Chapitre 24 - Sehar

Notes de l’auteur : Bonjour :D On approche de plus en plus de la fin du deuxième arc (plus que deux chapitres et un fragment), donc l'ambiance est... ahem, je ne devrais pas en dire plus, héhéhé. Bonne lecture :)

Del accroché à son bras, Sehar esquiva nerveusement l’agitation qui régnait sous le pont. Il n’aurait jamais imaginé qu’il pouvait y avoir autant de monde sur un seul navire, lui qui était habitué aux grandes coques qui pouvaient porter au plus une dizaine de kèvriens. Armes en main ou à la ceinture, ils courraient dans tous les sens sous les ordres qui fusaient de toute part.

Suzette les guida en haut, sur le pont, et Sehar porta Del dans l’escalier - les marches, c’était trop pour lui. Le maegis était si épuisé qu’il ne lui adressa même pas de sourire espiègle pour le perturber, et serra encore plus son bras une fois qu’il l’eut reposé au sol.

— Suzette, dis-moi que les capitaines ont décidé de faire une mission de sauvetage ultra discrète, avec absolument aucun combat et pas du tout de risque de mourir ? demanda Del avec une grimace.

L’oiseau leur lança un coup d’oeil désolé, puis tourna la tête vers Zaza, qui venait tout juste de les rejoindre, un harpon suspendu à ses épaules.

— La Toile a prédit une guerre, alors on va leur en donner une, annonça-t-il.

— Une guerre ? couina Sehar. Là tout de suite maintenant ?

La guerre, il ne connaissait pas. Se battre contre des monstres ? C’était déjà difficile. Mais au moins, ça existait déjà, dans son désert. Il fallait bien protéger la tour et leur bateau des autres habitants des sables.

Fuir des chasseurs qui voulaient sa peau ? Un peu plus inhabituel, mais facile à comprendre. Après tout, il y avait toujours eu des criminels qui passaient dans le désert dans l’espoir d’avoir la paix de l’autre côté. Il savait depuis tout petit qu’il devait faire attention aux visiteurs, et fuir si des inconnus armés l’approchaient. Il y avait déjà pensé, aux chasseurs.

Mais la guerre ? La guerre, ça n’existait que dans les archives. Son père n’en avait pas connues. Ressa n’en avait pas connues. Même les plus vieux kèvriens n’en avaient pas connues.

La guerre, ça n’existait pas. 

Jusqu’à aujourd’hui.

— J’aime Lo de tout mon coeur, gémit Del. Et je veux retrouver Nodia aussi, mais c’est pas un peu… exagéré comme réaction ?

— Ce n’est pas juste pour eux. Juste le dernier coup de vent qui provoque l’orage. Mais vous deux, vous ne restez pas.

— On va où, alors ?

Zaza pointa un petit bateau, et la gnome aux cheveux vert apporta une combinaison similaire à celle du valeni. Elle la tendit à Del, qui l’attrapa avec un air perplexe.

— Tiens, j’ai l’ai ajustée à ta taille. Bon voyage ! 

Elle lui tapota le coude, puis fila sous le pont sans attendre.

— Vous retournez dans l’Abradja avec Suzette, conclut Zaza. Elle connait bien le pays et vous protégera.

— Mais… 

Le valeni ne laissa pas Del finir. Il posa une main gantée sur l’épaule de Sehar, et plongea son regard voilé par le verre teinté dans les yeux inquiets de l’hybride.

— Les maegis ont décidé que nos familles auraient un rôle crucial dans le cataclysme à venir. Qu’importe qu’ils aient raison ou non, si quelque chose m’arrive et que nous ne réussissons pas à retrouver Nodia, il faut impérativement que tu survives, Sehar.

Zaza ne dit rien de la personne qui aurait pu vouloir mettre la main sur lui, celle qu’il avait mentionné sur le mat. Alors Sehar n’en dit rien non plus, sa vue trouble et toute protestation serrée dans sa gorge. Les écailles de ses bras s’étaient redressées, et Del les rabattait nerveusement une à une avec ses pouces.

