Chapitre 2 : Hans

Par Zoju

Quand j’arrive au QG, je retrouve mon frère en train de discuter avec animation avec le capitaine Liam Vanraad. Je me rapproche d’eux. Ils interrompent leur échange en me remarquant. Je les salue d’un signe de main.

- Alors cette mission ? s’enquiert Liam.

- Rien de spécial, dis-je en haussant les épaules. Tout a été calme. Et vous, du nouveau ?

- Liam me parlait d’un programme informatique qu’il a mis au point. C’est dément, m’apprend mon frère.

Il lance un coup d’œil à notre collègue pour qu’il m’explique. J’écoute à moitié, trop fatigué par ma nuit de garde pour me concentrer. À la fin même si la majeure partie de ses propos m’ont échappé, je le félicite pour sa trouvaille. Un autre soldat pénètre dans le QG et vient dialoguer avec Liam à voix basse. Celui-ci reporte son attention sur nous.

- Je vais vous laisser. Le devoir m’appelle, déclare-t-il en singeant un salut militaire.

- Si tu veux encore me parler de tes découvertes, ne t’en prive pas, s’exclame mon frère.

Pour toute réponse, le capitaine sourit jusqu’aux oreilles.

- Je n’y manquerai pas. Allez Hans, Nikolaï, à très vite !

Nous le saluons puis il disparait dans le couloir. Mon ainé se tourne vers moi.

- Je n’ai rien à faire. Je t’offre le café ?

- Volontiers, mais pas trop longtemps, j’aimerais bien me reposer un peu avant de retourner au boulot.

- Je comprends.

Nous nous rendons dans son bureau. Pendant qu’il prépare le café, mon frère me demande :

- Quand reprends-tu la surveillance ?

- On m’a donné une semaine de repos, déclaré-je sans cacher ma joie. Il faut dire que je n’ai pas arrêté depuis un moment.

-  C’est bien vrai, reconnait mon frère. Et sinon, ta mission ?

- Je te l’ai dit, rien de spécial. Les intrus ont été repoussés. Aucun dégât dans nos rangs.

Nikolaï me tend une tasse.

- Tant mieux, je n’ai jamais aimé ce genre d’expéditions.

Après avoir bu une gorgée de café, je dépose ma boisson sur son bureau et me rapproche de mon frère dont le visage s’est assombri.

- Écoute, grand frère, je sais que tu te soucies de moi, mais je t’assure que je fais attention.

Un sourire amer se dessine sur le visage de Nikolaï.

- Comment veux-tu que je ne m’inquiète pas avec ce qui s’est passé la dernière fois ?

Je me retiens de lever les yeux au ciel. Il revient encore avec ça.

- Le risque zéro n’existe pas, me contenté-je de répondre.

- Pour tout t’avouer, Hans, il m’arrive souvent de me demander si nous avons pris la bonne décision en venant ici.

Je me mords la lèvre.

- On en a déjà discuté. Si tu n’aimais pas cet endroit, rien ne t’obligeait à me suivre.

Mon frère secoue la tête.

- Tu sais bien que je n’avais pas le choix. J’ai déjà perdu une sœur. Je refuse que cela soit également ton cas. Et puis, en tant qu’ainé, je ne pouvais pas te laisser aller seul dans la gueule du loup.

- Anna n’est pas... 

- Morte ? finit-il à ma place. Hans, il va bien falloir qu’un jour tu te fasses une raison. Après sept ans, je doute de la retrouver vi...

- Je n’ai pas encore renoncé ! m’exclamé-je, furieux contre mon frère. Tant que je n’ai aucune preuve de son décès, elle est vivante.

- Que feras-tu si elle ne l’est pas ? demande Nikolaï toujours sur le même ton las.

Je me relève brusquement de ma chaise et me campe devant ce dernier.

- Bordel, Nikolaï ! Anna est de notre famille, quand comprendras-tu que nous ne pouvons pas l’abandonner !

