Chapitre 14 - Le mystérieux coffret

Chapitre XIII

Le mystérieux coffret

 

Ils avaient regagné la maison sans traîner après avoir remercié Grïmuld et promis de l’informer du résultat de leurs découvertes. Le coffret reposait à présent sur la table sous l’œil intrigué de Thiya. Ils le tournèrent dans tous les sens à la recherche d’un indice :

  • Il y a forcément un mécanisme d’ouverture, dit Till contrarié.
  • Krâa, vous chercher comme poule qui aurait perdu œuf, s’agaça Thiya. Évidemment ouverture il y a ! Mais au lieu de piailler vous devez ébrouer cerveau pour trouver clef !
  • Merci, Thiya ! bougonna Till, qu’est-ce qu’on ferait pas sans toi.
  • Thiya a raison, approuva Châny. Si ça avait été aussi simple, Grïmuld aurait trouvé.
  • Blair ? demanda Naëlle saisie d’une inspiration soudaine, comment tu t’y prendrais pour rendre une serrure inviolable ?

Blair se tritura l’oreille droite :

  • Attends, laisse-moi réfléchir…

Tous patientèrent, suspendus à ses lèvres. Blair avait parfois des fulgurances. Son ingéniosité agaçait autant qu’elle émerveillait parce qu’elle ne répondait pas toujours à la logique attendue.

La logique de Blair pouvait emprunter des chemins tortueux dont il était seul à maîtriser le tracé et si beaucoup s’égaraient dans les méandres de sa pensée, lui, suivait le fil de son raisonnement sans dévier de sa trajectoire. Ce côté imprévisible rendait ses inventions surprenantes, occasionnellement agaçantes, mais toujours intéressantes.

Ses doigts se mirent en mouvement, tricotant des arabesques, s’entremêlant, s’étirant, s’enroulant et se déroulant. Ses yeux suivaient le fil d’un dessin imaginaire. Le sourcil gauche se relevait, perplexe, puis les deux se rejoignaient sous l’effet de la concentration. Ses deux mains s’agitaient parfois comme pour effacer un processus inapproprié ou un appareillage impossible. Puis ses doigts reprenaient leur danse sous les regards de spectateurs fascinés. Quiconque avait un jour assisté à ce genre de démonstration, restait convaincu à jamais du génie enfoui sous la fougueuse carapace. Ce dont Naëlle et Châny ne doutaient pas… enfin, la plupart du temps.

  • Il existe des tas de moyens sophistiqués pour rendre une fermeture efficace, dit-il après avoir reposé ses mains. Mais la seule manière de rendre une serrure inviolable c’est son système d’ouverture. On peut multiplier les systèmes de crochetage à l’infini mais l’ensemble des combinaisons sera toujours dépendant du système d’ouverture. Si je suis le seul à posséder le secret de l’ouverture, je suis le seul à pouvoir l’ouvr…
  • Krâa, bien ce que dire Thiya ! Il faut trouver clef !
  • Tu as raison Thiya, reconnut Blair.
  • Donc, on ne pourra jamais l’ouvrir, conclut Till, dépité.
  • On peut toujours y mettre un coup de hache, suggéra Naëlle.
  • Laissez-moi finir avant d’envisager une solution aussi radicale, s’impatienta Blair. Il existe une autre possibilité. Vous avez remarqué les sculptures qui recouvrent la totalité du coffret ?
  • Oui, bien sûr, répondit Châny.
  • Il faut les étudier, nous ne cherchons pas un système d’ouverture classique. La réponse se trouve peut-être là.

Ils se penchèrent à nouveau sur le coffret, palpant chaque relief, étudiant chaque courbe, dénombrant chaque irrégularité mais leurs tentatives restèrent vaines. Le coffret demeurait hermétiquement clos.

  • Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demanda Naëlle. On passe à la manière radicale ?

