Chapitre 15, l'Odalisque

Par Makara
Notes de l’auteur : Bonjour à tous :)
Suite aux derniers commentaires, il y a eu quelques transformations sur la fin du chapitre :)
(Warning violence)

Les hommes avançaient d’un pas décidé vers le Palais. Certains avaient allumé des torches alors qu’Étioli baignait encore dans une clarté ambrée. Plus ils approchaient de la tour, plus le groupe de révoltés enflait. Dans les veines et artères de la cité, plusieurs milliers de personnes suivaient les traces d’Ewen et du chariot doré emprisonnant Kian, la reine et sa fille. Des garçons, perchés sur le toit des maisons, saluaient la foule en délire.

La peur a dispersé les gens, l’espoir les soude, se dit Ewen. Certains venaient le féliciter pour avoir attrapé l’œuf et emprisonné le prince héritier. Ils scandaient son nom dans les ruelles emplies de tapage et de monde. Ewen leva le nez vers la tour, des visages féminins apparaissaient aux fenêtres, des doigts pointaient la masse informe qui se mouvait. Le peuple ressemblait à une pieuvre, le convoi principal composait sa tête et les essaims noirs ondulant dans la ville, ses tentacules.

— Le Kâ est mort ! chantaient les hommes.

— Longue vie au peuple ! hurlèrent d’autres.

Ewen ressentait en lui comme une bouffée de liberté, la puissance du groupe le portait. Il avait l’impression d’être invincible, d’être à l’aube d’un nouveau destin. Finalement, peut-être avait-il nié son désir de vengeance ? Celui-ci avait sommeillé, tapi en lui, et aujourd’hui l’irradiait de toute part.

— Ewen ! Je suis le souverain de cette cité ! Délivrez-moi ! C’est un ordre ! s’époumona le prince dans sa prison.

Le dresseur ne lui jeta pas un regard. Le prince n’avait pas arrêté de geindre depuis son incarcération.

Parfois, il invectivait la foule, sommait les hommes de le délivrer : il ne recevait qu’insultes et crachats. Plus personne n’était à son service. Tous les soldats avaient péri durant le carnage. 

— Ewen ! Réfléchissez un instant ! Ma mère est derrière tout ceci ! Comment cela se fait-il qu’aucun garde ne soit vivant ? J’en ai vu certains s’effondrer alors qu’ils n’avaient pas été touchés par les bêtes ! Leurs tuniques étaient empoisonnées ! En allant au quartier des femmes, vous servez ses desseins !

—  Elle ne pourra rien faire contre le peuple. Nous sommes trop nombreux, déclara calmement Ewen. Nous demanderons un changement politique, une démocratie, une protection des femmes aussi, elle y trouvera son compte.

Kian ricana.

— Vous n’êtes qu’un idéaliste, Ewen. Cela vous perdra ! s’écria-t-il avec un rictus désagréable.

La reine s’agrippa à son tour aux barreaux.

—  Ewen, libérez-nous. Sinaï va nous tuer. Rien ne la retient. Vous aurez notre mort sur la conscience !

—  N’ayez crainte, ma reine, vous resterez en vie. J’y veillerai.

Ewen se mordit les lèvres. Mais pour qui se prenait-il soudain ? Kian lui lança un regard goguenard et continua à donner des ordres que personne n’exécutait. Astrée lui hurla d’arrêter son raffut et ils commencèrent à s’injurier copieusement. La princesse, jusqu’à maintenant calme et immobile, se mit à pleurer.

Ewen, las de les entendre, fit signe à un homme.

— N’y a-t-il pas un moyen de les faire taire ? demanda-t-il

—  Je peux les assommer si vous le souhaitez, proposa l’homme avec une lueur d’envie dans les yeux.

— Non, un moyen non violent.

L’Étiolien resta un moment perplexe puis son visage s’illumina et il disparut dans la cohue. Il revint quelques minutes plus tard avec une feuille d’arbuste à la main. Ewen reconnut la plante, il s’agissait d’un puissant narcoleptique. L’homme s’empressa de rejoindre la prison et appliqua la feuille avec violence sur le nez du Prince. Celui-ci se débattit, mais les vapeurs firent leur effet rapidement et, quelques instants plus tard, Kian somnolait, adossé aux barreaux.

Astrée, témoin de la scène, pria l’individu de ne pas l’endormir. Elle venait de réussir à calmer sa fille et jura de se tenir tranquille.

—  Laissez-les, ordonna Ewen.

L’étiolien baissa la nuque en signe de respect et disparut dans la fourmilière humaine.

Ewen savoura le silence et la scène avec délectation. La princesse contemplait la cité alors qu’ils remontaient une avenue en pente. Les murailles se dessinèrent au loin, en haut de la colline.

Il ne les avait pas franchies depuis son adolescence. Son cœur se mit à battre plus vite alors que les poings des habitants se levaient vers le ciel teinté d’oranges et de mauves.

— Ouvrez ! Ouvrez ! tonnaient les hommes.

Bientôt, il retrouverait les escaliers interminables, les balcons et belvédères qui dominaient la cité. Il goûterait à la fraîcheur des pierres et à la douce quiétude des couloirs infinis. Encore fallait-il qu’il pénètre dans le palais…

Il reporta son attention vers la cage : Kian marmonnait dans son sommeil. De la bave glissait le long de ses lèvres.

— Je pensais qu’il fallait l’œuf… non ? Vous n’êtes pas clairs. Comment puis-je rejoindre la troisième cité ? Dites-moi ! Dites-moi !

Ewen soupira. Même dans son sommeil, Kian réussissait à être volubile et à dialoguer avec lui-même. Les hommes arrêtèrent de pousser la bulle-prison : les remparts se dressaient à quelques mètres.

— Comment ça réunir tout le monde ? Je n’ai pas que ça à faire… poursuivit le prince dans sa transe.

La reine écoutait attentivement le monologue du prince, tout comme Ewen. Elle s’approcha de Kian et le poussa d’un geste brusque. Le jeune homme s’avachit sur le ventre. Elle tira sur sa chemise et dégagea le sillage. Celui-ci n’avait plus la forme d’une vague, mais de trois cercles les uns à l’intérieur des autres. Elle recula immédiatement, comme bouleversée par sa découverte, et porta les mains en coupe autour de son visage en balbutiant quelques mots dans une langue inconnue.

— Azzan. Azzan. Je dois partir. Pardonne-moi, se lamenta le prince.

Un groupe d’hommes héla Ewen. Il fit signe à plusieurs habitants de le rejoindre.

—  Vous allez garder la cage. Ne faites pas sortir les prisonniers, sous aucun prétexte.

— Bien, Ewen, répondit l’un d’entre eux. Tu peux compter sur nous.

Le dresseur parcourut les quelques mètres qui le séparaient des barrières en bois. Plusieurs insurgés utilisaient un bélier pour démolir l’entrée. Après une dizaine de coups, le portail céda et explosa dans une pluie de futaies brisées.

Les hommes s’engouffrèrent en liesse dans les jardins royaux. Ewen leur emboîta le pas, son cœur battait la chamade. Il quitta la colline pour les allées arborées de l’enceinte du palais. L’immense rocher se dressait à quelques dizaines de mètres. Les révolutionnaires le suivaient, certains s’arrêtèrent pour le laisser mener la marche. Il lut dans leurs yeux du respect, l’excitation engendrée par l’événement, et une joie indicible.

Les hommes arrivèrent devant les portes en fer de la tour, ornées de sculptures étranges. Des serviteurs se présentèrent. Sans qu’Ewen ait besoin de dire un mot. Ils ouvrirent silencieusement les battants et courbèrent l’échine devant lui. Les doigts du dresseur se mirent à trembler. Une main vint se poser sur son épaule.

— Allez ! chuchota la voix, ce n’est pas le moment d’hésiter.

Il pénétra dans le bâtiment comme on entre dans un sanctuaire : intimidé, ahuri par l’espace, les vides, les escaliers et des odeurs.

Ewen marcha en caressant la pierre sur son passage. Le groupe suivait avec agitation les serviteurs qui les guidaient vers les appartements des femmes. Plus les révoltés s’approchaient du quartier tant convoité, plus Ewen sentait la frénésie les gagner, l’ivresse de l’événement les envahir. Il avait peur de perdre le contrôle de ces hommes. Était-ce finalement une bonne idée de les mener vers toutes ces femmes ? N’envoyaient-ils pas des loups dans une bergerie ?

Le doute agrippa son esprit, lui tordit les entrailles, alors que des clameurs se transformaient en cris hystériques.

— Ouvrez ! Vous êtes délivrées ! hurlèrent des hommes devant la porte massive du quartier des femmes.

Aucun son ne leur parvint. Ils frappèrent aux portes, s’époumonèrent, mais seul le silence répondait à leurs appels. Ewen s’écria :

— Rappelez-vous mes frères que nous venons délivrer les femmes ! Nous ne sommes pas là pour les effrayer ! Attendons qu’elles nous répondent !

Ses paroles furent noyées dans un flot de cris alors que des habitants apportaient une énorme tête de bélier pour enfoncer l’entrée.

Les hommes cognaient la porte avec l’énergie du désespoir. Les coups résonnaient si fort autour d’eux que les murs en tremblaient. Après des mouvements répétés et puissants, l’entrée céda sous les hourras de la population.

La foule s’insinua fébrilement dans le quartier. Les hommes se poussaient, se tiraient, se battaient pour pénétrer en premier dans le couloir. Ewen contempla démuni, les bas instincts de l’humanité. Il percevait dans les prunelles des habitants, la folie du manque, les désirs inassouvis, la concupiscence trop longtemps réprimée et il en eut honte.

Le mouvement fiévreux s’éparpilla dans les couloirs. Certains hommes écoutaient. D’autres regardaient un peu partout comme si les femmes allaient surgir du plafond, des murs ou d’un abyme invisible. Ewen se fraya un chemin, abattu. Il avait été complètement naïf de croire qu’il pourrait contrôler les Étioliens.

— Où sont-elles ?

Plusieurs habitants commencèrent à crier le nom de leurs dulcinées. Ewen monta les étages. Il perçut des cris et des hurlements. Heureusement, il ne s’agissait pas de femmes. Le dresseur et d’autres habitants traversèrent de nombreuses pièces et débouchèrent sur un long couloir. Le palais paraissait vide. Les effluves guidaient leurs pas, enivraient leur sens.

Des bruits et des mouvements diffus attirèrent enfin leurs attentions, une cohue s’amassait devant eux. Ewen se faufila parmi la foule et tomba nez à nez sur un spectacle qu’il n’aurait pu imaginer. Il retint son souffle et il lui sembla que son cœur manqua un battement.

Les femmes, les filles, magnifiquement habillées, maquillées et apprêtées les attendaient dans la salle. Debout côte à côte, sublime dans la clarté de cette fin de soirée. On aurait pu croire à un accueil chaleureux si chacune ne tenait pas dans sa main une fine dague.

Les armes touchaient la gorge tendre de leur voisine. La pointe piquait presque leur peau.

L’effervescence des hommes fut endiguée et refroidie par le spectacle. Ils se figèrent comme un seul individu.

Dans un fauteuil, au centre de la pièce, Sinaï attendait, une jambe négligemment relevée autour de l’accoudoir, laissant percevoir une cuisse longue et accueillante.

Composé d’un mince filet de soie blanche, son vêtement était ourlé de perles et attrapait le moindre rayon de lumière de la pièce pour le multiplier en de millions de cristaux. Le tissu transparent cachait à peine son corps et en particulier sa poitrine opulente.

— Nous vous attendions !s’exclama-t-elle.

Sa voix avait l’éclat chaleureux et séduisant des femmes à qui rien ne résiste. Ewen se força à vider son esprit de pensées érotiques. Cela faisait plus de dix ans qu’il n’avait pas vu une femme, encore moins nue… La déstabilisation était totale ; les hommes, fascinés par les corps, horrifiés par les armes, ne bougeaient plus.

— Nous avons attendu ce moment depuis des années. Hommes d’Étioli. Qui vous guide ?

Certains ouvriers poussèrent Ewen devant eux. Sinaï se releva quelque peu de sa position lascive et lui fit signe d’approcher.

— Je vous connais. Vous me dites quelque chose.

— Je vivais au Palais, il fut un temps, l’informa Ewen.

