Chapitre 2 C'est Arrivé

Par Cathie

 

La princesse se regarde dans le miroir, admirant les volants d’une chemise de nuit qu’elle porte avec tant de grâce qu’on la dirait parée pour un bal.

— Elle ne me va pas trop mal ! Cette forme est seyante, tu ne trouves pas ?

Elle sourit, en faisant passer sa longue tresse de cheveux dorés d’une épaule à l’autre. Mais ses yeux sont tristes et elle ne semble pas attendre de réponse de sa chambrière que le chevalier découvre, debout à côté de la table où le dôme de céramique, émaillé de couleurs vives, semble flotter au-dessus de son socle ; entre les deux, brille la lumière mouvante d’une bougie et la servante laisse flotter ses mains au-dessus de la sphère, profitant de la chaleur.

— Oui, Princesse, elle vous va à ravir. Mais il est temps de vous coucher maintenant. Vous ne pouvez pas rester là à vous admirer toute la nuit. Donnez-moi votre main.

Elle prend le bracelet sur la table et le passe au poignet de la jeune fille.

— À quoi cela peut-il bien servir, murmure cette dernière, son sourire remplacé petit à petit par une moue de colère :

— Je suis prisonnière dans mon propre château. Marraine n’est qu’une affreuse sorcière autoritaire et malfaisante qui n’a que la magie en tête. De quoi peut-elle bien vouloir me protéger ? Non, elle veut seulement me garder à sa botte, enfermée ici !

Sans transition, la colère se transforme en chagrin et les larmes coulent sur les joues de porcelaine :

— Je me sens si complètement seule dans ce manoir ensorcelé ! Et jamais personne ne pourra me venir en aide ! C’est comme si je n’existais pas !

Le chevalier sent son cœur se briser alors que monte en lui un désir forcené de consoler la jeune fille. Il veut se jeter à ses pieds, lui jurer fidélité et l’assurer de son dévouement jusque par-delà la mort ! Et bien sûr, il va la délivrer !

Malheureusement, il ne peut ni bouger ni parler et sa frustration est à son comble quand une pendule dorée posée sur la cheminée égrène le premier coup de minuit.

La princesse s’immobilise soudain, fixant une ombre, dans le miroir à côté de son reflet. Lentement, toute trace de chagrin disparait de son visage qui bientôt ne trahit plus qu’une immense et joyeuse surprise.

Le chevalier, tout à sa contemplation émerveillée, à l’impression d’être poignardé en plein cœur quand, au douzième coup de la pendule, la jeune fille disparait, emportant avec elle la lumière et la joie du monde… de celui du chevalier en tout cas.

Dans la chambre froide que la clarté de la lune n’éclaire plus, le chevalier, complètement réveillé, sent son cœur battre de manière inexplicable. Il n’a jamais rien ressenti d’aussi intense. C’est comme une déchirure, un espace à la fois terrifiant et doux qui s’est ouvert au beau milieu de sa poitrine.

Pourtant, il doit se rendre à l’évidence : il a rêvé. Il n’y a pas d’autre explication possible.

Quand-même, c’est dommage, et il a bien du mal à se rendormir.

 

Des coups insistants frappés à la porte réveillent le chevalier. Pendant quelques instants, il ne sait ni où il est, ni pourquoi il a le sentiment exaltant de revenir d’un voyage merveilleux.

Quand la porte s’entrouvre, le jeune homme s’attend à voir entrer un serviteur, mais c’est le majordome qui s’avance vers lui, un grand sourire aux lèvres :

— Je vois que vous avez bien dormi ! Et sans perdre de temps en préparatifs superflus tel que fermer les rideaux ou passer un vêtement de nuit !

Puis, se dirigeant vers la fenêtre, il ajoute :

— Que pensez-vous de cette petite invention, qui permet de réchauffer un espace éloigné de la cheminée ?

Le chevalier s’approche de la table où, avant même que le majordome n’ait soulevé le dôme de terre cuite, il sait que son hôte va allumer la bougie qui se trouve à l’intérieur du socle.

— N’y avait-il pas un bracelet ici, hier soir ? demande le jeune homme.

Le majordome le fixe, gêné et répond précipitamment :

— Pourquoi y aurait-il eu un bracelet hier soir, puisqu'il n’y en a pas ce matin ?

