Chapitre 2 : Le début des manipulations

Le gala était arrivé, très rapidement. Évidemment, cette soirée promettait d'être très intéressante. Je fis une brève inspection des alentours. Dans cette grande salle plutôt vide, beaucoup de mes concurrents étaient présents, quelques alliés également, peu, mais suffisamment. Je ne m'entourais que des meilleurs. Parmi cette foule, j'aperçus Nash. Nous nous échangeâmes un léger regard qui, comme d'habitude, voulait en dire bien plus qu'il n'y paraissait. Puis je détournai le mien, il ne méritait pas que je lui porte plus d'attention.

Il ne fallut que très peu de temps pour que Cynthia remarque ma présence et s'approche de moi. Elle avait lâché ses longs cheveux bruns pour adopter de larges boucles bien plus soignées que d'habitude. D'ordinaire, elle les gardait en permanence attachés au travail. De plus, sa tenue était assez simple : une longue robe violette légèrement moulante. Elle était très classe. Ce n'était pas pour rien qu'elle était mon assistante.

— Je viens de voir Nash, m'annonça-t-elle. D'ailleurs, tout s'est bien passé avec Markowitz ?

— Je lui ai expliqué en détail les solutions proposées hier et il semblait assez impressionné par celles-ci. Suffisamment pour qu'il signe il y a tout juste quelques heures auparavant. Nash vient encore de perdre un client.

— Après tout, je suppose que c'était une offre qu'il ne pouvait pas refuser, lâcha-t-elle, souriant d'un air narquois.

— Exactement, affirmai-je d'un ton grave tout en jetant un coup d'œil à ce qui se passait aux alentours.

Cynthia était l'assistante idéale. Calme, posée, très intelligente, et surtout, elle savait comment je fonctionnais et était capable d'anticiper certains de mes mouvements pour ainsi m'aider. Elle m'avait toujours été indispensable dans chacun de mes plans.

De plus, parmi ces nombreux atouts, Cynthia savait quoi dire quand il le fallait. C'était une qualité importante pour travailler à mes côtés et elle le savait. Elle savait beaucoup de choses.

— Maintenant, c'est l'heure de profiter de cette soirée et de ce vin probablement dégueulasse, lançai-je en me dirigeant vers le buffet.

Cynthia me suivit et chacun d'entre nous s'empara d'un verre. Pendant un bref instant, mon regard se posa de nouveau vers Nash. Celui-ci était accompagné d'une femme qu'il tenait par la taille, probablement sa femme. Tous deux semblaient assez proches et s'échangeaient de nombreux sourires. Je ne pouvais m'empêcher de trouver quelque chose de faux dans leur manière de se comporter et ça n'avait l'air de gêner personne, comme si c'était ce qu'il fallait faire.

— Qu'est-ce qu'il y a ? m'interrogea Cynthia, me tirant de mes pensées.

Je me tournai alors vers elle, prenant une brève gorgée de mon verre.

— Nash est venu avec sa femme ?

— Oui, il vient avec sa famille de temps en temps.

— Sa parfaite petite famille, soupirai-je.

C'était ainsi qu'il me l'avait déjà présenté à de nombreuses reprises, comme si tout allait bien entre eux, et j'avais vraiment du mal à y croire. D'une traite, je finis mon verre.

— Il sait que ça lui donne une bonne image. Les gens aiment voir un mari aimant et un père attentif. Ça crée de l'empathie et il le sait.

En reposant mon verre, cette analyse de Cynthia me fit enfin réagir. Je me sentais presque bête de ne pas avoir pensé comme elle. Heureusement que je l'avais...

— Évidemment ! L'emballage !

— Pardon ? s'étonna-t-elle, ne voyant pas où je voulais en venir.

— Nash ne va pas miser sur ses performances parce qu'il en est incapable, il va user de la corde sensible de ses clients. Il ne va pas vendre un service ou un produit, il va donc se vendre.

Elle plissa son regard, c'était son moyen à elle de me faire comprendre qu'elle attendait la suite de mes explications.

