Chapitre 14 - Le conseil ministériel

Notes de l’auteur : Pour découvrir Kentronakan et sa la capitale du Nouveau Monde : https://www.casimages.com/i/20060706452325487816838336.jpg.html

Kentrony, Capitale du Nouveau Monde.

Région de Ketronakan.

 

            Garnel Asage avait été appelé à rejoindre le conseil, au plus vite ce matin. La ministre dédiée à la justice l’y attendait. Ils devaient prendre une décision pour gérer le mouvement de protestation qui avait surgi dans la région de Zorrèce depuis l’application des nouvelles lois. Une voiture noire, au long capot, l’attendait devant chez lui. Le ministre habitait sur une des collines de Kentrony, très excentrées du conseil. La voiture le guida jusqu’au pied du cratère central de la capitale. Garnel allait ensuite devoir descendre seul jusqu’au fond de la cavité.

 

Contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, la cité administrative siégeait dans le cratère le plus profond de la ville. On ne pouvait y accéder que par un immense escalier à doubles hélices qui rejoignait le dôme du conseil au centre. Une fois sur place, Garnel Asage entama doucement sa descente vers le fond de la cavité. L’imposant escalier que le ministre avait emprunté était en réalité constitué de deux ouvrages superposés l’un à l’autre parallèlement. Si l’un servait à la descente et l’autre à la montée, chacun des escaliers desservait des paliers différents. Le cratère abritait huit niveaux, tous représentés par des terrasses circulaires où siégeait et habitait toute l’administration.

 

Le costume noir du ministre s’opposait à la couleur blanche de l’édifice et ses pas résonnaient sur le marbre dans toute la cavité encore endormie à cette heure. À part les secrétariats des cabinets ministériels, l’administration était gérée par les Yeghes. Ils n’étaient pas humains ni Siréliens et avaient été créés par Namon et les trois frères Sirel.

Conçus à partir des dons de Kalokagathia, de Physis et d’Hylé, ils étaient immortels et immunisés contre les pouvoirs des Siréliens. En associant leurs dons, les frères Sirel avaient donné vie à des êtres à l’apparence humaine mélangée à celle d’un animal, d’une plante, d'un nuage ou d’un métal.

 

Incorruptibles et impartiaux, sans libre arbitre, ils étaient chargés de choisir les candidats pouvant être tirés au sort pour devenir ministre ainsi que du tirage lui-même. Sans pouvoir, ils veillaient au bon développement du conseil ministériel, ainsi qu’au respect des lois fondamentales de la civilisation Namonienne. Grâce à eux, aucun Sirélien ne faisait partie du conseil ministériel et personne n’utilisait les dons pour influencer sur le gouvernement et l’ordre mondial.

 

Quand Garnel Asage arriva en bas, il ne put s’empêcher de regarder une dernière fois le ciel avant de rentrer dans le dôme du conseil. Il ne reverrait pas le soleil de la journée et son teint blafard lui recommandait d’en profiter un maximum. Toutefois, il se hâta quand même de retrouver son bureau, le cratère commençait à s’animer au tour de lui et Garnel n’aimait pas croiser les Yeghes. À l’intérieur de l’édifice, tous les murs étaient couverts d’or, cela en était presque éblouissant. Le ministre avait ainsi pris l’habitude de fixer les dalles noires du sol pour rejoindre son bureau.

 

_ Bonjour Ministre Gortsik, comment allez-vous ce matin ? demanda Garnel à sa collègue qui l’attendait patiemment.

 

_ Nous avons beaucoup de choses à régler ! Nous sommes peut-être allés trop vite avec ces nouvelles lois, monsieur Asage. Les Siréliens sont moins dociles que vous ne l’aviez prévu, répondit la ministre de la Justice.

 

C’était une vieille femme, peu commode et un peu aigrie. Ses cheveux blancs étaient tous regroupés dans un petit chignon hissé au-dessus de son crâne et sa peau ridée lui donnait une attitude de perpétuelle angoissée. Garnel Asage ne la regarda même pas quand il s’installa à son bureau, en face d’elle.

 

_ J’ai d’autres projets pour eux, mais en effet, nous devons discuter de cette rébellion. Que se passe-t-il exactement ? lui demanda-t-il posément en fixant ses yeux noirs dans les immenses lunettes rondes de son interlocutrice.

