Chapitre 12

Devant lui, des troncs, entassés en pyramides, masquaient l’accès au sentier promeneur éventré par le passage des grumiers, que l’on devinait derrière. Des lambeaux de champignons grisâtres recouvraient les bourrelets de terre où pullulaient les cloportes. Une longue toile d’araignée mousseuse tombait le long des cernes du bois, sous le ciel gris sans âge et les branches à nues. Il y avait des ronces, des feuilles momifiées abandonnées par la rousseur de l’automne, des petits cailloux durs et de rares taillis aux feuilles noires et vénéneuses. Une volute blanche s’échappait de la bouche de Julien. La course lui tenait chaud. La fièvre lui tenait chaud. Une corneille coassa dans le lointain. Il ne se sentait pas perdu même s’il eût été bien en peine de répondre si un marcheur lui avait demandé d’où il venait. Peu importait. Julien savait où aller.

Les jambes éreintées par sa folle course, il marcha, ou plutôt, traîna les pieds à travers le bois. Impossible pour lui de connaître l’heure sous cette lumière constamment égale. Après un certain temps, le gris tira peu à peu sur un bleu triste, signe que la nuit approchait. On eût dit que les nuages s’illuminaient d’un liseré chagrin. Julien avait trouvé un bâton, qu’il avait disputé à une poignée de trompettes-de-la-mort et à une limace. Un écureuil aussi décoloré que le reste du bois des Nozières l’avait regardé ainsi passer, sans broncher. S’il eut l’idée de faire demi-tour, cette dernière ne s’éternisa pas. Ses chaussettes étaient détrempées de boue, trouées au niveau des deux orteils. L’eau avait également touché le bas de son pantalon et il ne sentait plus grand-chose sous les chevilles. Dans son délire, il crut sentir un parfum de feuilles de framboisier, apercevoir une mèche blonde derrière un if esseulé, mais rien, il n’y avait jamais rien. Alors il rit de sa bêtise. Car bien entend qu’Inanna ne pouvait se trouver là. Il riait de lui, épongeait sa sueur, grattait les peaux mortes à ses lèvres puis repartit, la gorge sèche.

Il parvint au port avant la tombée de la nuit. Juste à temps. Le port était constitué de deux grandes zones d’embarquement : les deux quais flambants neufs du ferry où se dandinait l’un de ces gros navires trapus capables d’engloutir les voitures à la chaîne, puis l’ancienne estacade, celle construite pour la première liaison avec le continent et abandonnée par la suite suite à l’augmentation du tirant d’eau des navires. Les secrets de Napoléon Bonaparte n’étaient donc pas entièrement à jeter. Simplement que ce n’était pas le ferry régulier que Julien devait surveiller. Il avait encore quelques rues à dépasser afin d’accéder à l’ancien embarcadère.

Son corps tremblotait d’épuisement. Dès le premier virage, il buta contre le rebord du trottoir et se rattrapa contre un muret. De là, il aperçut du linge étendu dans un pavillon, à deux numéros de là. Après une rapide vérification aux alentours – la rue était bien déserte – il s’en empara et se faufila jusqu’à l’arrière de la boutique de bijoux holistiques un peu plus loin. Les vêtements devaient appartenir à une vieille dame. Le pantalon flottait, trop court aux chevilles, mais trop large au niveau de ses cuisses et, les doigts glissants de sueur et de boue, il dût s’y reprendre à trois fois pour fermer la braguette. Un chandail avec une tête de bouledogue ainsi qu’une paire de chaussettes d’intérieur en laine épaisse complétaient l’ensemble. Il jeta ses affaires dans une poubelle du port et se promit de rapporter les vêtements lavés à leur donatrice involontaire. Dans le même temps, ses pensées s’embrouillèrent un peu plus. La respiration sifflante, Julien murmurait en titubant en une litanie douloureuse :

 — On n’a pas retrouvé l’or, ils avaient promis de l’or sous la couleur. Or, quand il a creusé la roche, quand il s’est arraché les ongles, il n’avait trouvé que du fer et le fer a un goût de sang. Nul or, nul lumière sous les couleurs oui, mais creuser, creuser encore, jusqu’au moignon… Creuser jusqu’à en perdre le corps contre la roche, à l’ombre bleue des montagnes. Sa peau s’écorchait, on devinait ses entrailles grises sous sa peau pâle. Il fut un brave ou il fut un fou, que fut-il, ô par la pluie et le sable, que fut-il ?