Sans se départir de son calme, celui-ci me répond :

- Anna a fait son choix. Elle est partie, Hans. Je te l’ai déjà dit. Si elle était ici, nous l’aurions déjà retrouvée.

Au fond de moi, je sais que mon frère n’a pas tort, pourtant je ne peux ou, plutôt, je ne veux pas l’accepter. Je secoue la tête.

- Il reste la section médicale, déclaré-je.

Nikolaï hausse les épaules.

- Qu’est-ce que tu espères y trouver ? Ce n’est qu’un laboratoire de recherche, rien de plus. Et puis, pourquoi serait-elle là-bas ? Ce n’est pas une scientifique.

Mes poings se serrent en entendant ses propos. Je m’apprête à répliquer, mais je me retiens à la dernière minute. Je doute que Nikolaï soit en état d’accepter ce que j’ai à lui dire. Il ne me croira pas. J’adore mon frère, mais quand nous avons ce genre de discussion, je ne le supporte plus.

- Je vais te laisser. Merci pour le café.

Avant que Nikolaï ne puisse ajouter quoi que ce soit, je sors en claquant la porte derrière moi. Mon frère doit penser que j’agis comme un gamin. Peut-être qu’il a raison, mais je n’en peux plus de ces dialogues de sourds. Pour lui, je resterai toujours le petit dernier dont on doit s’occuper. Depuis le départ d’Anna, il prend son rôle d’ainé très au sérieux, trop selon moi.

 

Je me rends dans ma chambre. Dès que je suis à l’intérieur, je m’empresse de me mettre à l’aise. Toutefois, lorsque je retire ma chemise pour enfiler un t-shirt, mon regard se pose sur une longue ligne blanche qui parcourt mon avant-bras. Délicatement, je glisse mes doigts dessus. Depuis mon enrôlement, je ne compte plus le nombre de cicatrices que je me suis faites pendant mes missions, mais celle-ci n’a rien avoir avec l’armée. Anna, décidément tu as bien choisi ton jour pour te rappeler à moi, pensé-je. Les images me reviennent en mémoire. Ma sœur pour éviter de faire un détour nous avait fait passer moi et mon frère par-dessus une clôture. Si cela n’a représenté aucun problème pour Nikolaï, ce ne fut pas mon cas. Étant encore relativement jeune, j’ai paniqué et mon bras s’est planté dans les fils barbelés. Pour se faire pardonner et pour m’empêcher de raconter la vérité à nos parents, Anna a vidé ses économies pour m’offrir toutes les sucreries que je voulais. Bien qu’étant lié à un souvenir fort douloureux, je souris en me rappelant cet évènement qui m’a fait cette blessure, première d’une longue série, ainsi qu’une belle indigestion. La nostalgie qui s’empare de moi n’en est que plus pénible quand je repense à la dernière fois où j’ai vu ma sœur. Nous avions de nombreux problèmes financiers à l’époque et la généreuse offre d’emploi de l’armée, nous ait tombé dessus comme une bénédiction. Mon père a voulu y aller, mais étant trop vieux, c’est Anna, malgré son opposition, qui s’est proposée à sa place. Ce fut un déchirement pour moi. Je l’adorais. Elle nous a quittés le sourire aux lèvres en nous promettant de revenir très vite. Le lendemain de son départ, l’armée nous a envoyé de l’argent qui nous a permis d’améliorer notre condition de vie. Cet argent ne représentait rien pour moi. Ma sœur était partie. Anna, quant à elle, nous ne l’avons jamais revu. La base est interdite aux personnes n’ayant pas l’autorisation ou ne faisant pas partie de l’armée. À 18 ans, j’ai décidé de m’engager pour savoir ce qui était arrivé à Anna. Nikolaï a eu peur de me perdre et s’est enrôlé avec moi. Durant sept ans, j’ai travaillé d’arrache-pied pour gravir les échelons. J’ai accepté les missions les plus périlleuses. Je faisais tout pour avoir la confiance de mes supérieurs. Combien de fois n’ai-je pas dû ravaler ma fierté pour les satisfaire ? Je suis devenu colonel. Malheureusement, je n’ai toujours pas retrouvé Anna. J’ai fouillé la base de fond en comble sauf un endroit qui m’est interdit : la section médicale. Je suis désormais certain que cette section est la réponse à toutes mes questions.

