Rhéane suivit sibylle Olga en utilisant le portail créé par la mage. Elle n’avait pas mis un pied dans les appartements de l’Enchanteresse que celle-ci l’apostropha.
— Que cherchais-tu à la bibliothèque ?
— Des réponses.
Les mots avaient filé de la bouche de Rhéane sans qu’elle puisse les retenir. Olga la fusilla du regard et Rhéane eut envie de se terrer dans un recoin. Elle se força, malgré tout, à soutenir les yeux de l’Enchanteresse. Sa mère n’était pas de celles qui ployaient l’échine.
— Cette bibliothèque contient autant de trésors que de dangers, poursuivit la sibylle.
Rhéane haussa les épaules, prenant un air dédaigneux.
— Je savais très bien ce que je faisais.
— Évidemment. Tu es comme toutes les novices. À peine bénie par le Nimbe que tu te crois invincible. Laisse-moi t’assurer que ce n’est pas dit que tu intègres notre ordre. Il te faut d’abord réussir l’épreuve. Je suppose qu’Athénaïs n’a fait que te gaver et te rassurer ce matin au lieu de t’entraîner ?
Rhéane choisit de garder le silence.
— Trêve de plaisanterie. Suis-moi. Je vais vraiment te confronter à ton futur.
Rhéane emboîta le pas à sa mentore. Les appartements d’Olga n’avaient rien de plaisant. Tout y était sombre et tortueux. Des mosaïques noires et blanches de forme géométrique couvraient les sols. Les colonnes de basalte étaient criblées d’étranges stigmates et aucune plante ne venait égayer le lieu. Seul, un bassin circulaire en marbre occupait la majeure partie du péristyle. L’eau jaillissait d’une sculpture représentant une femme en génuflexion, les bras croisés contre sa poitrine. Olga s’en approcha et imita la position de la statue. Après un long moment, qui parut durer une éternité, la mage se releva et s’engagea dans un couloir. Elles pénétrèrent dans une salle ovale aux fines ouvertures en forme de demi-lune. Une fois que ses yeux se furent habitués à la pénombre, Rhéane découvrit le mobilier et les objets dans la pièce. Des centaines de livres occupaient les étagères, de multiples instruments de musique étaient posés en évidence sur des trépieds et se mêlaient à des outils d’astronomie.
Rhéane émit un murmure d’admiration et se rapprocha d’une étagère. Tous les grands classiques de théâtre de leur civilisation y reposaient. Les légendes d’Agrippine, les aventures d’Isadora, la reine de Nimbie, les frères Lerisias…
— Je peux ? demanda-t-elle.
— Tu n’es pas là pour lire.
Rhéane enleva ses doigts des reliures comme si elle s’était brûlée.
— Choisis un instrument, lui ordonna Olga.
Les yeux de l’Enchanteresse, semblables à des cristaux, affichaient une expression sévère qui n’attendait qu’obéissance.
Rhéane préféra refouler ses craintes et ses questions. Elle hésita entre l’aulos, la harpe, et la cithare et jeta finalement son dévolu sur la cithare. Elle récupéra l’objet et s’assit sur un siège en bois en attendant les instructions. Elle lissa sa tunique et patienta. La cithare était de bonne facture, la caisse de résonance en bois était gravée de motifs floraux et se prolongeait par des bras coudés en ivoire. Rhéane compta les cordes, la cithare en possédait sept.
— Sais-tu jouer ? s’enquit Olga.
— Oui.
— Je t’écoute.
Rhéane obtempéra. À plusieurs reprises, elle avait remplacé des musiciens malades et connaissait donc différents morceaux. En pinçant les cordes, l’une après l’autre, elle joua une partie mélancolique présente dans l’Odyssée d’Ysandre, espérant par la même occasion amadouer sa professeure. Pendant toute sa prestation, Olga ne la quitta pas du regard ; aucune expression ne vint fleurir son visage. Elle était calme comme l’eau d’un puits.
L’enchanteresse lui fit finalement signe d’arrêter et Rhéane obtempéra attendant fébrilement les instructions.
— Imagine maintenant que chaque corde corresponde à une émotion.
Rhéane examina les sept cordes et y associa une émotion pour chacune.
— C’est fait.
— Énumère-les-moi.
— De gauche à droite : joie, tristesse, colère, reconnaissance, amour, peur, culpabilité.
— Très bien. Maintenant, joue à nouveau.