Après quelques minutes d’errance, il se trouva un recoin caché par un dévers du quai de l’ancien débarcadère, au niveau d’une bitte d’amarrage rouillée. La nuit ne tomberait pas avant une heure. Il lui faudrait attendre dans l’espoir que quelque chose se produise, lui prouve qu’il n’était pas fou et qu’il connaissait désormais le secret des disparus de l’île. Une mouette se tenait face à lui, mais quand il lui siffla qu’Aurélie était belle quand elle ne souffrait pas et que la souffrance était laide, elle s’envola, dépassa la toiture de l’église et disparut par-delà les toitures. Pétasse, siffla-t-il entre ses dents fermées.

— Je ne pensais pas te trouver ici, fit une voix pincée.

Se dandinant sur les pavés, Napoléon Bonaparte s’approcha de lui. Le goéland faisait plus renfrogné que jamais. Il traînait une Knacki froide dans son bec. Après un léger silence réprobateur, il la goba d’un coup sec et poursuivit comme de rien :

— On te cherche. Du moins de l’autre côté du bois. Je te suis depuis un moment, et si les humains ne me semblent guère avoir de sens, je dois dire que tu es pire. Tu m’évoques un poisson hors de l’eau. Un poisson hors de l’eau, mais qui ne réalise pas qu’il va mourir. Un poisson qui ne peut pas s’empêcher de se jeter sur le quai, malgré les efforts de ceux qui le remettent à la mer.

Le goéland railla si fort que deux moineaux s’envolèrent un peu plus loin.

— Je sais ce que je fais, souffla Julien. J’essaie de secouer la bobine pour en retirer la neige. J’essaie de la faire tourner pour la réchauffer. Je creuse mon passé et le présent des autres. C’est toi qui m’as dit de venir ici.

— Je t’ai dit d’aller travailler la terre, j’ai besoin des hommes pour me nourrir, nous avons besoin de vous pour envoyer mes fils sur le continent. Heureusement que tous ne sont pas comme toi, si pressés de mourir.

— Je ne suis pas pressé de mourir.

— Allons bon. Pourquoi regardes-tu toujours alors là où l’eau est la plus profonde et la plus noire ? Parce que tu imagines ce que ton corps ferait plongé dedans, avec du plomb dans ton crâne dur.

— Ou des pierres dans les poches, comme Virginia…

— Dois-je dire à Diane où tu te trouves ? N’essaie pas d’oublier que tu viens d’une meute. Et une meute, ça a besoin d’être rassuré, c’est pour ça que cela existe d’ailleurs. Moi j’ai une meute pour cette raison.

— On ne dit pas une meute pour les oiseaux.

— Et on ne parle pas le langage des hommes avec les goélands.

Sur ce, Napoléon Bonaparte laissa échapper un long raillement puis s’envola, non sans avoir copieusement aspergé le pavé près de Julien d’une épaisse fiente tiède. Julien le laissa faire. Il recroquevilla son doigt carbonisé, la bouche sèche, les yeux lourds. Tenir. Il devait encore tenir, au moins jusqu’à la nuit noire. Il porta l’annuaire à sa bouche pour le téter. C’était comme du bois gras, comme de la cendre dure sur sa langue. Il téta plus fort. Les veines écarlates pulsaient sous la peau plus fine de ses joues. Elles brillaient plus intensément au contact de l’eau, il le constata à cet instant. Incapable de tirer la moindre conclusion de cette information, il se recroquevilla et attendit ainsi, emmitouflé dans le pull à tête de bouledogue, le doigt à la bouche.

