Chapitre 12 - Le rêve

Ils avaient discuté longtemps autour de la table ce soir-là : du hasard des rencontres, de Wilma, de la recette du poulet au pain d’épices, des projets, des petits bonheurs ; les questions dérangeantes remisées au profit du plaisir de l’instant. Une parenthèse.

Allongé dans le noir, Till repensait à présent à Wilma, l’étrange passeur. Elhyane la connaissait bien. D’ailleurs, qui ne connaissait-elle pas ? L’initiative de Wilma l’avait étonnée mais elle n’avait pas cherché particulièrement à en connaître la raison. Ce manque de curiosité avait surpris le garçon.

  • Beaucoup ont rêvé de Silha mais aucun, à ma connaissance, n’a eu le privilège de pénétrer ainsi les souvenirs de Wilma. Les motivations de Wilma demeurent cachées, elle ne s’en explique jamais. Mais elle a ses raisons et ses conseils sont toujours avisés. À mes yeux, cela signifie surtout une chose rassurante : « les esprits veillent sur toi ».

Till s’endormit sur ces dernières paroles, vaincu par la fatigue et les émotions de la journée.

Ses pieds s’enfoncent dans le sable. Un sable chaud, brûlant qui s’étend aussi loin que porte le regard. Le soleil est chauffé à blanc dans un ciel sans l’ombre d’un nuage. Son sang bouillonne dans ses veines. Il perçoit distinctement chaque pulsation de son cœur. Boum-boum, boum-boum, boum-boum. Il est seul. Tout seul dans cette immensité. Derrière lui, aucune trace. Pourtant il avance. Il avance sans autre but que d’avancer. Que pourrait-il faire d’autre ? Il a la sensation de marcher depuis des heures. Ses muscles sont lourds, tétanisés par l’effort. Le paysage est étrangement immobile. Ne devrait-il pas avancer lui aussi ? Il se retourne. C’est toujours le même rocher à quelques pas derrière lui. Comment cela est-il possible ? Il ne comprend pas, mais il ne veut pas renoncer. Il ne doit pas renoncer. Ce serait trop facile. C’est ce que l’on attend de lui. Pourtant son genou fléchit. Il s’arrête à nouveau un instant, le temps de reprendre souffle. Les mains en appui sur les cuisses, il se redresse. Encore un pas. Et puis un autre pas. Il se retourne. Le rocher est toujours en place. A la même place.

  • Silha, aide-moi, s’il te plait, s’entend-t-il implorer. Que dois-je faire ? où dois-je aller ?
  • Tu dois avancer, répond Silha, c’est ton tour.

Till est à présent assis à la table de jeu. Les sensations désagréables ont disparu. Le cheval l’observe, il tire sur sa pipe. Mais, où est Châny ? Châny ne devrait-il pas être là ? Une main se pose sur son épaule :

  • Tu m’as appelé, je suis venu. C’est à ton tour de jouer à présent.
  • Mais que dois-je faire ?
  • Tu dois avancer.
  • Mais comment ?
  • Cherche en toi. Tu trouveras.

Till regarde les deux plateaux où s’agitent les scarabées. Le sien tourne la tête vers lui :

  • Avance, s’entend-t-il prononcer.

Il n’a rien trouvé d’autre à dire. Comment savoir lorsqu’on ignore la règle ? Mais aussitôt, comme si elle n’attendait que ce signal, la minuscule bestiole s’élance. Une bande étroite se matérialise sous ses pattes. Elle s’arrête. Les scarabées blancs et noirs avancent à leur tour. D’autres scarabées blancs et d’autres scarabées noirs qui dessinent de nouvelles lignes, empruntent de nouvelles directions. Le scarabée rouge hésite. Il ne sait où aller. Dès qu’il touche un scarabée noir ou un scarabée blanc, la bande qui le soutient fusionne avec la sienne et le scarabée disparaît. Mais il y a toujours plus de bandes, tout un réseau qui se croise et s’entremêle. Le scarabée est déconcerté, il cherche à revenir sur ses pas, à retrouver la sécurité du plateau. Mais il ne le peut. Il est condamné à avancer. Encore un pas. Et puis un autre pas. Till comprend que ses choix ne sont pas sans conséquences, mais quels choix ? Le scarabée regarde en arrière, observe sa bande, bien plus large qu’au départ et greffée d’une multitude de branches. Ces branches ressemblent aux rameaux échevelés d’un arbre.

