Chapitre 17 - Des mauvaises nouvelles - Adelle

Notes de l’auteur : MAJ 19/09/2023

Elle contemplait avec mélancolie les jardins à travers les grandes baies de la salle à manger. L’hiver arrivait, et avec lui les premiers givres qui sublimaient la nature. Sa tasse de thé lui réchauffait les mains, embaumant ses sens de son parfum de fleurs délicat. Elle buvait, gorgée après gorgée, en prenant son temps.

Depuis qu’on lui avait annoncé ses fiançailles forcées, elle ne prenait plus ses repas avec sa famille. Elle pouvait à peine tolérer leur présence désormais. Elle se demandait souvent si tout cela en valait vraiment la peine. Elle se levait plus tard, au grand damne de son maître d’armes.

Du coin de l’œil, elle observait Lars, qui avait imposé sa présence auprès d’elle. Ils ne se parlaient jamais, mais il était là, toujours dans ses jupes. Elle trouvait cela parfaitement insupportable. Lui aussi fixait l’extérieur, mais il ne semblait pas particulièrement ému par le spectacle des arbres cristallisés.

Soudain, le temps se figea. Adelle en profita pour sortir de table et tenter de fausser compagnie au turban ambulant. Elle pourrait le faire elle-même, mais cette faculté n’était pas utilisable à volonté car cela demandait une énergie considérable. Elle préférait conserver ce précieux atout pour des cas plus extrêmes, même si l’envie ne la quittait pas. Elle se devait d’être digne de son pouvoir, même si cela lui coûtait. Malheureusement pour elle, à peine arrivée au pied des escaliers, la vie reprit son cours. Elle soupira. Elle mit un pied sur la première marche, lorsqu’elle entendit des voix s’élever derrière la porte d’entrée. Elle s’approcha des gardes.

  - Que se passe-t-il ?

  - Il semblerait que quelqu’un souhaite une audience, madame.

  - Et pourquoi ne pas lui accorder ? s’étonna Adelle.

  - Elle n’a pas été annoncée, madame.

  - C’est ridicule. Ouvrez la porte.

  - Bien, madame.

Ils tirèrent les lourds battants de bois qui révélèrent les gardes sur le perron en pleine discussion tendue avec une jeune femme aux cheveux de feu. Cette dernière releva ses yeux flamboyants pleins d’espoir vers Adelle.

  - Bonjour, salua la princesse. Que peut-on faire pour vous ?

  - S’il vous plaît ! s’écria la jeune étrangère. J’ai besoin de m’entretenir avec vous, c’est urgent !

Adelle regarda d’un air circonspect cette beauté à la peau dorée. Elle avait l’air affolé, elle portait la trace de nombreuses coupures et était tâchée de sang.

  - Je viens de Muspell. Je m’appelle Dyme.

Adelle haussa les sourcils. Sa sœur et son beau-frère auraient dû s’occuper d’un cas aussi important, mais ils étaient déjà en pleine réunion avec les représentants d’Heimdall. La princesse songea non sans malice qu’il serait malvenu qu’elle les dérange, après tout, ils avaient voulu ses fiançailles, qu’ils assument !

  - Je vais vous recevoir, suivez-moi.

Un éclair de soulagement traversa les yeux de Dyme. Elle entra à la suite d’Adelle qui se dirigea vers un des salons du château. Elle croisa Lars dans le couloir qui fixait les deux femmes, sans dévoiler aucune expression, comme à son habitude, et sans un mot. Adelle ne lui adressa qu’un regard ferme l’invitant à ne pas la suivre. Dyme se retourna sur son passage. Elles entrèrent dans le salon rouge, et prirent place dans les fauteuils de velours. Adelle ordonna que deux gardes restent, puis ferma la pièce à clé.

  - Avez-vous besoin de soins ?

  - Non, balbutia Dyme qui sembla enfin réaliser dans quel état elle se trouvait. Je vous remercie.