Sinaï se leva avec volupté, détaillant le dresseur des yeux. Il sentit la chaleur de son regard se poser sur son visage avec une précision aiguisée, puis sur sa blessure à l’épaule, enfin sur son torse et son pantalon taché de sang. Elle s’humecta les lèvres en terminant son analyse.

— Vous êtes celui qui a attrapé l’œuf, réalisa-t-elle, sa voix teintée d’une vague admiration.

Il acquiesça. Sinaï fit quelques pas vers lui. Ewen souhaita détourner les yeux de son corps attirant, mais il en fut incapable. Il focalisa alors son attention sur les perles de son vêtement.

— Où est l’œuf ?

— Au fond de l’océan.

Sinaï sourit, elle n’était pas dupe.

— Cela me revient. La famille Mô. Bien sûr. Ewen peut-être ? Valek est plus âgé que vous.

Ewen acquiesça, la souveraine avait toujours eu une excellente mémoire.

— Le Kâ est mort, annonça-t-il abruptement.

— Nous le savons. Nous voyons tout du Palais.

— Pourquoi cet accueil ? Nous ne vous voulons aucun mal. Nous venons vous délivrer. Rendre les femmes à leurs maris, à leurs familles.

Les femmes se mirent à glousser. Les dagues vibrèrent dans les airs.

— Ttsss. Ewen. Voyons… Vos intentions ont l’air pures et louables. Mais vous-portez vous garant vis-à-vis du reste des hommes ici présent ?

— Nous sommes là pour vous délivrer. Non, pour commettre des crimes.

Le dresseur insista sur le dernier mot en regardant ses semblables. Il n’obtint qu’indifférence.

— Réfléchissez, petit dresseur.… Que se passera-t-il dans quelques jours ou semaines, après ces retrouvailles ? L’interrogea Sinaï.

Ewen ne répondit pas, mais il commençait à comprendre ce qu’elle sous-entendait. La reine reprit :

— Les viols recommenceront, comme avant, les enlèvements seront légion, comme avant. Je ne peux pas permettre cela. Je n’ai pas élevé ces femmes pour qu’on les domine, qu’on les maltraite. L’enfermement n’a été qu’une étape. Douloureuse, mais indispensable à la réalisation de mon plan.

— Que souhaitez-vous alors ? interrogea Ewen soucieusement.

— Le pouvoir. Il est normal qu’il revienne aux femmes après tous ces siècles.

Des rires éclatèrent. Les hommes retrouvèrent leur langue et leur mobilité et se mirent à débattre. Une cacophonie s’empara du lieu. Aucun ne semblait prendre au sérieux la proposition de la reine.

— SILENCE ! hurla Sinaï.

Le brouhaha s’estompa pour ne devenir qu’un grésillement désagréable.

— HOMMES ! Il ne s’agit pas d’un choix. Si vous n’obéissez pas aux nouvelles mesures, chaque femme tuera sa voisine. Vous vous retrouverez seuls. Il n’y aura plus aucune femme dans la cité.

Le dresseur écarquilla les yeux.

— Vous n’oseriez pas, murmura-t-il d’une voix atone.

La scène semblait peinte tant les postures, les souffles et les regards s’étaient pétrifiés. Une légère brise fit danser les étoffes nacrés des femmes.  

—  Les lois que je vais imposer vont nous servir. Soit vous acceptez pleinement nos conditions, soit vous goûterez à une vie amère et solitaire.

— C’est un coup d’esbroufe ! lança un homme.

— Essaie donc de t’approcher d’une des femmes, tu causeras sa mort, misérable idiot ! le sermonna la reine avec virulence.

L’homme se dégagea du groupe avec un air de défi et s’avança d’un pas vers une jeune fille.  Ewen n’eut pas le temps d’intervenir.

— Amina ! s’écria Sinaï.

La femme qui portait ce nom planta le poignard dans le cou de sa camarade. Le sang gicla sur les vêtements et le sol. Les hommes reculèrent, épouvantés. Ewen se jeta au secours de la femme mutilée, mais des bras puissants l’empêchèrent de l’atteindre.

Amina tenait sa victime par les épaules, elle s’affaissa au sol et posa la tête de sa camarade sur ses genoux avec une grande délicatesse. Elle dévisagea hargneusement l’homme qui s’était avancé, comme s’il avait lui-même porté le coup. Les larmes roulaient sur ses joues. Elle caressa les cheveux de la morte avec affection.

— Qu’avez-vous fait ? s’indigna Ewen, horrifié.

— Dans les grandes causes, il y a toujours des sacrifices, déclara Sinaï d’une voix rendue pâle par l’émotion.

— Si vous tentez quelque chose, nous nous tuerons, avertit une autre femme d’un certain âge avec un ton plus ferme.

— Nous sommes prêtes à mourir pour que le reste de nos sœurs puissent vivre libres, ajouta une troisième.

— Nous voulons marcher dans la rue sans avoir peur et découvrir la cité en toute liberté, revendiqua une adolescente.

— Ce n’est pas parce que nous sommes une minorité que nous devons rester cachées, discourut une autre.

— Agenouillez-vous devant nous, hommes, termina Sinaï. Agenouillez-vous ou nous mourrons.

Les hommes se mirent à discuter entre eux, stupéfaits, choqués. Les pensées d’Ewen virevoltaient dans son esprit à grande vitesse. Ce retournement de situation pouvait être bénéfique pour Cyla. Peut-être ne serait-elle plus obligée de se cacher ? Cette possibilité lui avait tellement paru impossible qu’il n’osait y croire. Le peuple d’Étioli n’attendrait pas longtemps sa réaction. La situation risquait d’un instant à l’autre de virer au bain de sang.

— Nous ne pouvons accepter une soumission sans en connaître les fondements et la mesure, déclara-t-il.

Il entendit dans son dos des murmures d’approbation.

— Vous êtes un homme sage, Ewen. Le peuple d’Étioli a eu raison de vous choisir.

La reine fixa les hommes avec un sourire entendu. 

— Suivez-moi.

L’injonction lui étant seul adressée, il emboîta le pas de la reine qui serpentait au milieu des femmes. Il évita soigneusement de baisser les yeux sur ses hanches et focalisa son attention sur la cambrure de ses épaules. Ils pénétrèrent dans une pièce tamisée. Le bureau était froidement ordonné, les papiers triés, les livres soigneusement étiquetés. Ewen s’arrêta, détaillant les ouvrages du regard. Sinaï referma la porte derrière eux, se dirigea vers le bureau et s’empara d’un parchemin noirci d’encre. Elle revint vers lui en le scrutant si intensément qu’il eut soudain encore plus chaud.

— Voici nos futures lois. Je ne vous demande pas votre avis. Soit vous acceptez, soit nous mourrons.

Ewen saisit le manuscrit d’une main hésitante, le déroula et en lut le contenu.


 


 

Article 1 : La femme est déclarée comme « être » le plus précieux de l’humanité

 

Article 2 : L’Odalisque est choisie par les femmes, elle dirige la cité d’Étioli et ses habitants.

 

Article 3 : L’homme est considéré comme un mineur, un être de second rang. Ce faisant, il ne peut exercer l’autorité parentale. L’autorité parentale appartient aux femmes


 

Article 4 : L’homme doit soumission et admiration aux femmes. Il ne touchera jamais l’une d’entre elle sans son autorisation au risque d’en perdre la main. Jamais il ne violera ni n’enlèvera une femme. La vie lui sera prise si un tel crime est commis.

 

Article 5 : Le mariage est aboli, les relations sont libres si pleinement consenties par les deux partis.

 

Article 6 : L’homme est dépossédé de ses droits, de ses biens. L’Odalisque attribue les richesses et les fonctions avec le consentement de l’Inspirateur de la cause des hommes.

 

Article 7 : L’Odalisque détient les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.


 

— Alors ? demanda Sinaï impatiemment.

—  Je suppose que vous serez la nouvelle Odalisque ?

— Bien entendu.

Ewen relisait les articles sans y croire. L’homme ne peut exercer l’autorité parentale. Sa gorge se noua.

Il allait perdre Cyla. Il n’aurait plus aucun droit sur elle. Il ne pouvait accepter. Il venait à peine de la retrouver…

Mais ce système la protégerait des hommes. Elle serait en sécurité… Alors pourquoi avait-il le sentiment de la vendre ? De la trahir  ?

— Acceptez-vous ?

Ewen sentit le poids de la décision s’abattre sur ses épaules, il se considérait complètement illégitime de faire ce choix au nom du peuple, lui, le dresseur d’aigle. L’homme solitaire. L’homme qui s’était tenu à l’écart des jeux politiques, jusqu’à maintenant. Mais avait-il vraiment le choix ? S’il refusait, il condamnait des centaines de femmes à la mort. Ce n’était pas un choix, plutôt un génocide.

Sinaï le dévisageait avec impatience.

Elle s’approcha plus encore de lui. Si près, que son parfum enivra ses sens au point de lui faire tourner la tête, de lui faire oublier les mots couchés sur le papier.

— Faites un effort, Ewen. Vous me faites languir…

Elle passa un doigt sur l’épaule d’Ewen dans un mouvement sensuel et commença à descendre lentement le long de son torse.

Le dresseur lui attrapa le poignet au moment où elle arrivait à la ceinture. Sinaï le dévisagea, étonnée et presque ravie de sa résistance. Il n’aimait pas cette manière de jouer avec lui. Cela n’inaugurait rien de bon.

— J’accepte, Odalisque, consentit-il.

Les mots lui brûlèrent la langue et il sentit comme un voile brumeux s’étendre sur sa vision. Il venait de perdre sa fille, une nouvelle fois. C’est pour son bien, se dit-il. Il serait toujours là, seulement, légalement, il ne serait plus son père…

Le visage de la souveraine s’était illuminé en entendant sa décision.

— Bien, allons l’annoncer au peuple.

Elle lui montra la porte d’un geste de la main.

— Que faites-vous du Prince héritier ? interrogea Ewen.

— Kian est un Silleur, il ne peut régner. Bientôt, il devra partir, son avenir n’est pas ici. Il n’a plus de soldats, plus d’armée. Vous êtes celui en qui le peuple croit, Ewen. Guidez-les pour qu’ils s’adaptent à ces nouvelles lois, ils vont en avoir besoin. Si vous échouez, il y aura beaucoup de morts.

Ils revinrent dans la salle. Les hommes n’avaient pas bougé. Les femmes les suivirent du regard ; il sentait l’inquisition de son être comme un fer rougeoyant sur sa peau. Il se plaça face à Sinaï, prit une grande inspiration et mit un genou au sol. Les hommes chuchotèrent entre eux, certains ne tardèrent pas à l’imiter. D’autres secouèrent la tête, le visage rouge de colère. Ewen dut leur faire signe plusieurs fois de se baisser. Après plusieurs minutes d’alternoiement, tous ployèrent l’échine, méconnaissant encore l’ampleur de leur soumission.

Les lèvres de la reine s’étirèrent dans un rictus satisfait. Les femmes relâchèrent leurs doigts autour de leur arme. Les dagues rejoignirent les fourreaux près de leurs hanches. Les corps se détendirent. Certaines s’enlacèrent de soulagement et cherchèrent du regard un frère, un ami, un mari, un enfant.

Plusieurs hommes s’extirpèrent de la cohue à pas comptés puis coururent retrouver leur parente ou leur épouse. Les couples entrelacés glissaient au sol, emportés par les larmes. Les fronts se touchaient, les lèvres se posaient sur le visage des êtres aimés. Pendant un instant, Ewen savoura cette vision. Il savait que ce moment d’osmose ne durerait pas.

Après quelques minutes, Sinaï reprit la parole :

— Qu’on aille me chercher mon fils aîné et la traîtresse et sa fille.

Des habitants disparurent puis revinrent quelque temps plus tard avec Kian, Astrée et Kalie. La reine sépara les couples et s’adressa à son fils :

— Tu vas bien ?

Kian acquiesça, encore à moitié assoupi. Ses paupières se fermaient involontairement.

Astrée tomba à genoux devant la reine.

— Sinaï, soyez clémente, je vous en prie. Laissez-nous en vie.

—  Je m’occuperai de vous plus tard. Avant, j’ai une petite annonce à faire. J’ai besoin de toute votre attention, peuple d’Étioli…

Les femmes se redressèrent et se regroupèrent autour de la reine. Les hommes tendirent l’oreille.