 

_ Le nouvel Élu s’oppose à vos lois et avec lui le grand homme noir qui représente les oranges. Ils ne nous attaquent pas, mais ils se défendent vigoureusement. Ils n'utilisent même pas leur pouvoir. Certains savent se battre à la régulière. Notre milice n’a pas pu quitter Erden, ils les ont encerclés et ils ne les laissent pas approcher des maisons des couples concernés. Ensuite, ils exfiltrent nos cibles et les cachent. Il est difficile pour nous maintenant de retrouver les couples de Kalokas hors la loi, expliqua madame Gortsik de sa voix rouillée.

 

_ Très bien. Tous les Élus sont donc encore au même endroit ? Je pensais que le peuple jaune serait le plus facile à soumettre, mais nous n’avons qu’à envoyer nos forces dans les autres régions. Faisons respecter nos lois dans toutes les villes de Yacuiba et Narnji. Ainsi, ils devront se séparer pour protéger leur peuple et il sera plus aisé pour nous de nous défendre. Problème réglé, autre chose ?

 

_ Il semblerait que Paskhal Agape les soutient, monsieur. Vous avez toujours dit qu’il était la clé. Son pouvoir et son charisme sont assez fort pour les rassembler et les unir malgré tout. Que fait-on dans ce cas ? insista la vieille femme, se courbant un peu plus sur sa chaise pour tendre un mot à Garnel Asage.

 

Alors que Garnel se montrait septique face aux doutes de la ministre, elle lui fît lire les notes d’une secrétaire qui relatait une discussion téléphonique où Paskhal Agape insistait pour connaitre les avancées sur l’enquête de l’enlèvement de ses filles. Si l’homme le plus influent de la planète ne pouvait rien faire pour elles, le Sirélien le plus écouté ne ferait rien pour lui avait-il menacé. Garnel Asage comprenait donc que c’était du donnant donnant. Malheureusement, il n’avait encore rien à transmettre à cet ami et il attendait des nouvelles qui se faisaient tardives. Il espérait qu’elles viendraient bien à lui ce soir comme c’était prévu, mais d’ici là, il devait débloquer la situation.

 

_ Très bien, nous allons faire un pas vers lui. Je verrais ce que je peux faire pour sa situation familiale. Toutefois, nous avons besoin de lui pour mener à bien mon projet…

 

_ Notre projet ! le coupa sa collègue qui se releva de sa chaise en faisant craquer presque tous les os de sa colonne vertébrale. 

 

_ Oui, bien sûr. Il est nécessaire à notre projet, se reprit le ministre. Nous allons devoir lui forcer la main. Il est trop risqué de lui promettre une solution à cet enlèvement alors que nous ne sommes pas certains d’en avoir une. Cependant, nous pouvons faire de Zorrèce une terre de paix. Un endroit où ses deux autres enfants seront protégés et non soumis à ces nouvelles lois, expliqua Garnel Asage en passant son regard sur la pièce austère qui lui servait de cabinet.

 

Il n’y avait aucune chose personnelle, aucune décoration. Un simple bureau, trois chaises et une lampe occupaient l’espace, mais c'était la prestance du ministre qui remplissait le reste de la pièce.

 

_ Qu’est-ce que vous me chantez là ? Vous, vous reculez ? s’insurgea la ministre Gortsik.

 

_ Non, je cède un peu de terrain pour aller plus loin, ma chère. Voilà tout. Nous devions commencer par les Kalokas, car c’est le peuple sirélien qui entretient le moins de relations avec les humains. C’était plus simple à mettre en place et moins invasif. Toutefois, nous pouvons retourner le problème et montrer notre bonne fois en les épargnant, car leurs descendances est la plus pure. Vous me suivez ministre Gortsik ou vous dormez sur place ? s’énerva d’un coup Garnel en tapant son point ganté sur la table de son bureau.

 

Asage s’évertua à lui expliquer son plan, bien qu’elle eût du mal à suivre. Ils avaient cédé aux opposants Siréliens en créant ces lois, ils devaient maintenant faire un pas vers les Siréliens. Il décida alors de préparer un nouveau communiqué ministériel qui inclurait l’Élu des jaunes dans son projet, qu’il soit d’accord ou non. Dans ce but, il allait présenter une nouvelle loi qui permettrait de protéger uniquement le peuple des Kalokas.

