Chapitre 2

L’esprit encore embrumé par le sommeil et son armure de cuir bouilli tout juste graissée sur les épaules, Lyne descendit lentement les escaliers qui séparaient sa chambre de celle du prince Soreth. Loin du donjon où était installé la famille royale, celui-ci vivait dans la tour est du château, désertée une centaine d’années auparavant lors de la construction des casernes sud et ouest. Cet exil étonnait Lyne, mais elle appréciait de ne pas résider au milieu des courtisans et de l’agitation. D’autant qu’elle était logée au quatrième étage, le plus haut, ce qui lui offrait un panorama sur la mer dont peu de gens pouvaient se vanter.

Soreth se trouvait pour sa part au premier, et la flopée de marches usées qui les séparait laissa largement le temps de croître à l’appréhension de la guerrière. Malgré son excitation à l’idée de rejoindre les prétoriens, cela faisait des années qu’elle ne s’était pas retrouvée loin de sa troupe, avec qui elle avait dignement fêté sa promotion la veille, et c’était la première fois qu’elle devrait collaborer avec un noble. Soreth n’était certes pas n’importe quel aristocrate, mais elle n’était pas sûre que cela simplifierait les choses. Il semblait en effet aussi secret que ses occupations, et elle n’avait réussi qu’à obtenir son âge, vingt-cinq ans, et à apprendre qu’il n’était ni marié ni engagé. Beaucoup de rumeurs le décrivaient aussi comme imprévisible et peu digne de confiance. Lyne savait d’expérience qu’il ne fallait pas leur accorder trop de foi, mais ne pouvait s’empêcher de remarquer qu’elles étaient corroborées par ce qu’elle connaissait du prince : Il n’avait ni participé à son recrutement ni accueillie la veille, et, d’après son frère, risquait de ne pas être levé quand elle se présenterait à lui. Que ce soit par manque de sérieux ou parce qu’il ne voulait pas travailler avec elle, cela n’augurait rien de bon. En définitive, il n’y avait que les dernières paroles d’Ecyne pour la rassurer, la capitaine semblait l’estimer, ainsi qu’une rumeur mystérieuse dont lui avait parlé une vétérante, qui attribuait à Soreth d’avoir survécu à un nombre impressionnant de catastrophes. C’était maigre, et ne garantissait en rien qu’ils arriveraient à se comprendre ou à se faire confiance. Lui, le prince excentrique. Elle, la roturière impatiente.

Elle s’arrêta finalement devant les appartements de Soreth et inspira profondément pour repousser ses appréhensions. Il était trop tard pour reculer. C’était du moins ce qu’elle pensait en levant la main afin de frapper à la lourde porte d’entrée, juste avant de suspendre son geste en entendant des bruits de voix de l’autre côté. Elle tendit aussitôt une oreille intriguée. Elle n’avait pas imaginé que le prince puisse avoir de la visite.

Après quelques secondes d’écoute, elle parvint à distinguer deux tons, l’un grave et l’autre plus aigu. Tous les deux légers et joyeux, ils s’interrompaient parfois pour laisser place à un gloussement amusé et ne semblaient en rien menaçants. Lyne en supposa que les rumeurs sur la frivolité du fils cadet de la reine n’étaient pas exagérées et, peu disposée à rencontrer son amante du moment, décida qu’elle était arrivée trop tôt. « La matinée » était un terme vaste, elle avait amplement le temps de remonter dans sa chambre et d’attendre que Soreth soit moins occupé. Elle baissa donc son poing et s’apprêtait à tourner les talons, lorsque la porte s’ouvrit pour laisser passer une fillette à la peau mate.

Lyne esquiva leur collision d’un bond en arrière, puis l’enfant s’arrêta à côté d’elle et la dévisagea en souriant. Elle l’imita, réévaluant la situation qu’elle venait d’imaginer, et constata qu’elle serrait dans ses bras une botte de cuir trop grande pour elle. Leurs regards se croisèrent alors, puis, tandis que la guerrière fronçait les sourcils, la fillette gloussa et lui jeta la chausse entre les mains. Elle l’attrapa pendant que la furie disparaissait dans les escaliers, et la perdit de vue avant d’avoir pu lui dire de ralentir.

