Chapitre 12 - Fin de mission

Notes de l’auteur : Bonjour !
Je m'étais moi-même remis le "suspense", donc j'ai vite retravaillé mon chapitre suivant...
Beaucoup d'hypothèses des lecteurs sur les premiers chapitres trouvent des réponses ici ^^ (mais peut-être pas celles que vous vouliez haha)
Bonne lecture !
PS : et puis il était temps de montrer un peu ce que Moebius sait faire, non ?

SANS SOURCE, IL N’EST PAS D’ENERGIE,

SANS ENERGIE, IL N’EST PAS DE MAGIE

-°-

Moebius bondit hors du lit et se jeta sur ses bottes d’égy.

Les balises.

L’artefact autour de son cou chauffait.

Par réflexe, il effleura le sol et jura. Avec le cénote, impossible d’évaluer le nombre d’intrus. Il avait un petit quart d’heure pour jauger la situation.

Attrapant au passage ses accumulateurs et ses armes, il se rua dans le couloir en enfilant son fin plastron gris habituel, l’armure bleue du mercenaire et l’épée trop lourde abandonnées au pied du mur. Il ne pourrait de toute façon pas tenir un corps à corps.

Les dagues devraient suffire. Les dagues, et, au pire, la magie.

Il fit irruption dans les appartements de Diane, et la trouva déjà assise sur le lit, hagarde.

— Prenez Augustin et courez à la grotte !

Sans attendre de réponse, il ressortit et alla tambouriner à la porte de Dimitri, à qui il cria « Intrus ! » à travers la cloison avant de reprendre immédiatement sa course vers les escaliers.

Une fois au rez-de-chaussée, il s’autorisa une longue respiration avant de descendre à la salle des gardes. Il devait lui rester dix minutes. Au sous-sol, deux soldats jouaient au bul et se levèrent brusquement à son arrivée.

— Quelqu’un a passé mes balises. Trouvez votre chef. Débrouillez-vous pour que Mademoiselle et le prince atteignent la grotte. Je vais voir combien ils sont.

L’un des hommes disparut dans les escaliers en courant pendant que l’autre tirait frénétiquement sur la corde qui permettait de sonner chez leur supérieur. Moebius remonta et se glissa dehors. À l’extérieur du cercle des vieilles douves à demi comblées, il pourrait sonder.

Cinq minutes.

À son cou, le collier chauffa à nouveau. Un second groupe d’intrus.

Arrivé près des jardins, il se dissimula derrière une haie basse et sonda. Tout ceci ne sentait pas bon. Ces hommes avaient un plan, et vu le contexte à Chantelli, leurs cibles étaient évidentes.

Il compta quatre personnes qui coupaient à travers la forêt depuis l’entrée du domaine, dont un qui boitait, plus deux restés coincés dans les pièges de chasse. Trois autres formaient le second groupe et arrivaient par le nord du pavillon, côté bibliothèque. Aucun magicien. En mission officielle, avec un miroir, il aurait pu en rire. Mais cette nuit, il était seul, pas en pleine possession de ses moyens, et nul ne devait savoir qu’un égy protégeait Diane et son neveu, ce qui voulait dire qu’il devrait faire sans magie offensive, qui laisse forcément des traces.

Il resterait dissimulé jusqu’à ce que les assaillants entrent, il donnerait un bref coup de main aux soldats au passage, pour éviter qu’un des attaquants réussisse à se glisser derrière les défenseurs et partir vers les étages. Puis il foncerait vers la bibliothèque pour s’occuper du deuxième groupe.
Moebius changea de posture pour attendre sans se couper la circulation dans les jambes, se concentra sur l’intérieur du pavillon et parvint à distinguer de vagues formes.

Deux gardes venaient de se poster derrière la porte principale, et il y avait plusieurs personnes dans les appartements de Diane. Pourquoi tardaient-ils tant ? Avait-elle mis en doute ses consignes ?

Quatre silhouettes apparurent, montèrent sur la terrasse et s’introduisirent par une fenêtre du salon.

Il quitta sa cachette, invisible, et s’approcha de l’ouverture.

Alertés par le bruit, les deux gardiens engageaient les intrus.