— Hommes d’Étioli, vous vous êtes agenouillés devant une nouvelle femme : l’Odalisque. Je suis votre souveraine. Je vais vous lire, à présent, les différentes lois qui vous gouvernent. Ces lois visent à forger un futur pour les femmes, mais aussi pour la ville toute entière. Nous formons notre héritage. Nous formons notre avenir.

Ewen ne pouvait qu’admirer la rhétorique de la reine, tout était si planifié ! Depuis quand manigançait-elle dans l’ombre ?

La lecture fut houleuse dès le premier article. Le troisième engendra chez les hommes une vague de protestations qu’Ewen tenta de contrôler : en vain. Il fallut que l’Odalisque saisisse la nuque d’une femme et qu’elle menace de la tuer pour obtenir à nouveau le silence. Sa fureur donnait un éclat magnifique à ses pupilles charbonneuses. À la fin de sa lecture, un silence d’or plana dans la salle. Les hommes réalisaient pleinement leur dégradation. Ils étaient pétrifiés par ce revirement de situation.

— Je nomme Ewen Mô comme Inspirateur de la cause des hommes. Il sera votre protecteur et votre interlocuteur.

Astrée étreignait sa fille, aussi horrifiée que les autres. Kian, quant à lui, fixait tour à tour Ewen, puis sa mère avec énervement. Il s’approcha de quelques pas.

— Que gagnent les hommes dans ce système ? 

— Eh bien, mon cher fils, les hommes retrouveront la joie d’être entourés par les femmes, de pouvoir les voir, les aimer… Très clairement, vous y gagnez dans ce « système » comme tu dis. Si le peuple respecte les règles, nous pourrons vivre en parfaite harmonie…

— Ce n’est pas une harmonie, c’est une oppression.

— Mon fils, je ne vais pas le nier. Il est temps que l’Histoire soit de notre côté. Nous ne serons plus le genre opprimé. Le règne de la phallocratie prend fin.

Ewen nota qu’un rictus se formait sur les lèvres de Kian, il doutait clairement des propos de sa mère. Dans les rangs des habitants, Ewen aperçut plusieurs lames briller ; certains ne semblaient toujours pas d’accord avec ce revirement de situation. Ewen devait parler, il devait agir avant que la situation échappe à tout contrôle. 

Il s’avança et se tourna vers les hommes. 

— Habitants d’Étioli, nous étions venus délivrer les femmes, elles sont libres à présent. Gardons à l’esprit qu’il s’agissait de notre objectif premier avant d’agir imprudemment. En tant qu’Inspirateur de la cause des hommes, je souhaiterais convoquer un conseil pour discuter avec notre Odalisque des changements à venir. 

Sinaï acquiesça avec une moue amusée. Ewen désigna plusieurs Étioliens parmi les plus hostiles et ceux-ci le rejoignirent. Il fallait convaincre les plus récalcitrants pour éviter une émeute. L’Odalisque les compta.

— Dix. Cela me semble un bon chiffre. Rassemblons-nous demain à la salle du conseil pour parler affaires. Retournez dans vos foyers, hommes ! Les femmes ne vont pas tarder à vous rejoindre. Elles savent toutes se défendre et si vous ne respectez pas les nouvelles lois, les sanctions seront terribles.

L’Odalisque fit un signe à plusieurs d’entre elles pour distribuer des liasses de papiers – certainement les nouvelles lois – et celles-ci disparurent dans les dédales du Palais. 

En quelques minutes, la pièce se vida. Il restait plusieurs jeunes filles, Ewen, Kian, Astrée et Kalie.

Sinaï se tourna vers sa rivale.

— Nous voici enfin seules, très chère…

Pour toute réponse, Astrée cracha au sol. Sale et ensanglantée, la jeune reine faisait pâle figure face à l’Odalisque. Elle tentait de garder une certaine forme de contenance en bombant sa frêle poitrine et en serrant la princesse contre sa peau. L’enfant, intriguée par les événements, fixait tour à tour les individus présents dans la pièce. 

Ewen sentit un frisson parcourir son corps. Il espérait ne pas assister à un meurtre. Il pria intérieurement la Déesse Meï et le Dieu Mun que l’Odalisque se montre clémente. 

Sinaï se rassit dans son fauteuil et une boîte indiqua d’un geste de main. Une jeune fille revint avec l’étrange objet. L’Odalisque s’empara du petit coffre et caressa son contenu. Son regard se posa sur la princesse. 

—  Kalie, ma douce. J’ai un cadeau pour toi…

L’enfant la fixa immédiatement avec intérêt, tendit la nuque pour apercevoir le contenu puis se détacha de sa mère. La poigne de la jeune reine se fit plus forte contre les épaules de sa fille, l’empêchant de s’éloigner.

— Ah oui ? demanda Kalie curieusement.

—  Oui, très chère. Viens le chercher… C’est très bon ! 

La petite fille commença à pousser contre les cuisses de sa mère pour s’extraire de l’étreinte. Astrée la fusillait des yeux. Kalie n’en avait que faire. Sa bouche se tordait, son petit corps rondouillard s’agitait.

— Arrête Kalie ! tempêta sa mère. Regarde-moi ! Calme-toi !

L’enfant se mit à gémir plusieurs fois puis à hurler. Elle donnait des coups de poing contre les bras de la reine.

— Kalie, cette femme te veut du mal. Arrête ce caprice !

— Astrée, très chère, si vous aviez eu un fils, j’aurais eu grand plaisir à l’égorger devant vous, mais il s’agit d’une fille, je ne ferai jamais de mal à une fille.

— Dites cela à la femme que vous avez assassinée il y a quelques minutes !

— Sonia voulait se sacrifier. Ne salissez pas sa mémoire, rétorqua l’Odalisque d’une voix froide.

En terminant sa phrase, Sinaï montra le contenu de la boîte à Kalie.

— Du chocolat ! 

L’enfant, avide de s’emparer des friandises, se mit à se débattre de plus en plus fort de l’enlacement maternel. Astrée tenait bon malgré son corps frêle. Le visage de Kalie devenait rouge comme un raisin.

— Kalie, calme-toi, ça suffit, murmura Astrée d’une voix brisée.

— Lâche-moi ! hurla la jeune enfant, les larmes aux yeux.

— Bon, tant pis, je vais manger tout le chocolat… annonça l’Odalisque, mimant la déception.

Kalie, la dévisagea désespérée puis mordit la main de sa mère. Dans un hoquet de surprise, Astrée relâcha un instant son étreinte. Sa fille en profita pour déguerpir vers Sinaï, en tendant avidement les doigts en avant. Astrée tenta de rattraper son enfant, mais deux gardes l’immobilisèrent et ses jambes cédèrent sous son poids. Sinaï réceptionna la princesse avec un sourire carnassier et la souleva dans ses bras. L’enfant tendit les mains et réclama la gourmandise avec une moue avide.  

— Non, non, non, Kalie. Ce ne sont pas des manières ! Que dit-on lorsqu’on est polie ?

— Donne le chocolat ! ordonna la petite fille.

— Ah, non. Pas du tout. Quelle éducation, vraiment... 

— S’il te plaît ? tenta la jeune enfant.

— Ah, c’est mieux. Mais ce n’est pas encore ça. On dit «  S’il te plaît, maman ».

Astrée gémit en entendant le dernier mot et suffoqua lorsque sa fille répéta la phrase. Elle se débattit de toutes ses forces, mais les femmes la tenaient fermement. Kalie dévisageait sa mère en s’empiffrant de friandises. Elle ne comprenait pas pourquoi les larmes dévoraient son visage. Ewen ressentit la peine de la reine au plus profond de son âme et il pria pour que le même sort ne lui soit pas réservé. Kalie, après quelques instants, fut emportée par des femmes, Astrée hurla le nom de sa fille et bientôt des pleurs résonnèrent en réponse.

Sinaï reposa sereinement la boîte de friandises et s’avança avec un sourire triomphant au visage. 

— Ne te donne pas en spectacle, Astrée. Ce n’est pas digne d’une reine.

—  Tue-moi, Sinaï, implora-t-elle, je ne pourrai pas vivre séparée de ma fille.

— Astrée, tu sais très bien que je ne peux pas te tuer, tu es une femme, donc tu es protégée par mes lois. Mais cela ne veut pas dire que je ne dois pas te punir. Rappelle-toi ce que tu m’as fait subir. Je t’ai donné un foyer, je t’ai donné une maison et tu t’es accaparé ma vie comme une tique suce le sang de sa proie. C’est ta beauté qui t’a permis de gagner la première bataille. Tu perdras la guerre à cause d’elle.

Sinaï s’approcha de sa rivale, sortit sa dague de son étui et tendit le pommeau de l’arme vers Kian. Celui-ci, jusque là adossé contre un mur, se releva, les sourcils arqués sous la surprise.

— Que veux-tu que je fasse, exactement ? demanda-t-il suspicieusement.

— Que tu la défigures, précisa Sinaï d’un ton très calme. Ainsi, sa beauté ne sera plus une menace.

— Non, mère. Je ne ferai pas ça, répliqua le Prince fermement.

— Tu as bien transpercé la jambe de ton frère avec un tarkah !

— Cela n’a rien à voir. Envoie ton nouveau toutou, plutôt, termina-t-il en désignant Ewen.  

Sinaï adressa un rapide regard à Ewen puis soupira :

—  Il faut vraiment tout faire soi-même par ici… 

Elle serra les dents, se positionna face à sa rivale et d’un coup précis lacéra de gauche à droite son visage. La jeune reine étouffa un cri perçant et perdit connaissance. Sinaï lui releva le menton pour admirer son œuvre et se mit à sourire, le sang ruisselait sur ses mains. Elle lâcha le menton de la jeune femme et rejoignit calmement son fauteuil. Ses yeux se posèrent sur toutes les personnes présentes dans la pièce avant de s’arrêter sur une jeune femme à la peau foncée et aux cheveux teintés en rouge. 

— Nerha, va me chercher les jumeaux. Je dois leur parler.

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Joren
Posté le 22/10/2021
Sinaï est délicieuse <3 et d'apparence avenante, je comprends Ewen !
Mais sinon, quelle horreur ce soulèvement sectaire !

J'ai bien ri quand les hommes se sont indignés pour l'article 3. Loool, ils n'ont pas lu l'article 4 ?!

Sinon très belles tournures de phrases, notamment en ce qui concerne les perles : "Composé d’un mince filet de soie blanche, son vêtement était ourlé de perles et attrapait le moindre rayon de lumière de la pièce pour le multiplier en de millions de cristaux. Le tissu transparent cachait à peine son corps et en particulier sa poitrine opulente."

La froideur implacable de Sinaï me fait penser à une réplique dans Munich. Un des agents secrets dit que quand tu tues un dictateur, il est juste remplacé par un autre.

Désormais, ton récit enchaine les évènements. Ca le rend plus fort et plus intéressant :)

Belle journée Makara :)
Makara
Posté le 23/10/2021
Recoucou ! Sinaï est un personnage que j'aime beaucoup (même si elle me fait moi-même peur XD).
"La froideur implacable de Sinaï me fait penser à une réplique dans Munich. Un des agents secrets dit que quand tu tues un dictateur, il est juste remplacé par un autre." => Oui, c'est tout à fait ça.
C'est sûr que les derniers évènements s'enchaînent, là tu vas avoir quelques chapitres "un peu" plus calme :p
Merci encore pour toutes tes remarques, en vrai tu me redonnes foi dans cette histoire ! Il faut que je reprenne l'écriture de mon tome 2 (puis je suis en vacances, je fais enfin avoir un peu de temps^^)
Pleins de bisous volants
Eryn
Posté le 23/09/2020
Je peux les assommer si vous le souhaitez : haha génial !
Une feuille d’arbuste… Et aussi un caillou de pierre et un glaçon d’eau ?