— Bonjour.

Manquant de sursauter, Lyne quitta le couloir des yeux pour se tourner vers la porte ouverte. Un jeune homme à la peau noire s’y trouvait. Il avait les traits aussi fins que son frère, mais ses cheveux étaient crépus au lieu d’être bouclés. Le visage cerné et mal rasé, il arborait une expression à mi-chemin entre la gêne et l’amusement, que la sergente ne comprit que quand elle se rendit compte qu’il n’avait qu’une seule botte à ses pieds. Elle lui tendit spontanément celle qu’elle tenait.

— Je pense que c’est à vous… Votre Altesse.

— Merci.

Il lui adressa un sourire empreint de gratitude et récupéra sa chausse en regardant les escaliers.

— J’ai bien cru qu’elle allait partir avec… Elle est terrible.

La guerrière acquiesça sans quitter son interlocuteur des yeux. Habillé d’un pantalon crème et d’une chemise grise, il ne ressemblait à aucun des membres de la noblesse qu’elle avait rencontrés. Là où la plupart se montraient altiers, il était seulement nonchalant, et si ses vêtements semblaient de bonne facture, c’était surtout son physique qui les mettait en valeur. Ce n’était pas très grave, au moins il n’avait pas l’air hautain, mais additionné à ses cernes, cela donnait plus l’impression d’être à un lendemain de fête qu’à l’intronisation d’une garde royale.

— Je suppose que tu es la nouvelle, ajouta-t-il avant qu’elle n’ait le temps de se présenter. Entre donc, cela sera plus agréable pour parler.

Sa botte toujours dans la main, il lui tourna le dos et s’avança dans la pièce. Lyne lui emboîta le pas, non sans se demander si la chambre d’un prince était réellement un endroit acceptable pour discuter.

À l’inverse de celui de Lyne, l’appartement était le seul de l’étage, ce qui lui permettait d’avoir une dimension des plus respectables. Il n’avait par contre aucune fenêtre, et son unique autre issue était une modeste porte en bois qui donnait sur l’ancien chemin de ronde. À proximité de l’entrée, et à droite d’une cheminée crépitante, une table était remplie d’un fatras de livres, de parchemins et d’instruments de mesure. Une grande couche défaite se dressait en face, non loin d’une gigantesque commode qui devait abriter la garde-robe du prince. Il n’y avait que deux décorations dans la pièce : un duo d’épées croisées au-dessus de l’âtre, et une peau d’ours au pied lit. Lyne s’y sentit bien. L’endroit était moins guindé qu’elle l’avait craint.

Soreth apporta deux chaises devant le bureau, s’assit sur l’une d’elles et indiqua à la guerrière de prendre l’autre. Elle l’imita sans un mot pendant qu’il enfilait sa botte manquante, puis le regarda relever les yeux et demander avec une hospitalité toute erellienne.

— Veux-tu boire quelque chose ?

— Je ne suis pas contre un peu d’eau, Votre Altesse.

Se souvenant ensuite de son visage épuisé, de son réveil tardif et des rumeurs sur ses vices, elle ajouta sans y penser.

— Enfin, si vous en avez.

Il la détailla d’un air surpris, sans pour autant sembler offensé, poussa une pile de livres pour dégager un peu de place devant eux, et déclara en se levant.

— Personne n’est autorisé à venir ici, alors ne t’ennuie pas avec les formalités.

Arrivé devant une rangée de petits tonnelets, il en souleva un avant de reprendre.

— Tu peux aussi me tutoyer. Cela sera plus agréable pour nous deux. Pourrais-tu attraper deux verres sur l’étagère derrière toi ?

