvrait la massive porte en bois sculptée. Vous serez la seule tenue responsable si vous ne parvenez pas à maîtriser votre mikrosaure. En vous soustrayant à notre processus d’élection, vous avez pris le risque que l’âme de votre dinosaure vous soit à jamais étrangère. Nous garderons un œil sur vous : qui sait ce que renferme votre âme ?
Les battants venaient de se refermer sur Neville et son assistant. La vélociraptor et son maître avaient enfin disparu et Siméon s’autorisa enfin à baisser la garde.
L'arrivée du polymorphe est très logique et je ne l'avais pas vu venir. En faire le clou du spectacle est excellent ! Et Joey qui est aimantée par son "bébé", c'est extrêmement poignant. Elle se comporte vraiment comme une mère pour ce mikrosaure, à croire que c'est elle qui a été ensorcelée au premier regard et non le polymorphe ;-)
Par contre, après un cafouillage pareil, je me demande comment Neville va s'en sortir. Le dernier dino est clairement agressif (même si cela peut se comprendre), une gamine se fait assommer en direct, un mouvement de panique se crée... Cela va être difficile à rattraper.
Surtout qu'il joue gros à présenter du dino génétiquement modifié.
Bien vu pour la docilité des Mikrosaures. En fait, c'est tout l'enjeu du tome 2 : les limites de la sciences vs l'intelligence du coeur... Alors, faut voir si on le vit comme une grosse incohérence ou si on arrive à se dire, ah, tiens, maybe on me m'expliquera dans le prochain livre... Il faut sans doute qu'un des personnages se fasse la réflexion... Je vais voir :D
En tout cas, UN ENORME MERCI Arabella ! Tu as été une lectrice pertinente et charmante ! Je brûle d'envie de t'envoyer le dernier chapitre... Si tu le veux bien ?
La bise !
Me revoilà :)
Je peux adopter un mikrosaure dit ?
Bon, comme ça fait un moment que je me suis arrêtée dans la lecture de ton récit, j'ai dû relire le chapitre sur le Moloch. Et je me suis demandée si tu avais ajouté cet épisode là après coup ? Il me semble avoir lu dans ton journal de bord que tu avais modifié des choses mais je n'en étais pas certaine... Ou alors c'est moi qui perd complètement la mémoire !
Mes observations pour ce chapitre (je sais, ça va te faire t'arracher les cheveux vu que tu as imprimé ta dernière version, mais au pire, un petit coup de blanco et de stylo et c'est réglé ;) ) :
Ceci est un avant-goût des prochains spécimens
il eut un mouvement de recul comme s’il avait découvert un mille-pattes au fond de sa tasse de thé (j'adore !)
elle s’étonna de la pagaille qu’elle avait mise (qu'elle avait causée ?)
Dans un bruissement d’ailes, il se posa devant le corps affaibli de Joey
Tant que je me dresserais ainsi, personne n’approcha => tant que je me dresserais ainsi, personne n'approchera
Joey comprit alors que ce que le maître de cérémonie avait annoncé était donc exact (enlever le "donc" pour éviter la répétition)
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