Chapitre 24 : Attente

Par Zoju
Notes de l’auteur : Je m'excuse par avance pour ce long silence et j'espère que ce chapitre vous plaira malgré le temps d'attente. N'hésitez pas à me donner votre avis dessus. Bonne lecture !

Bien que Hogg ne fût plus là, Lydia poursuivit son entrainement seule. Elle avait longuement hésité, craignant toujours de perdre le contrôle, mais elle avait finalement décidé de faire taire cette peur qui l’empoisonnait. De plus, elle devait reconnaitre qu’elle en avait besoin pour se calmer. Il était trop tard pour avoir des regrets, mais elle aurait voulu que l’entente entre elle et le capitaine perdure. Toutefois, elle devait maintenant se rendre compte de l’évidence, à l’instant où elle avait mentionné Cassia, c’en était fini de cette complicité. Pourquoi avait-elle été incapable de tenir sa langue ? Quand bien même elle lui prouvait sa confiance, elle resterait une menace pour eux. Pourtant, malgré son désir d’avoir Hogg comme allié, malgré son refus de se servir de son secret, Lydia savait que s’il le fallait, elle n’aurait aucun état d’âme à les sacrifier pour arriver à ses fins. Elle aurait beau le nier, au plus elle y réfléchissait, au plus elle comprenait les actes qu’elle serait prête à accomplir pour s’en sortir. Ses pensées l’effrayèrent. Son esprit vacilla et le bout de bois qu’elle avait sous son contrôle se fracassa contre la pierre. Elle se laissa tomber à genoux et prit son visage entre ses mains. Elle se sentait si seule. Elle n’avait jamais voulu tout ça. Elle n’en pouvait tout simplement plus. Ne plus être l’héritière, ne plus avoir ce pouvoir, ne plus avoir ces yeux rouges. Tous sans exception attendaient quelque chose d’elle, une aide, un devoir, un sacrifice. Elle savait que s’apitoyer sur son sort ne lui apporterait rien, mais elle donnerait n’importe quoi pour qu’on la voie telle qu’elle était et non pas uniquement comme le symbole dont on l’avait revêtu de force. Elle resta un instant sans bouger, se laissant noyer par les nombreuses pensées qui l’assaillaient. Elle ne fit rien pour les contrer. C’était le seul moyen qu’elle avait pour se calmer malgré l’instabilité que cela générait. Elle ne se refusa rien et accepta sans broncher d’être submergée.

 

Lydia ignora combien de temps s’écoula tandis qu’elle observait, couchée par terre, le regard perdu, un point du plafond. Ce fut finalement la voix de son frère qui la sortit de sa torpeur. Elle se redressa et l’aperçut accourir inquiet vers elle. Elle n’eut pas le loisir de le tranquilliser que déjà, il l’asseyait de questions.

- Ça va ? s’enquit-il. Tu ne te sens pas bien ? Tu veux que j’appelle le médecin ?

Sa sœur le fit taire d’un geste et lui assura tout en se levant :

- Aucun problème, Léo. J’étais un peu fatiguée et me reposais.

- Il y a plus confortable que le sol, remarqua ce dernier sceptique.

Lydia s’accorda un sourire en entendant l’observation.

- Je te promets que je vais bien, insista-t-elle, bien que cela ne fut pas tout à fait sincère. Et toi, pourquoi es-tu là ?

- Hogg étant occupé avec les anciens pour un bon moment, il nous a donnés quartier libre. Je voulais en profiter pour m’entrainer un peu.

Lydia ignora pourquoi, mais une boule grossit subitement dans sa gorge. Elle fut tout à coup très triste. Ses doigts se posèrent sur le bras de son ami et agrippèrent le tissu de l’uniforme. C’est d’une voix quelque peu hésitante qu’elle lui demanda :

- Dis-moi, Léo, est-ce que tu pourrais m’accorder un caprice ?