  - Bien. Je vous ferais tout de même ausculter par notre médecin une fois cet entretien terminé.

Dyme hocha la tête.

  - Je ne vous cache pas ma surprise, reprit Adelle. Après l’absence remarquée du Mystique du Feu lors du couronnement et de la moindre réponse à nos nombreuses missives, je n’espérais plus entendre un jour parler de Muspell.

Dyme baissa les yeux. Elle joignit ses mains dans un mouvement nerveux.

  - Il s’est passé quelque chose, souffla-t-elle d’une voix grave. Une situation inédite qui nous a laissé désemparés.

Au fur et à mesure des explications de Dyme, Adelle sentit un poids l’écraser de plus en plus fort. Elle évoqua l’accident de sa sœur, le mensonge de sa famille, les recherches qu’elle avait fait pour trouver comment résoudre ce problème, sans succès, la rencontre avec un certain Roy, qu’elle utilisa comme garde malade. Puis, vint le coup de grâce pour la princesse :

  - Je suis venue jusqu’ici pour vous informer que Roy a assassiné ma sœur pour voler son arme sacrée. Malgré notre tentative pour l’arrêter, il a réussi à s’enfuir de Muspell. Lorsque mon peuple a découvert le pot aux roses, ils sont allés chercher mes parents, ils les ont lapidés, puis ont crevé les yeux du sage.

La voix de Dyme ne vacillait pas. Elle avait énuméré ces horreurs les unes après les autres, avec un contrôle qui força l’admiration d’Adelle. Elle luttait de toutes ses forces pour se garder une contenance après ces révélations gravissimes, mais elle ne pouvait s’empêcher de trembler de tous ses membres.

  - Comment vous en êtes-vous sortie ?

  - Lorsque nous avons éteint le feu du barrage, les habitants de Muspell sont arrivés. L’histoire avait déjà fait le tour de la ville. Ils hurlaient de me capturer, afin que je subisse leur sentence. J’ai réussi à m’enfuir sans savoir comment, à vrai dire. Ils m’ont poursuivi jusqu’aux montagnes.

Adelle sursauta.

  - Vous êtes allée seule dans les montagnes de l’ouest ? s’exclama-t-elle.

  - Entre une mort certaine par une foule en colère ou une rencontre hypothétique avec les chasseurs de Fenrir, j’ai choisi les chasseurs. Ma présence ici me donne raison, apparemment. J’ai pris garde de ne pas m’y attarder, j’ai entrepris de descendre hors des pistes, à l’abri des arbres, par les chemins difficiles. Le plus dur à supporter a été le froid. Comme vous pouvez le constater, je ne suis pas vraiment habillée en conséquence, et pas vraiment habituée non plus.  

Adelle regarda d’un peu plus près la jeune femme. Ses doigts avaient une couleur étrange et elle ne pouvait presque plus les bouger. Elle ne put s’imaginer ce qu’elle avait enduré pour arriver jusqu’au château. Et dire que les gardes ne l’auraient pas laissée entrer sans son intervention.

  - Ce n’est pas tout, reprit-elle.

Alors qu’Adelle désespérait déjà de savoir quelle autre catastrophe elle allait lui annoncer, Dyme sortit un bijou de sa poche, et lui tendit. Adelle étouffa un cri d’horreur.

  - Je suis tombée sur leur campement, dans la forêt. Ils ont eu moins de chance que moi… Ils étaient tous morts, tués par les chasseurs. En fouillant pour trouver une arme et à manger, j’ai trouvé ça et… Ça m’a donné l’idée de venir ici.

Adelle n’arrivait pas à articuler le moindre son. Troublée par de la culpabilité, de la peine et de la gratitude, qui se mélangeaient en un silence assourdissant dans son esprit. Sur le collier était attaché un minuscule bracelet d’enfant en or, sur lequel était gravé dans une typographie délicate « Iwan ».