Rhéane pinça les cordes, mais celles-ci demeurèrent immobiles, comme si l’instrument était figé dans de la glace. Elle réitéra son geste en y mettant plus de force, mais n’obtint pas plus de succès. Aucun son ne s’extirpait de la cithare.
— Je ne comprends pas… murmura-t-elle à l’adresse de l’enchanteresse.
— Tu ne sortiras pas de cette pièce tant que tu n’auras pas fait vibrer chaque corde.
Rhéane froissa un pan de sa tunique. L’ordre de la sibylle faisait écho à ceux de sa mère. Tant de fois elle était restée éveillée jusque tard dans la nuit pour apprendre par cœur un texte de plusieurs dizaines de pages.
Tu sortiras de la roulotte quand tu pourras me le réciter en entier.
Elle soupira. Elle sentait que la soirée allait être longue.
— Et comment dois-je m’y prendre ?
— Invoque les émotions correspondant aux cordes. Plus tu es dans l’instinct, plus il te sera facile de jouer.
Très bien. Cela semblait logique et facile. Une corde était égale à une émotion. Rhéane se concentra pour se remémorer le souvenir heureux de la prairie avec ses frères. Elle tenta de retrouver les sensations, les odeurs, l’émoi du moment, mais les sentiments la fuyaient. Elle ne voyait que les images, des fresques magnifiques, mais figées : elle était l’étrangère de ses souvenirs. Son humeur avait changé, retrouver la satisfaction qu’elle avait éprouvée dans la bibliothèque lui parut impossible. Elle passa mentalement en revue, les activités qui lui procuraient de la joie : lire, s’occuper de Thamy, apprendre un nouveau rôle, jouer de la musique. Elle sentait le Nimbe crépiter à l’intérieur de sa poitrine, attendant d’être utilisé, mais pour une autre émotion, comme si la joie n’était plus disponible.
— Je n’y arrive pas.
— Tu ne fais pas beaucoup d’efforts.
Olga, les deux mains posées sur sa canne, attendait. La gueule de son renard luisait faiblement et éclaboussait de points lumineux les doigts de la mage.
Rhéane se concentra à nouveau sur son instrument. Plus tu es dans l’instinct, plus il te sera facile de jouer. Quel était le rapport entre l’instinct et l’émotion ? Les deux étaient-ils vraiment liés ? La peur était instinctive. Elle imagina brièvement qu’elle se retrouvait face à face avec un serpent et tira sur la corde correspondante.
Un son clair tinta dans la pièce. Rhéane sourit. Elle avait compris !
— Tu dois jouer dans l’ordre les émotions. Pas n’importe comment.
— Vous n’avez pas précisé.
Les traits d’Olga se durcirent, Rhéane baissa immédiatement la tête.
Elle se força à réfléchir. Le travail avec Athénaïs correspondait aux états émotionnels ce qui n’était pas le cas de l’exercice actuel. Il ne s’agissait pas vraiment de revivre une émotion, juste de la déclencher comme si elle devait déverrouiller une serrure. Comment débloquer la joie ? Peut-être pouvait-elle se raccorder à un plaisir plus tangible ? Oui, elle tenait une idée.
Elle aimait écouter le vent dans les arbres, palper le grain des feuilles de papyrus, contempler les statues des sibylles, entendre la voix de l’Actoria, sentir les mains de Théodora lui tresser les cheveux. Non. Elle avait trouvé le son déclencheur : le rire de Thamyclès. Cette pensée lui provoqua une nuée de frissons et elle pinça la première corde. Celle-ci vibra et résonna dans la pièce. Rhéane lança un sourire triomphant à sa professeure et croisa son regard toujours aussi placide : elle n’obtiendrait aucun encouragement. La deuxième corde était reliée à la tristesse. Les souvenirs furent bien moins difficiles à invoquer, ils la submergèrent même immédiatement, faisant de son corps et de son esprit un tombeau. Elle devait faire le tri entre tous et sélectionner le plus pertinent. Elle ferma les yeux. Une phrase prononcée par Thamy lui revint en mémoire “ c’est quand tu m’as appris à lire”. Rhéane fit vibrer la seconde corde. Le son fut bien plus cristallin que lors de son premier essai. Il résonna fortement dans la pièce. Elle y arrivait, elle réussissait l’épreuve ! Son visage devint un masque de concentration.
La colère était associée à la suivante. La phrase de sa mère retentit dans son esprit “c’est mieux pour toi”. Le son tinta dans les appartements d’Olga.
L’amour, maintenant.