Son interlocuteur dut comprendre que cela n’allait pas si bien que ça et son expression se fit plus grave.

- Quand tu adoptes ce ton avec moi, Lyd, c’est qu’il y a quelque chose qui te tracasse.

La jeune fille réaffirma sa prise sur la manche de celui-ci.

- Tu veux bien faire l’impasse sur ton entrainement cette fois-ci, Léo ? J’ai envie de passer du temps avec toi comme à la maison.

Son frère posa sa main sur la sienne et lui sourit.

- Tout ce que tu souhaites, petite sœur, mais plutôt dans tes appartements alors, nous serions plus à l’aise.

- Je préfère le jardin.

Le sourire de son interlocuteur s’élargit.

- Tes désirs sont des ordres, princesse, mais permets-moi d’insister de nous rendre d’abord dans ta chambre. Je ne pense pas que les anciens apprécieraient de te voir déambuler dans cette tenue.

En entendant cette constatation, l’héritière baissa les yeux et ne put que confirmer les dires de son frère. Avec les nombreuses chutes et les heures d’entrainements, sa tunique était particulièrement crasseuse et humide.

- En effet, reconnu-t-elle.

 

Lorsqu’ils rejoignirent son logement, Lydia fut surprise d’y trouver Angeline qui s’affairait en tous sens dans sa garde-robe. Elle s’arrêta net en découvrant la future grande dans l’embrasure de la porte.

- Votre entrainement s’est bien passé, mademoiselle ?

- On peut dire ça, grimaça Lydia.

- Au moins, vous revenez en meilleur état que les fois précédentes, fit remarquer son amie. Oh bonjour monsieur Léo ! Comment allez-vous ?

- La forme, Angeline, la salua-t-il avec un sourire charmeur. Merci de t’occuper de ma sœur, cela ne doit pas être évident tous les jours.

À peine eut-il fini sa phrase qu’il évita de justesse un coup de coude de la part de Lydia. Un rire traversa les lèvres de la domestique.

- Mademoiselle Lydia est la meilleure des maitresses et je ne désirerais changer pour rien au monde.

- La plus tyrannique tu veux dire et toi, Lyd, cesse de me lancer ce regard, je ne fais que dire la vérité.

- De la part du plus fourbe des frères, grimaça la principale concernée. Ne l’écoute pas, Angie, il fait le fier devant toi.

Puis sans s’inquiéter de la réaction de Léo dont le teint avait viré à l’écarlate, son attention se porta sur le mannequin qui trônait au milieu de la pièce. Sa robe de cérémonie l’habillait. La jeune femme désigna le vêtement du menton.

- Qu’est-ce que tu fais ? s’enquit-elle.

- Malgré le fait que l’on vous a commandé une nouvelle robe pour la venue des délégations, l’intendante m’a demandée de rafraichir votre tenue habituelle. Elle avait remarqué quelques méfaits de mites lors de sa dernière inspection.

Lydia se rapprocha de son amie qui s’était reconcentrée sur la tâche qu’elle était en train de faire et observa les doigts de la domestique qui se mouvaient avec grâce et précision autour d’un trou dans le tissu. Quelques coups d’aiguille plus tard, il avait disparu. La servante se redressa et épousseta sa jupe.

- D’ailleurs, auriez-vous un instant à me consacrer ? lui demanda-t-elle. Votre nouvelle robe est arrivée et je souhaiterais vérifier si je dois faire des retouches.

- C’est que, commença-t-elle en lorgnant vers son frère. J’avais prévu de discuter un peu avec Léo.  

- Aucun problème ! lui assura son interlocutrice. J’ai encore du travail à faire ici. Prenez le temps qu’il faudra et prévenez-moi quand vous serez libre.

Lydia posa sa main sur l’épaule de son amie.

- Tu es un ange, Angie. Merci.

