Chapitre 23 : La forêt aux mille lueurs

Par Ayunna
Notes de l’auteur : Bonjour les petites plumes !
Dans ce chapitre, le grand voyage commence... on va enfin découvrir cette belle planète

Les premiers rayons du soleil me réveillèrent, caressant mes paupières.

Après un petit-déjeuner gargantuesque, composé de fruits orange parsemés de taches rouges, de plantes vertes et de galettes de céréales, nous nous préparâmes pour notre voyage.

Je mis l’un des pantalons beiges au tissu léger qu’Avorian m’avait offert avec un haut à manches ruchées et aux rebords dorés. De jolies chaussures ambrées accompagnaient cette élégante tenue. Je m’y sentais à l’aise pour marcher, courir : l’étoffe utilisée ne serrait pas la peau ; elle laissait au contraire une grande liberté de mouvement.

Je remerciai chaleureusement mon ami : ces habits m’allaient parfaitement. À croire que la personne qui les portait avant moi faisait exactement ma taille ! Ou peut-être Avorian avait-il jeté un sort pour ajuster le tissu à mon gabarit ? Après tout, il savait bien rétrécir nos bagages.

Nos dernières affaires enfin rassemblées, nous cuisinâmes des biscuits pour la route. Le mage m’expliqua comment broyer les feuilles d’une plante particulièrement sucrée pour apporter de la douceur à nos pâtisseries. Il cultivait lui-même ses céréales et produisait sa propre farine. Cela m’impressionnait ! Nous ajoutâmes à la pâte obtenue des morceaux de fruits fraîchement cueillis. Avorian alluma un feu dans une sorte de four à bois, avec la voûte et la base en pierre réfractaire. Une fois les flammes éteintes, nous retirâmes la braise, le four ayant atteint la bonne température, et plaçâmes notre plaque garnie de biscuits à l’intérieur pour les cuire. Une odeur exquise embaumait la cuisine. Les yeux rivés sur la chambre de cuisson, je salivais à la vue des petits gâteaux en train de gonfler sous l’impact de la chaleur. Dès qu’elles furent sorties du four, nous goûtâmes nos savoureuses pâtisseries, encore chaudes et moelleuses, louant leurs bienfaits réconfortants. Nous en avions bien besoin après l’attaque des monstres !

Tout était prêt. Les provisions ; le nécessaire de toilette avec brosses à dents en matériaux naturels (la tige sculptée dans un bois solide et les poils en fibre de bois) ; savons pour corps et cheveux – sachant que nous nous laverions dans les lacs et les ruisseaux – ; serviettes de bain tissées en une plante proche du coton ; le linge de rechange et produit compact pour le nettoyer ; et enfin, les couvertures. Grâce à la magie, le tout rentrait dans nos sacs et ne pesait presque rien. 

Mon guide me conduisit au bout du jardin, en direction d’une forêt.

– Un long voyage nous attend ! déclara-t-il avec entrain.

– Et les êtres des ombres ? Si on en rencontre sur le chemin ? m’inquiétai-je.

– Pour le moment nous sommes en sécurité, nous allons voyager dans le domaine des fées.

Nous avancions parmi de hauts arbres, dont les grandes feuilles pennées (c’est-à-dire découpées, présentant des folioles disposées de part et d’autre de la tige) correspondaient à celles de l’arbre à pain, tandis que la plupart des arbustes ressemblaient à des frangipaniers, avec leurs magnifiques fleurs blanches au parfum envoûtant. Je contemplais les fleurs de mille espèces : certaines, très grandes, aux couleurs clairs, se dressaient vers le ciel. Elles devaient mesurer au moins deux mètres de haut, avec de si larges pétales que l’on aurait pu s’asseoir dessus. D’autres, minuscules, tapissaient le chemin jonché de végétaux.

Des plantes à la longue tige parsemée de boutons blancs grimpaient le long du tronc de certaines essences d’arbres, un peu comme du jasmin étoilé. Leur feuillage vert luisant se couvrait de bouquets de fleurs immaculées aux pétales spiralés.