— Bien sûr, Votre Altess…

Lyne retint une grimace, elle avait encore oublié de réfléchir, et se retourna pour saisir deux gobelets en métal dans l’une des armoires murales. Elle les déposa en se demandant si son interlocuteur se montrait familier par méconnaissance du protocole, puis, malgré sa crainte de prononcer une nouvelle parole regrettable, elle déclara.

— Cela ne me semble guère convenable de tutoyer un prince.

Soreth haussa les épaules en les servant.

— Tu devras de toute façon faire des choses bien pires à mon égard, alors autant commencer rapidement.

Il marqua ensuite une pause, leva des yeux moqueurs vers elle et ajouta avec ironie.

— Enfin, si tu t’en sens capable.

Lyne tressaillit et serra les dents pour ne pas répondre. Sans relever son trouble, son interlocuteur glissa l’un des gobelets dans sa direction. Elle le porta à ses lèvres pour s’occuper l’esprit et, pressée de clore le sujet, acquiesça.

— D’accord. Je vais vous… te tutoyer.

— Parfait !

Le silence retomba dans la pièce, seulement entrecoupé par les crépitements du feu de bois. Perdue dans ses pensées, Lyne se demanda si le prince était aussi maladroit qu’on le disait ou s’il l’avait provoquée, peut-être pour se débarrasser d’elle. Dans tous les cas elle s’arrangerait pour qu’il ne recommence pas. Elle préférait encore redevenir sergente que de supporter ces idioties.

Tandis qu’elle finissait son verre, ruminant sur son partenaire inconvenant, celui-ci reposa le sien et l'interrogea.

— Pourrais-tu me parler de toi ?

Elle leva un sourcil surpris, elle ne voyait pas l’intérêt de la question, et hésita sans être certaine d’avoir compris ce qu’il voulait.

— Je suis… enfin j’étais dans la garde. Je l’ai rejointe à…

— Oui, oui ! l’interrompit-il sèchement. Tu t’es engagée dans l’armée dès que tu en as eu l’âge et tu y a fait une brillante carrière. Tu as deux demi-frères, issus du mariage de ta mère avec un cuisinier du château. Et, bien sûr, ton père est…

La phrase mourut dans la gorge du jeune homme quand il s’aperçut que Lyne venait de porter la main à son fourreau. La couper était une chose, s’avancer sur une pente aussi glissante une autre. Un rictus traversa le visage mal rasé de Soreth.

— Je comprends mieux les rapports au sujet de ton caractère.

— Est-ce un problème ?

Tout en posant sa question, l’ancienne sergente planta son regard dans celui du prince. Il le soutint sans chercher à s’esquiver. Un frisson la parcourut. Elle avait défié des nobles, des militaires et des voleurs au cours de sa carrière, mais n’avait jamais rencontré des yeux comme ceux de Soreth. Sûrs d’eux. Prêts à tout. Inébranlables. Ils lui rappelaient un peu les siens.

— Pas vraiment, finit par répondre son interlocuteur dans un sourire imperturbable, il vaut mieux avoir trop de caractère que pas assez dans notre métier.

Il détourna ensuite la tête pour remplir son verre et reprit plus calmement.

— Nous sommes peut-être partis sur de mauvaises bases.

Lyne hésita, puis acquiesça silencieusement. Elle lui en voulait encore pour sa remarque, mais elle devait reconnaître qu’elle ne lui avait pas accordé beaucoup de crédit. Se fier à des rumeurs et supposer qu’il espérait se débarrasser d’elle, ce n’était pas terrible pour une première rencontre. Quant à la politesse, elle ne pouvait pas lui exiger ce qu’elle ne lui offrait pas.

— Penses-tu que nous puissions recommencer ? demanda-t-elle d’une voix un peu moins sèche.

— Sans doute, mais j’ai une meilleure idée.

Il posa son gobelet vide et se dirigea au pied du lit, juste à côté de la peau d’ours. Il la roula ensuite sur elle-même pour révéler une modeste trappe dans le plancher. Lyne fronça les sourcils et s’approcha pendant qu’il allumait la lanterne rangée sur sa table de chevet.