Celle-ci redressa le menton pour croiser le regard de la future Grande Sage et se contenta d’un sourire. Ce dernier en disait suffisamment sur l’amitié qu’elle lui portait. Les paroles étaient inutiles et Lydia lui rendit son sourire. Le frère et la sœur quittèrent la pièce. Léo se vautra dans un des fauteuils du salon.

- Je t’attends ici, l’informa-t-il en empoignant une carafe d’eau pour se servir un verre.

À ses mots, l’héritière s’empressa de gagner sa chambre et d’ouvrir la fenêtre. Bien qu’il fît plutôt frisquet à l’extérieur, elle mourrait de chaud. La jeune fille retira son vêtement sale et s’empara d’une robe qui trainait sur une chaise. Elle se sentit tout de suite plus fraiche après l’avoir enfilée. Elle appela son frère. Le temps que celui-ci entre, son attention s’était portée sur l’habit qui était soigneusement plié sur son lit. Elle s’en approcha et effleura le tissu du bout des doigts. Délicatement, elle étendit la robe sur ses draps. Cela devait être celle dont parlait Angeline pour la venue des délégations étrangères. Elle resta sans voix devant la splendeur de l’ouvrage. D’un bleu plus sombre que sa robe de cérémonie, de magnifiques broderies couleur or ainsi que plusieurs pierres précieuses décoraient le buste. Les manches légèrement plus courtes que d’habitude étaient agrémentées de dentelles. Lydia avait beau ne rien n’y connaitre, elle comprit tout de suite que cette tenue d’une grande finesse avait dû coûter une fortune. Cet aspect l’étonna quelque peu. Non pas que les anciens étaient regardants sur les dépenses lorsqu’il fallait qu’elle représente le pays, mais sur le fait qu’ils déboursent autant d’argent pour cette rencontre-ci. Elle n’ignorait pas que ce sommet était particulièrement délicat et qu’aucun impair ne serait toléré, mais elle doutait que l’habiller avec un tel luxe soit la meilleure chose à faire. Elle fut soudain mal à l’aise de porter un trésor pareil. Elle préférait amplement la sobriété à l’étalage des richesses. Mais d’un côté, elle se souvenait des précédentes rencontres et elle savait que l’actuel général Stieg de Hérou raffolait de tout ce qui était hors de prix. Il avait beau s’inquiéter pour son peuple et vouloir le préserver, le dirigeant ne pouvait cacher sa fascination pour les raretés. Les anciens espéraient sans doute le flatter en exhibant une dernière fois leur Héritière parée de ses plus magnifiques atouts, un morceau de viande en somme. Lydia avait toujours détesté ces moments de flagorneries où l’hypocrisie était à son paroxysme. Malheureusement, qu’elle le souhaitât ou non, elle allait devoir se plier à cette comédie et jouer le rôle que l’on exigeait d’elle. La jeune fille soupira. Et puis, pensa-t-elle. Comment reprocher aux anciens de tout faire pour tenter de calmer les désirs belliqueux de ce dangereux voisin ? Si incarner une potiche permettait d’éviter un conflit, c’était peu cher payé. Restait à savoir si Dame Arza qui était probablement en plein deuil et le souverain d’Ipaya qui venait pour la première fois depuis d’autant d’années allaient apprécier. Le sultanat de Tehara avait beau être prospère, ses habitants avaient toujours fait preuve d’une modestie et d’une simplicité à toute épreuve, ne dévoilant que le nécessaire pour montrer son respect à ses invités. Lydia avait la plus grande estime pour eux. Elle était curieuse de voir comme Sinchi Yupan allait se présenter, dans l’excès ou au contraire dans la retenue ? Malgré son angoisse et sa réticence face à cet évènement, l’héritière devait reconnaitre qu’elle avait hâte de le découvrir.

 

La jeune fille sortit de sa contemplation lorsqu’elle remarqua la main pas vraiment propre de Léo qui s’approchait dangereusement du vêtement. D’une tape, elle le rappela à l’ordre.

- Pas touche, frérot !

