Chapitre 2 : Aventure et danger

L’obscurité tombait, et une lumière s’élevait, en haut mourrait un astre et en bas chantait un être. Sur une colline un rancunier indulgent observait le feu qui lui tenait compagnie tout en jonglant avec une pierre d’un air intransigeant.

« Leia…Ce type il était devant moi, il était à quelques mètres, il était juste devant ! Merde ! »

Son esprit s’agita, sa colère bouilla, son mépris grandit, la haine l’envahit, il lança une pierre sur son seul ami, et le feu s’éteignit

— Je dois me calmer, je tuerais cette ordure de mes propres mains, je lui ouvrirai l’estomac avec cette arme, mon cher sabre « Principio de lucha ».

Il agita sa lame et cela apaisa son âme. Ciego s’endormit caché par les dunes et illuminé par la lune. Le silence des bruits du désert était aussi doux que la musique d’Orphée, si bien qu’il succomba aux bras de Morphée. Le jour se leva et le vindicatif s’était remis en route, galopant à toute vitesse dans l’étendue dorée.

Le paternel de Kobin transpirait à grosses gouttes, sa situation elle empirait, sa fatigue grandissait mais il tenait coûte que coûte. La volonté vengeresse de notre geresse céda face aux caresses du soleil, il décida de s’arrêter sous l’ombre d’une immense pierre en forme de serre pour exprimer sa paresse. 

—  Satané désert ! Et dire que je dois encore trouver des informations sur ce type. D’après la carte je devrais arriver à un des camps du gouvernement dans quelques jours. Je pourrais peut-être y trouver quelque chose sur l’homme qui a le nombre 42 marqué sur la langue.

Une inquiétante créature semblait l’avoir pris pour cible, cette dernière soulevait le sable, troublait l’air, elle était intraçable, presqu’invisible. Or l’être devint visible une fois face à notre aventurier, il s’agissait d’un gargantuesque insecte qui faisait 5 centimètres.

— Qu’est-ce que ?! Est-ce que ça serait un des fameux démons ambrés ?! s’interrogea-t-il en dégainant son épée, Si oui je ne dois pas le laisser me toucher.

Les démons ambrés, soit des scarabées volants de couleur jaune. Ces choses sont capables de stocker une quantité extraordinaire d’eau à l’intérieur de leur corps. Cependant le liquide qu’ils transportent malgré la chaleur du désert arrive à rester suffisamment fraiche pour leur technique favorite, le kamikaze. La différence de température entre l’eau et la cible conduit à l’évanouissement de cette dernière, et le désert est un bien mauvais plumard, hormis si l’on désire rejoindre la femme fatale au nez camard dans sa tanière, le cimetière.

— Ramène toi sale bestiole que je te découpe en tranche, je vais en profiter pour remplir ma gourde.

« Si l’animalcule arrive à ma tête et explose mon cerveau ne supportera pas le choc thermique. Et je suis sûr qu’il ne manque pas d’étranges créatures pour profiter d’un homme inconscient, ou pire encore que les abominations de mère nature, des humains. »

Avec calme la créature virevoltait dans tous les sens esquivant les coups de lame, elle ignorait les palabres et le sabre de Ciego pour continuer sa danse macabre.  

« Merde si je n’arrive même pas à trancher un insecte. Comment je ferais pour le type au 42 ? »

La bestiole s’était posée sur l’arme et commença à grimper sur cette dernière en direction de la tête de sa victime. Ciego lâcha son outil, recula puis usa de son chapeau pour condamner le monstre au repos.

— Saloperie d’insecte, ce n’est pas aujourd’hui que Trueno Ciego va mourir.

Il s’allongea sous le rocher afin de se reposer, et posa ses pieds sur son couvre-chef pour être sûr que son bourreau ne puisse pas lui faire la peau.

— Je pense que je vais souffler un instant et j’ouvrirai ton cadavre plus tard pour récupérer ton eau. Quelle vue magnifique, quand même ça change de ma vieille ville et de ma vieille vie, chuchota le cowboy en dévoilant son harmonica pour en tirer une douce mélodie.

Trouve l'harmonie

Dans un instant, un moment

C’est une utopie

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Deslunes
Posté le 16/01/2022
J'ai continué ma lecture sur plusieurs chapitres (je suis presqu'à jour de ton écriture). J'aime bien les 3 dernières phrases, elles interrogent pour le chapitre suivant.
Je dois me calmer, je tuerais cette ordure de mes propres mains, je lui ouvrirai l’estomac avec cette arme, mon cher sabre « Principio de lucha ». - Je dois me calmer, je tuerai cette ordure de mes propres mains, je lui ouvrirai l’estomac (accord de temps des 2 verbes)
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