— Qu'est-ce que me reproche Nash depuis toujours, ou d'autres personnes dans son genre ? Mon emballage. Et qu'est-ce qui me permettrait de vraiment éloigner ces connards ? Mon emballage. Autrement dit, je n'ai rien pour plaire face à certains clients et il faut que j'arrange ça.

— Tu sais, il suffit juste de soutenir des associations. Ça donne toujours une bonne réputation.

— Non, c'est insuffisant ça. Regarde Nash comme il a l'air heureux avec sa femme. Regarde comme ça le valorise d'être avec elle. Et si on y regarde de plus près, les couples parlent avec les couples. Et après avoir discuté de banalités comme de mariage ou les couches du dernier, ça échange des numéros et ça tisse des liens. Si j'avais une femme à mes côtés, c'est moi qui parlerais avec ces personnes.

Cette simple remarque l'étonna et son regard s'agrandit subitement.

— Et si je suppose bien, tu vas chercher une femme pour te donner une bonne image ?

— Exactement.

Étrangement, elle ne semblait pas vraiment avoir le même avis que moi, mais elle ne dit rien de concret à ce propos.

— Tu n'as pas trop bu ? s'enquit-elle, détournant partiellement le sujet.

— Pas assez.

Immédiatement, je repris un autre verre de ce vin ignoble, mais visiblement, il n'y avait rien d'autre en dehors des divers cocktails.

— Et comment tu vas trouver une femme ? Tu vas t'inscrire sur un site de rencontres ? ironisa-t-elle.

— Non. Certainement pas. Il y a bien plus simple. L'argent. Je n'ai qu'à trouver une femme qui acceptera un mariage en échange d'argent.

— Bien, fais comme tu veux, conclut-elle en détournant son regard.

— Parfait, murmurai-je avec un léger sourire machiavélique.

Je m'éloignai de Cynthia pour me fondre dans la masse. Être proche de ce genre de personnes ne m'avait jamais vraiment plu. Tous des corbeaux à la recherche de fromage.

Alors que j'étais prêt à faire un tour d'horizon, je fus arrêté par l'arrivée de Vitalik. C'était sans doute mon meilleur allié dans ce domaine, le seul sur qui je pouvais prendre exemple.

Il détendit son visage pour m'adresser un sourire amical, abandonnant son habituelle attitude assez intimidante ainsi que son air grave.

— Cole, je croyais que tu ne viendrais pas ici, me dit-il d'un accent russe très marqué.

Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire. Après tout, je lui avais bien dit qu'il était fort probable que je ne viendrais pas et que j'aurais sûrement passé la soirée avec une pute.

— Je ne manque jamais une petite sauterie, plaisantai-je, même si ma remarque pouvait être prise au sérieux.

Il prolongea mon rire. Ma manière d'être ne l'avait jamais choqué. Encore heureux, sinon je n'aurais jamais passé autant de temps avec quelqu'un comme lui.

— Je suppose que tu n'es pas venu pour les affaires, reprit-il fermement.

— J'ai déjà tout réglé, maintenant je peux me détendre.

— Tu t'accordes beaucoup de temps de détente, me sermonna-t-il sèchement.

Il voulait sûrement sous-entendre mes occupations douteuses. Après tout je n'avais pas de famille ni de femme, j'étais en quelque sorte libre. Malheureusement, j'allais devoir changer cette idée si je voulais évoluer dans ce milieu.

— Ne t'en fais pas, le travail est toujours fait à temps.

Il opina de la tête. Bien qu'il puisse critiquer certaines de mes activités, mon travail était toujours irréprochable. J'excellais dans ce domaine. Peut-être que c'était même le seul domaine où j'excellais.

— Et toi, je suppose que tu es venu ici pour travailler, ajoutai-je.

— En effet, j'ai beaucoup de contrats à régler.

— Bonne chance.

— Ne fais pas d'excès Cole, s'inquiéta-t-il sans abandonner son ton autoritaire.

Je hochai la tête comme pour acquiescer, mais en réalité, je l'écoutais à peine. Je savais gérer mes excès. Puis il s'en alla, mêlant sa grande silhouette à la foule.

Mon visage dessina un léger sourire. Pour une fois que j'avais de l'avance par rapport à lui. L'élève dépassait toujours le maître.