Mouahaha !! Girlpooooooower !!
Un silence d’or, j’avais oublié cette expression, elle est joliment utilisée ici !
J’adore les nouvelles règles de Sinaï, on sent qu’elle avait tout planifié d’avance et c’est hallucinant l’obéissance qu’elle a obtenue des femmes. Ceci dit, certaines de ces règles sont un peu trop excessives, mais c’est compréhensible vu ce que les femmes ont subi avant ! ça sent un peu la nouvelle dictature quand même, j'imagine qu'elle va devoir finir par mettre de l'eau dans son vin...
J'aime beaucoup Kian aussi, j'espère qu'il ne fera pas de trop mauvais choix, après c'est beau aussi un personnage qui fait de la merde et trouve la rédemption par la suite...
Sans ça je te signale quand même que j'ai du boulot moi aussi, alors je m'arrête là pour aujourd'hui, même si je suis tellement prise dans ton histoire que je continuerais bien ! A toute !
Makara
Posté le 23/09/2020
"Une feuille d’arbuste… Et aussi un caillou de pierre et un glaçon d’eau ?" => Maaaaaaaaaaaiiiiiiis on se moque pas :/ ahahah :p
Mouahaha !! Girlpooooooower !! => C'est le moins qu'on puisse dire :D
3Ceci dit, certaines de ces règles sont un peu trop excessives, mais c’est compréhensible vu ce que les femmes ont subi avant ! ça sent un peu la nouvelle dictature quand même, j'imagine qu'elle va devoir finir par mettre de l'eau dans son vin..." => Et pas qu'un peu !!! Mais cela sera-t-il possible ? (musique de suspens^^)
"J'aime beaucoup Kian aussi, j'espère qu'il ne fera pas de trop mauvais choix, après c'est beau aussi un personnage qui fait de la merde et trouve la rédemption par la suite..." => Kian est un des persos les plus complexes de l'histoire :p (avec Jun).

"Sans ça je te signale quand même que j'ai du boulot moi aussi," => QUOI ? ça existe ? XD
"alors je m'arrête là pour aujourd'hui, même si je suis tellement prise dans ton histoire que je continuerais bien ! A toute !" => Oui il faut être raisonnable :p (ou pas) XD
Merci de ta lecture et de tes coms ! ça me remotive pour écrire le tome 2 tient^^
Pleins de bisous volants



DraikoPinpix
Posté le 19/06/2020
Coucou !
J'aime vraiment la tournure que prennent les événements, j'ai été entraînée dans ce chapitre. Ce système promet d'être intéressant. Toute cette réflexion sur la liberté des femmes m'a plu.
A bientôt !
Makara
Posté le 20/06/2020
Re-coucou !
"J'aime vraiment la tournure que prennent les événements, j'ai été entraînée dans ce chapitre. " => Est-ce que tu t'y attendais ?
"Ce système promet d'être intéressant. Toute cette réflexion sur la liberté des femmes m'a plu."=> Super ! C'est le but :)
A bientôt ! (où en es-tu dans ta lecture ?)
bisous volants
DraikoPinpix
Posté le 20/06/2020
Je me doutais que la libération n'allait pas se passer comme prévu, mais je ne savais pas que ça allait se passer ainsi.
Sinon, c'est le dernier chapitre que j'ai lu ;) Je poursuis bientôt :)
chlo.k
Posté le 04/06/2020
OH. MY. ROWLING. Meilleur chapitre du livre selon moi *^*
Je suis restée bouche bée du début à la fin, littéralement. * Début des jets de pétales de rose en direction de l’auteur*

Sinaï est génialissime. Son chantage implacable et sa revanche envers Astrée… Mais waouh. J’ai hâte de voir ce que cette « vaginocratie » tyrannique va donner. Je suis vraiment curieuse de voir à quoi pourrait ressembler une telle société, donc j’espère que ça marchera 😊 (Coup dur pour les hommes, elle n’y est pas allé avec le dos de la culière haha)

Et la manière dont Ewen est déchiré entre son sens moral, ses instincts primaires, son désir de vengeance, son amour paternel... Superbe. Sa relation avec Sinaï promet d’être TRES TRES intéressante :-D

Que dire de la petite Kalie, reniant sa mère pour du chocolat ? J’ai beaucoup ri. Un peu moins face à la cruauté du sort d’Astrée. Je n’ai qu’une chose à dire pour elle. BRUH.

Maintenant, que vont devenir Kian et les jumeaux ? Le pays va-t-il sombrer dans la guerre civile ? Sinaï va-t-elle devenir un despote sanguinaire ou s’avérer être moins implacable qu’elle ne l’a montré dans ce chapitre ? (Elle a un tel style que mon cœur penche pour la première option :-D)
A quoi devait servir cette poudre que Nohan devait mettre dans les vêtements d’Astrée ? (A la base je pensais qu’elle allait profiter de la mort de la petite pour accuser ses fils et les écarter du pouvoir tout en se vengeant d’Astrée, mais vu qu’il apparait qu’elle veut remplacer sa mère, je n’en suis plus si sûre (Mais quelle vengeance de FOU))
Tant de questions dont il me tarde d’avoir la réponse !!
*Range ses pétales de roses*

Avant de me jeter sur la suite comme un Etolien en manque sur une femme, voici mes suggestions :
« — Nous sommes là pour vous délivrer. Non, pour commettre des crimes » : La virgule de la 2e phrase change son sens selon moi.

« Il n'aimait pas cette manière de jouer avec lui. cela n'inaugurait rien de bon. » : Oubli de la majuscule.

« Ewen dût leur faire signe plusieurs fois de sa baisser. » : s’abaisser

« — Qu’on aille me chercher mon fils aîné et la traîtresse et sa fille. » : Trop de « et » . Faire passer le fils aîné en dernier, maybe ?

« — Astrée, très chère, si vous aviez eu un fils, j’aurais eu grand plaisir à l’égorger devant vous, mais il s’agit d’une fille, je ne ferai jamais de mal à une fille. » : Je verrai bien un point au milieu de cette très longue phrase (genre après le « devant vous »).

« Kalie, la dévisagea désespérée puis mordit la main de sa mère. » : La virgule est de trop

« Kalie, après quelques instants, fut emportée par des femmes, Astrée hurla le nom de sa fille et bientôt des pleurs résonnèrent en réponse. » Autre phrase trop longue à mon goût.
Makara
Posté le 04/06/2020
Coucou :p
Alors qu'est-ce que j'attendais ton ressenti sur ce chapitre !! Ahhhhhh et je ne suis pas déçue ! Ce genre de réaction me redonne tellement foi dans ce bouquin !
"Meilleur chapitre du livre selon moi *^*
Je suis restée bouche bée du début à la fin, littéralement. * Début des jets de pétales de rose en direction de l’auteur*"=> Merci <3 C'est mon chapitre préféré ! Toute cette histoire a germé dans ma tête avec cette scène ! Tu as la version la plus aboutie !
"Sinaï est génialissime. Son chantage implacable et sa revanche envers Astrée… Mais waouh. J’ai hâte de voir ce que cette « vaginocratie » tyrannique va donner." => Je l'adore aussi :p, même si elle fait un peu peur !

"Et la manière dont Ewen est déchiré entre son sens moral, ses instincts primaires, son désir de vengeance, son amour paternel... Superbe. Sa relation avec Sinaï promet d’être TRES TRES intéressante :-D" => En effet^^. Je suis contente que tu relèves ce passage car je voulais vraiment transmettre tout ça :)
"Maintenant, que vont devenir Kian et les jumeaux ? Le pays va-t-il sombrer dans la guerre civile ? Sinaï va-t-elle devenir un despote sanguinaire ou s’avérer être moins implacable qu’elle ne l’a montré dans ce chapitre ? "=> XD que de questions^^ ahaha tu verras :p
"Avant de me jeter sur la suite comme un Etolien en manque sur une femme" => XD tu m'a pliée de rire !

Je note pour tes remarques, je vais changer ça ! Merci beaucoup pour ta lecture enthousiaste !
Je file répondre à tes autres commentaires <3
Arabella
Posté le 23/10/2019
Je t'avoue que ce chapitre est à mon sens le plus "montagnes russes" que j'ai lu !!!!! Wouahhh. Ces femmes me font peurrrrr ! JC'est une chapitre très GOT, puisqu'on voit les femmes qui ont appris de ce qui leur était arrivé. La logique est puissante: si elles n'avaient pas fait ça, elles auraient été violées c'est sur. C'est tellement dommage. En même temps, les lois sont très dures pour les hommes. Je trouve ce système très intéressant, et me demande s'il va être viable ou non. Tu arrives super bien à associer la grande cause (la grande histoire, une constitution, des lois) à la petite histoire (c'est à dire Ewen qui est déchiré entre laisser sa fille avoir plus de pouvoir et ne plus être considéré comme son "père"). Brefff, tu nous invites toujours à beaucoup de questionnement. Tes chapitres ne peuvent pas nous laisser indifférents, au contraire, ils font trop réfléchir (j'ai mal à la tête à cause de toi hihi). Sinai est un personnage très puissant et Ewen (que je trouve parfait encore une fois... ) ne répond pas à l'appel du désir, il reste toujours sage (il est vraiment très parfait!!!). Bref, beaucoup de complexité de ce chapitre, tu n'as pas peur de te lancer dans de grands projets, j'ai hâte de découvrir où cela va nous mener ! :)
Makara
Posté le 24/10/2019
Alors j'ai toujours très hâte de lire le ressenti des lecteurs sur ce chapitre, il m'a valu des heures de travail. Ce retournement de situation je l'avais en tête dès le début du livre et je suis vraiment contente quant il fait son effet^^
En effet, il fait très GOT (mais en même j'adore la série^^).
Toi qui est prof d'histoire as-tu fait le lien avec le Code Civil de Napoléon ? J'ai repris quasiment les mêmes phrases ! :D
"Sinai est un personnage très puissant "=> Oui je l'adore et je la déteste :p
Ewen est en effet très sage, presque trop parfait mais je voulais qu'un de mes personnages masculins soient vraiment en accord avec ses principes. Il arrive à composer mais toujours dans l'intérêt de sa fille ou du peuple.
"j'ai hâte de découvrir où cela va nous mener ! :)"=> Bah moi j'ai hâte que tu continues :p
A bientôt <3
Merci encore de ta lectureeeeee
tiyphe
Posté le 25/09/2019
Bien le bon jour !

Waw, euh, voilà quoi. Je pense que c'est un de tes chapitres les plus durs. J'ai ressenti beaucoup de mal-être et d'oppression.
Tu évoques des choses bien plus adultes que dans tes autres storylines et c'est très intéressant. Même si le terme de dystopie était clairement présent depuis le début, là on est complètement dedans et ça fait pas mal réfléchir.
Je me considère comme féministe, mais le fait de voir Sinaï prendre le pouvoir de cette façon, même si ça protège les femmes, je n'ai vraiment pas le sentiment que ce soit la solution, au contraire.

Bref, du coup j'ai plutôt fait des remarques / réflexions à chaud, donc je te laisse ça comme ça :

"Son cœur se serra à ce souvenir et porté par la curiosité, se rapprocha, pour entendre les propos du prince."
-> C'est le cœur qui se rapproche pour écouter ? ;)

"Même dans son sommeil, Kian réussissait à être volubile et à dialoguer avec lui-même."
-> Maiiiiis non, t'as rien compris Ewen ! Il parle avec les dieux ! Roh faut tout leur expliquer aux personnages !

"et porta les mains en coupe autour de son visage"
-> Waaaah je suis vraiment fatiguée ! En lisant ça j'ai pensé à l'émoji qui a les mains autour du visage et qui est effrayé... Désolée xD

"Une groupe d'hommes le hélèrent."
-> Toi aussi tu étais fatiguée non ? xD je te laisse voir ce qui ne va pas ;)

"Ewen calma la cohue d'un geste de la main. Il fut obéi, à sa grande surprise. Il semblait avoir l'aura naturelle de ceux qui sont respectés."
-> C'est pas un peu trop simple cette histoire ? OK il a lancé la révolution, il a attrapé un œuf et il semble avoir gagné le respect de ses congénères. Mais lors d'une révolution comme ça contre une souveraineté par exemple, les gens ne remplacent pas un souverain avec une couronne par un autre homme, même sans couronne.
Il peut y avoir des leaders qui se font naturellement comme dans toute société, mais le fait que là, tout le monde obéisse comme ça, juste par un geste de la main, alors qu'à la base il vienne reprendre leur liberté, ça manque de cohérence, ou sinon d'explication pour le lecteur (ptet ils sont tous idiots et ont besoin d'un "chef" pour fonctionner, ptet Ewen a une sorte de pouvoir, je ne sais pas).
"Il semblait avoir l'aura naturelle de ceux qui sont respectés."
-> Même les gens respectés peuvent ne pas toujours être suivis. Enfin cela ne me semble pas suffisant :/

"Les dagues, fines comme des aiguilles touchaient la gorge tendre de leur voisine. La pointe piquait presque leur peau."
-> Je ne comprends pas ce passage. Les femmes ont leur couteau sous la gorge de la femme à côté d'elle ? Dans quel but ? Menacer de se tuer ? C'est un peu lâche non ? Enfin je ne saisie pas, ou alors ce n'est pas du tout ça ^^'.
Tu dois pouvoir développer ce passage pour mieux décrire le positionnement des femmes et ce que ça évoque, j'ai vu par la suite que j'avais bien compris ce que j'avais lu, mais du coup j'ai eu du mal à m'imaginer bien la scène et l'ampleur de ce que ça implique jusqu'à la mort d'une des femmes.