  • Tu as compris à présent ? demande Silha.
  • Que représentent les scarabées ? répond Till en secouant négativement la tête.
  • Tu n’as pas compris ! D’ailleurs, tu fais n’importe quoi ! s’exclame Silha mécontente. Essaie encore !

Tout s’efface brusquement.

Boum boum, boum boum, boum boum. C’est le tambour ! La voix fluette de Silha l’appelle :

  • Dépêche-toi, Till, nous sommes attendus.
  • Mais attendus où ?
  • Je te l’ai déjà dit ! Là où est la réponse ! Tu ne m’écoutes pas !

Silha l’entraîne en courant. Sa petite main est fraîche dans la sienne tout comme l’herbe qui caresse ses pieds nus et glisse entre ses orteils. Till regarde ses pieds. Non, ce n’est pas de l’herbe. C’est du sable. Il est à nouveau dans le désert. Le sable farandole autour d’eux. Une danse joyeuse, enlevée. Plus rien de lourd, ni de pesant. Tout n’est à présent que légèreté. Silha rit. Des notes cristallines qui carillonnent à l’infini. Ils courent, courent toujours plus vite, enveloppés de tourbillons soyeux. Ils courent si vite que Till à l’impression que ses pieds ne touchent plus terre. Ils ne touchent plus terre. Il vole. Il vole vraiment. Toujours plus haut. Toujours plus loin, à une vitesse vertigineuse. Les dunes défilent. Inlassablement les mêmes dunes.

  • C’est extraordinaire, j’adore voler, crie Silha rayonnante comme le soleil qui l’instant d’avant martelait le crâne du garçon.
  • Waou ! s’entend hurler Till en effectuant une vrille parfaite à l’exemple de Thiya.
  • Tu vois, c’est facile de voler. Il te suffit de courir très vite en ouvrant les bras.
  • Merci Silha. Je m’en souviendrai.
  • Tu as intérêt, sinon je devrais me fâcher !
  • Où est Châny ? On ne peut pas laisser Châny !
  • Châny est avec nous. Il est toujours avec nous !
  • Où allons-nous ?

Silha le foudroie du regard . Le garçon se sent rougir et s'exclame confus :

  • Pardon, je sais. Là où est la réponse !

Till plisse les yeux pour tenter de distinguer quelque chose. Une trace, un indice. Des dunes à perte de vue et soudain… là, plantée au milieu du désert, une porte bleue avec un heurtoir de bronze. Ils descendent en piqué. Le sol se rapproche à une vitesse vertigineuse. Till bat des bras pour tenter de ralentir la chute. Ils vont s’écraser. Il crie...

  • Till, Till, appela Châny, réveille-toi. Tout va bien.

Châny avait allumé la lampe. Till se redressa un peu gêné sous le regard perplexe de ses amis.

  • Tu nous as fait peur, râla Blair en se frictionnant le crâne, on n’a pas idée de hurler comme un goret !
  • J’ai hurlé ? Vraiment !

Alertée, Elhyane avait surgi dans la chambre :

  • Qu’est-ce qui se passe ?
  • Tout va bien, Elhyane, répéta Châny, Till a simplement un sommeil un peu agité.

