Chapitre 18 : Le passée de Jori

La pluie mouillait la terre, la transformant en une boue visqueuse. Les mains pleines de cette boue, un enfant d’environ deux ans s’amusait à asperger ses frères. Il tenait déjà solidement sur ses pieds, et il s’évertuait à montrer l’exemple à ces deux frères cadets. Le premier n’osait pas encore prendre le risque d’abandonner la position assise, malgré les invitations incessantes de son père. Quant au second, il arrivait, assez difficilement, à tenir quelques secondes sur ses pieds, puis retombait dans les bras de sa mère qui l’encourageait et le félicitait pour les progrès qu’il faisait.

L’enfant se transforma en garçon de dix ans. Il courait sur les pentes rocailleuses des montagnes avec une agilité et une rapidité hors du commun pour son âge. Cette année-là, durant les « Jours Froids », il allait participer à sa transformation en guerrier et il comptait bien se démarquer des autres garçons de son âge. Les « Jours Froids » était une fête traditionnelle qui rassemblait l’ensemble des clans de la montagne. Les enfants en âge de devenir des guerriers passaient des épreuves dans le but de montrer à l’ensemble des clans qu’ils méritaient de devenir des hommes.

Stimulé par cette idée, il accéléra son rythme de course. Ses jambes élancées et musclées lui procuraient de la puissance, et sa volonté de toujours s’améliorer et de ne jamais abandonner lui permettait de tenir de longues distances à un rythme effréné. Alors qu’il s’apprêtait à franchir d’un bond une crevasse, une douleur lui lacéra le ventre et il tomba tête la première dans le fossé, ayant tout juste le temps de se protéger le visage de ses mains. Heureusement, il ne s’était pas fait bien mal et il n’en conserverait qu’une ou deux ecchymoses. Pourtant, il resta allongé, la main droite sur le ventre, en grimaçant de douleur. Sur le côté gauche de son abdomen une petite boule, dure au toucher, lui lançait des éclairs dans le corps. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Il n’en avait aucune idée, mais il espérait que cette boule allait disparaître très vite, l’entraînement n’attendait pas et il fallait qu’il soit le meilleur dans les épreuves des Jours Froids. Un bâton à la main l’aidant à tenir debout, le garçon rejoignit le camp en boitant.

Son père approcha, avec une lueur d’inquiétude dans les yeux, quand il aperçut le garçon clopinant. Il lâcha la lame avec laquelle il se rasait, et vint soutenir son fils.

-Que t’est-il arrivé, mon fils ?

Le garçon préféra cacher la vérité, pour ne pas l’inquiéter, mais aussi parce qu’il était persuadé que cette boule disparaîtrait dans la nuit.

-Ce n’est rien, je suis tombé. Mais rien de cassé. Demain ça ira mieux et je recommencerais à m’entraîner.

-Bien mon garçon. Je suis vraiment fier de toi, le félicita-t-il en lui ébouriffant les cheveux. Allez va te mettre à table, ta mère nous a préparé une bonne soupe et de la viande de cerf.

L’enfant se dépêcha de s’installer aux côtés de ses frères. Devant lui, les morceaux de viande flottaient dans la soupe. Le garçon donnait de légers coups de cuillère dessus, et les morceaux coulèrent un à un avant de refaire surface quelques secondes plus tard. Il raffolait de la viande de cerf, son arôme fort lui emplissait la bouche de saveurs exquises. Pourtant, il ne toucha pas à son bol et écouta à moitié son père racontant une fois de plus les histoires de leurs ancêtres.

-Mes petits grimpeurs, disait-il de sa voix grave. Savez-vous ce qui se cache dans la grande forêt ?

-Un peuple de lâches qui utilise des arcs pour se défendre, répondit le plus jeune des frères, avec un rire railleur.