Till regarda ses amis, interrogatif :

  • C’est toi qui vois, répondit Blair.
  • C’est vraiment dommage d’en arriver là mais s’il n’y a pas d’autres solutions, murmura Châny.

Till hésitait mais la curiosité l’emporta :

  • D’accord, allons chercher la hache.

Blair fut chargé de la basse besogne. Un coup net, tranchant, sans bavure. Un travail de professionnel. Mais le coffret résista à tous les assauts et Blair jeta le manche vaincu :

  • Je n’y comprends rien ! Je ne suis pas parvenu à détacher la moindre esquille, à croire que ce foutu machin est indestructible !

Till ravala une nouvelle fois sa déception :

  • Bon, on aura essayé.
  • Mouai, c’était bien tenté, soupira Naëlle.
  • Il faut prendre ça comme un témoignage de ton passé, Till, rien de plus. Et qui sait, peut-être qu’un jour le coffret se décidera à parler de lui-même, affirma Châny.
  • Tu crois sérieusement ça ! s’étonna Till.
  • Comment savoir avec ce genre d’objet.
  • Qu’est-ce que tu entends par « ce genre d’objet » ? demanda Till inquiet.
  • Et bien, de tout évidence, ce coffret est protégé par un charme, un sortilège ou je ne sais quoi.
  • Krâa ! Magie, mauvaise ! Magie, œuvre de sorcier ! Till brûler coffret !
  • C’est un coffret magique ! s’exclama Naëlle, émerveillée plus que de raison.
  • Je ne le crois pas, mais la magie le protège, une magie à laquelle nous n’avons pas accès. Nous devons le ranger et tenter de l’oublier pour le moment en attendant d’en découvrir plus. C’est ce qu’il y a de plus raisonnable à faire, affirma Châny.

Till céda. Le coffret qui l’intriguait quelques instants plus tôt, paraissait soudain empli de sombres menaces. Ne prêtait-on pas certains pouvoirs maléfiques au peuple des sables ? Le coffret fut remisé tout au fond du grand coffre de la chambre, enroulé dans un drap de laine. Ils décidèrent de taire cette découverte à Elhyane qui ne pourrait voir dans cet objet qu’un mauvais présage supplémentaire.

Ils s’employèrent à égayer la soirée, donnant une version édulcorée de leur rencontre avec Grïmuld, parlant avec enthousiasme de leur départ pour Gran-Cairn. Thiya écoutait, parsemant la conversation de Krâa désapprobateurs jusqu’à ce qu’Elhyane propose de les conduire le lendemain matin. Rassurée, la corneille s’endormit, elle serait du voyage.

Lorsque Châny éteignit la lampe, Till ne put s’empêcher de lancer un regard inquiet en direction de la malle. Il lui semblait percevoir le son de battements d’un tambour. Était-ce son imagination ? Le sommeil s’empara de lui et ses paupières se fermèrent avant qu’il n’ait élucidé ce mystère.

 

Boum-boum, boum-boum, boum-boum… des hommes frappent sur les peaux des tambours du plat de leurs mains, des mains larges et puissantes comme des battoirs. Les tambours sont si hauts qu’ils pourraient écraser Till si l’un d’eux se renversait. Une femme entonne une mélopée. Ce chant est familier. Till l’a déjà entendu. La voix berce. La voix rassure. Les feux illuminent la nuit, des braises incandescentes s’égaillent emportées par le vent. Des géants dansent autour du feu au rythme de la mélopée. Till se sent infiniment petit et perdu au milieu de cette agitation. Il est inquiet. « Silha ! Châny ! Où êtes-vous ?», crie-t-il sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche. Tout ce bruit, ce mouvement l’effraie. La femme se penche vers lui. Une femme sans visage, à la longue chevelure de soie. Son souffle frais caresse son front. « Que dit-elle ? » On le soulève, il se débat…

…Silha lui tapote la main :

  • Qu’est-ce que tu fais ? Tu rêves ?