 

Le soleil tombé, l’eau s’assombrit, prit des teintes de poix. Le clapot des vagues se fit plus fort à mesure que la vue de Julien baissait. L’odeur aussi s’intensifiait. Les algues et les relents de vase du port refluaient le long du béton mangé par les coquillages. Les réverbères de la promenade du port, à bien trois cent mètres du poste de Julien, s’allumèrent après quelques grésillements, en même temps que la vitrine d’un PMU. Le PMU était vide, on apercevait ni la silhouette du gérant ni le moindre client. La lumière se déversait dans l’humidité bleue de la rue à l’abandon. A la fenêtre d’un appartement, le journal télévisé passait sans personne sur le canapé pour le regarder. Même les goélands s’étaient tus. Il ne restait plus que le clapot du roulis contre les coques des bateaux.

— Et que la théurgie règne si tel doit être l’enchantement du monde, balbutia Julien en se croquant la phalange de son doigt brûlé. Ce qui fait que l’or est l’or vient de la magie et la magie coule des montagnes, car les sources sont claires, les sources sont bleues, les sources sont noires et l’œuf est creux. Oui, l’œuf, l’œuf, l’œuf se brise, la coquille est douce et l’or dégouline sur la chair à nue…

Quand la télé s’éteignit, Julien se tut. C’était l’heure. L’auvent du PMU claquait dans la brise, mais toujours personne derrière le comptoir. Pas un promeneur à vélo. Il se retourna vers le bois des Nozières, pressé par un soudain instinct d’alerte. Mais rien en dehors de l’uniforme futaie ténébreuse, rien que des ronces. Julien soupira. Puis ses yeux se posèrent de nouveau sur le vieux quai.

Le bateau était là.

Il ne payait pas de mine, surtout par rapport aux grosses carcasses rutilantes du côté du nouveau port. C’était un petit ferry aux hublots empâtés de sel, à peine assez large pour accueillir les deux ou trois voitures qu’il devait transporter autrefois. La peinture en revanche faisait fraîche, elle avait cette couleur bleu marine qui dégageait la douceur des nuits chaudes sous les tropiques, malgré le vent et la grisaille de l’Atlantique. Les lumières du pont se balançaient au gré du courant. On devinait comme des ombres par-delà les vitres troubles. Julien se redressa, tous les sens en alerte. Il y avait quelqu’un sur le quai.

Il s’approcha, tout d’abord en se dissimulant derrière des casiers de pêche puis, lorsqu’il remarqua que la silhouette ne lui prêtait pas la moindre attention, il sortit franchement. Lorsqu’il se rapprocha, son trouble augmenta, et il dût se frotter ses paupières brûlantes pour s’assurer que la fièvre ne lui jouait pas de tour. Car l’inconnu du quai paraissait ne pas avoir de consistance. On eût dit un voile de suie en suspension, où flottaient de drôles de bulles d’un bleu ciel tantôt se cognant, tantôt se séparant ou fusionnant au gré des mouvements de la créature. Cette dernière tenait – par quoi, faute de main ? Julien l’ignorait – un carton à dessin ainsi qu’une vieille sacoche de cuir d’où dépassait le coin d’un ordinateur, des bouts de papier et un stylo. On avait dû presser sur le rabat pour parvenir à la fermer, tant on l’avait bourrée. La silhouette de fumée avait les épaules basses, pour ce qu’on en devinait, et fixait longuement le bateau avec la fixité pensive des travailleurs en fin de journée. En face, une silhouette identique apparut dans le grincement de la cabine menant à la barre. Un seul point différenciait les deux créatures : la nouvelle venue agitait un trousseau de clef. Arrivée au niveau du débarcadère, elle sembla jauger la première. Une poignée de secondes s’écoula sans que l’une ne se tourne vers Julien ni que le moindre mot soit prononcé. Seule la bise soufflait plus fort encore. Julien ne sentait plus son nez, bouché et désormais gelé.