Je repris alors mon sérieux, prêt à poursuivre mes objectifs, et me mis à examiner chacune des femmes présentes. Certaines étaient déjà casées, il suffisait de regarder leur alliance, ou certaines semblaient sortir d'un divorce au vu de la marque laissée par celle-ci. De plus, beaucoup d'entre elles étaient venues en groupe. Aucune n'était seule... Sauf une.

Près d'un buffet, une femme se tenait éloignée de toute population. Elle était solitaire, aucun verre. Lui en offrir un pouvait être une excuse pour m'approcher d'elle. Les femmes aimaient que l'on soit serviables et polis aux premiers abords, elles aimaient toutes des illusions.

Je m'approchai lentement d'elle en tentant de traverser la foule, me permettant de la distinguer de mieux en mieux. Elle avait des cheveux cuivrés, attachés en un chignon assez modeste tout en laissant quelques mèches pour cadrer son visage et atténuer sa mâchoire légèrement carrée. Elle paraissait tellement timide et si réservée. Un maquillage tout aussi discret qu'elle. Une simple robe qui ne faisait ressortir aucune partie de son corps. Elle ne voulait attirer aucun regard et ça se voyait. En soi, elle était une femme plutôt banale. En revanche, elle semblait plutôt jeune. Elle devait sûrement tout juste avoir passé la majorité.

Pendant un instant, je m'arrêtai dans ma démarche pour l'observer, pour l'analyser une dernière fois. Elle jeta brièvement un coup d'œil à son portable comme si quelque chose la tracassait puis son regard se posa sur moi et quelques-unes de ses mèches de cheveux tombèrent sur son visage. Elle les repoussa immédiatement et rangea son portable, détournant en même temps son regard du mien.

Alors, je m'emparai d'un verre au hasard puis vins près d'elle en le lui tendant avec le meilleur faux air de gentleman que je puisse feindre.

— Tu n'as pas de verre. Pourquoi ne pas essayer ceci ? lui proposai-je d'un ton enjôleur.

Je n'avais aucune idée si ce cocktail était vraiment bon ou mauvais, mais peu importe. Je m'en fichais. C'était le geste qui comptait et je pouvais mentir. J'étais devenu un expert dans cette discipline.

— Je ne bois pas, répliqua-t-elle d'un ton ferme.

— Dommage pour toi, lançai-je, indifférent à son refus.

Je bus une gorgée du verre. Dommage pour elle en effet. Ce cocktail était loin d'être dégueulasse, au contraire. C'était vraiment bien mieux que leur vin de mauvaise qualité.

— Je suis Cole Triaghan, ajoutai-je d'un ton charmeur.

— Je sais qui tu es, rétorqua-t-elle avec mépris.

— Ça ne m'étonne pas. Et tu es ?

— Peu importe, soupira-t-elle en repoussant quelques mèches de ses cheveux.

Visiblement, elle ne semblait pas facilement abordable. Elle se renfermait et me répondait à chaque fois sèchement. D'un certain côté, ça commençait à m'amuser. Je ne voulais pas que ce soit trop facile, je n'étais jamais contre un petit défi, au contraire.

— Alors... Qu'est-ce que tu fais ici ? Dans quoi travailles-tu ? l'interrogeai-je pour faire mine que je m'intéresse à elle.

J'étais persuadé qu'elle avait été accompagnée. Jamais une femme comme elle ne serait venue d'elle-même.

— J'accompagne quelqu'un, répondit-elle en détournant son regard de moi.

J'eus un rapide sourire satisfait. J'avais toujours raison et encore une fois, j'en avais la confirmation.

— Laisse tomber ton petit-ami, ton fiancé ou ton mari... ou même ton plan cul... Peu importe...

Elle leva les yeux et prit son temps avant de me répondre. Visiblement, elle voulait me repousser et il y avait quelque chose de presque plaisant dans sa manière de le faire.

— Mais ça va pas ? s'interloqua-t-elle en croisant les bras.

— J'essayais juste d'être courtois et poli, me défendis-je sans la moindre honte.

— Ce n'est pas ce que j'appelle "courtois et poli". J'appelle ça "un peu trop lourd". Sur ce, je crois que je vais passer la soirée avec des personnes bien plus agréables.