C’est bien la question que se pose le chevalier, mais il n’a pas le temps de la formuler car le majordome reprend :

— Vous rangerez vos affaires plus tard. Pour l’instant, venez déjeuner.

La somptueuse salle à manger est aussi déserte que la veille mais un peu plus gaie grâce au soleil qui rentre par les fenêtres et réchauffe la pièce. La desserte mobile est vide, mais sur la table, une sorte d’entonnoir en osier reposant sur un pot de terre côtoie une bouilloire fumante et un panier de brioches.

— Venez vous installer, nous serons au chaud ici. Pas de pain trempé dans la soupe de gruau, je suis désolé : en l’absence du roi, je fais rapide et efficace.

Pendant que le chevalier tire une chaise dans un rayon de soleil, le majordome attrape la bouilloire et commence à verser l’eau bouillante dans l’entonnoir d’osier, lentement :

— Avez-vous déjà goûté au café ? Depuis que le roi a rapporté cette boisson exotique d’un de ses voyages, il ne peut plus s’en passer et j’en suis moi-même assez friand.

Le chevalier saisit la balle au bond :

— Votre roi voyage donc beaucoup ?

— Il est toujours par monts et par vaux ! Mais comment lui en vouloir : c’est ainsi qu’il a survécu à la mort de sa reine adorée, quelques années après la naissance de leur fille. Si la sœur ainée de la reine n’avait pas été là, je ne sais pas comment il aurait survécu à son désespoir. Sans compter qu’elle est la marraine de l’enfant dont elle s’est occupée avec un dévouement et un amour sans limite.

Une marraine gardienne d’une princesse, s’étonne le chevalier ! Comme dans son rêve de princesse ensorcelée ? Décidément, son imagination lui joue des tours !

— Mais où sont-elles, en l’absence du roi ? demande-t-il alors. Ce château n’est-il pas leur résidence principale ?

Le majordome, soudain très mal à l’aise, élude la question, :

— Ici et là, elles sont parfois difficiles à situer. Mais prenez donc une de ces petites brioches déjà fourrées aux fruits sucrés : cela vous donnera l’énergie nécessaire pour faire face aux grandes aventures qui vous attendent.

Ayant vérifié que l’entonnoir d’osier était vide, le majordome remplit un grand bol du liquide noir pour le chevalier, avant de s’en servir une tasse plus petite.

— Et voila pour le café, juste la quantité voulue au moment voulu. Goûtez ! C’est une grosse amélioration sur l’eau ou le vin coupé, à mon avis : stimulant et chaud, un régal !

Le chevalier goûte le breuvage et ne peut réprimer une grimace :

— C’est amer…

— Mais vous allez voir le cœur que cela donne à l’ouvrage. Cependant, je vous déconseille d’y tremper votre brioche, car elle s’y dissoudrait.

Le majordome vide sa tasse, se lève et conclut :

— Je vais vous chercher quelques provisions pour la route pendant que vous terminez vos préparatifs.

 

Dans l’écurie, le cheval est sellé :

— Allons, mon Fidèle Destrier, il semble que nous nous soyons trompés, on ne veut pas de nous ici. Nous irons explorer la forêt !

— Tu es sûr ? J’aurais juré qu’il y avait une princesse en difficulté…

— Il n’y a pas de princesse, ce n’était qu’un rêve stupide.

— Dommage ! Je commençais à me plaire ici.

Tout à sa propre déception, le chevalier ne fait pas attention aux fragments de bûche dispersés devant l’entrée de l’écurie. Brusquement, le cheval pousse un hennissement de douleur et s’arrête net, une grosse écharde plantée dans le sabot.

Le majordome, qui arrivait avec une besace bien remplie, se précipite. Un coup d’œil rapide au sabot blessé et il fait une grimace :

— Voilà une mauvaise plaie, il faudra peut-être enlever le fer ! Vous ne pouvez pas partir comme ça.

— Je suis vraiment désolé, j’aurais dû être plus attentif, murmure le chevalier.

— Ne vous excusez pas, c’est un accident, et c’est moi qui aurais dû nettoyer ces débris. Ramenez votre cheval dans son box, et examinez la blessure. Je ferai appeler le maréchal ferrant si nécessaire.

