Chapitre 12

Par Mila
Notes de l’auteur : Bonne lecture !

Pendant de longues secondes, l’assemblée avait paru figée. Puis, dans un mouvement général, les centaines de plates-formes de pierre s’étaient vidées dans le plus grand calme. Petit à petit, des bavardages prenaient dans quelques coins. Les deux statues enchaînées n’avaient pas bougé, déjà oubliées, ou sciemment ignorées. Taïe et Elyie avaient aussitôt été reconduites à leur cellule, choquées. Comment tout un peuple pouvait-il infliger cela à l’un des leurs ? Taïe s’était alors aussitôt souvenue que sa Tribu n’avait pas hésité à la bannir. Sa rage contre Elyie, qui était passée au second plan après la découverte de cette nouvelle civilisation étrangère, était revenue nourrir ses pensées de vengeance à la vitesse d’un cerf au galop. La soigneuse elle aussi avait l’air ébranlée. Pourquoi me suis-je embarrassée d’une fille si faible ?

 

Lors de son bannissement, Taïe avait d’abord ressenti une profonde sensation de vide. Elle avait été perdue, détachée de tout ce qui constituait alors sa vie et la guidait chaque jour. Puis, alors qu’elle se tenait sur la tombe de Naïde, un nouveau sentiment était apparu en elle. La sensation d’avoir le choix. Un sentiment de liberté. La possibilité d’aller où elle voulait, sans n’avoir à se soucier de personne d’autre qu’elle même. Pas d’autre possessions que ses armes et ses vêtements. Pas de liens la retenant attachée à un quelconque foyer. Pendant quelque secondes folles, face à la mer sombre et calme, elle s’était retrouvée devant la liberté. Une sensation de vertige prodigieuse, qu’elle avait aussitôt aimée, qui l’attirait. Puis elle avait entendue la voix d’Elyie. Elyie, la représentation de l’exact contraire de tout ce qu’elle venait de ressentir. Mais elle s’était laissée entraînée. Pourquoi ? Quand Taïe y repensa, elle se dit qu’elle aurait dû partir, oui, mais sans elle. Découvrir ce monde inconnu en étant libre. Libérée de tout lien. Et pourtant… Elle se retrouvait liée à quelqu’un à protéger, comme elle l’avait été toute sa vie en servant la Tribu. Elle regarda Elyie, recroquevillée près d’un des murs. À présent, en plus d’une profonde rage à son égard, Taïe ressentait aussi du dégoût pour cette fille faible, vulnérable. Mais aussi de la honte. De la honte envers elle-même, d’avoir cédé si vite devant les chaînes qu’ Elyie lui avait présentées devant la falaise. D’avoir aussitôt plongé vers le sentiment familier, le réconfort d’avoir quelqu’un à ses côtés. Et alors qu’elle réfléchissait aux conséquences de cet acte, une idées s’insinua insidieusement dans ses pensées. Une solution, une manière de redevenir libre.

 

Elle avait déjà tué, la première fois, elle avait treize ans. Lors d’une rixe sur l’une des frontières, un autre apprenti l’avait attaquée. Elle cherchait seulement à se défendre, mais son poignard avait heurté sa jugulaire, et il s’était effondré en se tenant le cou. Personne ne s’en était rendu compte, le combat avait continué. Quelques minutes plus tard, le garçon était mort aux pieds de Taïe, qui n’avait pas tenté de le sauver. Elle s’était figée en entendant les gargouillis informes qui sortaient de sa bouche, de plus en plus faibles. Les yeux fixés sur le sang qui s’écoulait, de plus en plus de sang, elle avait été incapable de faire un mouvement. Lorsque les combats s’étaient arrêtés, un homme, son mentor sûrement, claudiquant sur une jambe, s’était agenouillé auprès de lui en criant. Ne voulant affronter son regard, Taïe s’était enfuie en courant. Une fois passé le choc, elle s’était rappelée d’une chose l’avait frappée : la solitude ressentie devant le mort. Alors qu’un instant plus tôt elle s’était retrouvée face à un adversaire, un autre être vivant, quelques minutes plus tard elle était seule, alors que son corps était étendu devant elle. C’était ce qui l’avait le plus choquée, après avoir tué pour la première fois. Alors que la sensation de pouvoir sur l’individu l’avait fascinée,elle avait détesté cette soudaine solitude. Ce souvenir restait un moment pénible à revivre.