-Exactement. Lorsque mon arrière-grand-père avait dix ans, il devait lui aussi passer les épreuves des Jours Froids cette année-là, comme toi Jori, dit-il en tapotant gentiment le dos du garçon. Cependant, un grand froid arriva et les montagnes devinrent inhabitables. Mon arrière-grand-père, sa famille et le reste de son clan se virent contraints à quitter leur terre natale pour aller se réfugier plus au sud, dans la forêt.

Il avala quelques gorgées de soupe, puis continua son récit.

-Alors qu’ils chassaient pour se nourrir, une horde d’archers les prirent par surprise et les arrosèrent de salves de flèches dans le dos. Mon arrière-grand-père eut la chance de survivre à cette embuscade. Malheureusement, sa famille a reçu un sort différent, et avec les survivants restants, il a lavé l’honneur des morts en massacrant tous les archers du nord de la forêt, rugit le père en assénant son poing sur la table, envoyant valser son bol.

Cette histoire, Jori la connaissait par cœur. Il avait été bercé dans la haine de ses voisins les oxatans. Le repas continua dans une atmosphère plus calme, chacun racontant ce qu’il avait fait de sa journée. Jori, lui, était obnubilé par son abdomen, qui lui faisait souffrir le martyre. Sa mère remarqua son malaise et s’aperçut qu’il n’avait pas encore touché à son assiette.

-Jori, il faut que tu manges un peu. Je sais que tu dois être stressé par les Jours Froids qui arrivent bientôt, mais il te faut prendre des forces.

Pour faire plaisir à sa mère, le garçon avala une gorgée de soupe accompagnée d’un bout de viande ; il eut soudainement un haut-le-cœur et une envie de vomir irrépressible.

-Ce n’est rien, tu dois être malade, le réconforta sa mère. Va te reposer et demain ça ira mieux.

Au fil des semaines qui passaient, le garçon n’alla pas mieux. En fait, son état de santé empirait. Lui qui courait à longueur de journée auparavant, tenait fragilement sur ses deux jambes maigrichonnes à présent. Il était devenu la nouvelle risée de sa famille, et même de son clan.

Se mouvant difficilement à l’aide de deux bâtons en guise de béquilles, le garçon vit approcher deux autres jeunes de son clan, légèrement plus âgé que lui. Ils se mirent à tourner autour de lui en l’aspergeant d’eau et se moquant sur sa fragilité. Le garçon à l’aspect malingre restait stoïque face à leurs sarcasmes, du moins en apparence. À l’intérieur, il bouillonnait et en voulait à tout le monde, mais surtout à la boule qu’il avait dans son ventre et qui ne faisait que grossir, augmentant par la même occasion, la douleur qu’elle lui procurait. Il tenait rancœur à ceux qui le traitait par la moquerie, à ses parents, et ses frères, qui ne le défendaient pas. Même sa mère qui l’avait pourtant vaillamment protégé jusqu’à maintenant, l’abandonnait à son tour. Il se retrouvait seul, seul contre tous et il savait ce qu’il arrivait aux faibles. Le pire dans tout ça, c’était qu’il était assez intelligent pour se rendre compte du sort qui l’attendait. Ses parents complotaient déjà de l’abandonner avant que n’arrivent les Jours Froids. Le garçon les entendait ourdir dans son dos puis changer de discussion lorsqu’il approchait. Sa mère lui accordait de grands sourires hypocrites qui transpiraient la pitié, quant à son père, il préférait les remarques incessantes.

-Tu t’es bien amoché encore. Qu’as-tu fait ? Siffla-t-il, les sourcils froncés exprimant son dégoût.

Cette fois, les moqueries des autres garçons de son âge n’avaient pas suffi. Il leur avait fallu aller plus loin en le poussant, et à cause de sa fragilité, il était vite tombé à terre s’ouvrant la joue sur une pierre. Cependant, il comprit vite qu’il ne devait rien avouer à son père. Cela le réconforterait dans son idée que son fils n’avait pas la force de devenir un grand guerrier comme il avait pu le penser quelques mois plus tôt.

