CHAPITRE 2 : L’Angastab 2/3

Par arno_01
Notes de l’auteur : Après une longue interruption, je m'y remets, et serait plus régulier pour la suite.

« Ça ne va pas le faire, maugréa Adam une nouvelle fois alors que nous étions déjà en vue des sentinelles. La couleur de la barrette droite n’est pas la bonne. Les étoiles sont plus petites.
- Trois cent vingt-sept uniformes existent dans l’armée, lui répondis-je. Nous, nous les connaissons tous, car on a dû les apprendre, et qu’on infiltre d’autres unités à longueur de journées. Mais eux ce ne sera pas le cas.
- Et avec cette absence de lumière, l’IA de reconnaissance ne marchera pas dehors, renchérit Xian. Une fois à l’intérieur, le petit logiciel de Lou aura approximativement deux secondes et demie pour s’activer, et le tour est joué. »

Avant le dernier virage, je jetai un coup d’œil à mes trois camarades. Nous avions tous un uniforme d’une armée différente. Du plus luxueux pour Swann – un véritable uniforme de prompteur spatiaux – à un uniforme plus bricolé mais presque exacte d’aide d’état-major de la navale. Moi j’étais habillé dans un uniforme d’un agent de la Surveillance. Dans cette agence de la police militaire, la rumeur disait que les sergents étaient tous des génies en piratages informatiques.

Il était difficile de louper les trois sentinelles. La porte était éclairée par de puissant projecteurs, qui découpaient les trois hommes en des silhouettes noirs, sur fond blanc. Mais d’autres projecteurs étaient aussi directement plaqués sur nos visages, nous obligeant à regarder le bas de nos chaussures si nous tenions à nos yeux – en l’occurrence à mon dernier et unique œil.

Je n’avais donc plus que mon bionoeil – comme s’amusait à le nommer Cynthia, avant que toute la brigade l’imite – pour me laisser voir leurs visages, et imaginer ce qu’ils pensaient.

« Vous pouvez nous redire qui vous a envoyé ?
- Ma supérieure, leurs répondis-je de la vois blasé d’un gars qui répète trois fois la même chose.
- Le Caporal Amont pour ma part, prétendis Xian.
- L’amiral de la flotte Cobert, continua Swan. »

Swann s’était maquillé pour se rendre plus vieux. Le coifrobot du pinson – pièce de grand luxe qu’on avait rajouté pour parfaire nos déguisements lors nos missions d’entrainement – lui avait mis des cheveux grisonnants.

« Ecoutez, continua Swan, vous avez de la chance que je sois sur terre, car on n’aurait pas descendu un gars de chez nous pour ça. Mais comme j’étais là, l’amiral m’a appelé d’en haut. En direct le gars, pas son aide, l’amiral lui-même. Et il m’a dit qu’il avait un service à rendre à votre patron, et m’a demandé de zapper ma nuit prévue dans le quartier rouge. Il faudrait voir si dans nos bases on arriverait à reconnaitre quelques personnes, qu’il m’a demandé. Maintenant si vous n’avez pas besoin de moi, je retourne d’où je viens sans problème. Le quartier rouge m’attend. »

Après une encore longue discussion à l’interphone, qui se conclut par une nouvelle attente, on revient nous dire que nous pouvions rentrer. Les sentinelles nous fouillèrent pour vérifier que nous n’ayons pas d'armes. Au moment de me fouiller, tandis que je pianotais ostensiblement sur mon term, une des sentinelles braqua son laser sur moi.

