Chapitre 24 - Le feu sacré

À Eybure, le lendemain du discours de Garnel Asage.

 

Si pour tout le monde la vie avait repris son cours normal, pour la famille Agape c’était beaucoup plus difficile. Paskhal avait tenu à offrir une célébration à Manon bien qu’il n’avait pas de corps à pleurer. Ainsi, il voulait aider sa femme et Endza à faire leur deuil. Après le discours du ministre Asage, le conciliateur-dynaste avait organisé un rassemblement officiel dans la capitale de Zorrèce. Il avait invité tous les Kalokas à venir à sa rencontre et sa prise de parole avait été relayé à la radio Sirélienne.

 

_ Mes amis, mes enfants, mes frères et mes sœurs. Je ne suis pas venu remettre en doute le discours du ministre Asage. Je sais exactement ce que nous avons ressenti il y a maintenant deux jours. Comme vous le savez, il y a peu, on a enlevé deux de mes filles. L’une d’elles était mon enfant de chair et de sang. Je l’avais reconnu dès sa naissance comme mon héritière sacrée. Ce que nous avons tous pu ressentir dernièrement, c’est sa mort qui l’a causé. Aujourd’hui, je viens pleurer mon petit, ma fille. Ma femme et moi en avons la certitude. Manon a protégé son don et ses capacités extraordinaires au péril de sa vie. Si vous avez tous ressenti cette insupportable douleur, c’est parce que nous venons de perdre notre future Élue. Je ne sais pas ce dont il adviendra de mon avenir ni qui me succèdera à présent, mais je ferais tout mon possible pour continuer à vous guider jusque-là. Demain, ma famille et moi-même, nous organisons la célébration mortuaire de notre fille. Manon Agape sera accueillie dans son village et nous vous attendons nombreux pour nous soutenir dans cette épreuve.

 

Les paroles de Paskhal résonnèrent bien plus que dans le cœur des Kalokas. Il s’était fait bien des ennemis depuis son rapprochement avec le gouvernement, cependant tous les Siréliens furent touchés par son message. Gaultier lui avait donné raison et approuvait son discours. La triade avait bien été mise à mal par la perte d’un futur Élu et la vision du corps de Manon qu’il avait eue, ne lui avait laissé aucun doute quant à la mort douloureuse de la fille Agape.

 

Il aurait été de bon augure que Gaultier et Vikthor assistent à ces funérailles, mais aucun d’eux ne fit le déplacement. Toutefois, l’élu des Hylés transmit officiellement ses amitiés à la famille Agape en contactant Hestia.

 

_ Hestia, je sais ce que c’est de perdre un proche. Je partage votre chagrin, malheureusement je ne pourrais me déplacer et me tenir à vos côtés pour ces moments douloureux, expliqua Gaultier calmement.

_ Je comprends votre position. Bénédit a pris la même décision, avoua Hestia.  

 

Bien qu’ils partageaient son chagrin, l’Élu des oranges et Bénédit ne voulaient pas renouer directement le contact avec le conciliateur-dynaste.

 

_ Vous ne serez malheureusement pas les seuls absents ce jour-là, ajouta-t-elle peinée.

 

En effet, Arthur n’avait pas non plus rebroussé chemin et était donc absent lors de cette commémoration.

 

Chaque tribu Sirélienne avait son rite mortuaire, mais l’essence était similaire. Le corps du défunt devait être brulé sur un bucher, à la vue de tous. Les cendres grises, qui se mélangeaient à des poussières de la couleur de leur aura, étaient ensuite dispersées soit au-dessus d’une culture pour les Physés ou mélangées à du métal pour les Hylés. Les premières récoltes ou objets créés de ces cendres étaient ensuite offerts aux amis ou à la famille du défunt. Pour les Kalokas, les cendres devaient être projetées dans l’air au-dessus des personnes recueillies et permettaient ainsi leur bénédiction. En échange, chaque personne bénie offrait un présent à la famille.