Ma considéra son garçon, une ride d’inquiétude au front. Till expliqua la dernière partie de son rêve :

  • Moi aussi, il m’arrive de voler, dit Naëlle. Ça n’a rien d’extraordinaire. Je rêve que je pars avec les oiseaux au moment de la migration, c’est une sensation exaltante que de voler. Je regarde les maisons toutes minuscules, j’effleure la crête des vagues…
  • L’atterrissage a été un peu rude pour moi…
  • Tu apprendras, répondit-elle affirmative, c’est une simple question de volonté et de pratique.
  • Tu crois ?
  • Mais oui ! Il y’a pas de quoi en faire tout un fromage.
  • En parlant de fromage, dit Blair, on pourrait aller déjeuner. Maintenant qu’on est tous réveillés, hein ? Moi je commence à avoir un petit creux !

Ils descendirent retrouver Thiya.

  • Bien dormi, le piaf ? demanda Blair.
  • Krâa, Thiya piaf comme Blair blaireau !
  • Te vexe pas ma poulette, c’est juste une façon de parler, rétorqua Blair, penaud.

Thiya préféra l’ignorer et détourna la tête :

  • Elle est très susceptible, prévint Till, tu dois y mettre les formes. Thiya n’est pas un oiseau ordinaire. Excuse sa maladresse, Thiya, il ne voulait pas te manquer de respect. C’est juste sa manière de s’exprimer qui est un peu déconcertante mais on s’y habitue à la longue.
  • Lui pas civilisé, répondit la corneille boudeuse. Lui être impertinent primitif.
  • Tu l’as bien cerné, lança Naëlle admirative, c’est tout lui, ça !

Une longue journée s’annonçait. Elhyane devait à nouveau s’absenter pour ses visites quotidiennes. Elle leur suggéra de ne pas rester enfermés et d’aller une dernière fois respirer la mer :

  • Prenez le sentier côtier de Dhöl. Par là, vous ne risquez pas les mauvaises rencontres.
  • C’est une bonne idée, répondit Châny.
  • On pourrait même se baigner, suggéra Naëlle.
  • Compte pas sur moi pour aller à l’eau, dit Blair, surtout à cet endroit où y’a un courant qui t’entraîne au large.
  • Laisse-moi deviner ? C’est ton frère qui te l’a dit ? ou ton oncle ? ou ton âne ! questionna Naëlle, perfide.
  • Tu peux bien bavoter, c’est vrai, rétorqua Blair d’un ton dédaigneux.
  • Blair a raison, confirma Châny. L’endroit est dangereux, le ressac y est très fort à cause des falaises et des rochers. Il sera plus raisonnable de l’admirer de loin.
  • Tu vois ! Tu craquètes moins maintenant, hein ! se moqua Blair.
  • Vous êtes de vrais merluchons d’eau douce ! lança Naëlle, dépitée.
  • Et toi t’es pas une sirène, rétorqua Blair. T’es un crabe, tu sais, le vilain pekno tout poilu et plein d’épines.
  • Mais tu sais que tu pourrais être drôle !
  • Ne vous inquiétez pas Elhyane, aucun risque qu’on aille à la flotte.
  • Merci Blair, répondit Elhyane. Je compte sur vous. S’il vous plait, pas d’émotions fortes pour ce dernier jour à la maison. Till ? Tout va bien ? Tu es bien silencieux ?

Till regardait par la fenêtre, le regard perdu :

  • Till ? répéta Elhyane.

Il tressaillit :

  • Ma ?
  • Tout va bien ?
  • Oui, pourquoi tu me demandes ça ?
  • Hum… tu as l’air ailleurs ?
  • On s’est couché tard, j’ai un peu de mal à me réveiller.

Elhyane le considéra d’un œil pensif. Elle sentait le trouble du garçon : « les changements qui s’annoncent auraient de quoi perturber un enfant bien moins solitaire que lui, pensa-telle. Il appréhende. » Elle aurait voulu trouver les mots pour le rassurer mais reconnut qu’ils ne pourraient être aussi efficaces que la présence de Blair, Naëlle ou Châny. Elle préféra ne pas insister.