Ses doigts demeurèrent suspendus autour de l’instrument. L’amour. Elle connaissait mal l’amour, il n’était que déceptions et tromperies. L’instrument lui rappela le moment où Thamy s’était mis à pleurer à cause de sa lyre rayée. Elle n’arrivait pas à s’extirper de la toile de chagrin qui se confectionnait dans ses organes quand elle pensait à lui. Comment convoquer l’amour ?
Son frère était tout pour elle. Le visage de Thamy s’imposa et, saisie d’un espoir, elle tenta de pincer la cinquième corde. Celle-ci demeura immobile comme si elle n’avait réalisé aucune pression. Elle essaya à nouveau, l’image de son frère lui montrant sa lyre toujours en tête.
Mais je l’aime pourtant ! s’écria-t-elle mentalement. À nouveau : du silence. Le regard d’Olga pesait comme une masse sur ses épaules et compressait sa concentration, flétrissait ses émotions.
Durant de longues minutes, elle tenta diverses combinaisons, imagina des associations d’images et de paroles, assembla des souvenirs entre eux : cela n’eut aucun effet. La frustration la gagna peu à peu. Elle ne pouvait pas s’avouer vaincue. Olga n’attendait que ça. Lui rire au nez. La rabaisser. Comme l’avait fait si souvent sa mère. Elle voulait lui montrer toutes ses aptitudes, lui prouver qu’elle méritait d’être à l’acropole.
Rhéane se concentra sur le Nimbe.
Il devait exister une autre solution ? Comment faire fonctionner l’instrument sans passer par les sentiments ? En fermant les yeux, elle eut l’impression de voir des filaments dorés s’extirper de la canne d’Olga et rejoindre sa cithare, s’accordant sur chaque corde. Cela lui rappela le phénomène dans la bibliothèque. Peut-être pouvait-elle contrer le Nimbe d’Olga ? Dissoudre le nœud magique pour libérer les cordes de l’emprise de l’Enchanteresse ? Oui, elle pouvait réussir en s’attaquant à la force de son adversaire.
L’index crocheté sur la corde, Rhéane imagina que son Nimbe était un levier et elle envoya toute l’énergie dans ses doigts. Elle croisa le regard impassible d’Olga. Rhéane grimaça, elle sentait le Nimbe de la mage faire contrepoids à sa magie et elle avait l’impression qu’il lui écrasait les doigts. Elle serra les dents. Elle savait endurer la souffrance, elle pouvait survivre à quelques bleus, elle allait lui montrer ce dont elle était capable ! Rhéane puisa dans sa rage pour insuffler de la force à son Nimbe et le projeta à nouveau vers la cithare essayant de détruire les barrières magiques de l’enchanteresse. Autour de son cou, sa bille de Nimbe scintillait de mille feux et la lumière pénétrait dans sa peau zébrant d’or ses bras. La douleur s’intensifia, s’attaqua aux tendons, aux articulations, à sa peau, à ses ongles. Rhéane avait l’impression d’être traversée par de la lave en fusion. Sa main fut saisie de tremblements qu’elle ne pouvait contrôler.
Elle refusait de lâcher prise. Elle était capable de briser le Nimbe de son adversaire. Elle le sentait.
Un cri de rage s’échappa de sa bouche alors que le supplice devenait insupportable.
Dans un craquement horrible, l’index, le pouce et le majeur de Réane se fracturèrent et elle hurla de souffrance. L’instrument se brisa au sol ; les cordes sautèrent de leurs écrous ; l’objet se disloqua. Rhéane ramena sa main meurtrie contre sa poitrine. Ses yeux se remplirent de larmes devant la vision d’horreur que lui offraient ses doigts rompus. Le pouce était retourné, l’index formait un angle droit et son majeur pendait comme s’il ne possédait plus aucun os ni tendon.
— Pourquoi ?
Ce fut le seul mot qu’elle fut capable de prononcer tant les sanglots la saisissaient.
Olga se releva doucement avec un rictus méprisant gravé sur la peau.
— Tu te l’es infligée à toi-même. Tu as préféré tricher au lieu d’explorer tes sentiments et émotions. Ce n’est pas de cette façon que l’on devient une enchanteresse.
Rhéane ne pouvait contenir ses larmes. Elle n’avait plus qu’une envie : quitter cette pièce.
Elle se redressa d’un bond.
— Où vas-tu ? Tu n’as pas terminé. Prends la lyre à ta droite. Il te reste trois notes à jouer.
— Mais… Mes doigts ! dit-elle en tendant sa main vers l’enchanteresse.