- Tu viens pourtant de le faire, grommela-t-il.

- Parce qu’il va bien falloir que je la porte.

- En tout cas, ils ne se sont pas moqués de toi. C’est un travail d’orfèvre. La couturière qui s’en est occupée doit avoir des doigts de fée. Tu vas être magnifique dedans.

- Ça, on peut le dire, murmura sa sœur un fin sourire aux lèvres.

Ses ongles agrippèrent légèrement le tissu. Sa dernière robe de cérémonie, pensa-t-elle. Ne souhaitant pas retrouver la tristesse qui l’avait gagné après le départ de Hogg, elle se redressa vivement et passa son bras sous celui de son ami.

- Mais revenons à ce qui nous préoccupe ! s’exclama-t-elle. Ne m’aviez-vous pas accordée l’honneur d’une petite discussion ensemble, soldat Harfang ?

D’abord surpris par ce brusque changement, Léo ne se laissa pas déstabiliser et éclata de rire. Il pressa ses doigts sur ceux de sa sœur.

- C’est un fait, mademoiselle Lydia, et il est plus que temps que j’accède à votre caprice.

Le sourire de l’héritière s’élargit davantage et elle s’estima extrêmement chanceuse de pouvoir compter sur ce soutien si précieux de son ainé. Malheureusement, à peine eurent-ils mis un pied à l’extérieur que Cassia leur tomba dessus. L’humeur joyeuse de Lydia disparut aussi sec. Ce n’était jamais bon signe quand la prêtresse se présentait à elle. La jeune fille ne put s’empêcher de détailler la nouvelle arrivante pour savoir si son amant lui avait touché deux mots sur la découverte de leur secret par Lydia lors de sa sortie nocturne. Pourtant, elle avait beau chercher, elle ne remarqua aucune différence avec leurs précédentes rencontres. Après une brève révérence, Cassia porta son attention sur la future Grande Sage.

- Bonjour, mademoiselle Lydia, le Grand Maitre m’a enjoint à organiser une session de purification le plus tôt possible. Je vous prierai donc de vous apprêter pour l’occasion.

- Cela ne peut-il pas attendre un peu ? s’enquit la jeune fille hésitante.

La prêtresse secoua la tête.

- Malheureusement, non. Il vous faut au plus vite rattraper la séance que vous avez manquée à cause de votre évanouissement.

Un soupire traversa les lèvres de Lydia tandis qu’elle portait son attention sur son frère. Celui-ci notant la déception de cette dernière lui tapota gentiment le haut du crâne.

- Fais ce que tu as à faire, Lyd. Promis, je passe ce soir.

En entendant cette remarque, elle lui fit un pauvre sourire.

- Merci, Léo. Qu’est-ce que je ferai sans toi ?

- Pas grand-chose en effet, soupira-t-il un brin moqueur.

- Idiot, souffla-t-elle.

À ces mots et après une pression sur la main de sa sœur, le soldat se redressa. Il fit un ultime salut puis tourna les talons et de s’éloigna. Lydia l’observa disparaitre au fond du couloir avant d’être rappelée à l’ordre par un léger toussotement. L’attention de la jeune se porta à nouveau sur Cassia qui patientait toujours raide comme un piquet devant elle.

- Laissez-moi un instant pour me changer et je suis à vous, déclara l’Héritière.

Toutefois, avant qu’elle ne puisse faire un pas dans ses appartements, la prêtresse s’empara de son bras pour l’attirer vers elle.

- Ian et moi avons décidé de vous faire confiance, mademoiselle, lui glissa-t-elle à l’oreille. Notre sort est entre vos mains. Faites-en bon usage.

Les doigts de Cassia se desserrèrent et celle-ci recula de plusieurs quelque peu pour mettre une distance entre elles deux, signe qu’elle n’attendait aucune réponse de la jeune fille. Après un dernier échange de regards, Lydia retourna pour de bon dans ses appartements et alors qu’elle se changeait, elle ne cessait de repenser à l’expression qu’abordait la prêtresse après sa confidence. Ni peur, ni colère, juste une lueur de défi. Cassia était prête à se battre pour garder son bien et pour la première fois, Lydia se sentit proche d’elle.