Elle soupira puis s'éloigna sans même que je puisse ajouter quoi que ce soit. Étonnamment, je n'avais pas eu le dernier mot et c'en était très décevant. Rares étaient les femmes qui s'opposaient à moi... Surprenant.

 

*

 

Après quelques verres de trop, Cynthia était venue me rejoindre, s'asseyant à mes côtés. Elle se contenta de boire silencieusement son verre avec un sourire malin. Elle avait probablement compris la situation.

De nouveau, mon regard se posa sur Nash, toujours avec sa femme, et discutant avec un autre couple. Et cette vision était toujours aussi exaspérante.

D'un bond, je l'abandonnai pour aller fumer une clope à l'extérieur et aussi parce que je serais bien mieux éloigné de toutes ces personnes. Sauf que je ne m'attendais certainement pas à tomber sur cette rouquine. Je la voyais de dos, le téléphone à l'oreille. Puis quand elle raccrocha et se tourna vers moi, elle avait un air inquiet.

D'un simple geste, je lui proposai une clope, mais elle refusa.

— Sérieusement, pourquoi tu es ici ? Je ne t'ai jamais vu dans ce genre d'endroit, lui fis-je remarquer en sortant une clope de mon paquet.

— J'ai parfois des emplois temporaires... surtout pour me former, répondit-elle sans le moindre a priori.

— Un domaine en particulier ?

— La programmation, mon père m'aide un peu.

Elle semblait bien plus ouverte que tout à l'heure et j'en étais assez étonné. Néanmoins, je n'avais toujours pas d'informations sur son âge et je n'aimerais pas qu'elle soit mineure.

— Je crois qu'on a tous commencé comme ça ici... Jusqu'à ce qu'on engage des personnes pour faire le travail à notre place.

Je tirai une taffe de ma clope tandis qu'elle afficha un bref sourire. Et ce simple sourire semblait illuminer son visage pendant quelques secondes.

Je devais vraiment avoir bien trop bu pour agir ainsi...

— Au fait, je m'appelle Heather Duncan, m'annonça-t-elle, timidement.

À mon tour, je souris. Heather. Ce nom était déjà noté dans un coin de mon esprit.

— J'aimerais te proposer une offre d'emploi, mais ce n'est pas trop ce que je recherche en ce moment, poursuivis-je un peu trop naturellement.

— Ce n'est pas grave, je ne suis pas venue ici pour chercher un travail.

— J'en doute. On cherche tous au moins des contacts et tu n'aurais pas été la première personne à vouloir obtenir un travail dans mon entreprise.

Elle fronça ses sourcils et m'observa un bref instant, assez dubitative.

— Tu ne cherchais pas plutôt un plan cul ? Ça en avait tout l'air tout à l'heure.

Puis mes projets de mariage blanc me revinrent à l'esprit. Après tout, c'était l'unique raison pour laquelle je l'avais abordée en premier lieu. J'aurais pu mettre de côté définitivement ce stupide plan, mais je n'étais clairement pas assez sobre pour faire des choix raisonnés.

— Je cherchais un mariage et j'ai besoin d'une femme. Pas un mariage d'amour... Plutôt un mariage blanc. Peut-être que ça peut t'intéresser. Moi, c'est pour ma réputation et toi... tu peux avoir de l'argent. Ça n'implique pas forcément une relation exclusive...

— Tu n'as pas peur que j'aille balancer ça à quelqu'un ? demanda-t-elle, un sourire en coin. Tu pourrais avoir l'air ridicule.

— Et tu dirais quoi ? Que Cole Triaghan t'a proposé un mariage blanc pour une histoire de réputation ? Il est évident que personne ne te croira.

Elle croisa ses bras et elle détestait probablement avoir tort. Malheureusement pour elle, je ne risquais pas grand-chose. C'était ce qui arrivait avec l'argent.

— Tu accepterais que je ne fasse ça que pour l'argent ? m'interrogea-t-elle, toujours aussi sceptique.

— Je ne vois pas pour quelle autre raison tu accepterais...