« Toi par contre, tu nous passes ton term, m’ordonna-t-il. On ne va pas laisser rentrer quelqu’un de la Surveillance avec son term à l’intérieur.
- Euh, je pas vous le passer, répondis-je en faisant la mine de quelqu’un de très embêté. Techniquement, vous n’avez pas le droit de mettre la main sur un terminal de la Surveillance. Vous êtes sur queje ne peux pas rentrer avec ?
- C’est ça, mon petit gars – il avait en plus la délicatesse de me faire un sourire du genre ‘tu comprends vite, mais faut t’expliquer longtemps’.
- Je vous propose de le laisser dehors. Hors de votre portée, mais sous votre surveillance. Je peux vous faire confiance, n'est-ce pas ? »

Ils s’empressèrent de dire oui. Et à peine étions nous rentrées que déjà ils mettaient la main dessus, le connectant à leurs réseaux, pour, espéraient-ils, que quelqu’un de leur faction puisse le pirater. Ce n’était pas mon propre terminal, bien entendu, mais un terminal transitoire qui contenait tout juste de quoi pirater le réseau de caméra sans que personne ne s’en rende compte.

Personne ne faisait confiance aux agents de la Surveillance, et encore moins quand ils avaient un term en main – qui sait ce que de tels génies pouvaient pirater ? J’avais parié que les sentinelles nous l’enlèveraient rapidement, et le connecterais à leur réseau interne. Le programme de Lou s’était lancé dès la connexion établit. Et à peine étions arrivé au premier ascenseur que Swann, par un discret signe de main, nous confirma que le piratage était en place.

Un lieutenant nous attendait au plus bas des sous-sols. Il avait la stature d'un habitué des salles de musculation plus que des entraînements militaires a l'air libre. Il marchait comme on nous avait appris à marcher à l’école, absolument pas comme les vétérans de mission que nous avions eu l’occasion de croiser depuis. Il y avait dans sa démarche une assurance que les choses tournaient comme il faut, chacune à sa place. Nous étions dans une zone militaire, aussi tout était droit, carrée. Il n’attendait aucune surprise, juste la routine des procédures standards.

« La patrouille a failli les manquer, commença-t-il lorsqu’il vit que nous le suivions dans le couloir. C’est John, le seconde classe, qui a repéré la masse sombre, et s’est arrêté. Après ça été rapide pour eux. Trois coups de paralysants et ils étaient au tapis. Il faut dire qu’au moment où ils ont été attaqués, ils étaient pas vraiment prêts. John s’était justement éloigné pour faire ses affaires. »

Il termina sa dernière phrase, par un geste expressif. Si je comprenais bien c’est par malchance que mes amis s’étaient fait prendre. Tout ça parce qu’un patrouilleur ne respectait pas le règlement et qu’il s’était éloigné pour se soulager – carrément sur le bâtiment, ils n’avaient pas beaucoup de respect dans cette patrouille.

« Mais, par chance pour nous, ils avaient eu le temps de déclencher l’alarme. Nous avons eu du mal à les arrêter. Ils filaient déjà vers la ville, que l’alarme commençait de résonner. Et bien sûr le flux vidéo s’est carrément coupé. Je suis sûr que c’est un coup de la Surveillance tout ça. Depuis trois mois, et l’affaire de l’alarme-pour-rien, ils sont tous devenu parano dans ce service. »

Il s’arrêta d’un coup. Me jeta un coup d’œil. Je le vis se rehausser, remettre en avant son torse.

« Euh, je dis pas ça pour vous …., me lança-t-il cherchant quel était mon grade
- Patrouilleur
- Oui, patrouilleur, dit-il en reprenant rapidement la parole pour faire oublier qu’il ne reconnaissait pas mes écussons. Mais les protocoles, les obligations, les vérifications, tout est devenu lent, long, et plein de paperasses administratives. »

Nous arrivions devant une pièce gardée par deux sentinelles. D’un coup d’œil, je les évaluai alertes et fraiches. Elles devaient avoir été de réserves depuis plusieurs heures avant qu’on les appelle pour surveiller les prisonniers. Notre lieutenant – sur ce point au moins – avait fait du bon boulot : il fallait toujours des personnes reposées pour surveiller des prisonniers, et de préférence qui ne s’étaient pas battus contre eux. Il s’arrêta devant la porte, et continua de nous expliquer la situation.