Aucune feuille morte ne recouvrait le sol ; nous foulions ce beau tapis de mousse verte, si moelleuse. Je retirai mes chaussures pour marcher pieds nus, ébauchant quelques pas de danse au milieu des arbres, sous le sourire amusé d’Avorian. Cette forêt me redonnait vie. Je ne pouvais pas l’expliquer, mais l’énergie présente ici m’allégeait d’un poids énorme. Je commençais aussi à mieux m’adapter aux vibrations d’Orfianne. J’avais presque l’impression de muer, et me transformer en une forme plus éthérée, à l’image des fées d’Orfianne. Ici, je pouvais redémarrer à zéro. Enlever tous mes masques et mes oripeaux, pour révéler enfin mon identité profonde. La véritable Nêryah, dénuée de tout rôle, et non plus ce petit pantin parfait qui brillait un peu trop sur Terre.  

Le soleil illuminait les cieux, les oiseaux chantaient et l’air printanier caressait nos joues. La splendeur de cet endroit féerique anima mon visage. La nature offrait un véritable spectacle à chacun de nos pas. Le cœur réjouit, je respirais l’odeur exquise des fleurs, embaumant l’atmosphère de leurs mille parfums.

Un peu plus loin, deux statues de pierre grise se dressaient entre les arbres. Celle de gauche représentait une femme debout, vêtue de voiles dont l’un cachait ses cheveux et retombait majestueusement sur son front. Elle portait un diadème au-dessus des yeux. Son regard pointait vers le ciel. Les rayons du soleil éclairaient son visage radieux. La déesse tenait au creux de sa main une fée. La statue de droite montrait une sirène assise sur un rocher. Sa longue chevelure sculptée dans la roche cachait sa poitrine nue. Sa paume recueillait un coquillage ressemblant à une coquille Saint-Jacques. La sirène inanimée nous fixait du regard, sa bouche demeurait entrouverte, comme si elle s’apprêtait à parler.

– Nous entrons dans le domaine aux mille lueurs, annonça Avorian. On lui donne ce nom en raison des fées qui peuplent cette forêt. C’est le meilleur endroit sur Orfianne pour en observer.

– J’imagine qu’en pleine nuit, ça doit être magique de les voir s’élever dans les airs ! commentai-je.

– Oui, elles offrent un ballet multicolore ! Tu auras certainement droit à ce spectacle lorsque nous arriverons à leur village. Arrête-toi ici et ne bouge pas, m’ordonna-t-il, soudainement très sérieux. Pour passer entre les statues, il faut prononcer les paroles sacrées, sans quoi, les esprits nous barreront le chemin.

– Les esprits dans les statues ? m’assurai-je.

Je me demandais comment deux statues en pierre pouvaient nous bloquer le passage !

Le mage acquiesça d’un signe de tête, l’air concentré. Il prononça une incantation dans une autre langue que l’Orfiannais : « Eliacom Ishni nagloème leychtamènto, octaha neylamnis, coulrahem volia. »

Soudain, les yeux de la première statue s’animèrent, clignant plusieurs fois, et brillèrent d’une lumière turquoise, comme si l’effigie devenait vivante grâce à cet envoûtement. Puis, comme par enchantement, la petite fée sculptée dans la pierre secoua ses ailes sans pour autant qu’elles ne s’effritent. Ce n’était pas fini ! Un faisceau doré sortit de ses mains minuscules, fendit l’air, et percuta le diadème de la femme voilée. Ce dernier émit à son tour cette même lumière vive qui traversa le chemin pour se poser dans le coquillage de la sirène. La lueur se rassembla en un point pour former une petite boule scintillante. Elle alla se loger dans la bouche de la sirène. Ses lèvres de pierre remuèrent sans se fissurer, une voix douce mais résonnante parla :

– Vous pouvez passer, Ô Avorian, maître du fluide d’Orfianne, et Nêryah, enfant des deux mondes. La reine des fées vous attend.

La lumière disparut, les statues redevinrent immobiles. J’en restai bouche-bée, stupéfaite.

– Voilà, nous pouvons avancer, maintenant, prononça Avorian tout naturellement.

– C’est… incroyable !

– Ce monde fonctionne ainsi. La forêt est sacrée, on ne peut y pénétrer ou en sortir sans demander la permission aux esprits. Ceux qui ne prennent pas cette peine le regrettent amèrement.

Lorsque nous passâmes entre les deux statues, je ne me sentis guère rassurée pour autant. Je me mis à imaginer un imprudent voyageur s’y aventurer sans autorisation, et le rayon doré de la statue le foudroyer sur place. J’en frissonnai.

