Chapitre 13 : Le salon des complots.

Bien avant tout ce qui s’est passé dans un petit salon éloigné que l’on croit à l’abri des regards indiscrets, se trouve Oreste et le valet qui discutent d’un certain plan.

 

Le valet. — Ce plan m’a l’air bien compliqué ! Vous croyez vraiment que ce plan va fonctionner ? 

 

Oreste. — Nous verrons bien. 

 

Le valet. — Tant de choses peuvent déraper ! 

 

Oreste. — Je pense aussi aux petites choses qui peuvent déraper d’un instant à l’autre mais je fais confiance au plan. 

 

Le valet. — Et si il échoue ?

 

Oreste. — J’élaborerai un autre plan. Pour l’instant tout se passe bien, les attaques contre le royaume de Saladin ont poussé celui-ci à faire appel à une troupe d’élite pour éliminer la menace. 

 

Le valet. — Le roi Saladin n’a pas choisi n’importe quelle troupe, ce sont de vrais légendes.

 

Oreste. — Ne crois pas que cela s’est fait par hasard ! Avec mes contacts au palais de Saladin, j'ai pu moi-même les sélectionner. 

 

Le valet. — Même ces légendes ne feront pas le poids. Vous les envoyez à une mort certaine, Lulu va les balayer avec ses hordes de démons.

 

Oreste. — Vous semblez bien dramatique pour quelques pions sacrifiables et puis je ne suis pas d'accord, Lulu s’est ramolli sur son trône, il délègue trop, ce n’est plus qu'un donneur d’ordres. 

 

Le valet. — Même si Lulu est un peu diminué, ne le sous-estimé pas, il reste un puissant adversaire. Et dans sa forteresse il y a toujours des membres du premier cercle. Qui sont les plus redoutables des démons.

 

Oreste. — Tu n’as pas tort ! Je devrais en éloigner le plus grand nombre possible.

 

Le valet. — Et comment allez-vous faire ?

 

Oreste. — Je me servirais de ma meilleure arme, mon influence.  

 

Le valet. — J’entend un bruit.

 

Oreste. — Cachons nous ! 

 

Deux autres personnes entrent et discutent, à la fin de leur discussion ils ressortent, laissant la place au valet et Oreste.

 

Oreste. — Je croyais qu'on serait tranquille ici pour discuter. 

 

Le valet. — Je le pensais aussi, on est dans le salon des complots.

 

Oreste. — Le salon des complots ! 

 

Le valet. — Vous connaissez notre nature, on est tous un peu pareil, on complote à tout bout de champ, alors il n’a pas fallu longtemps avant que l’on nomme ce salon éloigné de tous, le salon des complots. 

 

Oreste. — C’est pas vrai ! 

 

Le valet. — On fait quoi avec les deux qu’on a surpris ? On pourrait les faire chanter avec ce qu'on sait.

 

Oreste. — Non, je ne veux aucune fuite, tu les élimines ! 

 

Le valet. — À vos ordres. 

 

Ils sortent en vitesse du salon avec l’espoir de ne pas se faire remarquer par quelqu'un d'autre.

 

 

 

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