 

Une fois changé, je me jette sur mon matelas. Ce n’est que lorsque la tension et le stress de ces derniers jours retombent que je me mets à regretter mon comportement. J’aurais dû parler à mon frère de ce qui s’est réellement passé pendant la mission. Cela me hante. J’ai enfin obtenu ce que je cherchais, la preuve que la section médicale n’est pas aussi irréprochable qu’elle ne l’affiche, mais l’avoir devant les yeux m’a terrifié. D’habitude, le café ne me fait aucun effet, mais aujourd’hui un goût désagréable me reste en bouche. Lorsque je ferme les paupières, c’est comme si je revivais la scène. Moi qui m’éloigne du groupe pour inspecter les environs. Un cri retentit et j’accours. Je me stoppe net et me cache en remarquant le major général Tellin avec cinq autres soldats qui tirent derrière eux, une créature complètement difforme qui glisse mollement sur le sol. Le nom d’Elena et la section médicale sont mentionnés par Tellin puis plus rien. Ils sont trop loin de moi.

 

Après m’être plusieurs fois retourné dans mon lit, je me lève. Je suis trop irrité pour dormir. Je me rhabille et remets ma veste. La seule activité qui peut me calmer, c’est m’entrainer. J’empoigne mon semi-automatique qui trône sur ma table de chevet et le range dans l’étui attaché à ma ceinture. Sans un regard en arrière, je sors de ma chambre. Je marche d’un pas nerveux et ne remarque pas la personne qui arrive en face de moi après un tournant. Je la percute de plein fouet. Je me retiens in extremis pour ne pas tomber. Ce n’est pas le cas de l’autre individu qui s’écrase lourdement au sol. Malchance pour moi, c’est Elena Darkan. Bien que je ne l’apprécie pas spécialement, je m’apprête à m’excuser, mais mes mots meurent sur mes lèvres. Ma collègue ne semble pas dans son état normal. Elle se relève avec difficulté et parait particulièrement mal en point. Il y a un problème. Je remarque alors les nombreux bandages qu’elle arbore, dont un à la tête qui recouvre ses cheveux bruns ainsi qu’un aux mains. À en juger par son maintien, je devine qu’elle souffre également du côté droit. Je fronce les sourcils. Pourquoi est-elle dans cet état ? Ses doigts se crispent sur le mur tandis qu’elle se redresse tant bien que mal. Je tente de l’aider, mais elle me repousse.

- Ne me touche pas, me dit-elle dans un souffle 

Je recule, inutile d’insister. Ce n’est que lorsqu’elle est debout que je lui demande :

- Que t’est-il arrivé ?

- Depuis quand tu te soucies de moi ? s’enquiert ma collègue sur la défensive.

- Oh ça va, pour une fois que je m’inquiète ! On s’est croisé il y a à peine trois heures et tu te portais comme un charme.

Elle ricane :

- Toi, te préoccuper de ma santé, Wolfgard ? On aura tout vu. Tu fais juste bonne figure. Si tu veux tout savoir, un entrainement a mal tourné.

Je ravale ma colère due à sa remarque. D’un côté, elle a raison, pourquoi est-ce que j’insiste. Pourtant je continue :

- Depuis quand un entrainement peut-il mettre quelqu’un dans un état pareil ?

- Fous-moi la paix ! me rembarre-t-elle en me lançant un regard noir. 