Moebius attendit que la mêlée s’éloigne de la fenêtre et sauta dans la pièce pleine de cris et de grognements. Il n’avait que peu de temps, il devait traverser vers la bibliothèque au plus vite, l’autre groupe allait arriver.

Un des soldats roula au sol pour éviter un coup. Moebius saisit l’occasion. Il empoigna une large statuette et la fracassa sur le crâne de l’intrus le plus dangereux, qui s’écroula. Puis, avisant l’entrée d’un troisième garde, il courut à travers le hall et jaillit dans la cour pavée. À trois contre trois, les défenseurs s’en sortiraient.

La porte de la grotte était cadenassée ?! Il leva la tête. Les fenêtres des appartements de Diane étaient éclairées, et manifestement ils s’y trouvaient toujours. Moebius pesta intérieurement. Il ne pouvait pas à la fois aller à la rencontre du second groupe d’ennemis, et monter comprendre la situation.

Tant pis. Il se précipita vers la bibliothèque, en brisa les légers volets en roseau tressé, et se plaqua contre le mur extérieur, une main sur la pierre. L’équipe n’avait pas changé de direction. Elle pénétrerait forcément par ici.

Une fenêtre s’ouvrit et un homme large d’épaules se glissa entre les rayonnages encombrés. Moebius souffla lentement, sans bruit. Il devait attendre qu’ils soient tous entrés.

Sauf qu’il en manquait encore deux, et que le premier inspectait la porte cassée et allait se rendre compte qu’il était surveillé. Moebius sortit une dague et calqua ses gestes sur sa cible, jusqu’à ce qu’elle se redresse.

Sa main saisit la queue de cheval de l’intrus, lui projeta la tête contre le mur. La lame trouva la jugulaire avec la certitude de la répétition.

Moebius retint le corps pour limiter le bruit et se releva, parcouru par l’habituel frisson de dégoût.

Un mouvement dans le couloir lui fit froncer les sourcils. Le deuxième individu prenait l’escalier. Il se faufila à sa suite. À cause des marches il n’aurait jamais la stabilité ni l’ouverture pour attaquer proprement. Il n’avait pas le choix.

— Hé !

L’homme s’empala presque tout seul sur la dague en se retournant.

Moebius détourna le regard et se glissa entre l’assaillant qui se vidait de son sang et le mur opposé. Il grimpa le reste des escaliers jusqu’au troisième étage d’une traite, la main gauche compressant ses côtes qui lançaient, l’estomac noué. Où était le dernier ?

Une décharge d’énergie lui traversa le dos.

Il se mit à courir dans le couloir en arc. Il n’y avait aucun magicien parmi les attaquants…

Une lumière bleue irradiait jusque dans le corridor. Moebius plissa les yeux et avança en se couvrant le nez. Dans un coin des appartements, une bulle crépitante d’une intensité rare entourait Diane, figée, les pupilles incandescentes, sourde aux cris d’Augustin qui se débattait en vain dans ses bras crispés.

À ses pieds, un grand corps gisait, carbonisé. La domestique toussait du sang, étendue sur le sol, une jambe dans le même état. Plus loin, un garde s’efforçait de se mettre debout.

Les hurlements du garçon le sortirent de sa sidération.

Il s’approcha de la sphère vrombissante et avança la main avec précautions. Comment faisait-elle ça ? Seule ? Où trouvait-elle autant d’énergie ?

Moebius ferma les yeux et tenta de se synchroniser sur la fréquence du champ magique, en vain. Il était trop instable. Au-dessus d’eux, le plafond noirci se fissura.

Il secoua la tête pour se débarrasser de la poussière et prit une longue inspiration pour retrouver un début de calme.

— Vous m’entendez ?

La sphère d’énergie sembla vibrer.

Moebius fit signe au chef de la garnison et Dimitri qui venaient d’arriver d’attendre dehors, ôta ses gants, puis ses bottes, pour limiter la résistance. Il fallait agir vite.

— Diane, c’est Moebius. C’est terminé, vous ne risquez plus rien.

À nouveau, le champ réagit. Augustin devint blanc et s’évanouit. Il se focalisa sur le débit de ses mots.