Châny est également assis à la table de jeu. Il tourne un instant la tête vers Till et lui sourit. Le cheval questionne Châny :

  • Depuis combien de temps ?
  • Quelques jours à peine, répond-t-il.
  • Alors, il va falloir accélérer.
  • Pourra-t-il le supporter ?
  • Oui mais il est récalcitrant, cela complique les choses. Tu dois entrer dans le jeu.
  • Ce n’est pas mon jeu. C’est le jeu de Till.
  • Tu veux l’aider ?
  • Oui, mais je ne peux entrer dans son jeu.
  • As-tu peur ?
  • Oui, il est dangereux de vouloir entrer dans le jeu des autres.
  • Mais parfois, on n’a pas le choix.
  • On a toujours le choix.
  • Connais-tu le sens de ce jeu.
  • Oui, si l’on arrête, on meurt.
  • As-tu peur de la mort ?
  • La naissance est une donnée, la vie est une donnée, la mort en est une autre.
  • Tu ne réponds pas à la question.
  • Il n’y a pas de réponse à la question dans la mesure où l’on accepte les données.
  • Tu es sage, conclut le cheval.

Silha tapote à nouveau la main de Till.

  • Bon tu as compris maintenant ?
  • Compris quoi ?
  • Le jeu ! Concentre-toi un peu ! gronde-t-elle.

Till réfléchit. Son regard interrogatif va du scarabée à Châny et de Châny au scarabée qui semble attendre un signal :

  • Je crois que j’ai compris.
  • Alors, avance, avance, avance, avance…

…Till est debout dans l’herbe, devant la porte bleue au heurtoir de bronze. Il tient le coffret entre ses mains. La porte s’ouvre. Le cheval est là, immense, mais il ne porte plus de chapeau.

  • J’ai trouvé le coffret mais je n’ai pas la clef, dit Till.
  • Tu ne peux entrer si tu n’as pas la clef, répond le cheval.
  • Mais comment trouver la clef ?
  • La clef viendra à toi. Le moment venu, la clef te reconnaîtra.
  • Mais quand ?
  • Le moment venu.

Silha glisse sa petite main dans la main de Till et l’entraîne :

  • Viens ! lance-t-elle, il est temps à présent.
  • Il est temps pour quoi, Silha ?
  • Il est temps d’aller là où est la réponse...

 

Till se redressa brusquement, le souffle court. Châny, assis à ses côtés posa un index sur sa bouche :

  • Descendons, ne les réveillons pas, chuchota-t-il.

Ils s’installèrent autour de la table devant un grand verre d’eau. Till avait la gorge nouée, le rêve se clarifiait, il ne pouvait plus feindre à présent d’en ignorer le sens. Châny attendait qu’il prenne la parole.

  • Je crois que c’est une évidence, n’est-ce pas, murmura Till, j’appartiens au peuple des sables. Mais ça, tu l’avais déjà compris.
  • Oui, répondit Châny. Au fond de toi tu le savais aussi, mais tu refusais de l’accepter. Connaître la vérité devrait te soulager.
  • Ce n’est pas le cas. Pourquoi, tout cela arrive-t-il maintenant ?
  • Je n’en sais rien mais tu dois avoir confiance.
  • Confiance, répondit Till avec amertume…Tu ne comprends pas, Châny, cela veut dire que je ne pourrai jamais être comme vous, que jamais le lien ne me reconnaîtra. Je resterai toujours « le bouffon » dont on se méfie. Sven a raison.
  • Mais tu oublies un élément important, Silha est ton guide.
  • C’est ce qu’elle prétend mais ne cherche-telle pas plutôt à m’éloigner de vous pour mieux vous protéger, vous, son peuple ?

Châny marqua un temps d’arrêt, il n’avait pas envisagé le problème sous cet angle.