— Attend, t’es en train de me dire que vous prenez un gros risque parce que Sehar sera là pour rattraper le coup ? protesta le maegis. Je suis peut-être pas capitaine mais -

— Del. » Le valeni l’interrompit d’une main sur l’épaule, et encadrait désormais les deux garçons d’une prise ferme. « Nous allons sauver Lo et Nodia, je vous le promets. Mets la combinaison, et partez. Nous avons peu de temps. »

Il les relâcha et s’éloigna, sans que Del ne réussisse à protester de nouveau. Suzette était déjà dans le petit bateau, alors ils l’y rejoignirent, pressés par l’agitation qui secouait tout le pont. 

— On est parti ! annonça l’oiseau.

Ils eurent tout juste le temps de s’asseoir sur une des banquettes passagers, avant que leur embarcation ne s’écarte déjà du grand navire. Del déplia la combinaison, et Sehar l’aida à l’enfiler. Heureusement, l’ensemble était beaucoup plus simple à régler que le générateur à nimbus qu’il avait brisé sur le port. Il n’y avait qu’à glisser les bras et les jambes à l’intérieur, et tirer sur une languette, protégée dans une poche, pour refermer l’avant de la combinaison et déployer le scaphandre en verre teinté. Pas de câbles apparents qui pouvaient se dérégler d’un seul faux mouvement, ni de masque sanglé qui lui frottait le visage.

— Elle aurait pu me demander ma couleur préférée, au moins, que je vois pas tout en orange, rigola Del.

Sehar observa son sourire désormais teinté par le verre, et constata avec un étrange pincement de coeur qu’il ne pouvait absolument pas distinguer la couleur de la cicatrice du maegis, ainsi casqué. Le grincement des chaînes coupa net ses réflexions, et il tourna le regard vers l’extérieur, où les autres navires de l’armada préparait la guerre, quelle que soit leur taille et quel que soit leur état. Les câbles se défaisaient, les canons sortaient, tous les drapeaux et les voiles se dressaient. Des chants et des cris guerriers retentissaient dans le ciel, et quelques sortilèges fusaient déjà, illuminant les nuages qui flottaient tout autour.

La guerre ressemblait presque à une fête, vue d’ici, dans sa barque qui s’éloignait à pleine vitesse.

Vue de maintenant, quand tout le monde avait encore la force de crier.

Que se passerait-il, lorsqu’il ne la verrait plus ?

Est-ce qu’elle cesserait d’exister ?

Une main se glissa dans la sienne, et Sehar ne découvrit qu’il tremblait que lorsqu’il sentit les doigts fermes et gantés de Del contre les siens. Il tourna ses yeux apeurés vers le maegis, qui sourit - mais le verre orange n’arrivait pas à masquer la peur qui s’était aussi installée dans son regard. Ou peut-être que ce n’était que le reflet de celle de Sehar, qu’il y voyait.

— Tenez bon, moussaillons. Le voyage ne sera pas long, promis.

Suzette leur lança un regard encourageant - mais ses plumes s’étaient dressées sur son cou. 

Elle avait peur, elle aussi.

L’armada disparut derrière eux. Ils filèrent entre les nuages, et battement de coeur après battement de coeur, les cris et les grincements de chaînes s’atténuèrent, jusqu’à disparaître tout à fait, remplacés par le doux silence du bout du monde.

S’il l’écoutait trop, Sehar tombait encore.

Zaza, la gnome aux cheveux verts, et toutes les autres personnes qu’il n’avait que brièvement aperçues tombaient, elles aussi.

C’était comme s’ils étaient morts, dans ce silence que rien ne perturbait. Comme s’il tombait, et que d’un instant à l’autre, il entendrait les voix des nuages qui l’accueillaient avec surprise.

— Respire, Sehar.

Del lui serra la main. 

Inspiration après inspiration, Sehar brisa le silence. 

Les petits grincements de leur bateau. 

Le battement de son coeur contre ses tympans. 

Le glouglou discret du générateur à nimbus caché dans la combinaison du maegis. 

Sa voix qui le guidait doucement, et répétait : Respire.

— T’es de nouveau parmi nous, l’oisillon ?

Il se tourna vers Suzette, toujours face à la console de pilotage. Le paysage autour d’eux n’avait pas changé, et le bateau filait toujours à la même vitesse entre les paisibles nuages. 

Quoi qu’il arrive, eux ne risquaient rien…

Sehar ferma les yeux, et sursauta juste avant de l’entendre.

Une explosion, immense, qui balaya le ciel et tonna dans le silence.