Tout au long du chemin, mon guide me parla des mœurs de ce monde. Les Orfiannais préservaient et honoraient la nature. Leur planète demeurait soignée, respectée, contrairement à notre Terre, bien souvent négligée par ses hôtes. On fêtait sur Orfianne les naissances et les décès – pour que l’âme puisse trouver son chemin parmi les étoiles –, mais pas les anniversaires. Les Orfiannais abordaient la notion du temps de façon singulière. Ils vivaient au jour le jour, et s’adaptaient au rythme des saisons. Chez les fées, on célébrait les nuits où la planète beige – nommée Héliaka – montrait sa face pleine. Le mode de vie des Orfiannais était intimement lié à la nature.

Comme il me l’avait expliqué la veille, on ne parlait pas « d’années », mais de « cycles ». Un cycle correspondait donc à la révolution d’Orfianne autour de son soleil, et ne se divisait non pas en mois, mais en « phases ». L'unité fondamentale de mesure du temps correspondait aux différentes phases d’Héliaka. On en comptait treize, chacune de vingt-neuf jours, soit trois-cent-soixante-dix-sept jours par cycle – m’amusai-je à calculer.

Une journée durait environ vingt-sept heures – en comptant en unité terrienne bien-sûr : la vitesse de rotation d’Orfianne autour de son axe était en effet un peu plus lente que celle de la Terre.

Orfianne ressemblait vraiment à notre globe. C’était une planète d’eau, mais dotée d’un seul continent, avec d’innombrables îles dans son gigantesque océan. Un peu plus grosse en taille que la Terre, sa gravité restait cependant très proche de sa jumelle – je ne ressentais aucune différence, juste une impression de légèreté.

Avorian m’apprit qu’Héliaka était un satellite d’Orfianne, à l’image de notre Lune. De par sa taille, elle avait une énorme influence sur la météorologie, les marées, et créait de grandes disparités de climats sur le globe, ainsi que des saisons très démarquées. On l’observait parfois de jour comme de nuit, selon son déplacement. Tous les onze cycles, on pouvait apercevoir dans les cieux une planète autre que sa lune. Elle apparaissait dans son orbite seulement quelques temps, puis poursuivait sa rotation lointaine dans le système solaire.

« Nous la verrons le cycle prochain ! » avait-il ajouté.  

Il m’enseigna enfin le nom de quelques fleurs et végétaux aux abords du sentier, ainsi que leurs vertus. Je reconnus les « plantes lampadaires » avec leur sphère blanche, qui s’illuminaient la nuit – j’avais hâte de les voir s’éclairer !

À chaque pas, je découvrais quelque chose de nouveau. Par exemple, les papillons possédaient plusieurs antennes recourbées à leur extrémité. Je discernais même de toutes petites pattes noires terminées par deux cercles en guise de pieds. On aurait vraiment dit des fées !

Je m’accoutumais vite à ce nouveau monde ; la beauté de cette forêt m’émerveillait. Sous l’effet de cette douce atmosphère, je me mis à fredonner. Le mage m’accompagna avec des sons graves, tenus. Nos voix ainsi mêlées s’accordaient parfaitement. Notre air ressemblait au chant grégorien, avec nos accords de quarte et de quinte en valeurs longues. Je connaissais peu Avorian, et pourtant, cela me semblait tout naturel de voyager avec lui. Je pensais à mon père, à ces moments bénis où nous chantions ensemble.

Finalement, même cet endroit idyllique ne parvenait pas à me faire complètement oublier ma peine. Cette apparente jovialité se mêlait à une profonde tristesse. Je préférais refouler mes émotions ; c’était mon mécanisme de défense pour supporter ces bouleversements dans mon existence. Je repensais également sans cesse à cette terrible bataille, et à ma mère biologique. Je n’osais imaginer toutes les souffrances qu’elle avait dû endurer.

Après plusieurs heures de marche, le Guéliade me conduisit à une rivière pour nous désaltérer et nous reposer. À ma grande déception, à part de splendides oiseaux, nous n’avions pas encore vu d’animaux, ni de fées.

Quelques rochers encadraient joliment le cours d’eau. Dans ce monde dépourvu de pollution, l’eau des lacs, des rivières et des ruisseaux, était parfaitement pure. Je bus avec délectation puis me rinçai le visage. J’en profitai pour me tremper les pieds et me délasser les jambes.