  • À ce soir alors, dit-elle en refermant la porte. Je vais du côté de Lajo, je donnerai des nouvelles à vos parents.

Ils partirent d’un bon pas après avoir rassuré Thiya. Ils ne l’abandonnaient que pour une courte promenade, seraient de retour pour le déjeuner et passeraient l’après-midi auprès d’elle. Ils supportèrent d’une oreille stoïque les conseils de modération, acquiescèrent aux instructions de vigilance et l’abreuvèrent de raisins secs et de noix pour arrêter le flot ininterrompu de son exubérance.

Le sentier sinuait entre mer et pâturages. Le vent du large contrariait la végétation, colorait les visages et rabattait les cheveux d’une poigne autoritaire. Ici, on ne respirait pas la mer, on l’absorbait par tous les pores de la peau. Blair et Naëlle cheminaient devant, plongés dans une discussion sur l’utilité d’améliorer les machines à fouler la laine. Blair voulant soulager le travail de son père avait imaginé un dispositif ingénieux. Du moins sur le papier. Il tentait, par d’étonnantes gesticulations, de convaincre Naëlle de la pertinence de son invention. Châny profita de l’éloignement des deux amis pour interroger Till :

  • Comment te sens-tu ?
  • Ça va, répondit-Till, mais le ton détaché démentait les paroles.
  • Tu devrais cesser d’y penser, lui conseilla Châny, au moins un moment, pour profiter de la balade.
  • Je n’arrive pas à me sortir de la tête que ces rêves ne sont pas un hasard, qu’ils ont une signification. Je n’y comprends rien, c’en est désespérant.
  • Peut-être n’y a-t-il rien à comprendre pour l’instant.
  • Qu’est-ce que tu veux dire ?
  • Tu reçois des bribes d’informations qui semblent toutes partir dans des directions différentes. Mais je crois que c’est parce que tu luttes inconsciemment contre elles que le message est brouillé. Il y a d’un côté ce que tu aimerais savoir et de l’autre ce que tu redoutes d’apprendre.
  • Mais je veux savoir, je veux comprendre !
  • Es-tu vraiment certain d’être prêt à en payer le prix ?
  • Comment ça, en payer le prix ?
  • Par exemple, es-tu prêt à entendre que tu es un descendant des Torks ? Ce peuple qui a massacré le nôtre et l’a chassé de sa terre ? Ce peuple tout à la fois effrayant et tellement fascinant qu’il habite encore nos légendes et occupe nos pensées après plus de cinq-cents ans ? Pourras-tu continuer à vivre ici, à partager notre vie ?

Till regarda Châny interloqué :

  • Tu as raison, je n’avais pas réalisé ça. J’ai envie de savoir, vraiment. Mais en même temps, j’en ai très peur.
  • L’envie est naturelle. C’est ta peur le problème. Personne ne peut se mettre à ta place mais cela n’empêche pas d’essayer de comprendre, d’imaginer les questions inévitables que tu te poses.
  • J’ai parfois l’impression d’être dans une tour, enfermé entre des murs épais sans fenêtre et sans porte. Je tourne en rond, je me heurte aux murs. Je voudrais sortir. Je sais qu’il existe un moyen de sortir mais je ne le trouve pas.
  • La tour te protège de l’extérieur mais t’empêche également d’aller voir dehors. Elle incarne ta peur.
  • Comment ça ?
  • Imagine qu’au lieu d’être dans une tour tu es ailleurs.
  • Où par exemple ?
  • Moi quand je suis dans une impasse, j’imagine que je suis assis au sommet d’un montagne. J’observe les sentiers qui conduisent à cette montagne, je les étudie et j’essaie de trouver celui qui me permettra de redescendre le plus facilement. Il existe toujours un chemin plus facile pour redescendre.
  • D’après toi, il suffit de changer de perspective.
  • Exactement. Arrête de te considérer comme un problème. Arrête de penser que ta vie sera obligatoirement bouleversée. Les choses sont ce qu’elles sont. Tu dois l’accepter et vivre avec. Ce n’est pas si grave.
  • J’ai l’impression d’entendre Thiya.
  • Thiya a beaucoup de bon sens.
  • Surtout ne le lui dit pas, elle pourrait te croire !