Le chevalier arrive à retirer l’écharde sans trop de difficultés mais il a du mal à cacher son impatience :

— Quand-même, tu as traversé des champs de caillasses sans jamais te faire une égratignure, et te voilà immobilisé à cause d’un vieux rondin. C’est vraiment pas de chance !

— Tu as raison, Cow-Boy. Cependant, la chance est un concept surestimé et très mal compris !

Le chevalier ne fait pas de commentaire, mais il se demande si ce n’est pas lui qui est mal compris.

Pourquoi, dans tout le cursus de HEC, n’y-a-t-il pas eu, en plus des obligatoires Soins du Cheval et Pratiques Honorables, une option avec des Éléments de Psychologie Équine ou une section de travaux pratiques sur la Création d’un Rapport Privilégié et Souverain entre Monture et Cavalier ? Cela lui aurait donné des éléments pour gérer une relation qui, dès le début, s’est révélée déroutante.

Tout en étalant sur la blessure une salve cicatrisante, le chevalier repense à cette première rencontre :

C’était juste après la cérémonie de son adoubement : sa mère lui avait remis, sans aucun commentaire, un message sur parchemin attestant, parmi force congratulations alambiquées et vœux de longue vie héroïque, qu’il était désormais l’heureux propriétaire d’un cheval d’exception. C’était le cadeau d’un mystérieux parrain d’Amérique dont il n’avait jamais entendu parler et que sa mère avait déclaré être une vieille connaissance. Le jeune lauréat n’avait pas besoin d’en savoir plus à ce sujet. Qu’il apprécie plutôt à sa juste valeur la chance de posséder, si jeune et novice, un destrier de cette valeur et de cette réputation.

Puis le cheval était arrivé à l’auberge. Sa mère l’avait prévenu que la pauvre bête avait souffert du voyage pendant lequel il avait été négligé et qu’il faudrait qu’il se refasse une santé.

Elle ne croyait pas si bien dire : maigre, la robe d’un blanc terne parsemée de vilaines taches jaunes, la crinière et la queue emmêlées et pleines de saletés, la pauvre bête faisait peine à voir.

Le jeune homme avait même eu l’impression qu’elle boitait. Pourtant, quand il avait avancé la main, le cheval était venu y poser ses naseaux frémissants, puis il avait fixé son jeune maître d’un œil de velours marron : le chevalier s’était vu, minuscule et à l’envers et il était sûr qu’une voix, à la fois lointaine et claire avait retenti dans son esprit :

— On va bien s’amuser, Cow-boy ; tu es exactement ce que j’espérais !

Le cheval lui avait donné un petit coup de museau contre l’épaule avant de se détourner.

— Tu as entendu ? Il m’a parlé, avait murmuré le chevalier.

Sa mère l’avait regardé d’un air soucieux :

— Les chevaux ne parlent pas, mon Grand ! Mais celui-ci a besoin de soins urgents.

Avec l’aide de son grand-père, le jeune homme, qui, quelques jours plus tôt, se demandait encore s’il ne serait pas obligé de partir à pied - un comble pour un chevalier - s’était pris au jeu. Les soins qu’il avait prodigués au cheval avaient transformé celui-ci en un destrier tout à fait présentable, à la robe luisante et aux oreilles frémissantes, qui lui rendait en affection les égards dont il faisait l’objet et avec qui, n’en déplaise à sa mère, le chevalier échangeait souvent impressions et opinions. Mais ça, il l’avait gardé pour lui.

 

Dans l’écurie où il est venu s’assurer que le cheval est confortablement installé, le majordome annonce :

— Je suis en train de tester un système révolutionnaire pour se laver sans baignoire ni portage d’eau chaude. Puisque vous êtes bloqué ici aujourd’hui, voulez-vous m’aider ? Votre avis me sera précieux et cela nous évitera les potentiels désagréments posés par votre présence.

Le chevalier voudrait bien savoir à quels désagréments le majordome fait allusion mais ce dernier entraine le jeune homme dans les appartements du roi, au premier étage.

— Voyez, déclare le majordome, j’ai ici un réservoir que je veux fixer sur le balcon de l’étage supérieur de façon à ce que l’eau qu’il contient chauffe pendant la journée.