 

Le corps de Manon n’ayant pas été récupéré par ses proches, ses amis et sa famille bruleraient des objets qui lui appartenaient à la place. Endza s’était occupé de récolter le plus d’affaires possible de sa sœur tandis que Nazar et Zaven avaient, eux, créé le bucher qui les accueillerait.

 

_ Je suis certain que l’office sera magnifique malgré tout, la rassura Gaultier ému.

 

Paskhal avait passé tout son temps à réclamer la présence de son fils ainé. Cependant Arthur, qui venait de quitter les terres zorrèciennes, ne reçut jamais les messages dans son telsman. Paskhal n’était pas dupe. Si personne ne pouvait lui donner des nouvelles de son fils, c’est qu’il n’était pas à Mÿrre comme sa femme le prétendait.

 

_ Merci de votre soutien. Aussi, si on cherchait à vous questionner sur mon fils ne dites rien de ce que vous savez. Personne ne doit être au courant d’où il se trouve, ajouta Hestia.

_ Votre secret est le mien, acheva l’Élu avant de raccrocher.

 

La commémoration de Manon ce fut dans le plus grand des silences. Endza avait tenu à ce que chacun de ses proches puisse déposer sur le bucher un objet qui lui appartenait en plus de ceux qu’elle avait déjà récupérés. Elle fut la première à montrer l’exemple en laissant l’une des robes de sa sœur ainée. Endza voulait se montrer forte, mais en réalité tout son corps tremblait alors qu’elle abandonnait une partie de sa sœur sur l’estrade en bois. Nazar la succéda à cheval sur la bicyclette de la défunte, celle qu’il avait réparée pour elle au début de l’été.

 

Quand le jeune blondinet déposa le vélo sur l’armature en bois, il ne cachait pas ses larmes ni son désarroi. Il remit délicatement l’objet avec lenteur avant de descendre à son tour du bucher. Au pied, son petit frère l’attendait. Lui avait tenu à déposer une simple photographie de Manon. On y voyait toute la joyeuse bande sourirent naïvement devant l’étang Montcelle. Endza, Solenne, Arthur, lui et son frère entouraient une Manon souriante et fière.

 

C’était son souvenir le plus précieux des deux sœurs. Toutefois, il n’arrivait pas à se dire que Solenne recevrait peut-être le même sort. Marie lui avait redonné un peu d’espoir en lui dévoilant le secret d’Arthur. Il fallait qu’ils aillent jusqu’au bout pour ramener Solenne coute que coute maintenant. Ce fut donc avec un regard rempli de larmes, mais d’espoir qu’il aida Hestia à le rejoindre.

 

_ Venez, c’est le moment. Je suis là, chuchota Zaven en attrapant la main d’Hestia.

 

La dame de cœur serrait contre sa poitrine un tas de lettres. Silencieusement, elle les déposa une à une sur le talus de bois. Elle semblait les relire avant de les jeter à ses pieds. Des larmes silencieuses accompagnaient chacun de ses gestes. Alors qu’Hestia tenait la dernière lettre dans ses mains, elle releva sa tête vers le public qui l’entourait. Hésitante, elle se mit à lire à voix haute l’une des phrases de la lettre. C’était l’une des missives que leur avait écrites le corbeau. Droite comme un I, Hestia prononça ces quelques phrases en donnant l’impression d’interpeler le ciel lui-même.

 

_‘‘ Le passé rattrape vos peurs, le destin en appelle aux deux sœurs. Siréliens et Humains sont liés, restez unies protègera votre destinée.’’  Voilà ce qu’elle disait, voilà ce qui est écrit. Aujourd’hui, le passé a bien rattrapé mes propres peurs quand le destin a fait appel à mes deux filles. Unies et liées, rien ne les a pourtant protégées de leur destinée. Maintenant, ma fille est morte aux mains du roi qu’est le destin et je ne peux plus rien y faire, déclara-t-elle plaintive et peinée avant de descendre à son tour du bucher.