Sur ce, elle me tourne le dos et s’éloigne d’un pas rapide. Je l’observe disparaitre au bout du couloir. Son histoire me semble complètement fausse. Toutefois, c’est son problème. Je n’ai pas à m’en occuper. Ces mots me reviennent en mémoire. « Tu fais juste bonne figure ». Je ne l’ai pas laissé paraitre, mais ils m’ont blessé, car je n’ai rien d’un hypocrite. Je repars pour la salle d’entrainement. Elle se trouve à l’autre bout de la base. J’y arrive, il n’y a personne. Tant mieux, je préfère tirer dans le silence, pas d’idiots pour me déconcentrer. Je mets mon casque sur mes oreilles pour les protéger du bruit et m’avance au milieu de la pièce. Je ne sais pas pourquoi, mais l’envie de tirer est devenue pressante. Je fais un signe à la caméra pour signaler que je suis prêt. Je fais le vide dans mon esprit et me focalise sur la cible. En mission, la moindre erreur peut être fatale. Un mannequin apparait dans mon champ de vision, je vise et fais feu. La balle troue sa poitrine en plein cœur.  

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Edouard PArle
Posté le 14/10/2021
Coucou !
Voici deux nouveaux protagonistes eux aussi membre de la même famille. C'est sympa de pouvoir faire un parallèle entre la pair de sœur et de frères. La relation entre Hans et Nikolaï est très différente même si elle a aussi ses faiblesses, elle sonne aussi juste que celle du premier chapitre. On se doute bien qu'ils vont retrouver leur soeur mais la question est de savoir dans quel état ^^
Sinon c'est sympa de croiser Elena à la fin du chapitre pour réussir à faire du lien entre les personnages.
Quelques remarques :
"Mon ainé se tourne vers moi." -> aîné
"C’est bien vrai, reconnait mon frère." -> reconnaît
"Et puis, en tant qu’ainé, je" -> aîné
"Les images me reviennent en mémoire." Dans les phrases qui suivent, tu racontes des souvenirs donc il faut utiliser l'imparfait.
"D’un côté, elle a raison, pourquoi est-ce que j’insiste." -> D'un côté, elle a raison : pourquoi est-ce que j'insiste ?
Un plaisir de te lire,
A très vite !
Zoju
Posté le 14/10/2021
Salut ! Et moi ça me fait super plaisir de voir que l'histoire continue à te plaire ! Effectivement, la relation entre Hans et Nikolaï est plutôt différente de celle des deux sœurs. Ravie de voir qu'elle fonctionne bien ! Je prends note des remarques pour l'orthographe, encore et toujours les accents circonflexes. Désolée. Encore un tout grand merci pour ton passage, j'espère que la suite continue à te plaire !
Edouard PArle
Posté le 15/10/2021
Tu n'es pas le seul avec les accents circonflexes haha, parfois à force ça me met le doute ^^
A bientôt !
Zlaw
Posté le 10/07/2021
Bonjour Zoju !


Je poursuis ma lecture de Projet 66 avec enthousiasme. J'ai hâte de découvrir ce qui se trame exactement dans cette histoire !

La relation entre les deux frères Wolfgrad m'a beaucoup plus parlé que celle entre les deux sœurs dans le chapitre précédent. Peut-être une question d'expérience personnelle. Je pense aussi qu'il me manque des éléments majeurs pour tout à fait comprendre l'équilibre entre Luna et Elena. Entre Nikolaï et Hans (je ne peux pas m'empêcher d'être interpelée par les origines clairement distinctes pour les deux prénoms, au passage), la relation de grand à petit frère est un peu plus évidente, même si là encore des zones d'ombres persistent quant à leur passé. La disparition mystérieuse de leur sœur Anna me semble néanmoins moins énigmatique que la tâche qui incombe à Elena, et qui lui vaut peut-être même son statut de paria. Mais qu'est-ce que Hans s'est refusé de dire à son frère en pensant qu'il ne l'accepterait pas, au sujet de la division médicale, juste avant la fin de leur conversation ? Est-ce qu'il pense qu'elle y est comme patiente/sujet, et comme son frère paraît plutôt instinctivement l'imaginer du côté des scientifiques si elle devait être là-bas, il ne veut pas briser ses espoirs ? Ce qui serait paradoxal, puisque justement, c'est Nikolaï qui s'est résigné au fait que sa sœur n'est plus en vie.