— Où cela mène-t-il ?

— À l’étage inférieur. C’est le seul moyen d’y accéder. Je ne sais pas ce dont il s’agissait autrefois, mais le nouvel agencement devrait te plaire.

Il souleva la trappe, laissant un courant d’air frais traverser la pièce, puis descendit le long de l’échelle sous le regard curieux de la guerrière. Au moins, ils ne se battaient plus.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Alice_Lath
Posté le 11/06/2023
Coucou héhé je viens continuer peu à peu cette histoire
Tout d'abord, je dois dire que la rencontre avec Soreth le rend tout de suite très sympathique. Je me disais d'ailleurs, Lyne accepte aussi facilement qu'il lui serve un verre d'eau ? J'imagine que c'est particulier de se faire servir par un prince
La tour a en tout cas l'air très confortable, elle rend bien compte du caractère du prince, par son côté à l'écart et remis selon son goût, c'est une belle image de qui il est. Puis cette histoire de trappe à la fin intrigue, ça donne envie de savoir ce qu'il peut bien avoir aménagé là-dedans. En tout cas, il fait confiance très vite à Lyne pour lui montrer ainsi son jardin secret, enfin si c'en est un ? Après tout y'a pas mal de monde qui se confie assez facilement tu me diras
Bref, je n'ai pas grand-chose à ajouter hahaha la dynamique est bien en place entre les deux personnages, notre curiosité est toujours titillée (qui est cette fillette qui est partie avec la botte), au niveau de la forme, cela se lit avec beaucoup de fluidité
Bon courage Lyne pour le tutoiement, parce que j'imagine que pour le coup, ça doit pas être facile du tout, surtout quand c'est que le début du grand huit :')
Vincent Meriel
Posté le 16/06/2023
Bonjour !
Merci pour ton retour et tes remarques.
Comme Lyne estime peu la noblesse et respecte plutôt les actes. Du coup Soreth n'est pas très haut sur sa liste du respect ^^ . De plus l'hospitalité est importante et c'est Soreth l'hôte ici. (j'ai essayé de modifier un peu la phrase on verra si c'est plus clair).
Pour Soreth et son jardin secret, tu me diras au prochain chapitre si tu as eu ta réponse :P
Une très bonne fin de semaine.
Zlaw
Posté le 03/12/2022
Bonjour bonjour !


J'ai lu ce chapitre il y a des lustres, et j'ai commencé mon commentaire, mais j'ai eu l'impression de ne pas avoir assez à dire. Sauf que là, je me dis que ce n'est pas une excuse et qu'il est temps que j'avance. =)

La rencontre avec le prince Soreth est pour le moins déroutante. Dans le sens positif du terme. Les préjugés de Lyne se révèlent tous erronés au fur et à mesure, heureusement pour le meilleur, jusqu'ici, mais on n'a pas exactement de statut sur la vérité pour autant. Qui était cette petite fille ? Comment a-t-elle réussi à lui voler sa botte ? Autant de petites graines de mystère bien semées. En plus du final avec l'ouverture d'un mystérieux passage secret...! Stylé, d'ailleurs, ce passage.

Sinon, l'ambiance de la chambre m'a fait un effet très cozy. Le feu à l'âtre et le peu de meubles m'ont bien plus, en plus du fait qu'habiter dans une tour me fait un peu rêver. Un truc avec les escaliers en colimaçons, je crois. J'aime bien l'opposition de la pierre, solide et réputée froide, et des flammes voire même la boisson, plus porteurs de chaleurs et de fluidité chacun à leur façon (oui, même quand ce n'est que de l'eau).

Quant au dialogue, il se porte bien, je trouve. Ce n'est ni inconfortable, même quand il est question de tutoiement (jamais facile à placer, je trouve), ni trop cinglant, ce qui est selon moi le risque quand on essaye de créer une relation dynamique entre deux personnages. Non, vraiment, équilibré, juste comme il faut, à mon humble avis.