 

Marie l’accueillit les bras ouverts et Hestia y lâcha toute sa peine.

_ Elle ne devait pas mourir. C’était pas écrit ainsi. Elle ne pouvait pas. Elle… sanglota Hestia inlassablement.

 

L’épouse d’Arthur prit ensuite sa place et déposa à son tour deux objets qui représentaient Manon à ses yeux. L’un était pour elle et l’autre pour son mari. Ainsi, l’âme d’Arthur était là avec eux elle aussi.

 

Paskhal fut le dernier qui monta sur l’estrade. Bien qu’il se recueillit silencieusement avant de déposer l’un des cadeaux qu’il avait faits à sa fille pour son anniversaire, il avait fait son deuil depuis longtemps. À l’instant où il avait compris pourquoi Manon avait été enlevée, il avait su au plus profond de lui qu’il ne la reverrait jamais.

 

Pourquoi ? On ne savait pas, mais il en était certain. C’était comme si, en voyant sa fille grandir avec ce si grand pouvoir, il s’était préparé à l’idée de la perdre depuis son plus jeune âge. Cette indomptable enfant qui, par ce don, pouvait apporter autant de richesse que de malheur s’était envolée comme il l’avait pressenti. Tel un écho à ce temps précieux désormais perdu à jamais, il déposa le sablier gravé à leurs initiales qui lui avait offert. Symbole du temps qui passe, il était l’objet idéal pour rendre hommage à sa fille selon lui. Une fois descendu c’est lui qui mit le feu au bucher à l’aide d’un torchon imbibé.

 

_ À ma fille bienaimée, souffla Hestia quand le tissu toucha l’appentis.

 

Dans un spectacle de flemmes aux couleurs rouges, oranges, jaunes et bleutées, le bucher se consuma face aux larmes de l’assistance. Pendant ce temps, tous chantaient des notes douloureuses. Aucune parole audible, juste une succession de sons traduisant la tristesse de cette perte. Une chorale s’était improvisée pour pleurer la jeune femme. Des onomatopées vibrantes prenaient vie dans la gorge de l’assemblée, pareille à des notes d’un orgue.

_ Ohhh ohh aeeee eeeee, eoh, eh eh eeeeeeehhhheee aeeh ooohhhh, ohhh aeh ah to yum, fredonnait l’assemblée en transe.

 

Quand tous les objets furent consumés, on éteignit le feu afin d’y récupérer les cendres. Toutes mises dans d’énormes tissus, elles furent hissées sur le toit de l’école face à la place du village. De là, d’immenses turbines prévues à cet effet se mirent à tourner. La poussière s’éleva alors dans les airs et se diffusa sur la foule qui levait ses mains en l’air prêt à recevoir la bénédiction de la défunte. Face aux trois monts des Monéyiéres, paysage adoré par Manon, les particules virevoltèrent en une danse légère. Quand elles retombèrent sur les yeux clos de la foule, de fines traces bleutées apparurent sur leurs visages.

 

_ Bleu, évidemment que sa couleur était le bleu, souffla Hestia subjuguée.

 

Endza qui n’avait jamais vu briller l’aura de sa sœur, la reconnaissait bien là elle aussi. Sa couleur préférée était le bleu, elle en portait tout le temps et voir ces cendres se transformer en paillettes bleutées l’attendrissait au plus haut point. Sa rivale avait toujours été unique, même aujourd’hui alors qu’on célébrait sa mort, une certaine magie prenait part à l’office. Puisqu’on ne brulait pas le corps de Manon, son aura n’aurait pas dû transparaitre dans les restes consumés. Émue aux larmes par cet enchantement, Endza tendit sa main à Nazar pour qu’ils affrontent ensemble ce terrible évènement. C’est ce que Manon aurait voulu qu’ils se soutiennent tous au lieu de se déchirer comme ils l’avaient fait depuis son départ.