C'est vachement inattendu et dérangeant comme situation ^^ Je ne sais pas trop comment me positionner par rapport à ça. C'est un choix effectivement, mais bon sacrifier sa vie pour menacer les hommes... Même si bon OK, si elles meurent toutes, c'est la PLS parce que comment faire des enfants ?
Bon voilà je suis partagée, mais ce n'est pas négatif ! Ça fait se poser des questions et réfléchir ;)
Ça doit être lié au fait que lorsqu'on menace quelqu'un on LE menace de LE tuer, pas de SE tuer ^^' du coup c'est assez original !

"Il venait à peine de la retrouver..."
-> Comment ça ? Ils n'étaient pas ensemble toute l'enfance de Cyla ?

Je ne sais pas pourquoi, mais Sinaï me fait penser à la grand mère d'Alya xD j'l'aime pas !

"la déesse Meï et le dieu Mun"
-> Les nouveaux copains d'Alya que Kian entend aussi o/

"Donne le chocolat ! ordonna la petite fille."
-> Je ne vois pas où est le manque de politesse MDR ! J'ai kiffé !

"- Il faut vraiment tout faire sois-même par ici... "
-> soi*-même, tu peux d'ailleurs l'écrire plutôt comme ça : "Il faut vraiment tout faire par soi-même ici..."

Voilà, je vais aller me mettre en position latéral de sécurité et attendre d'avoir le courage d'appuyer sur suivant pour lire la suite ;) (même si ça risque d'être assez rapide puisque je veux la suite !)

Edit : J'ai lu un peu ta discussion avec Léthé (j'aime biens ses réactions en général) et du coup je comprends un peu mieux ton point de vue.
Et je suis assez d'accord avec Léthé sur le fait qu'on ne connait rien des femmes et comme Sinaï est détestablement une manipulatrice, c'est difficile de s'identifier au mouvement, sauf si c'est ce que tu veux. Ça pourrait valoir le coup qu'on ait l'occasion d'en rencontrer quelques-unes (genre quand Nohan est emmené dans la tour des femmes pour en choisir une).
Makara
Posté le 25/09/2019
Coucou Tiyphe :)
Ah j'attendais ton ressenti avec impatience pour ce chapitre !
"Waw, euh, voilà quoi. Je pense que c'est un de tes chapitres les plus durs. J'ai ressenti beaucoup de mal-être et d'oppression."=> Oui, tu as raison, c'est le chapitre le plus dur, psychologiquement surtout !
"Tu évoques des choses bien plus adultes que dans tes autres storylines et c'est très intéressant"=> Oui, la deuxième partie dans son ensemble est plus adulte.
"Je me considère comme féministe, mais le fait de voir Sinaï prendre le pouvoir de cette façon, même si ça protège les femmes, je n'ai vraiment pas le sentiment que ce soit la solution, au contraire." => C'est une solution (que je ne cautionne pas, hein ! Mais c'est une solution) !
"Son cœur se serra à ce souvenir et porté par la curiosité, se rapprocha, pour entendre les propos du prince."=> En effet, il manque un pronom personnel !
J'entends tes remarques sur le fait que les hommes acceptent l'autorité d'Ewen un peu facilement. Je pense que cela demande "simplement" que je rajoute deux-trois moments où on voit qu'Ewen est déjà suivi par pas mal de personnes avant l'épisode du tournoi !
Il faut aussi que je développe le passage avec les dagues, tu n'es pas la première à me dire qu'il manque de détails^^
"C'est vachement inattendu et dérangeant comme situation ^^ Je ne sais pas trop comment me positionner par rapport à ça. C'est un choix effectivement, mais bon sacrifier sa vie pour menacer les hommes..." Oui c'est normal que cela chamboule, comme je le disais à Léthé, pour Sinaï, c'est la meilleure solution, elle a fait croire aux femmes que c'est la seule possible.
Je ne sais pas si je veux qu'on adhère au mouvement, c'est pas vraiment mon but mais au moins qu'on puisse comprendre que les femmes sont assez désespérées... En gros, elles ne voient pas d'avenir si elles n'ont pas le pouvoir car ici le pouvoir c'est la protection, c'est la domination.
Après, c'est vrai que ce serait bien d'avoir le point de vue d'une femme mais ça m'obligerai à rajouter une storyline et ça complexifierai le récit qui est déjà un beau casse-tête^^ lol Mais ces points méritent d'être soulevés !
"Il venait à peine de la retrouver..."
-> Comment ça ? Ils n'étaient pas ensemble toute l'enfance de Cyla ? => Euh là je parle du fait qu'il l'a retrouvé après son enlèvement...
Merci pour les coquilles et les remarques concernant certaines phrases, je m'y pencherai lors de la réécriture !
Bref, merci encore ! Tes remarques sont très intéressantes ! Je vois que j'ai encore pas mal de travail à faire -_-
Pleins de bisous volants <3
tiyphe
Posté le 26/09/2019
"Oui, la deuxième partie dans son ensemble est plus adulte."
-> Ah cool j'ai hâte !

"Je pense que cela demande "simplement" que je rajoute deux-trois moments où on voit qu'Ewen est déjà suivi par pas mal de personnes avant l'épisode du tournoi !"
-> Ouai carrément, ça pourrait le faire !

"Je ne sais pas si je veux qu'on adhère au mouvement, c'est pas vraiment mon but mais au moins qu'on puisse comprendre que les femmes sont assez désespérées... En gros, elles ne voient pas d'avenir si elles n'ont pas le pouvoir car ici le pouvoir c'est la protection, c'est la domination."
-> Ça tu pourrais carrément le faire comprendre au lecteur ! Le fait qu'elles aient le sentiment de ne pas avoir le choix et de penser que c'est la seule solution. Là on dirait plus qu'elles obéissent bêtement.

"Après, c'est vrai que ce serait bien d'avoir le point de vue d'une femme mais ça m'obligerai à rajouter une storyline et ça complexifierai le récit qui est déjà un beau casse-tête"
-> J'imagine :/ Désolée ^^'

"Euh là je parle du fait qu'il l'a retrouvé après son enlèvement..."
-> Ah oki pardon xD Je n'avais pas saisie ! My bad

Ahah crois moi, quelqu'un trouvera toujours quelque chose qui ne va pas et te donnera du travail ;) A toi de faire le tri dans ce qui te semble important à développer et ce qui peut rester dans le mystère :)
Léthé
Posté le 26/08/2019
Et voilà pour l’Odalisque, je me rapproche doucement de la fin t’as vu ! J’essaye d’en garder un peu, mais demain j’ai un trajet en tram alors je pense que je vais me faire un ou deux chapitres si j’ai une place assise xD

Pour en revenir à ce chapitre, bon, je l’ai bien aimé (surtout Sinaï, qui est trop cool même si ultra mauvaise xD), mais je t’avoue que le retournement de situation m’a laissé un peu perplexe. J’adore que les femmes soient au pouvoir hein, vraiment ! Mais l’idée qu’Ewen soit au centre de la révolution et qu’il signe le traité... Même si il tient à sa fille, quand même quoi XD pour un homme ça doit être impossible d’accepter un inversement des rôles !
Pareil, je ne pense pas que toutes les femmes à l’unanimité auraient accepté de mourir. Je veux dire : je pense que j’aurais préféré essayer de fuir en faisant une très longue corde avec des draps plutôt que d’accepter qu’on me tue pour quelques lois misandres. Après j’ai pas vécu enfermée dans une tour pendant des années, donc mon avis est forcément faux xD

Je pense en fait que tu tires tellement sur les ficelles narratives que tu as posé précédemment, et surtout tu le fais d’un coup, que je me suis dit que ça faisait presque trop pour un chapitre ! Mais ça c’est que mon avis :p

BREF, pour en revenir au reste, déjà : j’adooooore ta plume, je ne sais pas si c’est le mime qui fait que tout est si beau et réaliste, mais ça marche ! Je suis emportée par tes chapitres. Et le moment où Sinaï joue avec le corps d’Ewen, j’avoue j’ai eu un peu chaud xDDD Est-ce qu’il y a des scènes interdites aux moins de 18 ans que tu ne nous montres pas petite cachotière ? XD

Et Kian qui se met à parler aux autres Silleurs dans son sommeil ! Et les nouvelles lois (j’ai vraiment hâte de les voir appliquées quand même) ! Et Ewen qui est toujours en vie malgré le fait qu’il soit un peu con et libidineux !
Et aussi, je connais pas cette Nerha, mais elle a l’air vachement cool \o/ Ça me donne grave envie de la dessiner !

À demain pour le prochain chapitre <3
Bisouuuuilles
Makara
Posté le 26/08/2019
Coucou Léthé <3
Oui c'est vrai que tu entames la deuxième partie à grande vitesse et tu te rapproches doucement des derniers chapitres en ligne... ça va au niveau du rythme jusqu'à présent ? Tu t'ennuies pas ? T'aimes bien ? (bon je pense que t'aimes bien sinon tu lirais pas, mais j'ai pas envie que tu te sentes obligée hein ?)
"Pour en revenir à ce chapitre, bon, je l’ai bien aimé (surtout Sinaï, qui est trop cool même si ultra mauvaise xD)"=> Je m'attendais à une réaction plus explosive de ta part tout de même lol. Ce chapitre c'est la naissance de Sillages. C'est de là qu'est venue toute l'histoire, de cette scène avec les poignards. C'est un peu le point culminant de mon bouquin en terme de retournement de situation (dans le sens, que les autres rebondissements sont tout de même des rebondissements convenus, que l'on peut trouver dans d'autres bouquins mais celui-là je pense qu'il est vraiment singulier et je tiens vraiment à ce qu'il fasse son effet :)
Petite anecdote : rappelle toi quand on était sur l'aire d'autoroute avec Isapass et tac, on avait demandé quelle personnage de fiction elle voulait être... Elle avait dit Sinaï (Maintenant tu comprends mieux la noirceur d'Isapass et ses rêves de domination du monde, hein ? XD)
Au sujet du retournement de situation, je reviens dessus car j'y tiens trop :p. En effet, il peut laisser perplexe et je pense justement que si cela advenait, les hommes seraient perplexes, terrifiés et ébahis. Je pense que ça laisse aussi le lecteur perplexe, car on a tous cette impression de ne pas être manipulable et que ceux qui suivent aveuglément sont des personnes illettrés ou fanatiques et du coup on doute que cela puisse advenir ou on trouve ça un peu gros... Pourtant on a pleins d'exemples sous la main dans l'Histoire.
Je sais que c'est difficile à imaginer que des femmes se suicident pour une cause mais ce n'est pas éloigné du terrorisme. Des hommes ou des femmes, parfois très rationnels, se tuent pour une cause. Je pense qu'on a justement une incompréhension face à ce genre de fanatisme mais il a toujours existé. Ici, les femmes ont compris que ce système dictatorial était le seul à leur donner sécurité et liberté. Elles ont donc une foi inébranlable en Sinaï (comme si elle était un gourou). Car oui gourou et dictateur ont beaucoup de similarités, ils ont généralement un aura qui attire mais en même temps fait peur. La terreur est l'arme des deux. C'est ce que fait Sinaï autant sur ses filles que sur les hommes.
Alors voilà, le problème c'est que je ne sais pas si je l'ai bien montré... Je ne veux pas qu'on "doute" qu'un évènement comme celui-ci puisse advenir. Je veux vraiment qu'on pense : "Putain merde, j'y avais jamais pensé mais ça pourrait grave arriver". Lol. Tu vois ce que je veux dire ? (désolée je suis partie en playdoyer du chapitre ! mdr).
Le fait qu'Ewen soit au centre de la révolution est au final assez logique vu comment se terminait le chapitre du tournoi, il devient le héros de l'événement donc une personne que l'on suit.
Sinon pour tes autres remarques :
" j’adooooore ta plume, je ne sais pas si c’est le mime qui fait que tout est si beau et réaliste, mais ça marche ! "=> Bah tant mieux ! j'ai beaucoup travaillé sur mon style dans les derniers chapitres donc je suis contente que tu me dise ça :)
" Est-ce qu’il y a des scènes interdites aux moins de 18 ans que tu ne nous montres pas petite cachotière ? XD"=> Nonnnnn mais j'ai une pote qui me lit et qui adore les fictions trash elle voulait trop que j'en écrive ( pas sûre que j'y arriverai^^ lol)
"Et Ewen qui est toujours en vie malgré le fait qu’il soit un peu con et libidineux ! "=> Mdr mais non il est con et libineux ! oh ! Pas du tout <3 Il est parfait ! Je vais dire à Isa que tu es en train de salir Ewen, vilaine va !
"Et aussi, je connais pas cette Nerha, mais elle a l’air vachement cool \o/ Ça me donne grave envie de la dessiner !"=> On la voit pas trop, sorry :(
Allez pleins de bisous ( désolée pour cette longue longue réponse de com)
Léthé
Posté le 26/08/2019
Coucouuuu !