Là où elle avait retenti, les nuages avaient noircis, dans le lointain. Sehar n’avait jamais vu d’orages de ses propres yeux, mais il soupçonna qu’ils devaient y ressembler. Une noirceur qui grossissait et dévorait tout, striée de sortilèges colorés qui fusaient dans toutes les directions.

Del avait lâché sa main, et s’était précipité à l’arrière du bateau pour regarder au loin, les yeux écarquillés sous son scaphandre.

— Suzette, fais demi-tour ! 

— Mais Zaza…

— Plusieurs des bateaux viennent d’exploser, Zaza est en danger aussi ! Tout le monde est en danger ! Lo -

Une seconde explosion couvrit la fin de sa phrase, et l’orage grossit encore. Leur bateau s’était arrêté, et les couleurs des sortilèges se reflétaient dans les grands yeux noirs de Suzette, qui regardait le tumulte, figée par la peur. 

— Est-ce que les nuages peuvent nous aider ? tenta Sehar.

— Seulement si on est morts, murmura Suzette. Ou tout près de l’être.

— Ils ont que des gros bateaux, rien pour s’enfuir discrètement. C’était nul, comme plan pour sauver Lo et Nodia ! Il faut faire demi-tour ! 

Del tremblait dans sa combinaison orange, et Sehar eut tout juste le temps de se lever à son tour pour le rejoindre, avant qu’il soit pris d’une quinte de toux qui lui fit perdre l’équilibre. Il ramena le maegis vers la banquette, et échangea un regard inquiet avec Suzette, alors qu’une troisième explosion retentissait dans le lointain.

Comment une Oranimus abandonnée par sa maegis, un apprenti épuisé et malade, et un fuyard perdu et terrorisé pouvait espérer changer le cours d’une bataille qui faisait trembler le ciel ?

— Suzette, il faut y aller ! insista néanmoins Del. Et je piloterais moi-même s’il -

Mais le maegis n’eut pas à se relever pour prendre sa place devant le panneau de contrôle. Suzette avait repris le volant et saisit un levier, et le bateau pivota sur lui-même, avant de repartir à pleine vitesse, droit vers l’orage.

Sehar retint son souffle.

Ils allaient le faire. 

Se jeter dans le chaos.

Leur bateau filait vite. 

Trop vite. 

Ils dépassèrent les derniers nuages blancs, et plongèrent dans la zone assombrie - ce n’étaient pas les nuages eux-mêmes qui rendaient le ciel si noir. Seulement la fumée qui s’échappaient des bateaux de l’armada et des structures de la Toile.

Sehar n’aurait jamais réussi à compter le nombre de bâtiments qui flottaient autour d’eux, même s’ils s’étaient arrêtés, même s’ils n’avaient pas été en danger. Il n’aurait jamais réussi à compter le nombre de personnes qui fuyaient, sur des barques, sur le dos d’Oranimus momentanément ailés ou agrandis, ou dans les bras de leurs parents. Il n’aurait jamais réussi à compter les cris des terreurs, les appels désespérés, les boucliers qui se dressaient.

Il n’aurait jamais réussi, parce qu’il y en avait trop.

Leur barque fila jusqu’à un immense château, qui flottait au milieu de tout le reste, entouré par l’armada et ses canons. Les chaînes qui reliaient les structures entre elles se brisaient avec des grincements furieux, et fouettait dangereusement l’air tout autour, comme une Sessaniset prête à entraîner le premier kévrien imprudent sous le sable avec ses centaines de tentacules. Sehar reconnut le navire de Zaza, alors qu’un nouveau boulet ensorcelé détonna du canon principal, aussitôt suivit d’une striée de sortilèges qui explosèrent dans les airs.

Si Lo et Nodia étaient vraiment ici…

Comment pouvaient-ils les retrouver et rester vivant en même temps ?

Suzette manoeuvrait à contre-courant entre les barques et les fuyards avec expertise, et Del déployait des boucliers pour empêcher les sortilèges perdus de les transpercer. Dès qu’ils furent assez proches du château, Suzette pesta, les plumes de sa tête hérissées et ses yeux plissés avec colère.

— Je peux pas accoster là-dedans, c’est trop instable ! Pas sans quelqu’un pour attraper notre corde d’ancrage !

— Je pourrais voler jusqu’à un quai ? proposa Del.

