Chapitre 22 : Waldo le sorcier vert de jalousie.

Un soir Moïra emmène sa mioche à la bibliothèque du palais pour son histoire avant d’aller au lit et cette histoire a pour titre Waldo le sorcier vert de jalousie.  

 

Moïra. — Il était une fois un royaume dirigé d’une main de fer par un puissant roi et comme tout royaume digne de ce nom, il se doit d’avoir certaines choses indispensables comme une reine et des héritiers du trône, de nombreux soldats et serviteurs, des marchands, des lieux de restaurations et de détentes, un grand général, des familles de grandes noblesse, des belles demoiselles, des paysans, des musiciens et un grand sorcier.

 

Cordélia. — J’adore les sorciers !

 

Moïra. — Qui ne les aime pas. Je reprends, le grand sorcier du royaume se prénomme Waldo, il est habituellement joyeux et souriant. Sa vie était paisible, il avait reçu une bonne formation de sorcier par son maître, ce qui le comblait mais en dépit de son bonheur, il lui manquait quelque chose qui donne du mordant à la vie. Pour obtenir ce dont il avait besoin, Waldo eut recours à la magie, il mit dans un récipient de l’eau, de la terre et une goutte de son sang qu’il fit bouillir à feu doux et avec une cuillère il mélange le tout créant un petit tourbillon d’air. Les cinq éléments mélangés, il ne reste qu'une incantation à faire.

Waldo dit : '' Vade et invenies quod desiderat cor meum ''

La formule montre à Waldo dans son miroir l’image d’une fille dans sa chambre et la fille vit aussi Waldo à travers son miroir. La fille essaya de parler à Waldo dans son miroir et Waldo lui répondit. Au final, après quelques phrases échangées, ils se donnèrent rendez-vous dans un lieu de restauration. 

 

 Cordélia. — C’était de la bonne cuisine ? 

 

Moïra. — Ça n'a pas vraiment d'importance. Le début du rendez-vous se passa pas trop mal, des petits compliments, des sourires jusqu’à l’arrivée du grand général qui commença à dévisager la demoiselle qui répondit favorablement aux œillades du militaire. 

 

Cordélia. — Elle ne sait pas ce qu'elle veut.  

 

Moïra. — Personne ne le sait vraiment et ce soir-là Waldo perdit la partie mais son cœur resta attaché à la demoiselle ce qui créa un sentiment de jalousie envers le couple qui le nargue. La jalousie de Waldo le poussa à reconquérir sa bien-aimée, il usa de plusieurs stratagèmes. Il commença par faire boire un philtre d’amour au général qui trompa la demoiselle pendant une nuit avec une autre, le lendemain le général avoua sa trahison et la demoiselle le pardonna. Ce qui augmenta l’énervement de Waldo, il était vert de jalousie devant son échec et cette fois il donna une potion de haine à sa flamme qui marcha si vite que le résultat fut effroyable. La fille ressentie un sentiment de haine à l’encontre de la première personne qu’elle croisa. Malheureusement cette personne n’était autre que Waldo. 

 

Cordélia. — Il a franchement la poisse le sorcier.

 

Moïra. — C'est bien vrai, enfin ces filtres n’ont qu’une durée limitée. Waldo essaya d’autres tentatives pour séparer le couple, il influença le roi pour qu'il envoie son général à la poursuite d’un trésor perdu, le général revint auréolé de gloire et cela continua, à chaque fois le couple se rapprochait grâce aux actions de Waldo.

Quelques années passèrent, Waldo n’en pouvant plus, il mit fin à ses jours, deux mois plus tard le général abandonna la demoiselle qui n’était plus si jeune pour une autre jeune fille plus fraîche.

 

Cordélia. — Pauvre Waldo ! Heureusement il y a une justice à la fin.

 

Moïra. — Ma fille selon moi, la morale de cette histoire est que l’amour rend fou enfin comme d’habitude je te laisse te faire ta propre opinion. 

 

 

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