-Ça ? Ce n’est rien. Une petite blessure en tombant. Je n’avais pas remarqué qu’elle saignait.

Son père le regarda d’un air dédaigneux et le garçon comprit immédiatement qu’il ne s’était pas laissé berner. Ses lèvres se retroussèrent sous la révulsion qu’il éprouvait à l’encontre de son fils. Il se retourna en murmurant un « Qu’ai-je fait pour mériter ça ? ».

Les Jours Froids arrivaient à grand pas. Les quatre clans des montagnes se réunissaient en cette occasion. Chaque clan présentait ses enfants âgés de dix ans afin qu’ils deviennent des guerriers en accomplissant des épreuves variées. Deux solutions s’offraient au jeune garçon. Soit il décidait de rester dans son clan et de participer aux Jours Froids, soit il quittait son clan pour vivre en vagabond. Il ne se faisait pas d’illusion, jamais il ne parviendra à venir à bout des épreuves dans son état physique. Il ne parvenait déjà pas à se défendre contre des garçons de son âge, alors il ne pouvait espérer les affronter, eux et ceux des autres clans, dans des épreuves. Et puis il infligerait une humiliation à son clan et à sa famille par la même occasion. Il serait préférable pour tout le monde qu’il parte le plus tôt possible.

La nuit prenait le dessus sur l’ensoleillement oblique du Soleil. Une brise glacée procura des frissons dans les membres frêles du garçon. Il se mit à trembler légèrement puis plus brutalement. Il alla chercher une épaisse couverture en peau d’ours, accrochée au mur grâce à un ruban de cuir qu’il défit, et s’emmitoufla dedans. Soudain, une violente douleur dans le bas du ventre lui arracha une plainte qu’il parvint tout juste à étouffer. Il palpa la boule logée dans son abdomen et se rendit compte qu’elle prenait du volume de jour en jour, en plus de le faire souffrir un peu plus chaque jour. L’ensemble de ces malheurs venait de cette maudite boule qui lui tiraillait le ventre, il en était persuadé. Plus elle grossissait et plus il devenait faible, comme si elle se nourrissait de lui.

La douleur commença enfin à s’atténuer, quelques minutes plus tard, et il put se relever en faisant bien attention à ne pas trop contracter ses muscles abdominaux, de peur qu’elle ne revienne subitement l’assaillir. Il jeta un coup d’œil dans la chambre de ses parents, puis dans la sienne, qu’il occupait avec ses frères. Tous dormaient profondément. Allongé sur le dos, son père ronflait bruyamment. Le garçon n’éprouvait pas le besoin de se coucher de suite. Ses pensées l’amenaient plus loin, vers un nouveau monde derrière ces montagnes. Il ressentait le besoin de s’échapper de cette vie douloureuse qu’était la sienne jusqu’à présent. Après une longue réflexion, il décida de tout quitter.

Le garçon à la peau pâle marchait en suivant la magnifique étoile rouge dans le ciel. Le vieux sage de son clan lui avait un jour expliqué qu’elle indiquait le sud. Il lui avait aussi révélé qu’en la suivant il atteindrait une immense forêt ; et c’est là qu’il voulait se rendre. Les arbres pourraient lui procurer un abri tandis qu’il se nourrirait de plantes et de racines. Les montagnes n’offraient pas beaucoup de nourriture. Les terres gelées ne favorisaient pas la végétation et le jeune garçon ne pouvait espérer chasser un animal, lui qui luttait déjà pour avancer le long du ruisseau. De temps en temps, il tentait de piéger un lapin grâce à l’un des pièges qu’il avait confectionnés, sans réussite.

Les membres lourds de fatigue, il continua d’avancer. N’ayant même plus la force de réfléchir, il traînait des pieds tel un zombie, errant, sans but. Ses yeux vides regardaient le sol avec obsession et ses bras se balançaient au rythme de ses pas. Il s’écroula finalement de fatigue, son visage creusé par de profonds cernes et encore marqué d’une longue plaie sur la joue gauche, qui ne s’était pas encore cicatrisée. Ses mains, paralysées par le froid, s’étaient colorées d’une couleur bleu-violet. Il les frotta l’une contre l’autre, mais elles restèrent insensibles pendant un long moment encore.