Avorian proposa de cueillir quelques fruits dans les arbres à proximité. Affamée, j’en dévorai plusieurs, ainsi que quelques-uns de nos biscuits préparés ce matin. Je me mis à soliloquer à propos de leur goût exquis. Mon guide m’examinait, les yeux rieurs.  

– C’est drôle, on a marché pendant longtemps, pourtant je ne me sens pas spécialement fatiguée, remarquai-je.

– Ta véritable force renaît. Grâce à notre style de vie qui ne perturbe pas l’écosystème, les énergies de ce monde ne sont pas encore déstabilisées comme celles de la Terre. Et puis, les Orfiannais sont bien plus résistants que les humains.

Nous reprîmes le chemin jusqu’à la tombée de la nuit. Je pus enfin voir les fameuses « plantes lampadaire » à l’œuvre : plus le jour déclinait, plus la sphère devenait lumineuse. Elles poussaient en cercle, par zone, éclairant la végétation, créant un jeu d’ombre et de lumière fantasmagorique. C’était absolument féérique.

Le mage trouva un endroit assez confortable pour dormir. Je me confectionnai un lit de feuilles douces et de lichen.

– Donc, il va y avoir de la lumière toute la nuit, avec ces plantes phosphorescentes, c’est bien ça ?

– Exactement !

– Vive Orfianne ! Je vais pouvoir faire pipi sereinement, sans trébucher !

Cela s’avéra en effet bien pratique.

Cette longue randonnée m’accorda au moins une bonne nuit de sommeil. Je dormis d’une traite, sans cauchemar.

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Makara
Posté le 22/10/2022
Coucou Ayunna !

Me revoilà, j'ai lu les six derniers chapitres à la suite. Je n'ai rien à dire quant à la fluidité du récit qui est toujours bien menée. Ton écriture est toujours un plaisir à lire.
Je me suis tout de même demandé si ton récit ne prenait pas trop de temps à se mettre en place. Je sais qu'il se déroule sur plusieurs tomes et que tu prends ton temps mais à ce stade du récit, je ne sais toujours pas les enjeux de ton livre (oui, elle est là pour sauver les mondes mais bon que doit-elle faire au juste) et j'ai peur que l'ennui pointe le bout de son nez.
On est beaucoup dans la contemplation (j'aime beaucoup aussi cela dit).
J'ai un sentiment de langueur sur ces derniers chapitres qui n'est pas désagréable mais qui me fait m'interroger sur le rôle de ces chapitres. Tu nous sers un jeu de questions/ réponses nécessaires à la suite de ton récit mais cela me parait un peu artificiel.
Je sens que l'auteur en a besoin pour la suite de son récit mais est-ce le cas de ton personnage ?
Demande-toi quelles informations te seraient nécessaire si de tels évènements t'arrivaient ?
Tu pourraient aussi changer la forme pour qu'on ne soit pas toujours dans le dialogue "questions/réponses". Peut-être pourrait-elle tomber sur un livre ? Ou des inscriptions sur les statues. Bref, TOUT ne doit pas forcément être expliqué (après j'aime bien entretenir le mystère, ce n'est pas le cas de tout le monde).

Autre possibilité, si tu souhaites garder cette longue exposition, peut-être pourrais-tu davantage creuser les personnages, en particulier Avorian avec qui on est depuis plusieurs chapitres. Il fait le professeur mais j'ai l'impression qu'il est un mélange de qualités qu'on attend d'un professeur : gentil, patient, pédagogue. Il est assez lisse. Je me doute que tu vas jouer sur ça sur la suite (et j'ai hâte). Mais ton héroïne pourrait se poser des questions, sur sa famille, sa présence. Elle ne le connait pas. Elle accepte tout son enseignement alors qu'il pourrait être fou... Peut-être pourrait-elle poser des questions aux fées ou au lion ailé sur son professeur pour avoir un autre point de vue sur Avorian et sur le monde ?
Bref, en tout cas, j'aime beaucoup le bestiaire que tu mets en place, les lieux, le monde. L'univers est fascinant.
Pleins de bisous volants !
A bientôt !
Ayunna
Posté le 22/10/2022
Coucou Makarounette !

Merci pour ton rattrapage de lecture et pour ton aide, tu as raison de dire ce que tu ressens :)
Je comprends parfaitement ce que tu évoques, c'est en effet très difficile à gérer...mon tome 2 commence de suite par de l'action, c'est très différent. Ici je pose l'histoire, mais tout ce que tu évoques va venir dans les chapitres suivants, alors je m'interroge sur ce que je dois modifier ou non.