Ils plaisantèrent en imaginant la corneille gonfler le jabot à l’écoute d’un tel compliment.

  • J’aime parler avec toi. Lorsque je t’écoute, j’ai l’impression que les choses sont plus faciles.
  • C’est parce que bien souvent elles le sont.

Till hocha la tête, pensif. Au loin Blair et Naëlle immobiles observaient la plage en contrebas de la falaise. Sans se concerter, ils activèrent le pas pour les rejoindre.

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H.Monthéraut
Posté le 09/01/2023
Bonjour Hortense,

Bonne année 2023 😀

Till semble être dans une impasse, un peu perdu. J'ai l'impression que c'est un moment charnière pour lui.

Toujours la petite dose d'humour !
Hortense
Posté le 10/01/2023
Merci pour ce retour, effectivement Till se pose beaucoup de questions.
Meilleurs vœux à toi aussi, je te souhaite une plume féconde et beaucoup de plaisir dans la poursuite de ton histoire.
Claire May
Posté le 04/09/2022
Joli chapitre, avec ce rêve au cœur et qui relance les questions soulevées par Wilma, tout en motivant le riche échange avec Châni. Je ne pense pas nécessaire de commencer ce chapitre par le rêve, c'est bien d'avoir des liaisons d'un chapitre à l'autre, sinon on perd la trace de l'histoire... mais ce n'est que mon avis. La sortie du rêve est bien, mais l'entrée, avec "il s'endormit", le retour à la ligne et le rêve qui arrive en italique, ah! je trouve ça un peu abrupte. Quand on rêve, on ne sait jamais comment ni depuis quand on a glissé dans le rêve, mais ce n'est que mon avis.
J'aime bien la configuration en double échange de nos quatre cocos poilus, dans la deuxième partie. Je trouve ça très crédible, dans un groupe de 4 amis, qu'il y ait par moment des sous-groupes qui se forment naturellement. Till et Châni ont des personnalités proches, assez réfléchies et observatrices, comme Naëlle et Blair (un peu plus rentre-dans-le-lard). Jusque là, Till développe plutôt son amitié avec Châni, moins avec les deux autres, on verra s'ils prennent le temps de se connaître plus tard !
Toujours un plaisir, en tout cas !
Hortense
Posté le 04/09/2022
Tu as raison, je vais adoucir la transition du sommeil au rêve. Pour la structure du récit, j'ai tout redécoupé et réagencé en chapitre plus court, les rêves sont traités à part et créent une rupture dans l'histoire mais il me semble que cela fonctionne bien et n'entrave pas la compréhension. Je n'ai pas publié la version finale car même si le récit demeure semblable, j'ai intégré de nouveaux chapitres et retravaillé certains passages... Pour les améliorer j'espère.
Cependant je reste preneuse de conseils pour encore améliorer le texte et tes remarques sont précieuses.
A bientôt
Hortense
Posté le 04/09/2022
Pardon pour les fautes !!!
Claire May
Posté le 04/09/2022
Ca peut bien fonctionner aussi, les rêves à part. Tout dépend de l'ensemble !
sifriane
Posté le 03/12/2021
Coucou,
Je suis assez d'accord avec Edouard, ce serait peut-être intéressant de commencer par le rêve, qui est d'ailleurs très bien écrit, on s'y croirait.
Le personnage de Till s'étoffe peu à peu. On s'imagine facilement ce qu'il ressent, et on est mal pour lui. On n'a hâte qu'il trouve enfin des réponses.
Je suis aussi raccord avec romanticgirl sur la place du rêve dans ce chapitre, même si la conversation avec Chany a toute sa place à ce moment précis
A bientôt :)
Hortense
Posté le 04/12/2021
Merci Sifriane pour ton retour. Effectivement ce chapitre a besoin d’être restructuré, je pense en fait mettre à part tous les rêves. Quant à le déplacer, je verrai au moment de la réécriture si cela est possible et ne bouleverse pas trop le récit.
Un grand merci à toi et à très bientôt
Edouard PArle
Posté le 23/10/2021
Coucou !
C'est subjectif mais j'aurais directement commencé le chapitre par le rêve, leurs conversations du soir ne sont pas forcément hyper importantes à mes yeux.
Surtout que le rêve est très bien écrit, énigmatique sans être trop brouillé. On a bien envie de mieux le comprendre.
J'aime bien le dialogue de fin de chapitre et la tournure générale que prend le personnage de Thill. Moins innocent, plus tourmenté... Il me laissait assez indifférent au début mais commence à prendre de l'épaisseur, c'est du tout bon (=
"Krâa, Thiya piaf comme Blair blaireau !" ahah un sourire pour cette remarque. La corneille fait souvent mouche^^
Toujours un plaisir,
A bientôt !
Hortense
Posté le 24/10/2021
Hello Edouard,