 

Le ministre se devait de toucher en plein cœur le conciliateur-dynaste. Garnel Asage était un grand manipulateur, ça lui plaisait de s’opposer à quelqu’un qui avait le don de créer des illusions mentales. Ainsi cette nouvelle décision gouvernementale et la propagande qui en découlait seraient dirigées personnellement vers Paskhal Agape.

 

_ Nous allons mettre en avant les bonnes relations entretenues avec l’Élu des Kalokas, celles qui nous ont permis de dresser la loi contre les couples mixtes, expliqua Garnel.

 

_ À coup sûrr, il va s’attirer les foudres des autres Élus ! Mais est-ce que ça va suffire à le faire plier ? s’inquiéta Mme Gortsik.

 

 

 

_ Ne vous inquiétez pas, je connais son point faible. Si l’on appuie là où ça fait mal, il va céder, la rassura le ministre.

 

Les deux collègues s’évertuèrent alors à presser toute l’administration pour aboutir à cette idée. Une nouvelle loi devait sortir pour le lendemain et les quatre autres gouverneurs du pays avaient accepté le projet sans même demander plus d’explications. Dans ce cas, les Yeghes se devaient de laisser passer la loi. Du moment que le conseil était d’accord et qu’on ne mettait pas à mal l’un des principes fondamentaux du Nouveau Monde, n’importe quelle décision politique pouvait être ordonnée. Or Garnel Asage savait se faire écouter et était de toute façon le plus influent du conseil. Si le Nouveau Monde avait eu un système politique avec une hiérarchie différente, le ministre Garnel aurait été sans conteste le roi du monde. 

 

Le nouveau projet consistait à faire quitter la milice de l’administration au plus vite d’Erden et de la région de Zorrèce. Il devait faire de la terre des jaunes une terre libre pour tous ses habitants à la condition qu’ils y soient nés, qu’ils y habitent toujours et qu’ils fassent partie du peuple des Kalokas. Pour illustrer le propos, le ministre avait fait paraitre le portrait d’Endza Agape, fille d’un Élu et du conciliateur-dynaste respecté de tous. La photographie de la cadette, prise lors de la cérémonie des physés, exposait une jeune fille très douée et promise à un avenir brillant dans la société des Kalokas.

 

On pouvait lire dans l’article qu’elle était une sirélienne prometteuse, de sang pur et sans attache humaine. De ce fait, elle était prédestinée à participer à la cérémonie d’intronisation de son peuple pour remplacer son père. Des dizaines de témoignages de total inconnus venaient argumenter le propos et attestaient tous qu’elle était surement la mieux placée pour reprendre la suite de son père, et ce dans tous les domaines.

 

L’article servait uniquement à justifier la nouvelle loi et permettait d’affirmer que seul le peuple dirigé par Paskhal Agape méritait de faire ses propres choix amoureux. Le conseil ministériel se disait certain que, de toute façon, les Kalokas concernés seraient exemplaires dans leurs décisions comme l’était la famille Agape. Une fois publiée, la loi prendrait acte le jour même et dès le lendemain, l’information devrait être relayée dans toutes les régions et notamment jusqu’aux oreilles du conciliateur-dynaste.

 

Les troupes armées prévues pour faire appliquer la loi à Erden allaient être envoyées chez les peuples des Hylés et des Physés à la place. Ensuite, un fossé allait surement se créer entre Gaultier, Vikthor et Paskhal, les séparant peut-être à tout jamais. Garnel Asage avait joué ses dernières cartes et il ne lui restait plus qu’à attendre les réactions des populations.

 

À la fin de la journée, la ministre Gortsik rejoignit à nouveau son acolyte pour le féliciter. Cette fois-ci, il avait quitté son bureau et se trouvait au centre du dôme. Debout, dressé au-dessous de la coupole du conseil, il était songeur. Gortsik, impressionnée d’autant d’intelligence et de prévoyance, le couvrit de compliments. Tous deux regardaient le portrait de Namon peint sous la coupole, l’unique représentation officielle de la déesse semblait les toiser du regard.

 

_ C’est un coup de génie ! le félicita-t-elle avec enthousiasme.