 

Une fois la cérémonie finie, toutes les personnes qui étaient venues pleurer la défunte offrirent un présent à la famille. Simples, ils devaient seulement venir du fond du cœur. Tartes, bouquets, paniers, vêtements ou vaisselles furent donnés à Paskhal et Hestia en témoignage de leur soutien. Après les avoir aidés à tout transporter, Marie, les frères Bauthmy et leurs parents laissèrent la famille Agape seuls face à leur deuil.

 

Toutefois, Hestia ne tenait pas en place dans la petite longère. Elle avait l’impression de manquer d’air et ressentit vite le besoin de se balader au crépuscule. Pour la première fois depuis longtemps, Endza tenu à l’accompagner. Elle qui se sentait souvent exclue, avait besoin de renouer des liens depuis la mort de son ainée. Elles marchèrent ainsi silencieusement main dans la main jusqu’à l’étang Montcelle.

 

Hestia qui se sentait coupable du destin tragique de ses filles ressentait encore le besoin de pleurer son enfant. Assise dans l’herbe face à l’eau bleue, Hestia avait pris sa cadette dans ses bras. Elle la serrait fort, comme si c’était la dernière chose qui lui restait sur cette terre. Au bout de longues minutes, Endza rompit le silence.

 

_ Pourquoi avoir choisi des lettres du corbeau pour rendre hommage à Manon ? demanda Endza timidement à sa mère.

 

_ Parce qu’il n’a fait que nous répéter qu’un effroyable destin l’attendait et on ne l’a jamais assez pris au sérieux.

 

_ Tu penses que c’est lui qui a causé sa mort et l’a enlevé avec Solenne ? surenchérit la rouquine inquiète. 

 

_ Non, ma chérie. Je sais qu’il n’a jamais voulu lui faire du mal. Les lettres étaient là pour la prévenir, nous prévenir, mais nous sommes restés aveugles face à ces mots. Moi la première, je n’ai pas assez pris mon rôle à cœur. Si seulement j’avais compris avant le prix à payer, si seulement mon enfant.

 

Hestia ne prit pas le temps d’expliquer ses énigmatiques paroles et pressa Endza pour rentrer. Elle s’en voulait d’avoir fait confiance à la déesse, mais surtout d’avoir ne serait-ce que songer à enfanter. Elle qui savait que ses enfants naitraient pour réparer l’erreur d’un de leurs ancêtres, avait quand même signé un pacte avec Namon.

 

Maintenant, il ne lui restait plus qu’un espoir que son fils ainé lui ramène l’enfant qu’elle avait promis de protéger de tous. Celle qui faisait partie, sans le savoir, des nouveaux enfants en plus d’être la descendante d’un bébé qui n’aurait jamais dû naitre. Oui, la mystérieuse Solenne aux cheveux si blonds qu’on les aurait dits dénués de couleur était en réalité la fille d’une union humaine.

 

En revanche, il ne fallait pas y voir un couple banal, loin de là. Nissim, la mère biologique de Solenne, était enfaite issu d’une conception virginale. Naissance tardive offerte par Namon à une humaine digne de ce cadeau, Nissim fut élevée seule par sa mère. Née sans pouvoir et amoureuse d’un humain comme elle, elle donna cependant naissance à un nourrisson doué de don Sirélien plus connu sous le prénom de Solenne.

 

Malheureusement le passé de Nissim la rattrapa et un chevalier noir qui ne supportait pas la différence massacra le couple. En réalité, il en avait qu’après la femme lui reprochant sa création divine inopportune. Accoutumé à la violence, il avait déjà quelques années auparavant, exterminé une famille d’Hylés isolée qui ne répondait pas à ses codes en protégeant des rebuts de la société du Nouveau Monde. Heureusement, dans les deux cas, le mercenaire avait laissé vivant, sans le savoir, les enfants de ses familles. C’est ainsi que Gaultier fût recueilli par son prédécesseur Huguet et que Solenne fût remise, à peine née, à Hestia grâce au bon vouloir de Namon.