Les palabres silencieuses terminées, la silhouette à la sacoche grimpa – ou plutôt flotta- à bord du bateau. Là, elle prit une petit porte menant à un petit escalier et disparut dans les entrailles du navire. Laissé seul, Julien hésita. Que faire ? Il souhaitait en savoir plus, il ne pouvait pas abandonner l’élucidation des disparitions ainsi. Et dans le même temps, il était certain qu’il ne serait pas le bienvenu à bord du vaisseau fantôme. S’il le payait très cher ensuite ? Après tout, on ne riait pas avec les esprits. Pourtant, malgré tous ces doutes, Julien fit un pas vers celui qu’il avait renommé déjà « Le Contrôleur ». Pas de réaction. Rassuré, il progressa encore. Rien ne bougea en dehors du clapot du port et des silhouettes évanescentes derrière les vitres. Julien parvint finalement au niveau de la silhouette. En un cliquetis de clef, le Contrôleur se décala d’un pas pour lui permettre de rejoindre le pont. Maintenant qu’il se trouvait à son niveau, Julien remarqua les vers tout en ombre qui serpentaient à la surface de la fumée constituant la silhouette ainsi qu’une étrange odeur de pain grillé, de feu de cheminée et de lait chaud l’enfonçant un peu plus dans la langueur portée par sa fièvre et le calme de la nuit.

Il hésita. Un frisson lui caressa les vertèbres. Un instant, la conscience de l’absurdité de la situation effleura sa conscience.

Cela ne dura pas.

Il mit le pied sur la surface en métal. Toujours aucune réaction du contrôleur. A la lumière des lampes, Julien put observer davantage le pont. Il faisait usé, aucun doute là-dessus, avec quelques mouchetures de rouille qui ne sont jamais très bon signe pour une embarcation. Cependant, le reste faisait briqué, quelques coups de pinceaux semblaient même avoir été tentés pour lutter contre les dégâts, sans grand succès. Julien s’avança jusqu’à la porte menant à la cale où il avait aperçu les silhouettes et descendit. Aussitôt, le battant claqua derrière lui. Il n’eut pas peur. C’était comme rentrer chez soi. Le ronronnement du moteur engourdissait la pièce, entre la caresse du balancier et le son du ressac. Les lumières tamisées étouffaient les ombres sur six bancs de ce qui semblait être du bois peint en vert. Julien s’assit sur l’un d’eux, se recroquevilla contre le mur, les bras croisés afin de tenter de se réchauffer un peu.

L’ombre aperçue sur le quai, celle avec la sacoche, se trouvait là, à l’opposé. Il y avait également une autre grande ombre et deux plus petites qui se pelotonnaient contre elle. Les vagues claquaient contre la coque, on entendait le bourdonnement des lampes dans l’atmosphère étonnamment tiède et quelque peu humide. Les pieds glacés, Julien se lova un peu plus contre la paroi. Le métal était froid contre son front, un froid piquant. L’ombre à la sacoche s’accouda contre la fenêtre et contemplait la mer, ce qu’on apercevait des étoiles, ainsi que la longue traîne mousseuse du bateau. De son côté, le trio d’ombres déballait des petits emballages d’aluminium vides, les deux petites s’étaient allongées sur les genoux de la plus grande, Julien s’imagina qu’il était l’heure de manger. L’odeur de pain grillé sentit plus tôt revint plus fort, cette fois mêlée de réminiscences de beurre fondu, d’œuf jaune et de sucre chaud.

Il s’endormit là, après de longues minutes à observer les bulles bleues danser dans les silhouettes de fumée noire sans que la côte ne paraisse jamais se rapprocher ou s’éloigner. Le grésillement, la tiédeur, le banc un peu dur, mais le chandail si épais, les gouttes qui striaient les fenêtres de l’autre côté… Qu’il était doux de s’abandonner dans les entrailles berçantes du navire à cet instant de la nuit où tout devenait noir et assourdi.