« Nous avons eu un peu de mal à les arrêter. Ils ont beau l’air de gamin, ils savent s’y faire en ce qui concerne fuir, et tirer. Surtout l’un d’eux, celui qui a de larges épaules. On pourrait croire que c’est un bourrin, mais il sait s’y faire. Il m’a touché trois fois au paralysant à trente-cinq mètres. »

Il venait de décrire Paul. Mais je savais également que le lieutenant surjouait la réalité. Paul était bon, il arrivait à viser à vingt mètres. Mais pas trente-cinq avec un petit paralyseur, des triplés – j’ai eu une bouffé de chaleur en pensant à Peter – seul Matt y arrivait. Je supposais donc que le lieutenant et son équipe avait été mené à bout, pour arriver à les attraper. Je jugeais brutalement : trop de routine dans cette surveillance, trop éloigné du front pour ressentir le danger, trop confiant en eux-mêmes.

Ils n’avaient pas du tout aimé ça. Cette excursion qui leur avait rappelé la guerre. Ils avaient eu du mal à les arrêter. Le lieutenant avait dû se prendre un ou deux coups de paralysant sans même y penser. Sans même le voir venir. Et quand enfin ils les avaient arrêtés. Ils étaient fiers d’eux. Sauf que le nombre, trois intrus, leur avait paru faible, pour la difficulté qu’ils avaient eue. Et quand les intrus s’étaient avérés des adolescents, la fierté retrouvée était retombée encore plus bas.

Evidemment notre lieutenant n’avait pas parlé en ces termes, je les avais déduits des mots employés, de cette froideur qu’il se forçait à employer dans ces phrases – qui pourtant n’auraient pas trompé grand monde. Plus il avançait dans son discours plus les mâchoires se tendaient, contenant la rage de quelqu’un qui sait combien il a été mauvais comparé à l’adversaire.

« En tous cas maintenant ils sont bien là et ils ne bougeront pas » – je failli éclater de rire, et lui proposer de parier ses galons.

« Nous n’avons pas appelé la centrale de suite, histoire de vérifier que ce n’était pas les voisins. On se fait quelques blagues entre nous parfois, pour passer le temps. »

La rivalité entre les régiments chargé des surveillances de l’angastab. C’était donc bien ça qui avait sauvé Paul, Brunach, et Maro.

« On a donc consulté les registres, pas uniquement ceux des autres régiments. Les registres généraux – enfin ceux facilement accessible. Mais rien, ce sont des inconnus. Et pourtant le registre nous sort que ce sont des empreintes autorisées, mais aucun dossier. Aucun régiment aucun nom, rien. Quand je l’ai dit au capitaine, en lui proposant d’appeler la centrale, il a voulu d’abord tirer les conclusions avant d’alerter tout le monde. Car depuis l’alarme-pour-rien, on a l’impression que la Surveillance nous cache de plus en plus de choses. »

Il avait jeté un coup d’œil mal à l’aise vers moi au moment de parler de la Surveillance – avant de rapidement porter son regard ailleurs, comme si le regard lui-même pouvait être porteur de faute grave à Surveiller. Il termina, enfin, par nous dire que son capitaine avait jouer ses relations pour demander à des personnes d’autres armes s’ils pouvaient lui envoyer du monde pour accéder à leurs propres bases.

Ce n’était pas vrai bien sûr. C’était le mensonge que l’on avait débité aux sentinelles de l’entrée, et que le lieutenant venait de ramener dans sa propre histoire, sans même s’en rendre compte. Quand il eut terminé, il nous fit enfin passer les deux gardes, et rentrer dans la pièce. Après être rentré j’entendis les sentinelles fermer la porte de l’extérieur. Cela compliquait un peu les choses, mais rien d’insurmontable.

Nos trois amis étaient là. J’avais eu peur, mais ils n’étaient pas trop amochés. Enfin sauf Paul qui détenait un œil au beurre noir, on voyait du sang autour de sa bouche – son nez déjà cassé et recassé trop de fois n’avait pour une fois pas souffert – et par sa posture je me doutais qu’il avait de beaux bleus. Chacun était attaché à un coin.