Bon, je l'avais dit, ce commentaire est un peu maigre par rapport à mon habitude, mais je tenais à le proposer quand même. Ça n'est en aucun cas à corréler avec la qualité du texte, parce que te lire reste très agréable.
À bientôt ! =)


P.S.: coquillages:
- "sans pour autant sembler offenser" -> "offensé"
- "Nous sommes peut-être parties" -> "partis"
Vincent Meriel
Posté le 04/12/2022
Bonjour !
Je ne trouve pas ce commentaire maigre pour ma part.
Savoir ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et les pensées des lecteurices sur le moment c'est complètement ce que j'attends (les coquilles à corriger c'est un bonus pratique ^^)
Donc merci beaucoup d'avoir lut ce chapitre et d'avoir prit le temps de donner ton avis dessus.
À bientôt.
MichaelLambert
Posté le 10/11/2022
Bonjour Vincent,
J'ai trouvé ce chapitre très fluide et j'aime bien les relations entre personnages qui doivent dépasser les apparences. J'ai trouvé ton style de plus en plus efficace et l'équilibre avec les dialogues bien maitrisé.
Quand tu parles d'une aile du château "abandonnée" j'ai tout de suite vu des ruines, mais visiblement ce n'est pas le cas. Je me demande si c'est le bon terme ou si tu ne devrais pas préciser un peu pour éviter que tes lecteurs se fient à ce genre d'apparences ?! ;-)
J'ai bien aimé la présence de la petite fille, puis l'apparition de la trappe à la fin. Je me suis juste demander pourquoi il disait que c'est le seul moyen d'accéder à l'étage inférieur alors que sa chambre est au premier étage : comment le rez-de-chaussée peut-il être condamné ?
Enfin, j'ai relevé une série de coquilles que je te livre en vrac (mais dis-moi si ça t'intéresse que je te fasse aussi ce genre de retours) :

- "elles étaient corroborées parce qu’elle connaissait du prince" -> par ce (en deux mots)
- Elle l’attrapa pendant la furie disparaissait dans les escaliers -> manque le "que"
- ce qui lui permettait d’avoir une dimension des plus respectable -> "respectables" au pluriel
- il en soulever un avant de reprendre. -> "souleva"
- Lyne se demanda si le prince était aussi maladroit qu’on le disait ou s’il l’avait provoqué -> "provoquée" au féminin (il me semble si j'ai bien compris)
- et hésita sans être certaine d’avoir comprit ce qu’il voulait. -> "compris" (c'est le participe passé)
— Oui, oui ! l’interrompit-il avec sèchement. -> supprimer le "avec" ?
- et tu y a fait une brillante carrière. -> "as"
— Pas vraiment, fini par répondre son interlocuteur -> "finit"

Enfin, il y a juste un endroit où je ne suis pas convaincu par ta manière d'introduire le dialogue :
"Elle les déposa en se demandant si son interlocuteur se montrait familier par méconnaissance du protocole et, malgré sa crainte de prononcer une nouvelle parole regrettable, déclara."
D'abord je trouve la phrase fort longue, ce qui m'a un peu embrouillé. Puis au minimum, je la terminerais par deux points (pour introduire la suite), mais avec le verbe déclarer j'ai tendance à attendre la suite en discours indirect style "elle déclara que..." ou alors je trouve que les incises dans le dialogue sont plus efficaces genre "— Cela ne me semble guère convenable de tutoyer un prince, déclara-t-elle malgré sa crainte de prononcer une nouvelle parole regrettable." Mais bon, ça c'est du chipotage ! ;-)
A bientôt pour la suite !
Vincent Meriel
Posté le 11/11/2022
Bonjour,
Merci encore une fois pour ce retour. Le terme abandonné n'est probablement pas le meilleur, je vais en chercher un autre.
La traque de coquille est toujours intéressante, mais très chronophage. Il n'y a pas de soucis à m'en remonter, toutefois n'y perd pas trop de temps ^^
A bientôt.
Vous lisez