Par exemple, Neryah fait vite confiance à Avorian parce qu'il vient deux fois la "sauver" des griffes de Sèvenoir. Elle le ressent comme bon, dans ce qu'il dégage. Mais, justement, dans les chapitres 25/26 et 27, qui viennent donc juste après de là où tu en es, il y a exactement ce dont tu parles : elle se pose ces questionnements sur lui, il y a confrontation etc.

Par rapport à ce qu'elle est censée faire sur Orfianne, je développe cela par le biais des fées juste après, chapitre 23/ 24
Et les moments plus intenses arrivent ensuite.
C'est quand même embêtant si tu trouves ce début un peu ennuyeux, merci pour tes suggestions, je vais réfléchir à des astuces !
Je suis ravie que ma plume te plaise autant, que tu trouves le récit fluide malgré tout. Et que tu trouves l'Univers d'Orfianne chouette :)

A très vite !
Makara
Posté le 23/10/2022
Coucou ! Je ne dirai pas que je m'ennuie. Ton histoire est très agréable à lire mais je pense que certaines informations pourraient être soit amenées plus tôt, ou soit autrement. A vrai dire, ce qui me gêne depuis le début c'est le fait qu'elle soit enlevée puis "sauvée" puis à nouveau enlevée puis sauvée. Au temps la première fois cela peut passer mais la deuxième, j'avais l'impression que tu n'avais pas d'autre rebondissement en tête. Et c'est dommage. Ne peux-tu pas te servir de quelque chose du tome 2 et le faire intervenir plus tôt ? Ou alors, faire intervenir le lion ou les fées au lieu d'un nouvel enlèvement ? Pour moi, le deuxième enlèvement ne sert à rien car Sevenoir ne fait que répéter des choses qu'il lui a déjà demandé lors du 1er enlèvement. "Déshabille toi, montre-moi ta dorure". Nous n'apprenons rien de nouveau.
Personnellement, je ferai de grandes coupes dans ce début^^ (mais on m'a reproché l'inverse, d'aller trop vite XD).
Donc, bien sûr, tu es la capitaine du vaisseau, moi je te propose seulement une direction :D
Pleins de bisous volants ! A très vite !
Ayunna
Posté le 24/10/2022
Hello Makara,

Je peux comprendre tes impressions. Je réfléchis à comment amener et modifier les choses. Au sujet du 2ème enlèvement, non... ce n'est pas du fait que je "n'avais pas d'autre rebondissement en tête" comme tu dis... c'est effectivement ton impression. Je ne vois pas mon histoire comme ça. Le passage dans l'église est important, on découvrira pourquoi bien plus tard. (Pourquoi il y a une église sur Orfianne, la statue etc) on apprend prochainement pourquoi Sèvenoir l'y emmène. C'est d'ailleurs lui qui ramène Nêryah dans son monde natal, ce personnage cherche à la ramener vers lui, il échoue une 2ème fois.
Ah, mais, le tome 1 est loin d'être fini !!! Tu n'imagines pas les aventures par la suite, il est très long.
Merci pour tes retours, je vais voir comment alléger et modifier, ce n'est pas simple car certaines informations sont cruciales pour avancer ensuite. Oui, la mise en place est longue, mais une fois que ça démarre dans le désert (j'ai posté ces chapitres) l'action ne s'arrête plus jusqu'à la fin. J'espère que tu souhaiteras malgré tout poursuivre la lecture...
Ayunna
Posté le 25/10/2022
Re Makara,
pour le moment j'ai modifié le chapitre après "un endroit maudit", je l'ai renommé. On garde le passage dans l'église mais ce qu'on y apprend est différent. J'ai évité les redites pour amener une info plus importante sur Sèvenoir. Pour le reste je poursuis les corrections, je n'ai pas terminé. J'avais ajouté des chapitres suite au passage de Feydra qui disait que ça allait trop vite, donc l'ancienne version rejoignait ce que tu dis... il n'y avait pas autant de chapitre avant l'arrivée dans la grotte, bref, je m'y perds !! Je n'ai pas encore les idées claires pour savoir comment amener les infos, et le fait qu'elle sache utiliser ses pouvoirs sans faire des chapitres dessus ^^ un vrai casse-tête....
J'espère que déjà c'est mieux avec ces changements
Makara
Posté le 27/10/2022
Coucou Ayunna ! Ce n'est jamais évident de se retrouver dans les corrections suite aux retours des lecteurs ! En tout cas, ne t'inquiète pas, je continuerai ma lecture car je prends beaucoup de plaisir à te lire ! Au fait, es-tu allée voir les textes nominés aux Histoires d'or ? Tu y trouveras une belle surprise dans la catégorie "textes courts ;)"
Ayunna
Posté le 27/10/2022
Hello Makara,
C'est sûr ! Mais j'ai pris note et je suis en train de modifier des choses. Tout en conservant la trame du début. Non, je n'ai pas vu, et je n'ai pas trop compris comment ça marche ^^
Je vais voir merci
Ayunna
Posté le 03/11/2022
Coucou Makara !!