Un coup de frayeur se fraya en moi quand je remarquai leurs regards vague, leurs têtes qui dodelinaient d’un côté à l’autre. Ils avaient été drogués, et abasourdi par cette évidence, tentant de me calmer, je failli louper la remarque du capitaine :

« Nous leurs avons injectés une dose de SV436. Ils résistent bien pour l’instant, mais ils feront moins les malins dans une à deux heures, le temps que le sérum leur arrache toute résistance. »

SV436 – surnommé le sérum de vérité – il désamorçait tout résistance psychologique, le sujet ensuite répondait ensuite à toutes les questions, sans même pouvoir penser à mentir. La capitaine nous avait à tour de rôle soumis au sérum, pour un test. Une fois qu’on a déjà subi une fois le sérum, il est plus facile de résister. C’est pour cette raison que la capitaine nous l’avait administré.

Elle avait mené les interrogatoires, et avait arraché chaque vérité, dans son essence la plus nue, la plus crue possible. Elle m’avait forcé à être présent lors de l’interrogatoire de chacun de mes amis, j’y ai appris tant que je voudrais oublier. Mais au moins nous y étions tous passé, et je savais que nos trois amis capturés résisteraient un peu. Mais le temps jouait contre nous, ils ne tiendraient pas longtemps, surtout si comme je le craignais, le lieutenant semblait avoir eu la main lourde sur le dosage.

« Je ne veux pas savoir où vous vous êtes procuré autant de sérum, lui ai-je lancé » l’accusant à demi-mots de posséder un stock tout à fait illégalement. Je sentis le lieutenant se reprendre. Je venais de le déstabiliser, et déjà il devait chercher une réponse. Réponse qui ne m’intéressait pas le moins du monde – la contrebande, et le manquement aux règles était un sport planétaire, ici sur Manlanh’ar. Tous ces militaires embauchés à préparer une guerre affreuse, qui tuait chaque jour plusieurs de vos camarades, mais qui vous tenait vous-même trop éloignés de l’action. Les tribunaux militaires étaient de plus en plus sévères espérant remettre la discipline, qui se relâchait sur toute la planète.

Je m’approchai de Paul, son visage suait à grosse goute. Il nous fallait nous dépêcher, je ne pouvais laisser le lieutenant se reprendre – et entre l’œil au beurre noir de Maro, et l’orgueil que semblait avoir notre lieutenant, je sus où il fallait pousser.

« Dites-moi, ce n’est quand même pas ces trois bambins, qui vont mis tant de difficulté ? Celui-là est même trop jeune pour avoir de la barbe.
- Vous ne devriez pas vous approcher, ils sont vraiment dangereux. Chercher plutôt dans vos registres, si vous les trouver. »

En me relevant, je pus dessiner un de nos signes de reconnaissance sur le dos d’une main de Maro, et je vis ses yeux s’éclairer. Il avait compris que nous étions là. Il commença à respirer de plus en plus profondément. Il se concentrait pour sortir de l’état de semi-conscience où le sérum le plongeait. Je fis un signe vers Xian, qui se mit à se signaler auprès des autres, tandis que je me retournai vers le lieutenant, pour lui demander son term.

« Vos gars, m’ont pris mon terminal à l’entrée. C’est qu’ils avaient peur d’un term de la Surveillance. C’est vrai que les rumeurs nous font une mauvaise image, mais ce ne sont que des rumeurs vous savez. Et puis si vous voulez que j’accède à nos registres. »

Finalement il me passa son terminal. Tandis que je faisais semblant de pianoter, une puce passive accroché à mon uniforme, pirata le terminal, puis l’ensemble du système d’enregistrement de l’installation. Les dernières vingt-quatre heures de vidéo seraient supprimées.

Adam, qui avait compris mon manège avec Paul, avait repris la discussion avec le lieutenant.