 

La ministre de la Justice s’appuyait sur l’une des quatre colonnes qui soutenaient la rotonde. L’instant était ironique, les quatre piliers au tour d’eux représentaient chacun un des peuples que leurs lois avaient mis à mal. Un pilier rouge pour les Physés, un jaune pour les Kalokas, un orange pour les Hylés et enfin un blanc pour les humains. Le tout était battit sur un cercle de pierres translucides aux multiples reflets colorés. Ces dernières rappelées indéniablement à Garnel l’étrange telsman qu’il avait découvert quelques jours plus tôt, au tour du cou de Solenne.

 

_ Oui, je dois avouer que c’est bien pensé, n’en déplaise à Paskhal, répondit le ministre.

 

_ Il n’avait qu’à mieux choisir ses alliés, ricana Mme Gortsik.

 

Comme cet édifice, l’union de ces deux ministres était puissante. En une journée, ils avaient érigé le conciliateur-dynaste en ennemi pour toute une partie de son peuple. Paskhal Agape et sa famille avaient été publiquement déclarés comme collaborateur du conseil. Pour les autres, chaque Élu allait devoir faire bande à part pour protéger son territoire. C’était un coup de maitre et il aurait des conséquences dès le lendemain dans tout le Nouveau Monde.

 

_ Vous ne croyiez pas si bien dire, commenta Garnel.

 

En effet, avec toute cette affaire, l’enlèvement de Solenne et Manon serait mis au second plan. Les personnes influentes du peuple Sirélien n’allaient plus soutenir Paskhal encore très longtemps. Ainsi, le conciliateur-dynaste allait devoir soit vivre reclus dans son deuil soit avancer pour diriger sa tribu en accord avec le conseil ministériel. L’énigmatique ministre aux mains gantées était donc bien un adversaire influent et redoutable et non un ami de confiance.

 

_ Je suis désolé ma chère, mais je suis attendu. Bonne soirée, conclut-il.

 

Garnel Asage congédia sa collaboratrice après s’être repu de ses compliments. Il avait passé toute sa journée au sein même du dôme pour y prendre des décisions et promulguer des ordres. Maintenant qu’il était tard, il voulait profiter de nouveau du calme du bâtiment et méditer sur les évènements à venir. Quand bien même ses choix avaient été cliniques, ils lui avaient couté un peu de devoir les prendre.

 

_ J’aurais voulu que ça se passe autrement, mais on ne m’en a pas laissé le choix, souffla le ministre une fois seul.

 

Garnel aurait dû continuer à se féliciter de la tournure qu’avaient prise finalement les évènements, mais il n’y arrivait plus maintenant qu’il était seul. Lui qui était toujours isolé, pensait avoir trouvé enfin un soutien chez le père de Manon. Malheureusement, tout ne s’était pas déroulé comme prévu et il allait devoir retrouver son quotidien de solitaire.

 

Il ne savait pas comment le principal concerné allait prendre la nouvelle de cette loi, mais il y avait peu de chance qu’il y voit une déclaration d’amitié. En effet, il avait enfoncé le clou avec la publication du portrait de sa fille cadette qui l’érigeait en Sirélienne modèle. Avec cet article, Garnel avait mis en place une menace latente sur la tête d’Endza. Si l’adolescente aimait être au centre de l’intention, elle incarnerait une cible toute trouvée. Toute cette mascarade avait d’ailleurs juste servi à cela : rappeler à son père qu’il devait faire attention à sa famille et savoir qui soutenir.

 

Ils devraient être arrivés à présent, constata secrètement Garnel en regardant sa montre.

 

Après avoir pris ce temps de réflexion, le ministre s’employa à quitter la cité administrative. Il dut, pour cela, prendre l’escalier qui permettait de remonter à la surface du cratère, mais contrairement à ce matin, il était pressé. Il devait recevoir des nouvelles de ce Loris et par conséquent des filles de Paskhal. Une bonne nouvelle l’attendait peut-être et lui remontrait le moral après ces décisions difficiles. Il ignora tous les Yeghes qu’il croisa sur son chemin et fit son ascension presque au pas de course. Une fois en haut, sa voiture et son chauffeur l’attendaient.

 

Ils entreprirent le chemin inverse vers sa maison située en périphérie de la ville et Garnel fut déposé devant la façade d’une grande bâtisse blanche qui lui servait de résidence. Il ne recevait jamais personne, seuls des employés triés sur le volet pouvaient accéder à ses appartements.