Le maegis grimaça lorsqu’un nouveau sortilège ricocha sur son bouclier, de plus en plus écorché. Il ne pourrait jamais les protéger et utiliser un enchantement pour atteindre le quai sans encombre - et il n’eut pas besoin de le dire à haute voix pour que Sehar sache qu’il en avait lui aussi parfaitement conscience.

Même s’il se contentait de maintenir ses boucliers, Del ne tiendrait pas éternellement. Et Suzette ne pouvait pas s’arrêter en l’air sans faire d’eux une prise facile.

Ils devaient accoster, vite. Maintenant.

Sinon, seuls les nuages pourraient encore les protéger… mais Sehar n’était pas certain qu’ils seraient capables de les ramener à temps et vivants dans un endroit sûr. Pas au milieu de tout ce chaos, de tout ces cris, de tout cette violence.

Ils n’avaient plus le choix.

— Je vais sauter, murmura Sehar.

Del et Suzette ne l’avaient pas entendus, mais sa décision était prise.

Une décision impulsive, dangereuse. Terrifiante.

Mais entièrement la sienne. Pas une soufflée par la magie qui rendait ses coups plus forts et son corps moins sensible à la douleur. 

— Suzette, où tu voudrais accoster ? cria-t-il par-dessus la détonation de plusieurs canons.

— Le mieux, ce serait là, mais je te dis, sans quelqu’un qui - hey ! 

Sehar avait pris le volant de ses ailes, et fit pivoter le bateau dans l’angle dont il avait besoin. 

— Sehar ? couina Del.

Il recula.

Prit de l’élan…

Et sauta par-dessus bord.

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Nanouchka
Posté le 28/02/2022
Salut Anatole,

Très chouette ce chapitre, qui file en avant à toute vitesse. Je n'imaginais pas que ça prendrait cette tournure, j'avoue, je les voyais fuir la bataille à toute bringue, mais pas du tout. Ils sont courageux, et toujours aussi naïfs, surtout après ce qu'a dit Zaza.

Je n'ai pas compris la fin du chapitre. Pourquoi est-il impératif que Sehar saute du bateau ? Ou est-ce que c'est Del qui a sauté ? Le pronom m'a laissée dans le doute. Dans tous les cas, pourquoi faut-il sauter ?

Très belles les images de la guerre de loin. L'orage strié de sortilèges. Puissant, simple, efficace, poétique.

Phrase préférée :
"Comment une Oranimus abandonnée par sa maegis, un apprenti épuisé et malade, et un fuyard perdu et terrorisé pouvait espérer changer le cours d’une bataille qui faisait trembler le ciel ?"
AnatoleJ
Posté le 02/03/2022
L’inconscience de la jeunesse... ils auraient dû écouter tata Suzette et partir loin les petits, on voit mieux les feux d’artifices depuis la falaise en plus !

Je confirme que c’est bien Sehar qui a sauté ! Il l’a fait parce qu’ils n’avaient aucune chance de pouvoir arrêter leur bateau au milieu des tirs et des secousses sans quelqu’un pour attraper leur corde d’amarrage. Pour s’arrêter sur un quai avec un bateau volant il y a trois options : prendre son temps pour manier l'engin (clairement impossible vu les circonstances), foncer quitte à s’écraser (dangereux en plus de leur faire perdre leur bateau pour fuir avec après), ou se faire aider depuis la plateforme. Du coup Sehar a sauté pour qu’ils puissent faire l’option 3 ^^ (je me note de clarifier tout ça, c’est vrai que dans le chaos général ça prête à confusion)

Merci pour ton commentaire :D
Mathilde Blue
Posté le 23/08/2021
Re ^^

Je voudrais quand même signaler que tes fins de chapitre sont loin d’être les plus douces à lire d’abord ! Sinon j’ai beaucoup aimé l’ambiance du chapitre, on sent bien qu’ils sont sur le pied de guerre au début ! Et ensuite quand ils partent avec le petit bateau, l’angoisse de Sehar est super bien retransmise, je me sentais happée T_T

Pour chipoter, j’ai une petite question qui m’a taraudée en lisant ce chapitre : ils étaient si proches que ça du château des maegis ? Parce qu’à la fin Suzette, Del et Sehar le rejoignent très vite je trouvais, ça m’a un peu étonné, et pareil, les explosions ont lieu très rapidement :/ Du coup j’ai eu du mal à entrer dans la partie « guerre », parce que j’étais en mode « mais ça arrive un peu vite là » ^^’