Le chevalier tourne autour de la cuve de métal poli, ses lunettes glissant doucement le long de son nez. Au moment où elles vont tomber, il les repousse d’un geste énergique et propose :

— Si sa surface était foncée, elle absorberait la chaleur plus efficacement. Et on pourrait concentrer les rayons du soleil sur la cuve en l’entourant de surfaces réfléchissantes.

Le majordome hoche la tête d’un air approbateur :

— Voilà une excellente idée. Mais pour descendre le réservoir dans l’atelier, il va nous falloir un diable. Ne bougez pas, je sais où en trouver un.

Le majordome disparait dans la pièce adjacente. Debout devant la cuve, le chevalier se rappelle des bains de son enfance, dans la cuisine de l’auberge, quand sa mère était trop déprimée pour s’occuper de lui, ce qui arrivait souvent. C’était la cuisinière qui prenait alors le relais, car sa grand-mère était, clamait-elle, bien trop occupée à gérer et à diriger l’auberge. Et même si elle ne le disait pas, l’enfant avait bien compris que son sort ne l’intéressait guère.

C’était donc la cuisinière qui remplissait son plus grand chaudron d’eau claire et le plongeait dedans pour faire de la soupe de bambin, comme elle appelait le bain. Il revenait au petit garçon d’aller ensuite vider le chaudron dans le potager. C’était lourd et difficile. Si l’eau du roi pouvait repartir de la même façon qu’elle arrivait, toute seule…

Tout à coup, le chevalier imagine, pour évacuer l’eau usée, une rigole creusée à même le sol sur la courte distance qui sépare le fond du bac de lavage de la fenêtre.

Ravi de son idée, il se précipite derrière le majordome dans le cabinet de travail du roi. Il en fait le tour, évitant les meubles de la chambre entreposés autour des bureaux et autres bibliothèques, mais il ne trouve pas le petit homme ! Comment est-ce possible ? Y aurait-il quelque porte dérobée qu’il n’aurait pas vue ?

Il se résout à repartir attendre dans la chambre.

Quelques instants plus tard, le majordome sort du bureau, poussant un diable de bonne taille.

— Mais, bredouille le chevalier, où étiez-vous ?

Avec une expression plus gênée que surprise, le majordome répond :

— Je… réparais un trou dans le mur, caché derrière une étagère. Vous ne m’avez pas vu ?

Question à laquelle le chevalier n’a pas le temps de répondre, car le majordome enchaine :

— Mais regardez plutôt, j’ai ce qu’il nous faut, nous allons pouvoir déplacer ce réservoir.

Tout en transportant la lourde cuve, le chevalier lui décrit son idée d’évacuation des eaux usées qui enthousiasme son hôte :

— Je suis tout à fait impressionné par vos connaissances techniques, Chevalier. C’est une idée qui me tient à cœur que d’orienter le programme de HEC vers une formation plus pratique, centrée sur l’élaboration de systèmes simples et pratiques visant à améliorer la vie des gens. Elle semble porter des fruits. Je le ferais remarquer au roi qui a tendance à écouter plus que de raison les conseils de sa magicienne de belle-soeur.

— La marraine de la princesse est une magicienne ? s’exclame le chevalier.

— En effet ! Ne vous méprenez pas, j’ai beaucoup d’estime pour elle ; elle a soutenu le roi sans faillir. Je n’ai rien contre les magiciennes non plus. En des temps anciens, sombres et difficiles, elles guidaient et soutenaient le peuple, les plus démunis en particulier. Mais dans notre monde moderne, éclairé, rationnel, nous devons améliorer les conditions de vie des gens plutôt que leur raconter des contes de fées sur le bonheur de leur âme éternelle et leur mission de vie, n’est-ce pas ?

Le chevalier ne répond pas, tout à son trouble : dans son rêve, la princesse n’a-t-elle pas traité sa marraine de sorcière ? Que de coïncidences dérangeantes !

 

À la fin d’une journée bien remplie et d’un remontant bien mérité, le majordome se retire dans sa chambre, en recommandant au chevalier d’en faire autant.

Encore plein d’énergie, ce dernier décide d’aller prendre des nouvelles du cheval.

— Ça m’a l’air en bonne voie, déclare le jeune homme après un rapide examen de la jambe. Ça te fait encore mal ?