Elle plissa un instant son regard puis secoua sa tête. Encore une fois, elle allait s'opposer à moi et je n'avais aucune envie de la laisser gagner cette manche.

— Tu as l'air d'avoir beaucoup de qualités qui pourraient être parfaites pour ma future épouse, repris-je de plus belle.

Elle s'apprêta à me contredire, mais elle fut interrompue par la sonnerie de son portable. Elle le prit dans ses mains, elle s'apprêtait à répondre, mais je lui pris chacun de ses poignets.

— N'aie pas peur Heather, murmurai-je d'une douce voix. Ce n'est que du business.

Son regard me parut soudainement vide. Je lui relâchai les poignets, même si je n'avais clairement pas envie de la laisser tomber.

Elle décrocha et porta le téléphone à son oreille. Ce devait être celui qui l'avait accompagnée, sûrement en train de se demander où elle était passée.

— Euh... Où suis-je ? se demanda-t-elle à elle-même en espérant trouver une réponse convenable.

— Avec un ami, la guidai-je.

— Je suis partie prendre l'air... Tout va bien, je t'assure... Ok... Bye...

Elle raccrocha et garda son portable en main. Elle était tremblante et semblait totalement perdue.

— Celui qui t'avait accompagnée ?

— Mon père, répondit-elle en espérant me refroidir.

De nouveau, son père intervenait dans la discussion. Visiblement, elle lui accordait beaucoup d'importance et j'étais toujours étonné quand les gens étaient proches de leurs parents.

— Et s'il apprenait ça, il me tuerait, ajouta-t-elle.

— Quoi donc ? Le fait que tu vas te marier ?

— Non, je ne vais pas me marier ! Encore moins avec toi ! Je n'ai pas envie d'avoir un mariage bidon !

— Mais voyons, c'est un mariage d'amour, ironisai-je sans y croire.

Elle voulut me contredire, mais perdit l'usage de la parole en quelques secondes. C'était comme si elle n'avait pas tant envie que ça de débattre. Tant mieux, elle avait été un petit peu trop résistante jusqu'alors et il fallait parfois inverser les rôles.

— Et si tu me laissais ton numéro ?

— Certainement pas, refusa-t-elle sèchement.

— Tu n'as pas le choix.

Je lui arrachai le portable des mains. Elle ne réagit pas, restant figée, sûrement possédée par la peur. Je composai mon numéro, une sonnerie retentit. J'avais désormais son numéro dans mon historique. Je lui rendis son téléphone avec un air victorieux. Elle reprit alors ce dernier, effarée par mon comportement.

— Merci pour ton numéro, lâchai-je, tout enjoué.

— Propose-moi plutôt un job correct la prochaine fois que tu me contactes ! tenta-t-elle de me provoquer.

Je ne pus m'empêcher de sourire à sa remarque. Elle était furieuse, mais chacun serait frustré à son tour.

N'ajoutant rien de plus, elle partit précipitamment, les poings serrés. Ce n'était pas très honnête d'avoir son numéro de cette manière, mais peu importe. Parce que j'avais peut-être trouvé la femme qu'il me fallait et elle allait forcément accepter un jour ou l'autre. Au moins pour l'argent. Et pendant ce temps, je me satisferais de ce jeu du chat et de la souris...

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ManonSeguin
Posté le 27/11/2020
Je ne sais toujours pas dans quoi je me suis embarqué mais me voilà ! Prête à tout affronter. En fait, il y a cette "fluidité" dans ta plume qui fait que le récit coule tout seul, on se laisse porter part donc même si la "Dark" c'est pas trop mon dada, je suis vraiment (et de plus en plus) curieuse :D Donc j'ai vraiment hâte !

Mais j'ai bien aimé ce chapitre ! <3
MissRedInHell
Posté le 27/11/2020
Mercii <3

Bienvenue en enfer ! Cole c'est vraiment un cas et tu es FOUTUE XD En tout cas, le côté dark se retrouve dans la relation un peu compliquée et les personnages qui ont bien souffert toute leur vie (#teamSadique) :D
ManonSeguin
Posté le 27/11/2020
Je signe en mon âme et conscience :') Je suis prête (ou pas) !
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