Mes petites notes :

« — Suzette, dis-moi que les capitaines ont décidé de faire une mission de sauvetage ultra discrète, avec absolument aucun combat et pas du tout de risque de mourir ? demanda Del avec une grimace. »
C’est beau l’espoir Del

« — La Toile a prédit une guerre, alors on va leur en donner une, annonça-t-il. »
Là comme ça, j’aurai pas parier sur le fait que ce soit la meilleure option…

« — Une guerre ? couina Sehar. Là tout de suite maintenant ? »
Sehar est trop pur pour ce monde x)

« il faut impérativement que tu survives, Sehar »
Tout un programme

« Les écailles de ses bras s’étaient redressées, et Del les rabattait nerveusement une à une avec ses pouces. »
Ils me tuent tous les deux xD

« Ou peut-être que ce n’était que le reflet de celle de Sehar, qu’il y voyait. »
Ce qu’il y a après la virgule prolonge inutilement la phrase je trouve !

« Comme s’il tombait, et que d’un instant à l’autre, il entendrait les voix des nuages qui l’accueillaient avec surprise. »
Je suis pas fan de la répétition avec « tomber », les deux premières fois ça allait très bien mais je suis moins convaincue par la troisième fois.

« Une explosion, immense, qui balaya le ciel et tonna dans le silence. »
Ah bah forcément T_T

« avant qu’il soit pris d’une quinte de toux qui lui fit perdre l’équilibre »
J’ai eu un doute sur qui était le « il » dans cette phrase ^^

« pour que Sehar sache qu’il en avait lui aussi parfaitement conscience. »
Je trouve que cette phrase serait plus fluide si tu la contractais : « pour que Sehar en ait lui aussi parfaitement conscience », tu vois ce que je veux dire ?

« Et sauta par-dessus bord. »
Riche idée Sehar.

Voilà pour ce chapitre ! À bientôt :D
AnatoleJ
Posté le 25/08/2021
Mes fins de chapitre se passent toujours dans la joie et la bonne humeur, je ne vois pas de quoi tu parles ^^ (en plus ça s’arrange pas avant un moment...)

Oh merci T_T Ce pauvre petit Sehar mérite vraiment pas autant de stress dans sa vie, il aurait été mieux si Suzette n’avait pas fait demi-tour...

Ils sont effectivement assez proches du château, mais c’est aussi renforcé par le fait que Sehar a une perception éclatée du temps avec sa crise de panique ! Le côté « mais ça arrive un peu vite là » est littéralement ce qu’il se passe dans la tête de Sehar, donc c’est plutôt bon signe ? Mais je suis d’accord qu’il manque un truc, ici, pour que la vitesse rende mieux, mais je ne sais juste pas encore quoi... à réfléchir ^^


« C’est beau l’espoir Del »
Son plan était prometteur, ils auraient dû l’inviter à la réunion x)

« Là comme ça, j’aurai pas parier sur le fait que ce soit la meilleure option… »
Zakaria Nahara, prince des mauvaises décisions et capitaines de bateaux coulés

« Ils me tuent tous les deux xD »
Le stress de Sehar sert d’anti-stress à Del, c’est beau le travail d’équipe

« J’ai eu un doute sur qui était le « il » dans cette phrase ^^ »
C’est Del qui crache ses petits poumons ! Je vais clarifier ça

« Je trouve que cette phrase serait plus fluide si tu la contractais : « pour que Sehar en ait lui aussi parfaitement conscience », tu vois ce que je veux dire ? »
Ma phrase d’origine n’était pas claire, le « il » est Del, je crois que reformulé comme ça ce sera mieux :
« Il ne pourrait jamais les protéger et utiliser un enchantement pour atteindre le quai sans encombre - et Del n’eut pas besoin de le dire à haute voix pour que Sehar sache qu’ils en avaient tous les deux autant conscience l’un que l’autre. » C’est pas parfait mais c’est provisoirement plus clair !

« Riche idée Sehar. »
On va finir par croire qu’il aime tomber le petit sacripan xD

Merci pour toutes tes notes, à bientôt :D
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