 

En réalité, la grande maison bourgeoise dans laquelle il était rentré n’était qu’un leurre. Très peu meublée, elle ne lui servait que de paravent en cas d’obligation de recevoir. La demeure donnait sur un grand parc forestier très dense. Le propriétaire le traversa à pied jusqu’à arriver aux abords d’un grand mur en pierre de taille, surmonté de pics et paraissant infranchissable. Une unique ouverture permettait d’accéder enfin à une cour pavée et à la vraie maison de Garnel Asage. La bâtisse imposante ressemblait plus à une citadelle qu’à une simple demeure de ministre.   

 

Toutefois, cette vision sinistre lui redonna le sourire. Les informateurs qu’il attendait été arrivés avant lui et ils avaient de bonnes nouvelles, pour une fois. Garnel Asage s’approcha de leur camionnette noire et se réjouit d’y voir les filles Agape encore endormies. Il fit signe à Loris de les faire rentrer sans les réveiller. Il chercha, ensuite, du regard l’autre homme qui les avait accompagnées jusqu’ici et le retrouva à la porte en train de faire glisser péniblement son fauteuil à l’intérieur. En quelques pas, il le rejoignit et l’aida à rentrer.

 

_ Ne sursaute pas mon vieil Andzrev, tu sais bien, ce n’est que moi ! lui chuchota Garnel à l’oreille. Va te reposer maintenant, une longue journée t’attend demain et je ne parle même pas des jours avenirs. Ne t’inquiète pas pour elle, rajouta-t-il en regardant Loris déposer Manon dans l’entrée, d’ici là je m’en occupe seul.

 

Andzrev posa un dernier regard sur les sœurs. Les larmes aux yeux, il prit soin de détacher un peu l’emprise mentale qu’il avait sur Manon avant de quitter la salle et de la laisser seule. Il roula lentement jusqu’à sa chambre, se persuadant que si elle ne pouvait pas tenir une nuit sans lui ici, elle ne pourrait de toute façon pas résister au destin qui l’attendait.

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Elenna
Posté le 12/11/2020
Bon Garnel est définitivement un sal***. Ouais bon voilà. En tout cas il faut lui reconnaitre qu'il est un très bon stratège. Mais un gros c****** aussi. Pas la peine d'écrire les mots, tu as compris.
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Ahaha je comprends oui !! Mais il faut reconnaître sa finesse d'esprit
Renarde
Posté le 08/01/2020
Coucou,

Les coquilles :
Ses pats - pas
le cratère commençait à s’animait au tour de lui - à s'animer autour de lui
Le nouvel Elu s’opposent - s'oppose
le plus influant - influent
Oui, bien sûre - bien sûr
Vous me suiviez ministre - suivez ?
elle était surement la mieux placer - sûrement la mieux placée

Punaise (pour rester polie), il est d'un tordu ton Garnel !
On dirait vraiment qu'il pense faire tout juste. Genre je kidnappe tes filles, je pourris ton peuple et ta famille, mais ce serait cool que tu restes mon ami. Mais c'est bien sûr...

Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il cherche. Là, on voit des étapes (glaçantes) mais le plan d'ensemble nous échappe encore.

J'adore voir les rouages se mettre en place, on sent que cela va être quelque chose de grand, que Solenne va être impliquée, mais à quel point ? Et dans quel but ?

Bref, ça donne furieusement envie de connaître la suite !
ludivinecrtx
Posté le 08/01/2020
Bonjour Renarde !

Merci comme toujours pour les corrections !

J'aurais accepté le putain 😋.

Oui il est tordu mais il a ses raisons !! On en comprendra qu'à la fin pourquoi il pensait tout cela ! Il est persuadé de faire Les choses plus ou moins bien mais il a des raisons de le croire... Comme ton William je pense ! Ahaha

Oui le plan va arriver petit à petit. On va comprendre pourquoi les filles ont été kidnappé mais on comprendra le personnage complètement qu'à la fin du tome 1.

Oui Solenne et Manon sont toutes les deux impliqués. Oui j'avoue c'est quelque chose de très grand et je cache encore de grosses choses.

La suite dimanche !!!
UnePasseMiroir
Posté le 08/01/2020
AHHH, LE CHAPITRE 13 !
muh, la petite dédicace au début qui m'a fait rougir ^^ je t'en prie !