 

Son don permit à sa nouvelle mère de connaitre cette effroyable histoire et elle jura de protéger Solenne coute que coute comme sa fille. Cependant, Hestia l’avait reconnu, c’était ce même homme qui était venu lui prendre ses filles dans la cour de sa maison. Le milicien haineux avec son œil gauche barré par une cicatrice était peut-être venu réparer son erreur en enlevant Solenne ce jour-là. Cependant, Hestia n’avait pas eu d’autre choix que de laisser faire ce Loris qui lui tira dessus en représailles. Solenne, celle qui portait comme sa sœur adoptive la trace d’un passé haineux, arriverait-elle à survire à sa destinée pour se révéler au monde et retrouver les bras de sa mère ?

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Elenna
Posté le 12/11/2020
C'est absolument magnifique et à la fois dur d'accepter que Manon est morte. Malgré tout, même après trois chapitres je n'arrive pas à y croire et je me dis qu'elle va revenir. Il n'empêche que ce texte est génial !!! (je vais faire une pause là car je viens d'enchainer 2h et je n'arrive plus à lire. Je vais aller pleurer Manon en croisant les doigts pour qu'elle revienne. Oui j'ai beaucoup trop d'espoir. Tu ne nous ferais pas un coup de résurrection s'il te plait ? Genre un pouvoir caché ou un je ne sais quoi lié à la déesse parce que sérieusement, une déesse ça ne meurt pas non ?)
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Oui mais tu as lu le premier tiers du livre je comprends que tu veuilles faire une pause !

On verra ce que je vous réserve...

On en apprend plus sur le passé de Solenne en tout cas !

Ravie que ça te plaise
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Oui mais tu as lu le premier tiers du livre je comprends que tu veuilles faire une pause !

On verra ce que je vous réserve...

On en apprend plus sur le passé de Solenne en tout cas !

Ravie que ça te plaise
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Oui mais tu as lu le premier tiers du livre je comprends que tu veuilles faire une pause !

On verra ce que je vous réserve...

On en apprend plus sur le passé de Solenne en tout cas !

Ravie que ça te plaise
UnePasseMiroir
Posté le 06/03/2020
Bouuuuh ce chapitre T_T j’ai adoré comme tu décris la commémoration de Manon au travers des objets que ses proches déposent…c’était atrocement beau et triste T_T

Bon, effectivement Paskhal m’a pas mal agacée dans ce chapitre ^^ surtout avec le « il avait fait son deuil depuis longtemps. » qui m’a donné envie de le baffer. Même si c’est compréhensible et tout et tout… Il devient un peu chiant là le Paskhalou ! j’ai vu que Renarde soulignait sa froideur, c’est également mon ressenti.

Le passage avec Endza et l’aura des cendres de Manon était aussi très beau. J’aime bien le fait que les siréliens aient leurs coutumes mortuaires propres, c’est intéressant à découvrir je trouve. Ça fait encore plus rentrer dans ton univers.
(Par contre même si j’aime bien Endza et son développement, j’ai pas oublié qu’elle est en crush sur Nazar et du coup je me méfie XD comment ça je vois le mal de partout ?)

Muuuh et le passage avec Hestia et Endza T_T tiens, le corbeau reviens sur le tapis… on l’avait presque oublié lui mdr.

Bon, et je parlerais pas de la fin (enfin si j’vais en parler XDD) On en sait ENFIn un peu plus sur Solenne, cool ! Bon ça relève de l’os à ronger mais je rentre dans le jeu mdr. Trop de mystères T_T j’veux des détails moi !

Oulààà je sais pas qui c’est le chevalier noir chelou mais je l’aime pas… AGEBEUH c’est lui qui a tué la famille de Gaultier ? Non je l’aime vraiment pas…
Ah ben c’est Loris ?! Wtf bon ben c’est clair je vais lui dégommer sa gueule à lui.