  • Quel danger pourrais-tu représenter ?
  • Je n’en sais rien pour l’instant… mais un jour peut-être.
  • Arrête avec ces bêtises ! Tu es le seul depuis cinq cents ans à être arrivé sur l’île ! Wilma l’a affirmé : le hasard n’y est pour rien. Les Esprits t’ont guidé jusqu’ici pour te confier à Elhyane. Elhyane, ce n’est pas n’importe qui ! C’est une personne de grandes connaissances et de sagesse. Les desseins des Esprits sont mystérieux mais dans ton cas, cela ne peut signifier qu’une chose, ils ont des projets pour toi. Et d’Eux, tu ne dois pas douter.

Les dernières paroles de Châny ébranlèrent Till.

  • Écoute, je sais que je me répète, tu dois avoir confiance et arrêter de te torturer la tête avec d’obscures élucubrations. Prends les évènements comme ils viennent et accepte les révélations comme un don. Quant à Silha, de mémoire, personne n’a jamais rapporté qu’elle ait tenté de nuire de quelque manière que ce soit.
  • Tu as sans doute raison, reconnut Till. Mais si je pouvais savoir où je vais…
  • Sur ce point, nous sommes tous égaux car personne ne le sait. As-tu compris le sens du jeu ? demanda Châny pour revenir au sujet principal.
  • Je crois, un peu, répondit-Till après un moment d’hésitation.
  • Oui ? répondit Châny pour l’encourager à aller plus loin.
  • Le scarabée rouge, c’est moi. Mais les blancs et les noirs, c’est encore un peu flou, je n’arrive pas à déterminer ce qu’ils représentent.

Châny hésitait, le cheval l’avait incité à entrer dans le jeu. Devait-il pour autant l’écouter ? Ne risquait-il pas de contrarier le plan des Esprits et de fourvoyer son ami avec une interprétation qui ne serait pas la bonne ? Existait-il une autre interprétation possible ? Visiblement, Silha ne se posait pas la question car, sinon, pourquoi l’aurait-elle encouragé à poursuivre ? Il toussota pour s’éclaircir la voix, se donner encore un peu le temps d’ordonner ses pensées avant d’expliquer :

  • Les scarabées blancs représentent l’avenir, les noirs le passé. Le scarabée rouge, c’est toi et c’est aussi le présent. Lorsque le scarabée rouge avance, il fait un choix. Ce choix est libre même si les scarabées blancs et noirs tentent de l’influencer pour le pousser à emprunter telle ou telle direction. Le scarabée rouge est le point d’équilibre entre ce que l’on connaît et ce que l’on souhaite.
  • C’est compliqué !
  • Pas tant que ça. Demain… Aujourd’hui plutôt, tu vas à Gran-Cairn. C’est un futur proche. Tu ne sais pas à quoi t’attendre et tu imagines différentes possibilités. L’avenir, c’est l’incertitude. D’un autre côté tu sais que tous les Novices vont à Gran-Cairn, que c’est un lieu d’apprentissage, que des Maistres sont là pour enseigner, que tu as des amis fabuleux… Bref tu connais un certain nombre de choses. Ces certitudes appartiennent à la mémoire du passé. Aujourd’hui tu es au point d’équilibre entre ce que tu sais et ce que tu supposes. Tu décides d’aller à Gran-Cairn car ce que tu sais influence ce que tu supposes.
  • Et dans le cas contraire ?
  • Bonnes, mauvaises surprises, c’est le risque à courir.
  • C’est un jeu brutal !
  • C’est le jeu de la vie, chacun mène son propre jeu.
  • Et Silha ?
  • Silha te pousse à avancer, à dépasser tes peurs et tes angoisses. Elle est ton guide.
  • Je trouve que ça ressemble plus à une épreuve où l’on doit progresser les yeux bandés sur un chemin inconnu, cerné de ravins.
  • C’est pour ça que la connaissance du passé est importante car elle permet d’avancer avec prudence et discernement. On retombe rarement deux fois dans le même piège. On acquiert de l’expérience et l’expérience élargit le chemin. Mais tu as raison, on ignore de quoi demain sera fait. Ça rend la vie piquante et pleine de rebondissements. D’un mal naît souvent un bien. Regarde notre rencontre. On était mal partis, moi au fond du trou, Blair et Naëlle qui se disputaient et puis, tu es arrivé. D’où tu venais ? Pourquoi passer par là, sur ce chemin, à ce moment précis ? Comment te trouvais-tu en possession des graines fabuleuses ? Beaucoup d’incertitudes et d’étranges coïncidences pour un heureux résultat. Les questions sont sans importance. Tout cet enchaînement de circonstances improbables, c’est extraordinaire ! Tu ne trouves pas ?
  • C’est extraordinaire, c’est vrai...
  • C’est le jeu de la vie, comprendre et accepter ce qui t’arrive comme un cadeau et non comme une malédiction. La vie est un cadeau, Till, même la tienne quoi que tu en penses.