Bref, passons aux choses sérieuses !
Arrivée à la fin du chapitre, le seul mot que j'avais en tête était un truc très très moche qui commence par "p" et finit par "utain" (suivi de plein de points d'exclamations).

Je me rappelais que tu m'avais dit que le chapitre était centré sur le grand méchant... alors quand j'ai vu que ça parlait d'Asage j'ai pas tout de suite fait le lien... ^^

Je le savais, remarque, je m'en doutais bien que c'était un connard ! Mais qu'il soit la cause de tout ça... fsdgssgshgkhdjihdjhlhfhj j'ai envie de rentrer dans l'histoire pour foutre des claques XD Je vais t'en faire de la bouillie de ministre tu vas voir...
Maintenant c'est évident que ça clignote sur son front "je suis un connard". Mais qui l'a laissé devenir ministre ?! Awi, les fameux Yeghes-trucs... laisse-moi te dire qu'ils sont pas compétents, va falloir revoir le système d'élection de ton univers ! XD
Ce qui m'a le plus dégoûtée c'est son attitude vis-à-vis de Paskhal. Il espère quoi au juste en faisant ça ? TU VEUX QUOIIII GARNUL ?!

Quelques phrases m'ont particulièrement plues au cous de ma lecture, je ne les ai pas toutes relevées, mais il y avait notamment "Garnel Asage congédia sa collaboratrice après s’être repu de ses compliments". <-- quel type atroce !
Et aussi d'autres moments qui traitaient de sa psychologie et de sa façon de penser. Il est détestable, carrément, mais son raisonnement quant à la loi qui "privilégie" les Kalokas reste logique... c'est ça le pire ! Je n'arrive juste pas à cerner la raison de ses agissements. Est-ce que ça a un lien avec le médaillon de Namon qu'il a montré à Manon il y a quelques chapitres ? Et j'imagine qu'il est à l'origine des lettres du corbeau, ou au moins qu'il n'y est pas étranger ? C'est qui, ce personnage, en fait ?!

Et s'il essaye de faire du mal à Manon ou Solenne, je préviens Vikthor et il va tout casser ! Maintenant on sait où elles sont, les pauvres !

Bref, pour finir, je compatis sur l'état de ton cerveau qui a dû perdre quelques boulons lors de l'écriture de ce chapitre ^^ Bravo, tu as gagné un week end en camisole avec un psy et (des cookies) pour te remettre de tes émotions !


(Le petit coin des coquilles :

"Ses pats résonnaient sur le marbre dans toute la cavité" --> ses pas
"Le nouvel Elu s’opposent à vos lois" --> s'oppose (à moins qu'il soit plusieurs dans sa tête ? XD)
"Si l’homme le plus influant de la planète" --> "nfluent
"Oui, bien sûre." --> bien sûr
"Endza Agape, fille d’un l’Elu" --> y'a eu un souci ici je crois ^^ "d'un Elu" ou "de l'Elu" mais pas les deux en même temps XD
"qu’elle était surement la mieux placer" --> sûrement la mieux placée
"Dès le lendemain, l’information devrait être relayé" --> relayée
"Les troupes armées prévus" --> prévues)
ludivinecrtx
Posté le 08/01/2020
Bonjour Miroir miroir !!

Déjà merci pour ce long commentaire !!

Le personnage est énigmatique oui. Pour le corbeau je ne te dirais rien mais saches que ce n'est pas le seul a cacher des choses ! Mouhahaha

Envoie vite Vikthor alors ;)

Je te jure il m'a fallu une rééducation du cerveau pour sortir de la psychologie du perso ahaha



Sa relation avec paskhal on l'a comprendra au fur et a mesure mais oui il est un peu bête d'avoir cru pouvoir lui planter un couteau dans le dos et le garder en amis !! Toutefois je peux t'assurer que malgré tout ça l'a peiné de le faire.. oui oui je te jure.

C'est exactement cela que je voulais que tu te dise ! Putain mdr .

Oui Garnel est le méchant de mon histoire, pas Loris hihi enfin Loris en fait parti mais il n'est pas l'investigateur du mal.

Alors on apprendra comment il est devenu ministre au fur et a mesure mais oui il y a bien une couille dans le papier !!

Garnel est un gars intelligent donc logique !! Malheureusement, il a un vrai raisonnement.

Merci pour les coquilles !!!
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