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Shangaï
Posté le 16/03/2021
Hey !

Voilà ce que j'appel souvent un chapitre de transition ! Les choses se mettent en place.
J'ai beaucoup aimé la description de la robe mais j'avoue que tout le monologue sur les enjeux politique m'ont paru un peu long, bon il faut avouer que ce n'est vraiment pas ce que je préfère de manière très général ! Donc pour moi plus court c'est, mieux c'est ^^
Zoju
Posté le 17/03/2021
Merci pour tes commentaires ! Je suis contente que la descriptions de la robe t'ai plu, car j'ai toujours quelques difficultés à décrire les vêtements. Je prends note de ta remarque sur les enjeux politiques. Il va vraiment falloir que je trouve un moyen de rendre ça un peu moins bloc. La suite est en court d'écriture et j'espère qu'elle la publier dans les meilleurs délais ! ;-)
Natsunokaze
Posté le 15/03/2021
Re !

Ca faisait un moment que Lydia et son frère n'avaient pas passé du temps ensemble, ça fait plaisir de les voir s'embêter gentiment l'un l'autre !

La robe de Lydia a l'air vraiment belle mais quand on sait qu'en gros, les membres du conseil la font parader devant les autres dirigeants comme si elle n'était qu'une jolie fleur à exposer, ça fait un peu mal pour Lydia >.< En tout cas, je suis curieuse, moi aussi, de savoir pourquoi cette rencontre au sommet est si importante pour eux alors, que si je comprends bien, ce n'est pas la première fois que ça arrive. Je sais que les tensions politiques ne sont pas moindre mais, vu que Lydia est destinée à être sacrifiée, je ne vois pas pourquoi ils la mettent à ce point sur le devant de la scène...

Et enfin, Cassia ! Forcément, son chéri lui a parlé de sa conversation avec Lydia et donc elle arrive à son tour pour mettre les points sur les i. On ne peut pas trop lui en vouloir, son sort repose entre les mains de Lydia et Lydia elle même avoue qu'elle est prête à les sacrifier pour son propre bien, donc... Ils ont raison de se méfier, en fait xD

Bref, les choses commencent à devenir sérieuse et j'ai vraiment hâte de voir ce qu'il va se passer à ce sommet =D

Je te souhaite une bonne inspiration pour la suite et je te dis à bientôt !

Natsunokaze
Zoju
Posté le 15/03/2021
Eh oui, la position de Lydia est loin d'être facile. Elle se démène en tentant de garder la tête hors de l'eau. Je dois t'avouer que les échanges entre Lydia et Léo me manquaient, j'étais donc contente d'à nouveau les faire interagir ensemble. Je me suis bien amusée en écrivant leurs échanges.

En ce qui concerne Cassia, elle est prête à en découdre et compte bien le faire savoir à Lydia.

Tu as enchainé les chapitres ces derniers jours et cela fait plaisir de voir que tu continues à apprécier cette histoire. Je ne fais aucune promesse sur la date de sortie du prochain chapitre qui est en court d'écriture, mais j'ai un peu ralenti le rythme ces derniers temps. J'espère que la suite continuer à te plaire !
Natsunokaze
Posté le 15/03/2021
Ne t'en fais pas, poste quand tu es prêt-e à le faire ^^ Ca ne sert à rien de se presser si c'est pour finir par être insatisfait de son chapitre ensuite ! T'en fais pas pour moi, j'ai plein d'autres choses à lire pour combler l'attente, je ne pense pas m'ennuyer x)
Xanne
Posté le 02/03/2021
Salut Zoju ^^

Quel plaisir de renouer avec cette histoire, Lydia m'avait manquée. J'avais peur de ne plus me souvenir de tous les détails, mais puisque ce chapitre enchaîne directement avec le précédent, je n'ai pas eu de mal à m'en souvenir.