— À peine, répond le cheval. Voyons comment va se passer la nuit, car je me sens un peu faible. Toi, par contre, tu m’as l’air en pleine forme ! Si tu n’arrives pas à dormir, tu peux toujours aller te promener à travers le château.  Car la nuit…

— Quoi, la nuit ? demande le chevalier en levant les yeux au ciel.

— Et bien la nuit, les choses ne sont pas comme le jour !    

— Sans blague, marmonne le chevalier en tournant les talons.

De retour dans sa chambre, il se couche.

Il essaie d’appeler de ses vœux le rêve de la veille, mais plus il pense à la princesse, moins il s’endort. Finalement, en désespoir de cause, il décide de suivre le conseil, sans doute mal avisé, du cheval et d’aller explorer le château.

Il s’aventure dans les couloirs, rentre dans les salons et les chambres. Or, il a beau ne rencontrer personne, il a la curieuse impression qu’on vient juste de quitter les pièces où il pénètre : dans la salle des gardes, une épée, dégainée sur la table, est à moitié nettoyée ; dans une chambre, des habits sont étalés sur un lit, prêt à être endossés ; dans la bibliothèque, un livre gît, ouvert, sur un fauteuil et sur le bureau, il remarque une lettre inachevée, devant une plume debout dans son encrier.

« Il se passe ici des choses étranges ou alors, je deviens fou » se dit-il.

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Paul Genêt
Posté le 19/12/2019
Me voici arrivé à la fin du chapitre 2 et sa lecture me confirme ma première impression. C'est très agréable à lire et plein d'humour. La foi dans le progrès du majordome me fait penser au personnage de Pourquoi j'ai mangé mon père, celui qui passe son temps à appeler l'avenir de ses voeux. D'où vous est venue l'idée d'un tel personnage ? Il est très original.
Cathie
Posté le 19/12/2019
Ravie que ce deuxième chapitre t’ai plu.
Le personnage du majordome, un stéréotype comique à l’origine m’a ensuite permis d’ illustrer cet aspect du personnage principal, ainsi que le climat du royaume.... mais c’est aussi un personnage qui aide le chevalier. Bref, il s’est construit au fur et à mesure...
Laeti8469
Posté le 19/12/2019
Le tout début du chapitre (le reve) est intéressant sur le fond, mais un poil maladroit dans l'exécution: en effet les émotions de cette princesse semble assez caricaturales, elle passe rapidement d'un stade a l'autre, sans transition, ce qui donne le sentiment d'un personnage qui n'a pas été fini, affiné...

Meme si tu la développe par la suite, il faudrait plus de finesse dans cette toute premiere introduction, car c'est cela qui va déterminer l'attitude du lecteur envers elle pour la suite. Nuance et précision donc!

Ce n'est également pas nécéssaire de détailler autant ses circonstances de "prisonniere", autant garder une part de mystere, cela attise la curiosité... et permet de développer plusieurs pistes a la fois!

Le module de "Psychologie Equine", oui!!! C'est drole et pertinent!

La référence a Jolly Jumper justement est subtil et bien amené. Pas de rabachage nécéssaire, c'est tres clair!

Egalement, la touche de café: hilarante!
Cathie
Posté le 19/12/2019
Merci,merci, c’est vrai que j’ai un peu de mal avec cette malheureuse princesse. Si tu as des suggestions.... je vais refaire une tentative, tu me diras....
oui, le cheval... si ce n’est pas mon personnage préféré...
Lynkha
Posté le 13/11/2019
Oh, son cheval est Jolly Jumper :) ou peut-être un cousin à lui.
Pour le moment, entre les deux, c'est bien lui le plus futé. Je me demande quel sort est tombé sur ce château, le mystère s'épaissit.

J'ai juste noté deux petites coquilles au passage :
"les joues de porcelaines" -> porcelaine
"consoler jeune fille." -> consoler la jeune fille

Une remarque que je me suis faite également, le chevalier n'est jamais mentionné que sous cette appellation. N'a-t-il donc pas de nom ?
Cathie
Posté le 14/11/2019
C’est un choix que j’ai fait que de ne pas donner de prénom aux personnages.... je ne avis pas si c’est le bon. C’était une façon de rester dans les archétypes.
Oui, le cheval... et j’ai vécu longtemps aux US....
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