Quand il put à nouveau faire l’usage de ses mains, il fouilla dans ses poches et en ressortit un petit morceau de bois. À l’aide d’un couteau dérobé à ses parents, il commença à faire des encoches dans la matière. S’il possédait un don, c’était bien celui de sculpter dans le bois, mais il ne lui était pas très utile. Si quelqu’un de son clan apprenait qu’il aimait sculpter le bois, il l’aurait à coup sûr accusé d’avoir du sang de ce peuple couard et faible qui se cachait dans les arbres.

Les grimpeurs des montagnes, les vesifs, éprouvaient un fort sentiment d’aversion envers ce peuple « pervers et fourbe », comme l’aimait à le répéter son père. Il passait des soirées à raconter, à ses enfants, les bassesses dont ces archers mesquins avaient fait preuve par le passé.

Vidé de ses dernières forces, le garçon était sur le point d’abandonner. Abandonner tout espoir de guérir, ou même d’aller mieux. Il ne croyait pas aux miracles et dans l’état dans lequel il se trouvait, n’importe quel prédateur ne ferait qu’une bouchée de lui.

Alors que le peu de vitalité qu’il lui restait s’évaporait sous le soleil de plomb, son oreille entendit un léger bruissement. Rassemblant toute sa volonté, il releva la tête et entrouvrit ses paupières. Trois personnes, penchées sur lui, le regardaient avec méfiance, leurs arcs braqués sur son torse. Le garçon n’eut pas la force d’essayer de se défendre, il se savait perdu. Peut-être était-ce mieux que ça se finisse le plus vite possible. Jori se demanda ce qu’il allait ressentir lorsque la flèche viendrait se planter dans son cœur. Probablement rien, il souffrait déjà tellement. Les yeux fermés, il attendit la sentence.

-Stop, cria une voix de femme.

-Tu as vu ses vêtements, il appartient à ces barbares de grimpeurs, protesta une deuxième voix.

-On ne peut pas le laisser partir, appuya le dernier archer.

Le garçon, lui, ne les écoutait qu’à moitié, concentré sur le ruissellement de l’eau du ruisseau et le chuchotement du vent contre son oreille. Il sentit deux doigts palper son poignet puis une main chaude se poser sur son front.

-Ce n’est qu’un enfant et il est souffrant.

La voix de femme s’était à nouveau exprimée. Son accent et son timbre, plus doux que celui de son clan, affichait une certaine autorité. Elle ordonna à ses deux compagnons de baisser leurs arcs à leur tour, ce qu’ils ne tardèrent pas à faire.

-Dans ce cas, laissons-le ici.

-Dis-moi plutôt quel est le village le plus proche d’ici au lieu de dire des bêtises, ordonna la femme.

-Vous ne pensez tout de même pas à…

-Si !

L’homme n’osa pas protester, même si l’idée d’accueillir cet enfant sur leurs terres ne lui plaisait apparemment pas.

-Le village des racines est le plus proche. En marchant vite, nous pouvons y être en moins d’un quart d’heure.

D’un doigt accusateur, il désigna le garçon moribond, puis il continua d’une voix aigre.

-Mais avec ce poids-là, il nous faudrait au minimum une bonne heure. Enfin, tout dépend de la forme d’Arnou, vu que c’est lui qui va porter le petit sauvage.

L’Arnou en question n’approuva pas la décision de son compagnon. Il balança mollement ses bras graisseux de droite à gauche et secoua vivement la tête de manière totalement désynchronisé, ce qui fit penser à un pantin désarticulé.

-Pourquoi ce serait moi qui devrait le porter ?

-Parce que tu es le plus grand et le plus fort, donc tu peux soulever plus de poids que moi, lui répondit l’autre avec un sourire sarcastique.