— Je veux que vous vous concentriez sur ma voix. C’est terminé. Respirez. Plus personne ne vous fera du mal, ni à vous ni à Augustin.

Cette fois, il réussit à se synchroniser. Détourner l’énergie qui pénétrait ses doigts vers le sol lui demanda un effort conséquent, mais sa main traversa, puis son bras.

— Tout va bien, poursuivit-il, expirez lentement. C’est très bien.

Il enjamba un morceau de chaise brûlée et s’approcha en continuant son monologue. Augustin respirait. Diane, saisie dans une sorte de spasme musculaire, se tenait debout, raide et figée, un éclat aveuglant dans les yeux.

— Diane, je suis à côté de vous, reprit-il d’un ton monocorde. Je vais toucher votre bras pour vous aider. Je pose ma main sur vous, maintenant. Tout va bien. Laissez-moi vous aider.

La paume sur sa peau brûlante, Moebius modifia brièvement un peu de toute l’énergie qui la traversait pour parasiter son esprit et se prépara à les attraper avant qu’ils chutent.

Elle s’évanouit. Le grésillement cessa, et l’obscurité revint.

Moebius tira doucement Diane et Augustin loin du morceau de plafond qui menaçait de tomber, s’assura qu’ils respiraient normalement et se redressa, tremblant. La sueur ruisselait sur ses tempes. Il n’était pas certain d’avoir saisi ce qu’il s’était passé, mais c’était terminé.

Il parcourut la pièce désolée du regard. Les gardes avaient emporté leur camarade touché à la jambe, et déposé sur le lit la malheureuse Maria, dont l’état ne lui inspirait rien de bon.

Moebius s’approcha de la femme de chambre et pour inspecter ses blessures. Il dut déplacer la main de la jeune domestique, crispée sur son ventre, et palper délicatement sous elle. Un flot de sang se remit à ruisseler de la coupure béante. La plaie traversait.

Maria leva un œil vitreux vers lui, le souffle rauque, sans même pouvoir crier de douleur.

Il secoua la tête. Il n’y avait plus rien à faire.

— Si vous le souhaitez, dit-il doucement, je peux abréger vos souffrances.

Maria soutint son regard un instant, puis opina faiblement.

 

Le commutateur de la confrérie vibra enfin, sortant Moebius de la torpeur dans laquelle il s’était plongé pour récupérer un peu, et réfléchir. Il s’étira et se leva du fauteuil près du lit dans lequel Diane et Augustin étaient toujours endormis pour éviter de faire du bruit. Aucun des deux ne s’était encore réveillé, mais cela ne l’étonnait pas.

Il traversa le couloir, rentra dans une chambre vide et ferma la porte derrière lui. Puis il prit le commutateur, et le chauffa pour signaler qu’il était disponible. Une portion de mur en face de lui s’effaça, révélant un tunnel dont la rumeur lui rappela désagréablement le champ magique produit par Diane.

— Navré pour le délai de réponse, dit Léandre sans détour en sortant du trou sombre. Que veux-tu ?

— Mademoiselle et le petit prince ont été attaqués.

— Et ils sont sains et saufs ?

— Bien sûr, pourquoi ?

— Son Altesse Gabriel et son épouse ont été retrouvés morts peu après le rituel religieux. Le cadet fait valoir ses droits, mais une partie des officiers et des nobles s’y opposent, évidemment.

Moebius déglutit. Il sentait venir la suite.

— Le palais est sens dessus dessous. Les doyens veulent ton retour. Mademoiselle n’est plus une priorité.

Il lui fallait un peu de temps. Pour vérifier l’état de Diane et Augustin. Pour prévenir qu’il devait partir. Pour savoir ce qu’elle comptait faire, maintenant.

— Dis aux doyens que je contrôle que je n’ai pas laissé de traces et que je reprends contact dès que je suis prêt.

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Vincent Meriel
Posté le 25/04/2023
Bonjour !

Je trouvais que Cyrill était moralement douteux, mais de là à ce qu'il fasse assassiner toute sa famille, c'est un vrai déchet !