On croise Elena ensuite, et on découvre qu'elle est sortie très mal en point de sa basse besogne. Pourquoi circule-t-elle dans les couloirs si elle est suffisamment blessée pour nécessiter un bandage à la tête ? Surtout quelques heures à peine après avoir été blessée... En tous cas elle n'est toujours pas aimable, mais on en avait déjà eu un aperçu. Quelqu'un finira-t-il ou elle par trouver grâce à ses yeux ? xD

Globalement, le système militaire illustré ici n'est décidément pas celui qu'on connaît. La confidentialité semble beaucoup plus prononcée. Une fois enrôlé(e), on disparaît, sans contact possible avec sa famille, et cette dernière reçoit compensation ? Et aucune information n'est jamais transmise, même lorsqu'on s'enrôle à son tour ? En tous cas une vie civile semble toujours exister, donc ça fait tomber à l'eau (je pense) l'idée d'un monde disons apocalyptique dans lequel le bunker serait parmi les derniers bastions survivants. Et le mystère qui entoure la division médicale semble aller plus loin que la tâche ingrate d'Elena, puisque Hans semble avoir surpris quelque chose avec une créature qu'il a du mal à décrire et pour laquelle il n'a pas de nom. Si Elena était chargée d'éliminer les cobayes de chercheurs en quête d'un traitement pour une pandémie quelconque, alors j'aurais supposé que les autres soldats seraient au courant de cette pestilence, ce qui n'a pas l'air d'être le cas. Mais alors, en quoi consiste les missions ? Qui est l'ennemi ? Et si l'infection est un secret, comment est-il si bien gardé ?


Le mystère s'épaissit, et ma curiosité avec ! À très bientôt ! =D


P.S.: nous ait tombé -> nous est tombée (désolée, ça m'a trop frappée ^^)
Zoju
Posté le 12/07/2021
Salut ! Merci pour ce long commentaire et désolée de ne pas y avoir répondu plus tôt.

Je suis contente de voir que la relation entre les deux frères fonctionne bien. Entre Elena et Luna, c’est beaucoup plus compliqué entre elles. Pour répondre à ta question, si Hans refuse de parler à son frère, c’est notamment car il est fort probable que Nikolaï prenne pour un nouveau délire de son frère ce qu’il a vu dans la forêt.

Pour Elena qui est blessée, tu as déjà dû te rendre compte qu’elle est quelqu’un de buté. De plus, pour elle tant qu’elle sait marcher. Ne compte pas sur elle pour se reposer.

Pour le système militaire, je tiens juste à préciser que les militaires bien que très contrôlés ont le droit d’avoir des contacts avec leur famille. Mon univers a beau se dérouler en huis-clos. Ce n’est pas un monde post-apocalypse.