Till sourit. Châny trouvait toujours les mots pour le rassurer. Il n’était pas qu’un simple visiteur des rêves, ses talents allaient bien au-delà. Till en était persuadé.

Les escaliers craquèrent. Elhyane apparut, les cheveux tout ébouriffés :

  • Bonjour Ma ! À voir ta tête, lança Till en riant, personne ne pourrait douter que tu es bien ma mère !
  • Bonjour les garçons, répondit-elle en baillant, qu’est-ce que vous faites debout si tôt ?
  • D’abord il n’est pas si tôt et puis on vient juste de se lever, expliqua Till sans ajouter de commentaires.

Ils discutèrent un moment tout en grignotant une miche de pain aux fruits secs, accompagnée d’un bol de lait. Le départ se ferait de bonne heure pour arriver en début d’après-midi. Thiya les rejoignit en claudiquant, la terre n’était pas son élément.

  • Krâa, dit-elle. Moi pressée de voir où Till aller vivre. Moi aller voir Till quand aile réparée. Aile bientôt réparée, Mâa ? Moi pas supporter ça longtemps ! Mâa sait ça ?
  • Tu garderas l’attèle le temps qu’il faut, rétorqua Elhyane, sinon tu seras condamnée à te dandiner comme les oies.
  • Krâa, réponse subtile ! Mâa pas trouvé mieux !
  • Mâa pas d’humeur à discutailler, répondit Elhyane. Tu es bien pressée de quitter la maison, toi aussi !
  • Krâa, Thiya pas quitter maison ! Thiya aime maison mais Thiya veiller sur garçon. Thiya veilleur ! Thiya veille !
  • Nous le savons Thiya, se radoucit Elhyane, et nous t’en sommes tous très reconnaissants. N’est-ce pas Till ?
  • Thiya, tu es mon ombre. Jamais je ne pourrai rester longtemps sans écouter tes sages conseils.
  • Krâa, véridique vérité ! roucoula Thiya.

 

 

 

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H.Monthéraut
Posté le 13/04/2023
Bonjour Hortense :)

La scène de Blair qui cherche à ouvrir le coffre m'a fait sourire. C'est bien, ce n'est pas le cliché de la clé en possession du protagoniste depuis son enfance.

Je trouve le jeu des scarabées intéressants, avec sa notion de point d'équilibre.