Sinon, j'ai globalement bien aimé ce chapitre. Particulièrement le passage avec le champ magique, bien maitrisé, et la fin à la fois concise, reposante et qui en même temps annonce beaucoup.

Petit bémol sur la fin, j'aurais bien aimé savoir ce qui est advenu de Dimitri, ils doivent le savoir maintenant et c'est un peu bizarre de ne pas être au courant si tous les PP le sont.

Pour la partie action, je suis un peu moins fan, mais en grande partie parce que j'ai du mal à suivre ce qu'il se passe. Il y a beaucoup de groupes et de silhouettes, c'est difficile d'en comprendre le nombre et la position (pour moi en tout cas). Je pense par contre que ça se corrige bien et que le fond est très bien/pertinent. Je suis même un peu frustré pour ce pauvre Moebius, trop blessé pour se battre au mieux de sa forme.

Pour essayer de résumer ce que je n'ai vraiment pas compris :

> "Quatre silhouettes apparurent" => sur le coup, je n'ai pas compris s'il s'agit des silhouettes d'avant ou d'un troisième groupe.

> "Cinq minutes." => je ne vois pas ce qu'il faut lire par là.

> "s’approcha de l’ouverture." => Je pense que "à son tour" ou "les suivi" permettrait de mieux situer ce qu'il fait sans qu'on ait besoin de réaliser que l'ouverture c'est la fenêtre et donc qu'il les suit.

> "Elle pénétrerait forcément par ici." => le "forcément" présente un peu Moebius comme un idiot je trouve, vu que ce n'est absolument pas ce qu'il se passe. Il serait peut-être mieux d'indiquer qu'il doit faire un choix et prend le plus probable.

> Je ne vois pas par où est passé le troisième type, celui que Diane grille. (le premier par la fenêtre et le second par les escaliers, mais Moebius aurait du comprendre si le troisième était aussi passé par les escaliers non ? Ou s'inquiéter plus tôt.. je ne sais pas).

> Le plus clair est finalement le résumé avant l'action de ce que va faire Moebius, aider les gardes puis protéger la bibliothèque. Hélas, celui-ci coupe aussi pas mal le suspens donc je ne sais pas s'il est très pertinent pour le rythme du texte.

Pour conclure, je reviens sur la scène où Diane carbonise un type. Je la trouve très bien ! (je me répète), mais au final je me dis qu'elle aurait peut-être mérité une dernière phrase d'annonce au chapitre précédent, pour comprendre que Diane a utilisé sa magie (et peut-être partagé un peu plus son état d'esprit). Bon je ne suis pas sûr non plus, je dois bien admettre que ma lecture a été un peu décousue :P

À bientôt (enfin j'espère ^^) pour la suite !
Camille Octavie
Posté le 25/04/2023
Bonjour :D

Ca m'a fait trop plaisir de voir la petite bulle rouge haha ! mon "vraie vie" est super compliquée en ce moment j'ai du mal à me motiver pour les relectures des chapitres suivants mais tu as fait ma journée donc ce soir je serai à fond XD

En essayant de ne rien oublier (en tout cas, pas involontairement :p ) :

> Sinon, j'ai globalement bien aimé ce chapitre. Particulièrement le passage avec le champ magique, bien maitrisé, et la fin à la fois concise, reposante et qui en même temps annonce beaucoup.
>> Merci merci !!!

> Petit bémol sur la fin, j'aurais bien aimé savoir ce qui est advenu de Dimitri, ils doivent le savoir maintenant et c'est un peu bizarre de ne pas être au courant si tous les PP le sont.
>> A ce stade, Moebius sait ce que Dimitri est vivant mais il n'a pas trouvé le temps d'aller le voir. Je pourrais le mentionner, mais faire un passage complet dessus ça risquerait de casser le rythme et de faire redondant avec les explications dans le chapitre suivant ^^

> C'est pas loin d'être la toute première scène d'action que j'ai écrite de ma vie haha, je suis en fait plutôt rassurée de ne pas prendre des tomates XD. Je prends note des tes remarques, je les intégrerai dans ma prochaine réécriture du tome 1 :D En gros:
- il y a deux groupes d'ennemis;
- Moebius sait que les balises sont à environ quinze minutes à pieds du manoir, d'où le décompte des minutes dans sa tête;
- Il y a un grand escalier (Porte principale) dans le pavillon (qui est "rond"), + deux de service (celui pris par Moebius pour monter et celui pris par Dimitri pour descendre), c'est peut être la "synthèse" de ces éléments qui manque...