Je comprends ce que tu veux dire et je vais supprimer le premier paragraphe dans la nouvelle version.
Un grand merci pour ta lecture attentive.
A très bientôt
Romanticgirl
Posté le 10/08/2021
Bonjour Hortense,
Tu racontes très bien les rêves : les éléments symboliques, les changements de lieux impromptus, les phrases énigmatiques,... Les descriptions des paysages sont toujours aussi saisissantes. On découvre davantage personnage de Châny, le sage, le guide. La métaphore de la montagne et des chemins est bien trouvée. Je m'interroge sur la place de ce chapitre. Je trouve qu'il est assez rapproché de l'autre chapitre où Till rêve de Silha et donc un peu redondant. Ne peut-il pas faire ce rêve à Grand Cairn ?
- "le temps de reprendre souffle" de reprendre son souffle ?
- "magine qu’au lieu d’être dans une tour tu es ailleurs." tu sois ailleurs ?
A bientôt !
Hortense
Posté le 13/08/2021
Merci à toi pour ton commentaire toujours positif et encourageant. Je prends note de tes remarques qui me donnent à réfléchir pour la prochaine réécriture.
Amicalement
Hortense
Ella Palace
Posté le 22/06/2021
Bonsoir,

tu nous offres encore de belles images! dans une écriture qui reste élégante et très agréable.
Pourquoi Silha vient-elle dans ses rêves? que veut-elle? Je continue d'établir un lien entre elle et la corneille... Existe-t-il?

Mes remarques:

- "Ils courent, courent toujours plus vite, enveloppées de tourbillons soyeux", ne serait-ce pas "enveloppés"?
- "Silha le foudroie du regard : Pardon, je sais. Là où est la réponse !", je suppose que c'est Till qui parle... Parce que présenté de cette façon, c'est Silha.
- j'ai parfois eu un peu de mal à savoir qui parlait, dans tes dialogues.

A bientôt
Hortense
Posté le 23/06/2021
Bonjour Ella,

Merci pour ta grande constance, je suis heureuse que mon histoire te plaise.
Pour répondre à ta question sur Thiya, je n'ai pas imaginé de lien entre les deux mais l'idée est intéressante.
Dans le récit Thiya est un personnage réel, doué de parole et avec un caractère bien défini. Il n'est pas plus étonnant d'entendre parler un oiseau, que de rencontrer un visiteur des rêves ou de croiser la route d'un Sylphe. C'est l'île, un univers à part avec une réalité différente.
Silha appartient au passé.

Je prends en compte tes corrections, je corrige et je revois mes dialogues.

A bientôt

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