Et toujours l'humour de Thiya !
Hortense
Posté le 14/04/2023
Merci de ton commentaire toujours bienveillant, j'espère que la suite continuera à retenir ton attention.
A très bientôt
Baladine
Posté le 05/09/2022
Superbe, le rêve ! c'est rythmé, fascinant, doublement rythmé parce que c'est la troisième fois en peu de temps qu'il intervient, à intervalle régulier ou presque (c'est ce qu'on ressent en tout cas à la lecture) avec quelque chose qui nous dépasse comme les rêves lucides ou un rêve chamanique. L'entrée et la sortie du rêve sont très réussies, l'échange avec Châni, comme toujours, très profond et avec un résonance dans nos coeurs de lecteurs. Et Thiya pour la note d'humour. Je le répète, j'aime beaucoup.
Hortense
Posté le 05/09/2022
Merci infiniment Claire, ton commentaire me touche.
sifriane
Posté le 10/12/2021
Coucou,
Bon chapitre, il y a beaucoup de dialogues mais c'était intéressant donc pas gênant pour moi. J'aime beaucoup le personnage de Châny.
Je trouve que c'est une bonne idée de mettre les rêves à part, ça leur donnera l'importance qu'ils doivent avoir.
J'adore l'idée d'Edouard de faire d'un des amis quelqu'un de plus sombre, cela serait surprenant, tu n'aurais pas besoin de revoir leur rencontre, et cela donnerait une profondeur, enfin c'est mon avis.
A très bientôt :)
Hortense
Posté le 11/12/2021
Bonjour Sifriane,

Oui, j'ai retenu l'idée d'Edouard, reste maintenant à savoir comment lui donner corps dans le récit sans tout bouleverser. Une idée commence à germer dans ma tête...
Quand aux dialogues, souvent trop longs, je retravaille le sujet.
Merci pour ta fidélité encourageante.
A très bientôt
Edouard PArle
Posté le 05/11/2021
Coucou Hortense !
Ma petite réserve c'est que je trouve peut-être un peu beaucoup de dialogues et de rêves sur les chapitres récents. Je pense qu'il y a moyen d'ajouter un peu d'action / un petit flashback. Après c'est toi qui voit !
Le coffret est vraiment une très bonne trouvaille. Un objet fermé par un casse-tête qui accompagne le héros interroge forcément le lecteur. Je sais que la suite est déjà écrite et je ne sais pas ce que tu as prévu mais je pense que tu as intérêt à le faire ouvrir le plus tard possible. L'attente permettant de rendre le truc quasi-sacré et le fait que le protagoniste réussisse à l'ouvrir peut marquer son évolution voir son entrée dans le monde des adultes. Enfin en tous cas très intéressant.
La métaphore du scarabée est jolie.
Quelques remarques :
"Chapitre XIII" -> XIV du coup (=
"toujours à la logique attendue. La logique de Blair" -> raisonnement pour éviter la redondance ?
Un plaisir,
A bientôt !
Hortense
Posté le 06/11/2021
Bonjour Edouard,
Je suis d'accord avec toi, il y a trop de dialogues. Je ne sais plus qui disait que cela faisait tunnel. Je prends en compte cet aspect dans la réécriture. Le coffret livrera ses secrets plus tard, comme tu le supposes bien.
Je pense reprendre la structure du texte pour faire un nouveau découpage des chapitres., qu'ils soient plus courts. Les rêves devraient apparaître à part. Pour les flashbacks, c'est une suggestion que l'on m'a déjà faite. J'y réfléchis car ils doivent apporter quelque chose à l'histoire. Je pense éventuellement à l'introduction d'un nouveau personnage d'opposant mais sans avoir trouvé encore le profil idéal qui serait suffisamment caractéristique pour retenir l'attention. Je prends toutes les suggestions, si tu as des idées, n'hésite pas.
Merci dans tous les cas pour ton indéfectible soutien.
A très bientôt
Edouard PArle
Posté le 06/11/2021
Bon j'ai bien une suggestion, peut-être un peu foireuse mais tu es la seule juge^^
Faire qu'un membre du groupe de Thill ne soit pas si blanc que ça, avec des intérêts divergents, ou bien qu'on fait chanter en retenant un de ses proches. Ca prendrait par surprise vu que tu les rends immédiatement sympathiques et au-delà de tout soupçon. Ca pourrait ajouter un truc mais à voir^^
A très vite !
Hortense
Posté le 06/11/2021
C'est une bonne idée à creuser, une histoire dans l'histoire. Tu me donnes matière à cogiter.
Merci
Romanticgirl
Posté le 17/08/2021
Bonjour Hortense,
J'ai retrouvé avec plaisir le coffret ! J'ai vraiment envie de savoir ce qu'il contient :) Le récit de la recherche de Blair est très réussi, tout comme la description du coffret. Comme toujours, le style est soigné et le vocabulaire recherché. Je n'avais compris pas la métaphore du scarabée avant que Châny ne l'explique. C'est bien trouvé ! Comme je te l'avais dit précédemment, je trouve que les chapitres sur les rêves sont un peu rapprochés... J'avais beaucoup aimé le premier rêve, le rêve avec Silha et son frère Lars (si je ne me trompe pas de nom), un peu moins le précédent et celui-ci. Une petite question. Je n'ai pas compris pourquoi après ce rêve Till est convaincu d'être un enfant des sables. J'ai sans doute lu trop vite. A très bientôt !
Hortense
Posté le 19/08/2021
Un grand merci pour ta lecture attentive.
C'est l'ensemble des rêves et des explications comprises chez Wilma qui persuadent Till qu'il appartient au peuple des sables. Bien qu'il n'ait pas encore toutes les clefs pour le confirmer.
Je prends note de tes remarques sur le rapprochement des rêves.
Encore merci et à très bientôt
Ella Palace
Posté le 25/06/2021
Coucou,