> > "s’approcha de l’ouverture." => Je pense que "à son tour" ou "les suivi" permettrait de mieux situer ce qu'il fait sans qu'on ait besoin de réaliser que l'ouverture c'est la fenêtre et donc qu'il les suit.
>> Très pertinent, merci !

> "Elle pénétrerait forcément par ici." => le "forcément" présente un peu Moebius comme un idiot je trouve, vu que ce n'est absolument pas ce qu'il se passe. Il serait peut-être mieux d'indiquer qu'il doit faire un choix et prend le plus probable.
>> Aussi très pertinent. Après tu as raison, je ferai peut-être mieux d'annoncer ce qu'il va faire au début, ainsi on comprend mieux et ça limite l'effet "idiot" XD

> A la fin du chapitre précédent, on a plein d'indices qui montrent que la magie "monte" ^^ mais volontairement je n'ai pas été explicite, parce qu'elle même ne comprend pas ces indices

A bientôt !
ClementNobrad
Posté le 14/03/2023
La mort de Gabriel et sa femme au détour d'une phrase, mine de rien, j'avoue que c'est violent et inattendu ^^ on s'attendait plutôt à ce que le chapitre reste cantonné à l'attaque qui nous concerne ici.

Par contre, au début Moebius demande à Diane et Augustin de se mettre à l'abri, j'ai loupé quelque chose mais cette scène était présente dans le point de vue de Diane ?

En tout cas, il a l'air de maîtriser son élément le Moebius, on en attendant pas moins de lui :)
Je suis curieux de voir la tournure des événements, Diane peut-elle être une héritière légitime du pouvoir ? Les femmes peuvent prétendre à la succession ? Du moins Augustin l'est, étonnant qu à la fin on dise que Diane n'a plus d'importance, après tout, elle a l heritier entre ses mains non ?

A tres vite !
Camille Octavie
Posté le 14/03/2023
Rebonjour :)

Si si le passage est bref, mais Diane voit bien Moebius débarquer en furie dans sa chambre pour crier qu'il faut qu'elle aille se planquer à la grotte (ne sachant pas que les soirs avec des réceptions, la porte est fermée)

Je suis contente qu'il ait l'air de "gérer", c'était primordial qu'on le voit à l’œuvre (enfin ^^).

Officiellement, l'ordre de succession c'était Gabriel > Augustin > Cyril > Diane.
Donc elle a peu d'importance par elle-même, mais tu verras que ça ne reste pas le cas longtemps ^^. Après, Diane est un personnage ambigu :) elle veut avoir le droit de FAIRE, de participer, mais pas le pouvoir pour le pouvoir. La couronne elle s'en fiche.

Je sais pas si ma réponse est très claire je n'ai pas fini mon café XD mais j'espère que la suite le sera ;)

Elly Rose
Posté le 22/02/2023
Coucou,
Wah wah waaaaaaah! Même si une part de moi s'attendait à ce que Gabriel et sa femme ne meurent je suis vraiment trop triste pour Augustin.
Bien sûr il y un mais, ne serait-ce pas Augustin qui devrait être l'héritier légitime? Diane serait donc sa Régente en attendant qu'il ait l'âge requis?
Finalement ce chapitre pose plus de questions qu'il n'offre de réponses ahah!
J'ai toujours aussi hâte de découvrir la suite!
Camille Octavie
Posté le 22/02/2023
Bonjour !

Effectivement, c'est Augustin l'héritier officiel, mais pendant la nuit, Cyrill s'est dit qu'il avait certainement une ouverture ;)
> Tu me fais penser que je vais probablement revoir un poil le dialogue à la fin XD c'est pas clair clair lol

Plein de nouvelles questions = plein de futurs chapitres palpitants ! mouhahaha
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