PS : le commentaire de Renarde « Garnel et Loris se sont trouvés... Qu'ils se barrent, se marient ou s’entre-tuent » m’a tuée de rire XDDD je vais commencer à les shipper maintenant attention ! Tu préfère « Loranel » ou « Garnoris » comment nom de couple ? XP


Ensuite j’ai relevé les coquilles et divers trucs… j’avoue que j’en ai trouvé pas mal ^^ :

Si pour tout le monde la vie avait repris son court normal, --> cours
Les paroles de Paskhal raisonnèrent bien plus que dans le cœur des Kalokas --> rèsonnèrent
cependant tous les Siréliens furent toucher par son message. --> touchés
La triade avait bien été mise à mal par la perte d’un futur Elu --> je pense que tu voulais dire « la tirade »
Il aurait été de bon augure que Gaultier et Vikthor assiste à ces funérailles, --> assistent
Malheureusement, ce ne fut pas leurs présences --> ce ne furent
Les cendres grises, qui se mélangeait à des poussières de la couleur de leur aura, --> se mélangeaient
La commémoration de Manon se fût dans le plus grand des silences. --> se fit
Il remit délicatement l’objet avec lenteur --> là ce serait plus une question de style : choisit entre « délicatement » et « avec lenteur » mais les deux ensembles font redondant
On y voyait toute la joyeuse bande sourirent naïvement --> sourire
Dans un spectacle de flemmes aux couleurs rouges, oranges, jaunes et bleutées, --> flammes ^^
Une fois la cérémonie finie, toutes les personnes qui était venu pleurer la défunte --> venues
ludivinecrtx
Posté le 06/03/2020
Promis c'était le dernier chapitre triste sur Manon... Je suis contente que le rite mortuaire t'ai plus. Je voulais encore montrer un peu plus de leur civilisation tout en marquant la mort de Manon.

ah tu comprends pourquoi il me soule ahaha. Promis il va bientôt se réveiller... Ca arrive, ca arrive. Là tout va s’accélérer enfaite.

Ahaha, oui n'oublie pas mais après tout Nazar a le droit de refaire sa vie non ?

Oui et tu es la seule à remarquer son retour, pourtant c'est une piste que je vous offre en reparlant de lui à ce moment.

Quoi on a appris un truc de fou... Solenne fait partie des Nouveaux enfants de la chanson, elle a un passé familial compliqué comme Manon ET on l'a offerte à Hestia pour réparer des fautes Siréliennes. Dans ton enquête note bien tout ça ! Je vais donner d'autres indices dans les prochains chapitres et pas que sur elle, sur toutes les origines de mes perso et il faut bien tout noter pour que tout s'imbrique.

OUI C'est Loris, tout se lie petit à petit =).

Merci pour les corrections ! je fais cela de suite =).
ludivinecrtx
Posté le 06/03/2020
Edit : Je voulais bien dire triade et non tirade car c'est un groupe de trois 'semi-dieu' tel une divine triade.
Renarde
Posté le 04/03/2020
Coucou ludivinecrtx,

Garnel et Loris se sont trouvés... Qu'ils se barrent, se marient ou s’entre-tuent et qu'ils foutent à la paix au reste du monde, merci.

La cérémonie était très émouvante. Je trouve toujours Paskhal un peu froid et détaché (il me fait penser à William) dans ses réactions. Je me demande ce qu'Hestia va faire par la suite. Elle culpabilise à fond et sait bien que Garnel n'est pas blanc. J'ai bien envie qu'elle lui explique sa façon de penser...
ludivinecrtx
Posté le 04/03/2020
Oui, tu ne crois pas si bien dire quand tu dis ils se sont trouvés ! Tu comprendras a terme.
Ahah j'aimerais bien mais c'est pas prévu tout de suite !

Je voulais encore vous tirer un peu d'émotion ahaha.
Oui je comprends qu'il te fasse penser a William a ce moment...
Paskhal va bientôt se réveiller toutefois.

Ahah oui j'aimerais bien aussi mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour !
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