J'ai beaucoup aimé l'explication de Châny au sujet des scarabées! Le passé, l'avenir et le présent, Till qui doit choisir. C'est tellement propre à l'humain. C'est une jolie métaphore! J'ai eu un frisson. Oui, je sais, juste pour ça lol.

"Aujourd’hui tu es au point d’équilibre entre ce que tu sais et ce que tu supposes. Tu décides d’aller à Gran-Cairn car ce que tu sais influence ce que tu supposes", un peu de philosophie, j'adore!! (une virgule après "aujourd'hui"?).
Et puis, je souris souvent dès que Thiya parle :-)

Mes remarques, let's go:

- un petit truc: tu as mit un "tiret" devant: "Silha tapote à nouveau la main de Till". Et, en fait, là tu aurais pu mettre les deux points : ,lol
- même remarque que d'habitude, il me semble que tu devrais un peu plus préciser qui parle, par moments, quand ils sont au moins trois présents. Même si on peut le deviner par logique, déduction. Par exemple:

"Silhâ glisse sa petite main dans la sienne :

-Viens ! Il est temps à présent.
-Il est temps pour quoi, Silha ?
-Il est temps d’aller là où est la réponse..."
Les deux points permettent de savoir que c'est Silha qui parle (au fait, tu as mis un accent sur le a). On suppose que c'est Till qui parle ensuite... Mais vu que le cheval est là aussi, on ne peut en être certain.
- "Ils s’installèrent autour la table devant un grand verre d’eau", le "de" avant la table.
- "On ne retombe jamais deux fois dans les mêmes pièges", euh... C'est plutôt une tendance de l'être humain de répéter les choses. Parfois, on ne retombe pas une deuxième fois (ouf ;-) ) mais, souvent, on recommence. Je ne mettrais pas "jamais", car c'est faux, en fait.

- "Les escaliers craquèrent. Elhyane apparut, les cheveux tout ébouriffés :

Bonjour Ma ! À voir ta tête, lança Till en riant, personne ne pourrait douter que tu es bien ma mère !", devine... mdr

- "qu’est-ce que vous faîtes debout si tôt ?", faites
- "On vient juste de se lever.", qui dit cela? Je dirais Till mais... vu qu'il y a les autres...

Voilà, je fais de mon mieux et j'espère que ça t'aide un peu.

Bien à toi
Hortense
Posté le 26/06/2021
Un grand merci Ella pour ces petites remarques de détails mais qui ont leur importance.
Lorsqu'on se relit on ne les voit pas, on glisse dessus. Donc un œil avisé est précieux.
Je prends tout et je corrige.
A bientôt.
Vous lisez