— Quoi tes doigts ? Veux-tu que je t’emmène voir un homme qui a perdu sa jambe durant ton tremblement de terre ? Veux-tu que je te montre les tombes de ceux que l’on enterre ? Ce que tu vis là n’est rien en comparaison aux douleurs du peuple. Tu n’es pas ici pour être dorlotée et choyée. Prouve-moi que tu es digne d’être une Enchanteresse. Les règles étaient claires. Tu dois émettre un son pour chacune des cordes. Tu ne partiras pas d’ici tant que tu n’auras pas réussi.
En silence, la mort dans l’âme, Rhéane se rassit. Olga était comme sa mère : autoritaire et sans empathie. Cela ne servait à rien de l’affronter ; elle était bien trop forte. Elle récupéra la lyre de la main gauche et la posa sur sa cuisse. Elle ne devait pas regarder ses doigts au risque de s’effondrer. Il fallait qu’elle reste concentrée sur les cordes. Oublier les vagues de douleurs qui la transperçaient dès qu’elle bougeait. Il valait mieux se mordre les lèvres à chaque déchirement et bien respirer.
Elle allait y arriver.
* *
*
Alors que le soleil était déjà couché depuis plusieurs heures, Rhéane s’entraînait toujours. Elle avait réussi à faire vibrer toutes les cordes sauf l’amour. L’amour lui résistait. Elle haïssait que cette émotion lui échappe. Elle ne comprenait pas. Son esprit était un brouillard, la douleur son linceul. Elle essayait encore et encore devant les yeux inexpressifs d’Olga. Quand son calvaire prendrait-il fin ?
Alors qu’elle n’espérait plus, Olga siffla :
— Je crois que tu as compris la leçon. Tu peux y aller.
Rhéane ne se le fit pas dire deux fois. En grimaçant, elle déposa la lyre et déguerpit. Elle courut pendant de longues minutes dans les couloirs de l’acropole en se retournant constamment, comme si elle était poursuivie par Olga. Les doigts serrés contre sa poitrine, les pleurs semblables à des vagues qui croissaient et décroissaient, elle n’avait qu’une hâte : rejoindre ses quartiers.
Lorsqu’elle aperçut Théodora qui veillait, elle ravala ses larmes pour faire bonne figure et serra son bras blessé contre sa poitrine.
— Tu es encore debout ?
Théodora se redressa et fronça les sourcils.
— Madame ? Vous allez bien ?
Rhéane renifla bruyamment et découvrit ses doigts. Le visage de sa ménine passa de l’incompréhension à l’horreur en voyant la main blessée de Rhéane.
— Que s’est-il passé ?
Rhéane s’assit sur son lit en débitant une litanie d’injures à l’intention d’Olga. Ce n’était pas très mature, mais elle n’avait plus la force de jouer la comédie. Théodora s’approcha et examina les doigts cassés, les yeux écarquillés. Ils étaient maintenant rouges et gonflés.
— Je n’ai jamais entendu parler d’une telle blessure avec Olga ! Vous n’êtes pas la première à revenir esquintée, mais là, je doute que les autres Enchanteresses tolèrent pareil traitement…
Rhéane avait la tête qui tournait, les propos de Théodora lui paraissaient lointains et nébuleux. Elle avait l’impression d’être sur un bateau. Un grand bateau dans une énorme tempête. Avec des vagues. Hautes. Si hautes qu’elles faisaient pulser sa douleur jusqu’à son épaule. Sa vision se brouilla.
Théodora posa sa main sur son bras et la secoua doucement.
— Madame, restez avec moi ! Voulez-vous que j’aille chercher une Enchanteresse pour qu’elle vous guérisse ?
Rhéane balbutia :
— Non, non surtout pas. Olga en entendra parler.
— Voulez-vous que j’aille chercher votre mari ?
Aleksander ! La tête de Rhéane bascula en arrière. Le rendez-vous ! Dans la tourmente de sa soirée, la rencontre lui était sortie de la tête.
— Ce n’est pas la peine. Trouve-moi plutôt une attelle pendant que j’essaie de me guérir.
— Non, je vais plutôt rester.
— Théodora, fais ce que je te demande !
— Vous êtes sûre que…
— VA ME CHERCHER UNE ATTELLE !
Théodora se releva, tourna les talons et se mit à courir.
Rhéane grommela. Par toutes les déesses ! Pourquoi avait-elle la seule ménine qui n'obéissait pas ?