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Hylm
Posté le 13/01/2024
Pas mal de choses se sont passées dans l'histoire depuis mon dernier comm'
Je dois avouer être certain de ne pas avoir compris tout ce qu'il y avait à comprendre. La raison des disparitions semble être le tourisme/capitalisme qui ruine les gens sur l'île et les force à partir et/ou vendre leur maison. Je ne suis pas sûr à 100% mais je suis un minimum confiant. Il reste cependant une GROSSE part de mystère. J'ai du mal à faire la part entre le symbolisme, le surnaturel, la réalité vue par les yeux de Julien agonisant de fièvre etc...
Par exemple, je ne vois pas du tout le lien avec la mort d'Aurélie. Les personnages semblent s'y intéresser et on sent que c'est un élément important du récit mais je ne vois pas encore comment, si on exclue les passages très joliment écrits sur sa mort qui installent une sorte de tension macabre qui colle très bien à l'histoire.
Pour ce qui est des découvertes sur les personnages, j'ai du mal à cerner Julien justement parce que je ne suis pas sûr de comprendre jusqu'où les événements autour de lui sont le fruit de son imagination, la réalité ou des métaphores. Je trouve aussi sa descente très rapide, les disparitions le captivent et il s'investit au point de se mettre en danger pour comprendre, mais peut-être trop pour ma compréhension de la situation. De mon point de vue, je le sens pas autant en danger immédiat qu'il se sent l'être. Peut-être que c'est parce que j'ignore ce qu'il a trouvé sur l'ordinateur de son frère, ou parce que je n'ai pas encore saisi toute la symbolique/ses motivations, mais je suis étonné de le voir se sacrifier à ce point et aussi vite.
Je pensais découvrir ce qui rend Anthony profondément horrible de manière directe (le voir taper sur une grand-mère ou un truc de genre) mais ce teasing est prenant. Une fois le reveal fait je pense relire les premiers chapitres pour voir si j'aurais pu deviner. Au départ je soupçonnais une passion macabre/de la pédo-pornographie ou autre, mais les autres habitants sont au courant donc j'ai exclu cette possibilité. Je pencherais plutôt vers des investissements dans l'expulsion des habitants, mais ce n'est pas assez choquant. Une tendance politique, quelle qu'elle soit ne serait pas assez pour clouer Julien au lit comme ça non plus, donc je reste un peu indécis.
J'aime bien le fait que Celle qui mange sur la plage n'ai pas de nom précis, le teasing fait avant (elle va devenir la marraine de l'enfant de Julien) me rassure sur leur survie à tous les deux). Le perso a perdu un peu sa façon particulière de s'adresser à Julien, par habitude ou autre je ne sais pas, mais j'étais un peu étonné de ne pas retrouver la même sensation qu'à leur rencontre.
A la fin de ce chapitre, je suis complétement perdu dans la symbolique ou surnaturel, j'ai du mal à y voir un lien avec mes théories et une raison pour Julien de s'y précipiter. J'envoie ce comm maintenant pour pouvoir revenir dessus au prochain chapitre pour dire si mes doutes sont dissipés/j'ai une sentiment de compréhension et de satisfaction malgré ça.

Sinon j'avais remarqué dans une autre de tes oeuvres d'autres noms inspirés de la mythologie/histoire (avec Eskandar/Alexandre le grand si je ne plante pas, les dieux du zoroastrisme, et là Innana). Je n'ai pas cherché de symbolisme derrière le nom d'Innana du coup, mais peut-être qu'il y en a un. Tu as une affection particulière pour l'histoire ou la mythologie?

Encore un plaisir de te lire, et à tout de suite, je pense finir l'histoire et envoyer mes derniers comms dans les heures à suivre.
Sorryf
Posté le 17/07/2023
hmm, j'ai l'impression qu'un cap a été franchi entre ce chapitre et le précédent, niveau surnaturel ou dans le cerveau du pauvre Julien. Qui sont ces fumées? les disparus ? ce bateau ? Est-ce qu'il est en train de délirer ? Bon, c'est sur et certain qu'il est en plein délire vu ses monologues, mais à quel point ? Est-ce que le bateau est réel au moins ?
Je n'ai toujours pas compris comment ce que Julien apprends au chapitre précédent (certe, plus clair grace aux précisions) le mène à ce bateau sur l'ancien quai. J'ai du manquer ou oublier un truc ?

Napoléon Bonaparte a toujours autant la classe, haha, j'étais contente qu'il réapparaisse et j'aime beaucoup ses répliques !

Je me demande ou Julien va se réveiller :O !
Alice_Lath
Posté le 23/07/2023
Coucou Sorryf,
Oui, effectivement, un cap à été franchi :) on en saura plus très vite (dès le prochain chapitre), j'espère que ça aidera à comprendre !
Merci beaucoup encore pour ta lecture et tes retours en tout cas <3
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