  - Je vous remercie, dit-elle enfin. J’en informerai sa famille.

Les deux femmes restèrent ainsi de longues minutes, sans se parler. Adelle n’arrivait plus à réfléchir convenablement. Dyme semblait épuisée. La princesse ordonna finalement que l’on apporte à manger pour son invitée, puis se leva pour attiser le feu de la cheminée. Elle observa les flammes danser dans un crépitement joyeux et apprécia leur chaleur qui lui caressait le visage.

  - Vous dites que vous êtes descendue par les montagnes. Vous avez donc traversé les bois de Svartal ?

  - Oui, acquiesça Dyme entre deux bouchées de pain.

  - Avez-vous trouvé des elfes noirs ?

  - Ce sont plutôt eux qui m’ont trouvée ! Ils sont très impressionnants, pas très sympathiques, mais ils ont accepté de m’écouter et m’ont guidée vers la sortie des bois. Sans leur aide, cela aurait été impossible tant la végétation est dense.

  - Voilà qui est singulier, observa Adelle. Nous qui pensions qu’ils n’étaient que des monstres au même titre que les chasseurs de Fenrir…

  - Les monstres ne sont pas toujours où nous les pensons.

  - Certes. Maintenant, dites-moi à quoi ressemble ce Roy, notre nouveau Mystique du Feu ?

Dyme déglutit. À la simple évocation de cet homme, ses yeux s’enflammèrent de rage.

  - Grand, mince mais bien taillé, plutôt beau garçon en vérité, bien qu’une allure singulière. Ses cheveux sont blonds, ses yeux bleus. Il a un anneau de vache dans le nez, et plein d’autres sur les oreilles, des tatouages, des cicatrices un peu partout… Et désormais une arme sacrée à la ceinture, conclut-elle rageusement en arrachant une cuisse de poulet tant bien que mal avec ses doigts ankylosés.

  - Très bien. Lorsque vous aurez vu le médecin, nous ferons venir un croquiste auquel vous ferez la description la plus détaillée possible. Nous placarderons son visage dans tout Hymir. Il n’a pas l’air d’être du genre à passer inaperçu, nous le retrouverons rapidement, du moins je l’espère.

  - Que se passera-t-il ensuite ?

Adelle soupira. La question était délicate. Et la réponse ne satisferait certainement pas Dyme qui avait tout perdu à cause de lui.

  - C’est un Mystique désormais. Quoiqu’il ait fait, il est intouchable.

  - Comment ?! s’emporta Dyme, c’est un meurtrier, un voleur, et il ne va rien lui arriver ?

  - Je comprends votre colère, sincèrement. Malheureusement, la tradition veut que les Mystiques soient désignés très jeunes, en partie pour éviter ce genre de situation, car une fois qu’ils ont endossé ce rôle sacré, ils sont au-dessus des lois humaines, aussi injuste que cela puisse paraître.

  - Ça ne paraît pas injuste, c’est injuste ! Il ne sera même pas jugé ?

  - On ne met pas un Mystique en prison. On ne le condamne pas à mort non plus. À partir de là, aucune sentence ne saurait être à la hauteur de ses méfaits. On ne peut pas lui retirer ce rôle, comme vous le savez.

Dyme envoya valser son repas dans toute la pièce. Les gardes s’approchèrent d’elle, mais Adelle leur fit signe de reculer. Elle s’avança vers Dyme dont les yeux pleuraient de rage. Elle posa une main sur son épaule :

  - Vous avez traversé l’enfer pour arriver jusqu’ici, Dyme. Nous vous en serons éternellement reconnaissants. À partir de ce jour, ce château sera votre foyer. Vous serez libre d’aller et venir où bon vous semble, mais vous pourrez toujours revenir ici, où vous serez en sécurité. Je vous en donne ma parole.