Elle passa sa main valide au-dessus de celle suppliciée et tenta de convoquer l’amour. L’échec fut cuisant : elle eut l’impression de souffrir davantage. Il était trop tard. Elle avait trop mal. Elle était vidée de toute énergie. Elle se sentait lamentable. Olga avait raison, elle n’avait pas respecté les règles. Elle avait tenté de tricher et cela s’était retourné contre elle… Les larmes glissèrent sur ses joues.
Comment allait-elle faire ?
Dès que les sibylles auraient eu vent de son attitude, elles décideraient certainement de l’abandonner. L’esprit de Rhéane erra dans des élucubrations où elle se retrouvait seule, sous la pluie, traquée par Olga et certainement par toutes les enchanteresses qui considéraient qu’elle était trop dangereuse pour vivre.
Très rapidement, elle sombra.
J'aime beaucoup ton chapitre !
Ce paragraphe marche très bien quand Olga dit « — Quoi tes doigts ? Veux-tu que je t’emmène voir un homme qui a perdu sa jambe durant ton tremblement de terre ? ». Il est très bien écrit et nous ramène aux dangers du Nimbe et de ses conséquences dans les mains de Rhéane.
Je pense que tu peux insister sur le choc de la douleur quand les doigts de Rhéane cassent, elle peut avoir le souffle coupé, éouffer un cri, avoir la nausée... etc.
Sa mère n’était pas de celles qui ployaient l’échine.
=> il m’a fallu un moment pour comprendre le sens de cette phrase, au départ je me demandais pourquoi elle appelait Olga sa mère
Plus tu es dans l’instinct, plus il te sera facile de jouer.
=> ça serait mieux en Italique
La phrase de sa mère retentit dans son esprit “c’est mieux pour toi”.
=> recontextualiser cette phrase. Parce que sans son contexte cette phrase n’as pas de quoi provoquer la colère
Dès que les sibylles auraient eu vent de son attitude
=> enlever le « eu » ?
Voilà c'est tout :) comme je n'arrive plus à trouver le temps de venir sur PA je triche un peu en venant lire ton histoire au travail, mais faut vite que j'y retourne hihi, ça m'a fait trop plaisir de reprendre l'histoire de Rhéane en tous cas ! À très vite j'espère :)
Je suis contente si tu as bien aimé le chapitre ! Il m'a donné du fil à retordre ! Moi aussi j'adore le monologue proncé par Olga sur la responsabilité de Rhéane dans le tremblement de terre.
Je note pour les maladresses et coquilles ! A bientôt :)
Je suis contente si tu as bien aimé le chapitre ! Il m'a donné du fil à retordre ! Moi aussi j'adore le monologue proncé par Olga sur la responsabilité de Rhéane dans le tremblement de terre.
Je note pour les maladresses et coquilles ! A bientôt :)
Très sympa cette version du chapitre. Je vois bien les petites différences, les choses que tu as ajouté qui rendent les émotions et les souvenirs plus concrets, c’est bien fait !
Rhéane se débrouille mieux pour l’épreuve avec la musique et les émotions, dans cette version. D’ailleurs, très jolie ta description de la cithare, bien ouvragée
J’ai adoré ce paragraphe, il est superbement écrit, et cela correspond complètement au personnage d’Olga (que j’aime toujours autant dans cette version) :
« Quoi tes doigts ? Veux-tu que je t’emmène voir un homme qui a perdu sa jambe durant ton tremblement de terre ? Veux-tu que je te montre les tombes de ceux que l’on enterre ? Ce que tu vis là n’est rien en comparaison aux douleurs du peuple. Tu n’es pas ici pour être dorlotée et choyée. Prouve-moi que tu es digne d’être une Enchanteresse. Les règles étaient claires. Tu dois émettre un son pour chacune des cordes. Tu ne partiras pas d’ici tant que tu n’auras pas réussi. »
<3 <3 <3 magnifique !
Côté relecture :
Ici : « Seul, un bassin circulaire en marbre occupait la majeure partie du péristyle. », j’enlèverai la virgule après « seul » dans ce contexte.
Dans cette phrase : « et la cithare et jeta finalement son dévolu sur la cithare. » tu pourrais facilement éviter la répétition de « cithare » en mettant : son dévolu sur cette dernière. ( car tu réutilises d’ailleurs 4 fois le mot cithare en 3 phrases, ça en fera un de moins ^^ 😉 )
Ex ici : « Rhéane compta les cordes, la cithare en possédait sept. » tu peux mettre « elle en possédait 7 « car tu précises déjà que c’est la cithare juste avant quand tu décris ses décorations
Pour les répétitions, il y a aussi le mot « obtempéra » qui revient au même passage.