-Je ne suis pas d’accord, moi, protesta l’homme ventripotent. Pourquoi on ne le porterait pas chacun notre tour ?

-Parce que je me suis fait mal au dos ce matin, répliqua l’autre homme en mettant une main sur son dos et mimant une grimace de douleur.

La femme qui s’était tue jusque-là, trancha.

-Cessez de vous disputer. Arnou, porte le et cesse donc de faire des histoires.

-Mais… Bah, de toute façon, c’est toujours moi qui m’occupe des tâches les plus ingrates, se plaignit-il.

Déployant sa bedaine imposante, il étira ses articulations. Sa coupe au bol, ses joues bouffies et sa manie d’ouvrir et de refermer sa bouche comme un poisson, lui donnait un air niais. Il se pencha dangereusement en avant en tendant ses bras devant lui, faillit perdre l’équilibre à plusieurs reprises, puis finit par soulever l’enfant avant de le déposer sur sa bedaine volumineuse.

-Te voilà papa maintenant, mon gros nounours, s’esclaffa l’autre homme.

Ni maigrichon, ni enveloppé, il aimait à se tenir le plus droit possible. Son torse, bombé, et son sourire éternellement narquois puaient la vanité.

-Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça. Tu sais très bien que je n’apprécie pas, récrimina l’autre oxatan en repositionnant le garçon plus confortablement.

-J’essayerais d’y penser la prochaine fois, nounours.

La réaction d’Arnou ne se fit pas attendre. Il démarrait à chaque fois au quart de tour face aux moqueries incessantes de son compagnon. Son visage s’empourpra de colère de telle sorte qu’on aurait cru voir une tomate en pleine crise de nerfs.

-Arrête de m’appeler comme ça, je t’ai dit, s’emporta-t-il.

Dans ses bras, le garçon, souffrant, ouvrit les yeux et grimaça devant la dispute. Il était vraiment mal en point et le peu d’énergie qu’il lui restait se dissipait à une vitesse folle. Son teint, déjà extrêmement blafard, pâlissait encore à vue d’œil, ce qui inquiétait particulièrement la petite femme qui le regardait d’un œil attentionné. Elle sortit de sa contemplation en entendant l’agacement d’Arnou.

-Stop !

Elle n’eut pas besoin de forcer sur sa voix pour se faire respecter, les deux hommes s’interrompirent immédiatement. L’autorité dont faisait preuve ce petit bout de femme symbolisait l’importante place qu’elle devait occuper. L’homme au caractère peu amène qui mettait un point d’honneur à lever le menton le plus haut possible pour regarder les gens de bas, eut le réflexe de baisser les yeux. Ses mains se croisèrent de honte, puis dans un élan de fierté, il releva subitement le menton, bomba le torse de plus bel, puis pris la tête du groupe.

Jori sentit les secousses de la bedaine de son porteur tout au long du voyage. Comme dans un cauchemar duquel il ne pouvait s’échapper, l’enfant subissait en n’espérant qu’une seule chose : que la douleur s’arrête.

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DraikoPinpix
Posté le 23/04/2020
Et voilà ! Enfin à jour ^^ ! Ça a été un plaisir de te lire et de suivre les aventures de tes personnages. Leurs chemins sont très différents et j'aime l'idée.
Jori a eu la vie dure, c'était évident. Le pauvre ! J'espère qu'il ne confiera à Aeryl ^^
En attendant, à bientôt et bon courage dans ton avancée ! :)
clemesgar
Posté le 01/05/2020
Salut ;)
Jori a un coeur en or, c'est évident, mais ça va être très difficile pour lui de se confier à Aéryl ;) On ne dirait pas comme ça mais c'est un grand timide ;p
Je mets à jour mon histoire en rajoutant de nouveaux chapitres.
En espérant te revoir pour tes prochains commentaires ;)
DraikoPinpix
Posté le 01/05/2020
Je serai de retour bientôt ;)
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