Dyme la fixa intensément quelques secondes, puis s’effondra dans ses bras. Ses cris de douleur touchèrent Adelle au cœur. Elle fit signe à ses gardes d’aller quérir le médecin, alors que la jeune femme contre elle tremblait frénétiquement. Son sang battit plus fort dans ses temps quand elle remarqua Lars qui se tenait debout et immobile dans l’encadrement de la porte, portant sur elles un regard qui lui fit froid dans le dos. Adelle ne parvenait pas à déchiffrer le peu d’émotions qui brillaient dans ses yeux fourbes. Elle s’efforçait de rester courtoise en toutes circonstances malgré le mépris qu’il lui inspirait pour ne pas risquer l’incident diplomatique, mais se sentir scrutée de la sorte lui déplaisait vraiment.

  - Que voulez-vous ? lui lança-t-elle avec une agressivité mal dissimulée.

Dyme releva la tête, croyant qu’Adelle s’adressait à elle. Elle se retourna vers la porte quand elle entendit une voix grave répondre :

  - Un problème ?

  - Rien qui ne vous concerne, rétorqua la princesse.

Le médecin arriva sur ses entrefaites, et ferma la porte au nez de Lars qui n’avait toujours pas bougé. Adelle aida Dyme à s’installer sur le canapé dont la couleur se confondait avec sa longue crinière abîmée. Dyme fit au mieux pour calmer ses pleurs et maîtriser ses tremblements quand le docteur commença à l’examiner. La princesse retourna à sa cheminée afin de se mettre en retrait. Elle se demandait comment elle pouvait encore tenir debout avec ce tel sentiment de découragement qui l’accablait.

 

Lorsque le docteur eut terminé, il donna à Dyme quelques fioles et sortit, les laissant seules.

  - Je vais vous montrer votre chambre. Je crois que le croquiste attendra, vous avez besoin de repos.

  - Je vous remercie.

  - Prenez tout le temps qu’il vous faudra, insista la princesse.

Dyme hocha la tête et se releva. Elle regarda avec honte la nourriture qu’elle avait balancée par terre, sur le magnifique plancher massif du salon.

  - Ne vous inquiétez pas, les domestiques se chargeront de nettoyer tout ça. Vous pouvez leur demander ce que vous voulez, ils sont là pour vous aider, la rassura Adelle.

  - Je ne suis pas vraiment habituée…

  - Vous vous y ferez.

Adelle se dirigea vers la porte, mais avant qu’elle ne tourne la poignée, Dyme lui saisit le bras. La princesse se retourna, surprise par ce geste si familier.

  - Qui est cet homme à qui vous avez parlé tout à l’heure ?

  - Pourquoi cela vous intéresse-t-il ? s’étonna Adelle.

  - D’où vient-il ?

  - C’est mon… fiancé, Lars Ran, prince d’Heimdall.

Dyme lâcha son emprise. Adelle resta perplexe face à l’attitude de la jeune femme.

  - Pourquoi toutes ces questions ?

  - Je n’ai pas aimé le ton sur lequel il vous a parlé… J’ai trouvé cela étrange, c’est pour ça. Je me demandais quelle était la nature de votre relation.

  - Dans ce cas, j’ai répondu à votre question.

  - Tout à fait.

Adelle ouvrit la porte sur Lars, qui patientait encore sur le palier. La princesse passa devant lui sans lui décrocher le moindre mot, trop occupée à ravaler sa colère de sentir encore et toujours cette présence oppressante et insondable.

  - Où allez-vous ? lui demanda-t-il avec arrogance.

Adelle s’arrêta et pivota vers lui. Elle pria pour qu’un sursaut temporel lui épargne cette conversation, mais ils n’étaient jamais là quand on avait besoin d’eux.

  - J’accompagne madame à sa chambre, lui répondit-elle le plus poliment qu’il lui fut possible. Je vous saurais gré de m’attendre dans le grand salon, je vous y rejoindrai dès que j’en aurai terminé.

  - C’est entendu.