Quoi qu’il en soit, j’espère que la suite te plaira ! En tout cas, cela me fait plaisir te voir que cette histoire continue à t’intriguer. ;-)
Eryn
Posté le 16/06/2021
Coucou !
Attention au changement de temps : « s’enquit/ dis-je »
La discussion au sujet de leur sœur disparue m’intrigue, j’ai du mal à cerner s’il s’agit d’une conversation secrète ou non… On entre dans l'histoire : pourquoi sont-ils ici, que veulent-ils ? La conversation éveille le mystère, mais je me demande si certains passages ne pourraient pas être reformulés : là on a l'impression que Hans remet sur le tapis une vieille histoire, alors que chercher sa soeur semble pour lui plus une obsession, non ?
J'ai aussi le sentiment que Hans et Elena ne sont pas "dans le même camp" en tout cas pour l'instant... mais comme je n'ai pas encore toutes les informations...
A toute !
Zoju
Posté le 17/06/2021
En effet, je vais changer ça !
En ce qui concerne la discussion, ce sujet est effectivement une obsession pour Hans, mais qui dure déjà depuis longtemps. Il y a un contraste entre ce que cette recherche représente pour lui et comment son frère la perçoit. Quel passage il faudrait changer selon toi ?
En tout cas, merci pour ton commentaire, j'espère que la suite continuera à te plaire !
Eryn
Posté le 18/06/2021
"- Bordel, Nikolaï ! Anna est de notre famille, nous ne pouvons pas l’abandonner !
Sans se départir de son calme, Nikolaï me répond :
- Anna a fait son choix. Elle est partie Hans. Si elle était ici, nous l’aurions déjà retrouvé."
= Là on a l'impression que c'est la première fois qu'ils en parlent, alors que le reste suggère que ça fait longtemps qu'elle a disparu et qu'on la cherche. Peut être que tu pourrais reformuler en montrant que c'est une discussion récurrente entre eux et que Nikolai est lassé de répéter la même chose à chaque fois parce qu'il s'est résigné. (et sans doute a-t-il aussi de la peine pour son frère qui n'arrive pas à faire son deuil).
Sinon on a l'impression que ce dialogue est juste là pour informer le lecteur et ça sonne pas naturel (mais ce n'est que mon avis).
Zoju
Posté le 18/06/2021
Je vois ce que tu veux dire. Merci pour les précisions. Je vais y réfléchir.
Ciel
Posté le 30/05/2021
J'aime bien tes dialogues, ils donnent du rythme à ton histoire.
Ca nous permet de lire rapidement et avec une aisance plaisante.
J'aime vraiment cette histoire!

Merci encore de l'avoir écrite !
Zoju
Posté le 30/05/2021
Merci pour ton commentaire ! Je suis contente que les dialogues fonctionnent (j'aime beaucoup en écrire) et que l'histoire continue à te plaire :-)
Prudence
Posté le 04/05/2020
Coucou,

J'ai ressenti la difficulté que tu as eu a rentrer dans le personnage de Hans, j'ai eu moi-même du mal à le cerner. Au début, dans le chapitre 1, il m'apparaît plutôt comme quelqu'un de moqueur, et dans la chapitre 2, cette impression disparaît aussitôt. Ça m'a un peu déstabilisée. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui, mais pour améliorer la profondeur de ton personnage, je te suggérais de faire une petite fiche personnage (rien que lister ses qualités, défauts, etc.) pour planter les bases de son caractère.
Et en ce qui concerne la description physique des personnages, je te conseillerais de la disséminer un peu partout dans les dialogues et dans leurs réactions.

Quelques pitites remarques :

"Ils s’interrompent en me remarquant. Je les salue d’un signe de main." -> je lierais les deux phrases par "et" pour fluidifier la lecture.
"Si elle était ici, nous l’aurions déjà retrouvé."-> retrouvée

Du reste, j'ai apprécier ma lecture, vraiment. :-)

J'espère avoir été assez claire. ;-)