Eh mais t’as raison de partir en plaidoyer, c’est important de défendre ses histoires ! è.é

De mon côté, arg, je pense que cette scène n’est pas celle qui m’a le plus émue/choquée/surprise ! En vrai, je pense que c’est parce que je les connais pas moi ces meufs qui se foutent des couteaux sur la gorge, alors dans ma tête j’étais en mode « ouais bon, au pire HEIN TANT PIS », alors que c’est très grave ! Je suis quelqu’un qui marche beaucoup à l’affect, donc si je n’ai pas d’empathie, mes réactions seront biaisées dans le mauvais sens D:

Je sais que c’est injuste pour toi... Mais j’adore quasiment TOUS les autres retournements de situation, que je ne trouve pas si évidents que ça (certains sont attendus, mais pourtant ils me font frissonner et me donnent envie d’engloutir tout le roman). Celui-ci, je pense qu’il était énorme, mais trop pour moi. Je me suis détachée de la tension du coup, j’ai lu en spectatrice extérieure au lieu de ressentir la colère des femmes et la peur des hommes. Comme on ne suit pas une seule femme de la cité (Cyla ne compte pas pour le coup), que les seules représentantes qu’on a sont Astrée, Sinaï et Kalie... Ouais, franchement je me suis dit que si elles y passaient c’était pas trop grave XD Je dis ça sans prendre en compte le désespoir libidineux/affectif/amoureux des hommes, bien sûr.

Mais tu vois, c’est que mon avis et ça c’est TRÈS subjectif ! Je pense que tout le monde a été choqué par ce retournement de situation, moi je suis choquée par tous les autres xD

J’espère que ça te consolera un peu... Je suis une lectrice nulle, j’adore des choses que les autres n’aiment pas et il m’arrive aussi de moins aimer ce que tout le monde adore :p

Et pour répondre à ta question : j’adore Sillages, je trouve le roman très bien écrit (des choses à rectifier bien sûr, mais rien de fou !), j’adore les rebondissements et surtout l’entrelacement des destins <3 Ça me plaît beaucoup, je lis avec plaisir et délectation !
Makara
Posté le 26/08/2019
C'est vrai qu'on ne connait pas de persos feminin dans cette bande de femmes a part sinai. Après, peut être qu'il faut que je fasse a l'idée que le lecteur a la droit d'avoir son propre ressenti et interprétation de l'evenement ? Ça n'empêche pas d'accrocher a la suite ?
Oui il reste pleins de choses a rectifier !!! Je suis loin d'avoir la version finale !!
Léthé
Posté le 26/08/2019
Ah non ça empêche pas du tout d’accrocher à la suite T’AS PAS À T’INQUIÉTER POUR ÇA, est-ce que j’ai l’air de pas accrocher, hein ? J’ai plus que 3 chapitres je crois, en quelques jours j’ai tout lu, tu sais que d’habitude je mets une à deux semaines pour finir un livre papier XD
Donc voilà, sois rassurée, aucun problème de rythme et ça se lit tout seul, vraiment !
GueuleDeLoup
Posté le 06/03/2019
Coucou Makara ^^ Je viens avec beaucoup de retard, car j'avais déjà lu ce chapitre il y a une semaine (mais la vie m'a rattrapée et j'ai eu du mal à trouver le temps de commenter).
 
J'ai trouvé ce chapitre très cool, on avait déjà un beau retournement de situation, là rebelotte. J'attends avec impatience de savoir ce que ça va donner pour les persos, quelles vont être les concéquences de ce changement. 
 
Bon par contre Sinaï elle me fait un peu flipper. on sent la fourbeté qui règne en maitresse dans son coeur. et j'aimais pas trop sa rivale, mais je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir de l'empathie pour elle.
Du coup j'espère que ton voyage se passe bien et je te dis à bientôt, (pour la suite)
Makara
Posté le 06/03/2019
Coucou Loulou :p
Je suis bien contente de te revoir par ici et je suis ravie que le chapitre t'ai plu :).
Ce chapitre lance la deuxième partie qui va se centrer plus sur le rôle des silleurs, j'espère que ça va te plaire !
Sinaï est fourbe mais tellement intéressante ( bien plus que le Kâ je t'avoue :p)
Je suis contente si tu as ressentie de l'empathie pour Astrée, c'est ce que je voulais, elle va devenir importante aussi :)
Bon je suis sur le chapitre 15 mais je galèreeeeeeee, j'ai l'impression qu'il est plat et lent par rapport aux deux derniers ! lol
Bisous volants, merci encore de ta lecture <3 
Rimeko
Posté le 23/02/2019
Coucou Makara !
J’ai lu la première version, mais j’ai apparemment mis une semaine pour écrire un com’ XD Du coup j’ai jeté un œil à la nouvelle fin, toutefois les coquillettes ne sont pas à jour…
 
Coquillettes et suggestions :
"Les murailles se dessinèrent au loin. En haut de la colline. Il ne les avait pas franchi(e)s depuis son adolescence"
"Il goutterait (goûterait) à la fraîcheur des pierres"<br />
"La foule d'homme(s) s'insinua fébrilement dans le quartier."<br />
"Le mouvement fiévreux et désordonné se transforma, dès l'intrusion, par un ralentissement des hommes et des cœurs." Drôle de construction avec ce "se transforma par"... Se transforma en ?<br />
"Il semblait avoir l'aura naturel(le) de ceux qui sont respectés." <br />
"Les femmes, les filles, magnifiquement habillées, maquillées et apprêté(e)s les attendaient dans la salle"<br />
"un couteau. Les dagues" Attention ce ne sont pas des synonymes ces deux mots ^^ Arme ? Lame ?<br />
"Habillée d'un mince filet de soie blanche, son vêtement était ourlé de perles" "Habillée" se rapporte à Sinaï et non au sujet de la phrase (c'est-à-dire "son vêtement")... Il faudrait un adjectif genre "fait" ou "composé"...<br />
"Si vous n'obéissez pas aux nouvelles mesures. Chaque femme tuera sa voisine." J'aurais mis une virgule au lieu d'un point.<br />
"Soit vous acceptez pleinement nos conditions, nos lois. Soit vous goutterez à une vie amère et solitaire." Ici aussi :)<br />
"Ce n'est pas parce que nous sommes une minorité que nous devons rester caché(e)s"<br />
"les relations sont libres si pleinement consenti(e)s par les deux partis."<br />
"L'autorité parentale appartient entièrement à l'Odalisque." Un peu bizarre que ça appartienne à une seule personne... ça ferait beaucoup à gérer...<br />
"Rappelles toi (rappelle-toi), ce que tu m'as fait subir"<br />
"Personne ne vint à son secours. Aucun habitant. Ewen s'approcha, s'agenouilla" Alors Ewen n'est "personne" ? ^^
 
Waw, tu m’avais dit qu’on allait revoir Sinaï, et je n’ai pas été déçue ! Décidément j’adore ce personnage, elle n’est pas vraiment gentille ni une bonne personne ou quoi (parce que bon, je suis très féministe, mais la matriarchie ce n’est pas mieux que la patriarchie lol), mais c’est une femme super classe <3 La scène était vraiment frappante en plus, tu fais monter le suspens avec la progression des révoltés à travers la ville, la force de se soulèvement, et puis l’arrivée dans le palais, la surprise et l’horreur de découvrir ces femmes prêtes à mourir… Tu as bien construit la tension, et tout, et je crois bien que j’ai glapi quand j’ai compris ce qui se passait / la stratégie de Sinaï.
Donc, Etioli bascule sous sa gouverne… Décidément, ça en aura fait des bouleversements ce jour-là de ce côté de ton monde ! C’est plutôt une bonne nouvelle pour Cyla, en tous cas, en espérant qu’elle puisse toujours voir son père…
J’ai été moyennement convaincue par le côté sensuel / sexuel des femmes par contre, surtout de Sinaï, ça rentre bien dans l’image du harem et du sérail, mais… ça contredit un peu leur volonté d’émancipation, ça les ramène à un statut presque d’objet (de convoitise, de désir…), et puis leur stratégie fonctionne sans qu’elles utilisent leurs charmes, qu’elles tentent de séduire les hommes, donc ça m’a semblé un peu superflu :/
La nouvelle fin était super classe aussi ! Tu as encore développé l’horreur de l’enlèvement de Kalie (la sale gosse, quand même :P), et puis on revoit Kian qui avait effectivement joué les fantômes dans l’ancienne version ^^ Et puis l’idée du conseil des hommes paraît plus crédible aussi.
C’était un très bon chapitre en tous cas ! Riche en rebondissements et en surprises, et puis j’ai trop hâte de voir sur quoi ça va déboucher tous ces changements <3
Makara
Posté le 23/02/2019
Coucou rimrim :) Bah alors come ça tu me fais attendre :p ?
Déjà merci comme toujours pour le relevé des coquilles :)
Bon c'est top si tu as pu lire l'ancienne et la nouvelle version :). Je suis contente que la nouvelle fin te plaise, je trouve que c'est mieux aussi :)
Je suis contente que le personnage de Sinaï te plaise, comme tu le vois, elle va être très importante pour la suite :). On est d'accord qu'elle n'est pas une bonne personne mais on comprend ses motivations même si on sait que la matriarchie c'est aussi mauvais que la patriarchie ! 
C'est plutôt une bonne nouvelle pour Cyla, en tous cas, en espérant qu'elle puisse toujours voir son père...  => C'est le cas et c'est bien pour cette raison qu'Ewen accepte ce "pacte", tout ce qui lui importe c'est de protéger sa fille. 
Je suis super contente que mon déroulement te plaise, je voulais vraiment instaurer une tension jusqu'aux quartiers des femmes :) 
De plus, en te lisant je me suis dis que j'avais réussi mon coup pour la description des femmes. En fin de compte, je décris peu leurs vêtements. On est objet par le regard des autres, on est convoité par quelqu'un. Pour moi ça ne contredit pas leur désir d'émancipation. Aujourd'hui certains hommes pensent que les femmes "cherchent" à être harcelées par la manière dont elles s'habillent (et pourtant parfois on est pas dans la provocation). C'est aussi l'une des conséquences de notre société Occidentale où on doit tout montrer à l'écran et tout cacher dans la rue. Dans certains pays Africains, les femmes sont à moitié nues et cela ne choque personne car cela est dans leurs moeurs et le regard sur le corps masculin et féminin n'est pas du tout le même. Mise à part Sinaï dans cette scène, les femmes sont habillées très decemment mais avec de belles tenues. Je voulais que le spectacle impressionne, que les hommes se disent : si elles meurent, on ne pourra plus voir un tel spectacle (sentiment qu'ils ont déjà car pour la plupart ils n'ont pas vu de femmes depuis 10 ans). Après peut-être qu'il faudrait que je développe sur ça car c'est peut-être trop sous-entendu ?
Après, je te l'accorde, pour Sinaï, on est vraiment dans la séduction mais ça c'est son caractère, elle a besoin de séduire comme certains ont besoin de faire un sport ou une activité artistique... 
 C'était un très bon chapitre en tous cas ! Riche en rebondissements et en surprises => J'en suis plutôt fière je dois t'avouer :D
Bon allez maintenant je dois m'atteler à la suite, mais bon je vais avoir un petit break en Turquie de dix jours :) Je vais faire le plein d'inspiration <3
Merci encore de ta lecture, elle m'est très précieuse <3 
elikya86
Posté le 19/02/2019
C'est un chapitre fort, plein de rebondissements et d'émotions, bravo !
J'aime beaucoup cette prise de pouvoir des femmes, qui correspond à la loi du marché en terme d'économie (plus un bien est rare, plus il est demandé, et plus il est cher). Sinaï est un personnage retors et malin, qui nous réserve bien des surprises. J'admire sa prise de pouvoir et son habileté, mais sa façon de kidnapper la fille de la reine me bouleverse. Comme c'est cruel !
Tout à coup, Ewen prend des responsabilités et une place inattendue dans la vie politique. Toutefois, je crains que cela ne se retourne contre lui.
Quant à Kian, je me demande ce que signifie la transformation de son sillage.
C'est donc un excellent chapitre selon moi. Je te conseillerai juste, pendant les corrections, d'étoffer un peu les dialogues pour les rendre moins abruptes, avec un peu plus d'introspection et de sensations.
 