Les personnages sont toujours aussi attachants et fidèles à eux-mêmes: Lydia est toujours écrasée par le poids de son héritage, Léo est toujours aussi protecteur et Angie toujours aussi aimable.
Les dialogues sont très sympa, le "Ne l’écoute pas, Angie, il fait le fier devant toi" et la réaction de Léo juste après sont très drôles ^^

On balaye pas mal d'aspects différent dans ce chapitre, entre les pouvoirs de Lydia, le secret de Hogg et Cassia, les alliances forgées puis déséquilibrées et les délégations étrangères, ça permet de faire le point sur ce qui reste encore à venir.

Coquilles et questions:

"Les anciens espéraient sans doute le flatter en exhibant une dernière fois leur Héritière parée de ses plus magnifiques atouts, un morceau de viande en somme."
Je crois que je n'ai pas compris la phrase. Il veulent servir Lydia à dîner au général Stieg de Hérou??

Lydia se change une première fois avant de contempler la robe et une deuxième fois avant la cérémonie de purification ? Pourquoi le premier changement de tenue ne convient-il pas?

-> Lydia poursuivit son entrainement seulE
"l’entente entre elle et le capitaine perdurent." -> perdure
"elle devait maintenant se rendre compte de l’évidence" -> se rendre à l'évidence ?
"s’en était fini de cette complicité" -> C'en était fini de cette complicité.
"Quand bien même, elle lui prouvait sa confiance" : virgule en trop entre "même" et "elle"
"pour qu’on la voie telle qu’elle est" -> pour qu’on la voie telle qu’elle était [passé]
"Sa sœur le fit taire d’un geste et lui assura tout en se levant."-> ":" au lieu de "." à la fin de la phrase?
septique -> sceptique
"Je te promets que je vais bien, insista-t-elle bien que cela ne fut pas tout à fait sincère." Je pense qu'il faut une virgule entre le "insista-t-elle" et le "bien que"
"Tu veux bien faire l’impasse sur ton entrainement cette fois-ci, Léo." -> ? au lieu de "." à la fin de la phrase.
Avec les nombreuses chutes et [les] heures d’entrainements
" En effet, ricana-t-elle." Je pense que "ricaner" n'est pas le meilleur verbe de parole ici.
"cesse de me lancer ce regard je ne fais que dire la vérité." Je pense qu'il faut une virgule entre le "ce regard" et le "je".
" Elle se sentit tout de suite plus fraiche après l’avoir enfiléE"
"Le sultanat de Tehara avait beau être prospère, ses habitants avaient toujours fait preuve d’une modestie et d’une simplicité à toute épreuve. Ne dévoilant que le nécessaire pour montrer son respect à ses invités." Je pense que lier les phrases pour n'en faire qu'une serait plus logique dans le rythme.

À très bientôt!

Xanne
Zoju
Posté le 02/03/2021
Merci pour ton commentaire ! Je vais essayer de publier à un rythme un peu plus soutenu pour les prochaines fois, mais je ne promets rien. En tout cas, je suis contente de voir que cela te fait plaisir de retrouver les personnages. J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire les dialogues de la deuxième partie avec Angeline. Je craignais que ce chapitre soit un peu trop fourre-tout puisque l'on balaye beaucoup d'éléments, mais cela ne semble pas le cas.

Concernant ta demande sur le fait de servir Lydia comme morceau de viande, c'est dans l'idée qu'elle sert un peu d'appât pour tenter de calmer Stieg de Hérou. Je ne sais pas si très clair. Pour le changement de robe pour la purification, elle a une robe bien particulière pour la cérémonie.

Merci pour les fautes, je vais me dépêcher de corriger ça. J'espère que l'histoire continuera à te plaire. Je me remets rapidement au travail ! :-)
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