« Non ! ne me dites pas qu’un petit jeune comme lui, vous à mis en difficulté !
- Non, je ne dirai pas en difficulté, tentais de reprendre le lieutenenant.
- Eh dis-moi gamin, continua Adam en s’adressant à Maro. Tu as en eu beaucoup des gars de chez eux ?
- Huit ! cria ce dernier avec la nonchalance d’une réponse arraché par le sérum de vérité. Et trop facilement en plus.
- C’est bon. Stop ! voulut s’interposer le lieutenant.
- Et tu l’as eu lui ?
- Si, continua Paul riant à moitié comme un drogué épuisé. Trop facile, il était à deux mètres de moi. Mais il ne savait pas viser. Alors je l’ai eu. »

Le lieutenant voulu bousculer Adam, pour faire taire Paul, mais ni l’un ni l’autre ne bougèrent. J’étais aux anges, ils avaient compris la première pique que j’avais lancé en rentrant, et continuaient de plus belle.

- Trop facile, pour tous. Y en a, ils ont couru cent mètres avant de tomber raides. Epuisés en cents mètres de courses. Et puis lui, il s’est pissé dessus de peur. »

Le lieutenant revint à la charge, en criant à Paul de se taire. Paul se reçut une rangers en plein visage, et quand sa tête cogna par terre, je vis l’arcade droite se mettre à saigner. Je sentis à côté de moi Xian, se tendre, mais il restait près de la porte. Il fallait attendre que les deux autres sentinelles entrent. Et pour cela il fallait qu’il y ait plus de boucan.

J’attrapa le lieutenant par un bras, et lui demanda d’un air autoritaire de se calmer rapidement. D’une autre main, je faisais signe à Adam, et à Maro de continuer. Je ne savais pas si ce dernier pouvait me voir, ou si s’était vraiment l’effet du produit, mais il continua de plus belle.

« Lui, il m’a même supplié. Il pleurait…

- TA GUEULE ! »

J’eu un mal fous à retenir le lieutenant de se jeter une nouvelle fois vers Maro. Adam le bloqua d’une paume de main entre les abdos et la cage thoracique. Le lieutenant s’affaissa au moment ou les deux gardes extérieures rouvraient la porte pour vérifier l’origine du boucan.

Le premier n’eut pas le temps de voir quoique ce soit, qu’il fut désarmé par Xian. Le second eut une lueur de compréhension avant de se faire assommer. Je m’occupai du premier grâce au paralysant trouvé sur le lieutenant.

« C’est sympa d’être venus, les gars. Vraiment. » La voix de Brunach était encore pâteuse. Il était encore dans le cirage, à cause du sérum. Tous trois se levait difficilement en se tenant au mur pour assurer leur équilibre. Notre sortie risquait d’être plus compliqué que prévu.

J’avais récupéré le term de notre lieutenant, qui puisqu’il m’avait été donné volontairement ne s’était pas éteint à l’évanouissement de son propriétaire. Je pu faire un tour des alarmes enclenchés, et des positions de ses soldats. La surveillance a l’intérieure n’était pas énorme. Elle avait été renforcée à l’extérieure suite à la découverte de nos trois amis. J’imaginais que les soldats à l’intérieur seraient les moins frais. Nous devions encore attendre cinq minutes, ce qui selon le plan devait laisser à Cicé et Lou le temps de mettre en place le répétiteur des données.

Brunach, Maro et Paul se remettaient peu à peu. J’espérais qu’il serait assez remis pour courir, et repousser les effets du sérum. Je n’eus pas le temps de vérifier leurs formes, ni leur résistance au sérum, qu’une alarme se déclencha alors que le décompte n’avait avancé que d’une minute. Nous échangeâmes un regard avec Adam, et Xian – les trois autres étaient encore trop dans les vapes pour comprendre quoi que ce soit.

« Si l’alarmes est déclenché plus tôt c’est qu’elles ont un problème, commença Swann. »

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