Makara
Posté le 19/02/2019
Coucou Elikya :)
Oh je suis tellement contente que le chapitre te plaise ! Ton commentaire m'a énormément rassurée :)
En effet ce revirement de situation peut rappeler la loi du marché en terme d'économie ;-) bien vu !
Je sais le kidnapping de Kalie est très cruel, je l'ai développé suite aux premiers retours et c'est vrai que la scène est maintenant très poignante.
Ewen, en effet, va avoir un rôle important, tu veras bien s'il arrive à se dépatouiller dans ces jeux de pouvoirs :)
On va en apprendre plus bientôt sur les sillages et le rôle des Silleurs :) Cela arrive ! 
Je note ta remarque pour améliorer les dialogues lors de la réécriture ! Merci !
Dis-moi au niveau du rythme ça va là ? Le prochain chapitre est plus calme, j'espère que le lecteur va s'y retrouver...
Pleins de bisous volants <3 
  
MLdlG
Posté le 14/02/2019
Re coucou !
Re moi pour la suite :)
Et donc, voilà, Sinaï était une influente dès le début... :)
Si j'ai apprécié une partie du déroulé de ton intrigue une autre me laisse pensive et pourrait, à mon humble avis, avoir une force beaucoup plus importante. Je n'ai pas ça d'une manière très claire, peut-être que cela dépendra de la suite aussi ;)
Jusqu'à l'arrivée des hommes dans le sanctuaire des femmes, je trouve ça vraiment bien. Et j'adore quand ils découvre le lieu silencieux, vide, le cheminement intellectuel d'Ewen, .... L'endormissant de Kian et ses rêves éveillés sont un peu 'zarbe'...
j'ai une question aussi sur cette phrase : "Ewen leva le nez vers la tour, des visages féminins apparaissaient aux fenêtres, des doigts pointaient la masse informe qui se mouvait." de qui tu parles ? des femmes de Sinaï ? Cela fait drôle de lire ça ici alors qu'ils vont libérer les femmes.... D'autant que si ce sont elles, elles devraient déjà être en posture comme les hommes les trouvent ?
Sinon, pour la ''deuxième'' partie du chapitre, je touve que c'est bien jusqu'à ce que Ewen accepte les lois de Sinaï.
 
"Ewen lui attrapa le poignet au moment où elle arrivait à la ceinture. Sinaï le dévisagea, étonnée et presque ravie de sa résistance.
-        J'accepte, Odalisque, consentit-il." ici, j'ai presque eu l'impression qu'il acceptait pour ne pas se confronter à cette femme et ses charmes. Finalement, elle lui donnerait raison en justifiant ses règles parce que les hommes n'ont aucune tenue... les hommes ne peuvent pas réguler leurs instincts les plus primaires, même leur leader... et je trouve ça dommage. Certes Ewen n'a pas eu de relation charnelle depuis belle lurette toutefois lui faire garder la tête froide vis à vis de cette femme qui use et abuse de ses charmes serait peut-être plus pertinent. D'autant que cela se fait sans témoins et donc que cela pourrait lui être repproché plus tard : elle a abusé de ses faiblesses pour arriver à ses fins alors qu'il pensait a priori à sa fille...
 Mais du coup, pour sa fille, je trouve que c'est assez ambivalent. Finalement, accepter le deal c'est lui faire perdre aussi sa fille et je trouve qu'il s'y résigne bien vite.
 "Tous ployèrent l'échine, méconnaissant encore l'ampleur de leur soumission." Ah oui ? et bien moi, tant que je connais pas les tenants et aboutissants d'une chose, je ne me soumets pas comme ça ;)  même si je comprends que ce procédé sert ton récit :-) Ils se soumettent par confiance et ne prennent connaissance des clauses qu'après.
 "Kian acquiesça, encore à moitié assoupi." a tien, il est réveillé ? c'est pratique ça ! ;)  Du coup en réfléchissant il pourrait se faire 'hypnothiser' par un chamane/sorcier plutôt que d'être endormi. Ceci pourrait justifier ses délires, quand on est dans cet état, des choses inconscientes ressortes.<br />
"La lecture fut houleuse dès le premier article. Le troisième engendra chez les hommes une vague de protestations qu'Ewen fit taire d'un signe de main. A la fin de sa lecture, un silence d'or planait dans la salle. Les hommes réalisaient pleinement leur dégradation. Ils étaient pétrifiés par l'horreur."  et là du coup, je trouve qu'ils acceptent leur sort bien facilement. Ils arrivent pour faire une révolution et ils se trouvent coi devant les nouvelles règles. Je crois que ce coup d'état gagnerait en profondeur s'il montrait que les femmes étaient vraiment prêtes à tout. Et que leur mise en scène du début n'était qu'une mise en scène. Parce qu'en fait, elles ne sont pas mieux que les autres... Que les femmes qui retrouvent leurs hommes se mettent à les tuer parce qu'ils ne veulent pas accepter leurs nouvelles règles pourraient vriament légitimer le fait qu'elles prennent le pouvoir et que les hommes sont soumis parce qu'en face il y a la mort. Pour l'instant, en face, rien n'empêche un soulèvement. Je ne sais pas si ce doit être ça l'issue de cette rencontre, toutefois il manque un petit truc pour que ce soit plus crédible. D'ailleurs, les sanctions ne sont que peu évoquées dans tes lois, sauf l'atricle 5 (et j'aurai quelque chose à ajouter à ce propos). Il faudrait peut-être que les hommes prennent la pleine mesure de ce qu'il vive, à savoir une prise d'otage montrueuse.
et sur l'article 5, "L'homme doit protection et admiration aux femmes. Il ne touchera jamais l'une d'entre elle sans son autorisation au risque d'en perdre la main. Jamais il ne violera, ni n'enlèvera une femme. La vie lui sera prise si un tel crime est commis." je ne comprends pas la mise en lien entre protection et admiration ^^ d'autant que cet atricle concerne le viol et autres réjouissances d'harcelement. Ne serait-ce pas plutôt l'homme doit respect et vénération aux femmes. et je ne comprends pas pourquoi tu nuances le coupage de main et la mise à mort... a mon avis, vu Sinaï et ses raisons d'agir, la peine de mort pourrait suffir...
 J'ai peiné à trouver entre ce chapitre et le précédent les mêmes Kalie et Astrée que j'avais vu auparavent... Kalie se laisse convaincre bien facilement avec le chocloat, mais je la trouve éteinte et ce n'était pas son genre la dernière fois qu'on l'a vu ! Quant à Astrée, on lui découvre une autre facette, mais "Dans ses yeux, il vit briller une lueur de reconnaissance." je ne m'attendais pas à ce qu'elle pourrait être reconnaissante vis à vis que qui que ce soit. et surtout pas de celui à cause de qui elle perd sa fille (il a quand même accepté les clauses de Sinaï ^^)
 Et Kian dans tout ça ?! il papillonne des paupières mais disparaît du chapitre comme ça ? Cela aurait peut-être pu être intéressant de l'entendre ?!
Bon voilà !  J'espère que ces remarques pourront te faire avancer :) et que tu n'es pas trop déçue par mon accueil plus mitigée de cette fin de chapitre :)
J'ai bien hâte de lire la suite ! ça avance toujours avec le PArathon ? 
bisette et à très vite :)
 
Makara
Posté le 14/02/2019
Re-coucou Mldlg :)
Je suis bien contente d'avoir tes retours sur ce chapitre, ils sont très précieux ! Alors je vais essayer de répondre au mieux à tes remarques.
L'endormissant de Kian et ses rêves éveillés sont un peu 'zarbe'... => C'est normal qu'on trouve cela bizarre, on aborde la partie 2, le rôle de silleur va prendre de l'importance ainsi que leurs "capacités". 
Ewen leva le nez vers la tour, des visages féminins apparaissaient aux fenêtres, des doigts pointaient la masse informe qui se mouvait." de qui tu parles ? des femmes de Sinaï ?  => Oui je parle des femmes qui les voient de loin. Les hommes mettent du temps à rejoindre le palais donc elles ont le temps de se mettre en place !
En ce qui concerne Ewen et sa résignation, le passage doit clairement montrer ses failles et ses faiblesses mais bon il résiste aux charmes de Sinaï tout de même ! Après, le fait de perdre l'autorité parentale de sa fille, c'est vrai que je pourrai davantage insister mais tout se passe tellement vite que je c'est aussi pour cela qu'il ne peut pas vraiment tout analyser...
Par contre, pour l'acceptation des hommes d'un point de vue général, j'ai rajouté un petit passage, tu me diras ce que t'en pense lorsque tu auras le temps de relire :)
En ce qui concerne Astrée et sa fille, tu as bien raison, on les reconnaissait peu dans cette fin de chapitre, j'ai donc développé davantage la fin ! Tu me diras ce que t'en pense ! J'ai aussi replacé Kian au centre de l'action car c'est vrai que je l'avais un peu oublié à la fin (roooooh j'ai trop de persossss). 
Merci encore pour tes remarques, elles me font toujours avancer :p
Je n'ai pas trop écrit la semaine dernière, mais je vais essayer de m'y remettre et de publier le chapitre 15 dans la semaine ! C'est mon objectif :D
Pleins de bisous volants <3 
Isapass
Posté le 13/02/2019
Salut Makara !
Bon alors je vais entrer tout de suite dans le vif du sujet : je n'ai pas été méga convaincue par ce chapitre. La trame est très bien menée, mais ce sont les motivations et les ressorts qui pêchent un peu, à mon sens.
En fait, je crois reconnaître les mêmes problèmes que dans mon histoire. Le coup d'état de Sinaï est une très bonne idée mais pour qu'il fonctionne, le chantage doit être imparable. Or, là, je trouve que la motivation des femmes est un peu ténue. Enfin, on voit bien qu'elles sont extrêmements résolues, mais on ne perçoit pas bien pourquoi.
Parce qu'en fait, sauf si j'ai loupé un truc (et c'est peut-être le cas, c'est la limite de la lecture chapitre par chapitre, parfois éloignée dans le temps), je n'avais pas du tout en tête que les femmes étaient satisfaites de leur réclusion. Avais-tu déjà parlé des viols, avant ? Je pense qu'il faut préparer ça en amont, parce que si on ne comprend pas (voire si on n'adhère pas) à la motivation des femmes pour soutenir la reine, le coup d'état tombe à plat. 
Elles renoncent à être avec ceux qu'elles aiment (alors que tu décris des retrouvailles très touchantes), Ewen renonce à l'autorité parentale sur sa fille et accepte de reléguer les hommes au second plan alors qu'ils l'ont "reconnu" comme chef, les hommes sont atterrés par les nouvelles lois mais pas un seul ne se rebelle, même quand les dagues se sont baissés...
Bref, tout le monde acceptent des choses hyper violentes sans broncher, du coup il faut VRAIMENT que ce soit bétonné pour qu'on comprenne qu'il n'y a pas le choix. Or, tout dépend de ce que veulent les femmes et pour l'instant, ce n'est pas très clair. Ou plutôt ça tombe un peu de nulle part.
Dans une moindre mesure, la scène de la séparation de Kalie et Astrée manque aussi un peu de détails : on dirait que Kalie n'a aucune volonté propre. Elle ne dit rien, elle, d'être éloignée de sa mère ? Juste pour du chocolat ? Elle est sans doute gourmande, mais quand même !
Bon désolée pour ces retours qui, une fois n'est pas coutume, sont un peu sévères. Mais il faut juste que tu trouves comment ajouter ces éléments avant : pourquoi les femmes sont enfermées, est-ce qu'elles préfèrent l'être, qu'est-ce qui leur arriverait si elles ne l'étaient pas.
Détails : 
" Guidez-les à s'adapter à ces nouvelles lois, ils vont en avoir besoin." : pour s'adapter
"Je ne peux imposer ce système sans vous." : je me doute que c'est ce que Sinaï  a dans la tête, mais elle a l'air trop fine pour employer ce verbe "imposer". Ou alors c'est une mauvaise politicienne ;)
Bises (on peut reparler de tout ça, si besoin) 
 
