Chapitre 18 : Zorg s’occupe de sa femme.

Zorg est face à Moïra. 

 

Zorg. — Surprise de me voir ! 

 

Moïra feignant l’indifférence.  — Pas vraiment, tu es mon époux, le père de mon enfant. Il faut bien qu'on se croise parfois. 

 

Zorg. —  Ceci est loin d’être une visite de courtoisie. Ma chère femme, tu as dépassé les bords une fois de trop ! Tu as osé impliquer ma fille dans tes manigances contre moi ! Tu t'es servie de Cordélia ! 

 

Moïra. — Si je ne me trompe pas, c'est aussi ma fille, j’ai des droits sur elle et parfois c’est bien qu'elle me serve à quelque chose.

 

Zorg. — Cordélia n'est pas ta chose ni une tueuse, il y a des limites à ne pas dépasser. 

 

Moïra colérique. — Tu oses parler de limites, toi qui n’as pas cessé de te moquer de moi !

 

Zorg. — Tu es ma femme, se moquer de toi n’est pas un de mes droits ! 

 

Moïra. — Je n’ai pas les mêmes droits! Tu es mon mari après tout. Tu pourrais te mettre à mon niveau ! Mais tu ne le feras pas, je te connais. Ton air supérieur m’insupporte ! Tu as toujours eu un coup d’avance sur moi.  Et pourquoi ? Parce que tu es un tricheur. En me servant de Cordélia, j'ai juste voulu égaliser les scores entre nous. 

 

Zorg. — T’as fini ! Tes justifications n'ont aucune valeur pour moi.

 

Moïra. — Tu viens me tuer ?

 

Zorg. — Non, j’aimerais bien mais nous sommes liés à jamais par Cordélia. Je ne peux pas te tuer.

 

Moïra. — Je crois qu'on est sur un pied d’égalité pour une fois. Ça doit te ronger de l’intérieur ? 

 

Zorg. — Je ne serais jamais ton égal ! Bye-bye chérie. 

 

Zorg ouvre un vortex et balance Moïra dedans. 

 

Zorg. — Je te laisse vivre ici ! Je ne suis pas si méchant que tu le pensais. Et la cerise sur le gâteau, je n’aurais plus besoin de te surveiller, on est tous gagnant. Tu ne penses pas ?

 

Moïra. — Espèce de misérable ! Tu me le payeras !  Tu ne seras jamais débarrassé de moi !

 

Zorg. — Je sais, tu auras toujours une place particulière dans mon cœur. Chérie ! 

 

Le vortex se referme et le valet entre. 

 

Le valet. — Vous en avez fini avec votre femme ? 

 

Zorg. — Tu as été témoin de toute la scène !

 

Le valet. — Vous me connaissez bien, seigneur Zorg ! 

 

Zorg. — Tu m'as bien aidé, elle n’aurait jamais dû te surnommer Rodrigue. 

 

Le valet. — Sa fainéantise lui a été fatale, maître. 

 

Zorg. — Elle n’est pas morte. 

 

Le valet. — Vous êtes trop bon ! 

 

Zorg. — Vil flatteur ! Tu es un excellent espion, le seul problème avec toi, c'est qu'on ne sait jamais pour qui tu roules.

 

Le valet. — Est-ce un vrai problème pour un agent double ? 

 

Zorg. — Tu n’es pas un agent triple ? 

 

Le valet. — Comme vous dites, c'est un vrai problème. Même moi je ne sais plus. 

 

Les deux rient.  

 

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