Bon courage pour les corrections (je suis en plein dedans, de mon côté, et c'est long !)
Prudence
Posté le 04/05/2020
*apprécié =.=
Prudence
Posté le 04/05/2020
Et j'oubliais, la fin laisse le suspens comme il faut, j'adore ! :-D
Zoju
Posté le 04/05/2020
Merci pour ton commentaire qui me fait très plaisir ! J'ai recommencé ce chapitre plusieurs fois, car entrer dans la peau d'un homme quand on n'en est pas un, cela a été assez difficile. On essaye de ne pas tomber dans les stéréotypes et de donner aux personnages une identité propre. Au début, cela n'a pas été le cas, mais maintenant j'arrive à bien saisir mes personnages. D'après ton ressentit, cela semble encore visible dans ce chapitre. Je vais tenter d'y remédier. Toutefois leurs caractères vont se dévoiler peu à peu. Je vais rajouter des éléments descriptifs. ;-) En tout cas merci de me suivre !
Prudence
Posté le 05/05/2020
Je n'ai jamais eu ce problème, mais je te comprends malgré tout. ^^ D'après moi, on fait trop de différence entre les hommes et les femmes, mais bon.
Haha. Ton histoire m'a l'air vraiment bien ! Je ne promets pas un com/un chapitre mais je pense lire l'histoire en entier. Pour un pitit avis final, si tu veux ! ^^

A bientôt !
Zoju
Posté le 05/05/2020
T'inquiète ! Cela me fait déjà très plaisir que tu lises mon histoire. Donne ton avis quand tu le sens. :-)
Prudence
Posté le 05/05/2020
^^
Capitaine
Posté le 20/04/2020
Salut,
Je note mes impressions au fur et à mesure de ce que je lis:
Je trouve que l'introduction dans le point de vue de Hans est un peu abrupt. Il y a beaucoup de personnages, peut-être qu'une phrase ou deux qui le décrivent et rappellent qui il est au début, aiderait à mieux saisir la transition ?
"Liam me parlait d’un programme informatique qu’il avait mis au point."
Liam me parlait d’un programme informatique qu’il a mis au point.
"Si tu n’aimes pas cet endroit"
Si tu n’aimais pas cet endroit

J'aime bien le dialogue, simple, vivant directe t réaliste. bien comme il faut. J'ai toujours un peu de mal avec le choix du présent, mais ça donne un sentiment d'action.

"la preuve que la section médicale n’est pas aussi irréprochable"
la preuve que la section médicale n’est pas aussi irréprochable qu'elle ne l'affiche

" Lorsque je ferme les yeux, c’est comme si je revivais la scène."
J'ai un peu du mal avec l'usage des temps ici.

"une créature complètement difforme qui glisse mollement sur le sol."
Ouch, glauque, qu'est-ce qu'ils font dans ce laboratoire ? :p

"les nombreux bandages qu’elle aborde"
les nombreux bandages qu’elle arborait

"il y a peine 3 h"
il y a à peine trois heures

"- Fous-moi la paix, dit-elle en me lançant un regard noir. "
Elle est pas commode avec lui, pauvre hans ^^'

Sympa en tout cas, tu écris plus vite que je ne lis et commente d'ailleurs, chapeau pour ta productivité ^^ Continue comme ça !
Zoju
Posté le 20/04/2020
Merci pour ton commentaire, je dois t’avouer que j’ai fini d’écrire la première partie de mon histoire. Je suis dans la phase de correction et vos commentaires m’aident beaucoup à l’améliorer. Toutefois, pour les études, je dois tout le temps écrire donc j’ai un rythme assez rapide. J’ai eu beaucoup de mal à écrire ce chapitre, je l’ai changé plusieurs fois, car j’ai eu du mal au début à faire le point de vue d’un homme. Je vais essayer de changer le début. Encore un grand merci pour ton avis.
annececile
Posté le 15/04/2020
Donc on a deux soeurs, et maintenant deux freres. Visiblement les relations ne sont pas simples entre eux. Et si j'ai bien compris, le frere d'Hans est le petit ami de la soeur d'Elena? Ca a l'air tres louche, ce qu'on fait faire a Elena, decidemment... On a envie de lire la suite pour en savoir plus! Bon suspense!
Detail : repetition du mot "moitie" dans un paragraphe au debut (a moitie endormi, ecoute a moitie...)
Zoju
Posté le 15/04/2020
C'est exact, Luna et Nikolaï sont ensemble. Je me charge des jumeaux moitié :-)
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