Merci d'avoir choisi mes poèmes pour les Histoires d'Or, c'est adorable, j'en suis très touchée ! Du coup, j'ai apporté des nouveautés dans mon histoire. Si jamais tu peux voir les grands changements, je t'indique où ils sont. Chaque chapitre a été modifié en fonction de ces évènements, mais le plus important c'est chapitre 19 et 20 (fin du chapitre Le bouclier + Arianna), puis le chapitre qui suit (23) : Liana
Je pense que cela va répondre à tes suggestions. J'espère que ça te plaira !! Merciiii !
Art of You
Posté le 11/10/2022
"Ce dernier m’expliqua comment broyer les feuilles d’une plante particulièrement sucrée pour apporter de la douceur à nos pâtisseries. Nous ajoutâmes à la pâte obtenue des morceaux de fruits fraichement cueillis. Avorian alluma un feu dans une sorte de four à bois, avec la voûte et la base en pierre réfractaire. Une fois le feu éteint, nous retirâmes la braise, le four ayant atteint la bonne température, et plaçâmes notre plaque garnie de biscuits à l’intérieur pour les cuire. Une odeur exquise embaumait la cuisine. Les yeux rivés sur la chambre de cuisson, je salivais à la vue des petits gâteaux en train de gonfler sous l’impact de la chaleur. Une fois sorties du four, nous goûtâmes nos savoureuses pâtisseries, louant leurs bienfaits réconfortants." Je reconnais ici ta passion pour la cuisine !
"Aucune feuille morte ne recouvrait le sol ; nous foulions ce beau tapis de mousse verte, si moelleuse. Je retirai mes chaussures pour marcher pieds nus, ébauchant quelques pas de danse au milieu des arbres, sous le sourire amusé d’Avorian."
Magnifique, comme ton héroïne te ressemble !
"Comme il me l’avait expliqué la veille, on ne parlait pas « d’années », mais de « cycles ». Un cycle correspondait donc à la révolution d’Orfianne autour du soleil, et ne se divisait non pas en mois, mais en « phases ». L'unité fondamentale de mesure du temps correspondait aux différentes phases d’Héliaka. On en comptait treize, chacune de vingt-neuf jours, soit trois-cent-soixante-dix-sept jours par cycle – m’amusai-je à calculer.

Une journée durait environ vingt-sept heures – en comptant en unité terrienne bien-sûr : la vitesse de rotation d’Orfianne autour de son axe était en effet un peu plus lente que celle de la Terre.

Orfianne ressemblait vraiment à notre globe. C’était une planète d’eau, mais dotée d’un seul continent, avec d’innombrables îles dans l’océan. Un peu plus grosse en taille que la Terre, sa gravité restait cependant très proche de sa jumelle – je ne ressentais aucune différence, juste une impression de légèreté."
Incroyable, tu verras plus tard, mais je me lance dans les mêmes descriptions que toi en décrivant le nouveau monde où viennent s'échouer mes évadés !
Très bonne idée, ce voyage à pied, il nous permet de découvrir en détail ce nouveau monde.
Ayunna
Posté le 11/10/2022
Merci pour ton long partage !
Effectivement, on va retrouver mon côté "gourmande" tout au long du voyage ^^
Alors, peut-être que cette planète existe si tu décris la même chose dans ton propre roman ? ^^
Je te cite : "Magnifique, comme ton héroïne te ressemble !"
Comment as-tu deviné aussi bien ? Je ne t'en ai pas parlé encore ^^
Art of You
Posté le 11/10/2022
Namaste...
Vous lisez