Ponctuation aussi : « L’enchanteresse lui fit finalement signe d’arrêter et Rhéane obtempéra attendant fébrilement les instructions. », il manque une virgule entre obtempéra et attendant
La fin du chapitre, avec Théodora, toujours aussi chouette :) :)
Voilà Makarette !
A très vite sur nos histoires
Ayunna
Ah tu as relevé le nouveau passage que j'ai écrit où Olga s'enflamme ! Moi aussi je l'adooooore <3
Je note pour les répétitions qui, en effet, sont nombreuses dans ce chapitre ! Je note aussi mes soucis de ponctuation. Il y a des moments, je me demande pourquoi je mets des virgules à ces endroits XD
A très vite <3
Bon, au début, Rhéane y met pas mal de mauvaise volonté, mais je trouve ça cohérent avec l'âge qu'elle a réellement. Elle a eu une petit victoire dans la bibliothèque, du coup elle ne se sent plus de joie, et après le retour à la réalité fait un peu mal. Enfin, elle s'acharne, s'accroche, et c'est bien de la voir s'améliorer, sans que cela soit non plus trop facile. Je trouve ça bien dosé là. Le fait qu'elle bloque le plus avec l'amour est très intéressant je trouve =D Est-ce qu'elle va finir un jour par se rendre compte qu'elle aimait pas vraiment Thamyr et que c'était plus du devoir envers lui ?
La scène avec Théodora est bien aussi. On voit bien que Théodora est pas méchante et s'inquiète réellement pour sa maîtresse, mais le fait que Rhéane lui hurle un peu dessus, même si pour une fois c'était une désobéissance avec toutes les bonnes intentions du monde, ça fait du bien ^^
Très curieuse de voir ce que ça va donner au réveil tout ça !
"Est-ce qu'elle va finir un jour par se rendre compte qu'elle aimait pas vraiment Thamyr et que c'était plus du devoir envers lui ?"=> Ahaha, je ne répondrai pas à cette question :p
je suis contente de lire ton ressenti de lecture, je vois que tout fonctionne comme je le souhaite ! ça me rassure !
Hihihi hâte d'avoir ton retour pour la suite (que je vais m'empresser de poster :p)
A bientôt !
LE RENDEZ VOUS AVEC ALEKSANDER ! Elle va y aller ou elle l'a raté, j'ai pas compris.
Bizarre que l'amour marche pas, elle n'a peut-être pas la maturité qu'elle joue dans son personnage de 60ans.
C'est trop moche qu'elle se soit brisé les doigts, mais j'adore comme Olga lui a répondu !
Theodora s'inquiète pour sa maîtresse :3
Oui, elle a raté le rendez-vous avec Aleksander ! Il va falloir qu'elle le retrouve autrement :p
En vrai, j'aime trop Olga et elle a bien raison !
"Theodora s'inquiète pour sa maîtresse :3"=> hihihi :p
Joli chapitre, ça se lit super bien, avec plaisir.
"Aleksander ! La tête de Rhéane bascula en arrière. Le rendez-vous ! Dans la tourmente de sa soirée, la rencontre lui était sortie de la tête. " J'avoue avoir oublié aussi. Peut-être a cause du fait que je n'ai pas lu les chapitres d affilee. Mais bon, ça gêne en rien le suivi des aventures !
Petite coquille :
"le pouce et le majeur de Réane se fracturèrent et elle hurla de souffrance" > Je te laisse la trouver :p
Au plaisir de lire la suite
PS : j'ai aimé quand elle a remis à sa place Theodora, enfin ! Obéis !!!!!
Merci de ta lecture ! Je suis toujours contente quand on me dit que ça se lit bien et que c'est fluide :p
"Le rendez-vous ! Dans la tourmente de sa soirée, la rencontre lui était sortie de la tête. " J'avoue avoir oublié aussi"=> Ce n'est pas gênant en vrai^^ On le reverra bientôt :p
Oui, l'amour peut prendre différentes formes, l'idée c'est que Rhéane en expérimente plusieurs :p
" j'ai aimé quand elle a remis à sa place Theodora, enfin ! Obéis !!!!!"=> Ahaha oui, Rhéane est obligée de changer de ton XD
Merci pour la coquille ! A bientôt pour le prochain chapitre et à mardi sur ton histoire :)