Adelle décela ce qui semblait être un sourire sur ce visage si fermé, ce qui la décontenança parfaitement. Elle soupira et reprit son chemin vers les étages supérieurs. Elle montra sa chambre à Dyme et lui expliqua rapidement les protocoles de la cour ainsi que le fonctionnement du château.

  - Voilà, conclut-elle en lui remettant sa clé. Reposez-vous bien, et venez me trouver dès que vous vous sentirez prête pour le croquiste.

  - Comptez sur moi.

  - Bien. À plus tard, Dyme.

  - Princesse ?

  - Oui ?

  - Méfiez-vous de lui.

Adelle s’inquiéta du sérieux avec lequel Dyme avait prononcé cette mise en garde. Elle apprécia, même si depuis le départ c’était tout ce qu’elle avait fait, se méfier.

  - Comptez-sur moi.

Elle s’éloigna de la chambre et se dirigea en toute hâte vers la grande salle de réunion. Tant pis pour l’interruption. Elle poussa la double porte sans ménagement en ignorant les gardes postés qui protestèrent à son approche. Tous les participants écarquillèrent les yeux de stupeur en la voyant débarquer sans aucune forme de politesse au milieu de leur assemblée stratégique.

  - Adelle ! s’indigna la reine, peux-tu nous expliquer la raison d’une telle irruption ?

  - Je dois vous parler. En privé.

Elle jeta un regard sans équivoque aux représentants d’Heimdall, qui, s’ils n’apprécièrent guère de se faire évincer, se plièrent à la demande de la princesse. Elle ferma la porte à clef et s’avança vers les quatre personnes restantes : Ariana, Auguste, Eamon et Myhrru.

  - J’ai des nouvelles de Muspell.

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Audrey
Posté le 03/04/2022
Hello!
Un très bon chapitre. Adelle est un personnage fort sympathique qui a du caractère. Et c'est plutôt cool d'avoir déjà la suite du chapitre précédent.

Quelques points relevés pendant la lecture :
- "Le sage, plus irremplaçable qu’eux à leurs yeux, n’a eu que les yeux crevés."
Je ne comprends pas qui est le sage. Il est utile pour la suite de l'histoire ?
- On dit "au grand dam" et pas "au grand damne".
- "Elle mit un pas sur la première marche" c'est étrange de mettre un pas...

Et tu parles de nouveaux personnages potentiels encore avec ces elfes et ces chasseurs. Ils interviennent dans la suite de l'histoire ?
Aussi, je ne me souvenais plus qui était Lars.
Il y a vraiment beaucoup de personnages dans ton texte. N'hésite pas à redire rapidement qui est qui et à supprimer les personnages qui n'ont pas de réelle utilité à ton intrigue pour qu'on se repère plus facilement (même si tu l'as déjà fait).

Je lirai la suite dans la semaine ^^
Mathmana
Posté le 05/04/2022
Merci pour les fautes et autres corrections à faire, en effet, "mettre un pas" c'est vraiment bizarre ^^"
Les sages sont simplement les gardiens des temples dans les cités et les professeurs de magie des Mystiques, ils n'interviennent pas vraiment mais je les aies évoqué à plusieurs reprises dans les chapitres précédents afin de renforcer l'immersion, d'enrichir l'univers.
Les elfes et les chasseurs auront bien un rôle dans l'histoire, en particulier les elfes. Les chasseurs sont des habitants de Fenrir qui certes, chassent pour nourrir la ville, mais également ceux qui s'aventurent dans les montagnes. Je les évoque rapidement pour planter petit à petit le décor et préparer leur arrivée, qu'ils n'interviennent pas comme un cheveu sur la soupe.
Merci pour ton retour une fois encore!! A bientôt :)
Audrey
Posté le 05/04/2022
Très bien. Oui effectivement, s'ils interviennent après, c'est logique que tu amorces le truc.
J'ai hâte d'en savoir plus !
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