Makara
Posté le 13/02/2019
Coucou Isa :)
Désolée pour le temps de réponse, ton commentaire m'a fait bien cogiter :p
Or, là, je trouve que la motivation des femmes est un peu ténue. Enfin, on voit bien qu'elles sont extrêmements résolues, mais on ne perçoit pas bien pourquoi. => J'en parle un peu dans les autres chapitres mais c'est vrai que je pourrai approfondir davantage ! J'avais déjà parlé des viols avant, dans le chapitre 2, je crois, mais c'est vrai que ce chapitre commence à dater au niveau de la lecture :p
Elles renoncent à être avec ceux qu'elles aiment => Par contre, les femmes ne renoncent pas à ceux qu'elles aiment, justement. 
Les nouvelles lois sont un code de conduite pour les hommes, surtout.  
les hommes sont atterrés par les nouvelles lois mais pas un seul ne se rebelle, même quand les dagues se sont baissés... => J'ai changé un peu la scène suite à ta remarque mais cela reste très subtil car je pense que les hommes sont majoritairement sous le choc autant par les nouvelles lois que par l'attitude d'Ewen. 
Or, tout dépend de ce que veulent les femmes et pour l'instant, ce n'est pas très clair. Ou plutôt ça tombe un peu de nulle part. => Les femmes souhaitent vivre libres, sans avoir à vivre dans la peur du viol ou d'un enlèvement. Mais je suis d'accord avec toi, je pense qu'il faudrait que je développe un peu dans les chapitres précédents, leur difficile situation...
Dans une moindre mesure, la scène de la séparation de Kalie et Astrée manque aussi un peu de détails : on dirait que Kalie n'a aucune volonté propre. Elle ne dit rien, elle, d'être éloignée de sa mère ? Juste pour du chocolat ? Elle est sans doute gourmande, mais quand même ! => Tu as raison, je viens de développer davantage cette scène car c'est vrai qu'on ne percevait pas bien les interractions (ça se voyait que je voulais finir le chapitre^^ lol).
Bon si tu as le temps de relire, tu me diras si tu trouves ça mieux :)
Pleins de bisous volants, merci encore pour ton retour :)
 
Sorryf
Posté le 08/02/2019
OMG il s'en passe des choses dans ce chapitre !
la révolte des femmes, y a plein de trucs dedans que je trouve horrible, la soumission des hommes et perte de leur parenté, la CHEF qui est complètement barge, qui crée une dévotion au point que les filles se tuent entre elles... elle vaut clairement pas mieux que le Kâ.
Mais je pense quand meme que ça aurait été chaud s'ils avaient fait comme l'avaient voulu les hommes, que effectivement les meufs auraient pris cher.
Tout ça est très intéressant !
Astrée m'a fait de la peine, mais elle qui était une conasse accomplie, peut-être que tout ça va faire d'elle un super perso.
une micro-remarque-question, peut-être pas pertinente, vu que j'ai pas tous les éléments : c'est a propos de Kian, je sais pas trop ce que tu veux que le lecteur ressente par rapport à lui, qu'on s'y attache ou qu'on le considère comme un boulet (ce qui est pas trop mal parti XD). révéler des secrets en parlant dans son sommeil c'est vraiment pas classe ! Pourquoi pas une blessure grave qui le ferait délirer ? Bon j'avoue, c'est parce que je surkiffe les histoires de blessures et de blessés :D t'as surement choisi de pas faire ça pour une raison, et le sommeil marche aussi bien.
ce chapitre était passionant !
Makara
Posté le 08/02/2019
Coucou sorryf :p
Merci d'être passée aussi vite camarade Canif :D
Raahh lalala j'étais fébrile pour ces premiers retours, c'est un peu extrème ce que je propose dans ce chapitre et en même temps si cela se passait vraiment je suis d'accord avec toi "  les meufs auraient pris cher" sans cette prise de pouvoir^^.
C'est ça que je voulais intaurer, le fait qu'on soit en même temps contrainte de comprendre ce positionnement mais aussi dégoutée de devoir en arriver là...
As-tu vu en filgramme le code civil de Napoléon ? je te file le lien si tes souvenirs de collège sont trop anciens :p ( http://utlpaimpol.over-blog.com/article-napoleon-les-femmes-et-le-code-civil-88056331.html).
Sinaï n'est pas barge du tout, elle est comme de nombreux chefs politiques autoritaire prête à tout pour asseoir son pouvoir :)
Astrée m'a fait de la peine, mais elle qui était une conasse accomplie, peut-être que tout ça va faire d'elle un super perso. => Ahah je suis contente si tu as ressenti de l'empathie pour elle tout de même  ! En effet, elle va pas mal évoluée ;-)
c'est a propos de Kian, je sais pas trop ce que tu veux que le lecteur ressente par rapport à lui, qu'on s'y attache ou qu'on le considère comme un boulet => un peu des deux ! Lol. Je veux surtout montrer qu'il est balotté par les évènements. Finalement il a des difficultés à trouver sa place. Révéler des choses dans son sommeil, c'est important, c'est pas grave si c'est pas classe :p. Il n'a pas été blessé lors du tournoi donc je ne peux pas lui rajouter une blessure comme ça ;-). Bah si tu surkiffes les blessures, Astrée va devenir ton nouveau personnage préférée ! Xd
 t'as surement choisi de pas faire ça pour une raison => c'est une raison en lien avec sa fonction de silleur donc oui :)
 ce chapitre était passionant !=> Rooooh trop cool, j'avoue que je suis plus fière de ce chapitre que du précédent :p
Bon ce week end je vais avoir un peu de temps, j'espère rattraper mon retard dans kiwi ex machina ! 
Pleins de bisous volants <3
Merci pour ta lecture <3 
 
ClaireDeLune
Posté le 07/02/2019
Hiiiiiiiiiîiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (ceci représente mon niveau d'excitation actuel)
C'est beaucoup trop cool ! J'adore ! 
Bref, il est 22h30 et je suis crevée, en plus ton chapitre est  super sympa à lire, ça s'enchaîne bien, et on sent un début de rapprochement entre tes histoires. Du coup, pas de beau commentaire élaboré pour ce soir ;) Mais J'ADORE !!!
Makara
Posté le 07/02/2019
Coucou claireDeLune <3
Merci d'être passée aussi vite !!!
Hiiiiiiiiiîiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (ceci représente mon niveau d'excitation actuel) => ça c'était aussi ma réaction quand j'ai lu ton com ;-)
Je suis vraiment super contente que ça te plaise <3  
  et on sent un début de rapprochement entre tes histoires => Ouiiiiiiiiiiii :)
Lire ton commentaire m'a conforté que j'avais prise la bonne décision pour ce retournement de situation :) 
Qu'as-tu pensé de Sinaï ? Est-ce que Astrée t'a touché ? Et Ewen, t'as bien aimé son point de vue ?
Pleins de bisous volants <3 
Elia
Posté le 18/03/2019
coucou Makara !
Me voilà enfin ici après une longue pause. J'ai bien aimé ce chapitre, en revanche des éléments vers la fin me semblent un peu flous.
Bref, déjà, j'ai beaucoup aimé le renversement de situation et la prise de pouvoir. Je n'ose pas imaginer le pauvre Ewen, lui qui aime tant Cyla. Et sinon, je dois avouer que Sinaï est flippante ! J'adore ce genre de personnage, manipulatrice. Je sens qu'elle va me plaire !
Je sais qu'à chaque fois, ma lecture est fragmentée, mais j'ai la sensation que ça fait beaucoup de chapitres qu'on a pas vu les femmes et je dois avouer aussi que j'ai un peu fait la confusion entre Astrée et Sinaï... 
C'est la fin qui m'a fait plus tiquer. J'ai relu plusieurs fois le passage pour comprendre ce qui n'allait pas. Déjà, je le trouve un peu confus : quelles sont les intentions de Sinaï ? Tuer Kalie ? J'ai cru à un moment qu'elle voulait l'empoisonner, mais finalement elle l'enlève ?
Ensuite, j'aurais bien aimé (pour les lectrices qui lisent une fois par mois ahaha) que tu fasses une piqûre de rappel sur ce qui se passe entre Astrée et Sinaï parce que j'étais là, devant mon ordi, à fouiller dans ma mémoire ce qui s'était passé. Alors encore une fois, si j'ai loupé un truc, dis-moi hein !
Je pense que tu as mis en place un véritable retournement de situation qui va être très intéressant à exploiter. C'est maîtrisé, mais vraiment, je te conseille de faire plus de piqûres de rappel et peut être aussi de développer plus certains passages, comme Kalie qui fait sa peste pour du chocolat alors qu'elle voit bien que sa mère est mal. Alors je veux bien qu'elle soit insupportable, mais ça manque de développement et je trouve ce moment là un peu trop expédié, je dirai même que sa réaction est un peu "facile".
Voilà, j'attends la suite avec impatience, comme toujours !
Bisous ! 
Makara
Posté le 18/03/2019
Coucou elia :) je suis ravie de te revoir par ici :p
Je suis contente que le retournement de situation te plaise ainsi que sinai, quand je reecrirai cette partie j'essaierai de développer les passages où elle apparaît :) ainsi qu'astree et kalie ! Tu as bien raison de trouver la fin du chapitre un peu expédié, suite à certaines remarques, j'ai ajouté la scene finale et je l'ai écrite très vite. ll faut que je prenne le temps de la récrire. Sinai ne souhaite pas faire du mal à kalie mais surtout à sa mère et quoi de mieux que de le lui enlever :p  Je vais essayer de faire plus de piqûres de rappel tu as bien raison en particulier sur astree et sinai :) 
Merci de ton passage :) 
Bon la suite va tarder un peu car je suis un peu bloquée... 
Pleins de bisous volants
LionneBlanche
Posté le 28/06/2019
Me revoilà ! ^
Bon ben… Les femmes sont libres, enfin… Je crois… Comme quoi, il faut vraiment faire attention à ce que l’on souhaite et ne surtout pas hésiter à faire des précisions. ^^ Elle est charmante la nouvelle odalisque… Vraiment… Je me demande si, finalement, elle ne serait pas encore plus dangereuse que le Kâ. J’ai presque envie de voir la reine se venger… ^^
« Très clairement, vous y gagnez dans ce "système" comme tu dis. Si le peuple respecte les règles, nous pourrons vivre en parfaite harmonie... »
Je pense que le « si » est vraiment à prendre en compte ici : je sens venir la manipulation… ^^
Sinon, intéressants les rêves de Kian, surtout avec le prénom d’Alya et une promesse de réunion. ^^
Au passage, j’ai noté ceci :
« Certains avaient allumé des torches alors que Etioli baignait encore dans une clarté ambrée. » qu’Etioli ? ^^
« Son cœur se serra à ce souvenir et porté par la curiosité, se rapprocha, pour entendre les propos du prince. » ''il'' après la virgule? (sinon, ça me donne l’impression que c’est le cœur qui se rapproche) 
Makara
Posté le 28/06/2019
 
Bonjour Lionne :)
Oui les femmes sont libres ! :)
Elle est charmante la nouvelle odalisque... Vraiment... Je me demande si, finalement, elle ne serait pas encore plus dangereuse que le Kâ => C'est souvent ça dans les révolutions, on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on gagne XD
J'ai presque envie de voir la reine se venger... ^^ => Je dis rien, je dis rien (Makara part en sifflotant^^)
Je pense que le « si » est vraiment à prendre en compte ici : je sens venir la manipulation... ^^ => On est d'accord :p
Sinon, intéressants les rêves de Kian, surtout avec le prénom d'Alya et une promesse de réunion. ^^ => Oui je commence à créer des ponts entre les personnages :)
Merci pour tes remarques quant aux deux phrases, en effet, tes propositions sont biens, je vais changer ça !
Merci encore de ta lecture ! 
Pleins de bisous volants 
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