La deuxième fois avait été plus particulière. C’était ce Paria, qu’elle avait tué lors de la bataille. Elle n’avait pas vu le corps, avait directement continué à se battre avant de perdre conscience. Lors de son réveil, elle ne s’était pas posé plus de questions que ça ; elle avait servi sa Tribu. Elle n’avait vu aucun corps. Cette mort sonnait fausse, irréelle, elle était vite passée outre.

Ces deux morts avaient été accidentelles, données dans le feu de l’action. Serait-elle capable de se diriger vers Elyie, qui la regarderait avec confiance, pour la tuer ? Serait-elle capable de se lever et faire couler son sang sur le sol bleuté ? Ce serait si simple. Un simple geste, pour obtenir la liberté… Sa main se leva, glissa vers sa ceinture, voulant saisir son poignard… et n’y trouva que du vide. Cette brusque absence la ramena brutalement à la réalité. Même si elle l’avait voulu, elle n’aurait pas pu tuer Elyie. Ses armes lui avaient étés retirées par les Néréeins. Et puis, quel aurait été son châtiment ? Elle se doutait bien qu’une meurtrière n’aurait pas été bien accueillie. Elle aurait peut-être même dû passer les épreuves des Esprits, à savoir être condamnée à mort. Elyie, qui ne s’était rendue compte de rien, lui murmura soudain.

 

“J’entends quelqu’un qui approche.”

 

En effet, la porte de glace s’ouvrit, et un garde entra, muni d’un plateau. Silencieux, il se contenta de le poser sur le sol et de partir.

 

“Je meurs de faim. Sais-tu que nous sommes ici depuis deux jours entiers déjà ? Et dire que nous n’avons rien mangé depuis le départ hormis les lanières de viande que j’avais emmenées…”

 

Taïe ne dit rien, et s’approcha du plateau. Loin d’être appétissant, ce qui s’y trouvait ressemblait à de la purée de poisson cru, mélangé à différentes herbes et algues. Elle en prit une cuillerée à l’aide d’une spatule en nacre posée sur le plateau, et la porta à ses lèvres, méfiante. Le plat était gluant, et les herbes avaient un goût amer. Mais elle mourrait de faim, et elle se força à en manger la moitié avant de s’avouer vaincue et de reposer sa spatule. Elyie ne finit pas le plat non plus, et s’en écarta avec une grimace. Durant les heures qui suivirent, pas un mot ne fut échangé et une sensation de lourdeur tenace plombait l’estomac de Taïe. Puis, au bout d’une attente interminable, un Néréein entra brusquement. Les deux jeune filles se redressèrent aussitôt. Il fit un pas dans la cellule, les jaugea d’un air perplexe, et cracha d’un air énervé :

 

“Et elle ne m’a rien dit ! Cette sale premes se croit tout permis !”

 

Il les examina encore un instant, puis claqua des doigts à l’intention du garde.

 

“Fais les me suivre.”

 

Durant tout le trajet, il ne cessa de grommeler dans sa barbe. Il les conduisit vers le centre de la caverne : là, les différentes salles de pierre étaient plus serrées, reliées entre elles, et plus seulement en forme de dômes. La grande colonne de pierre se trouvait derrière, légèrement plus haut. Le Néréein, qui semblait s’être légèrement calmé, désigna la structure.

 

“Vous avez devant vous le palais royal de Vagua’hey. ”

 

Il n’ajouta rien d’autre, mais accéléra le pas. L’intérieur du palais était semblable à l’extérieur, simplement beaucoup plus… compact. Les différentes pièces étaient beaucoup plus rapprochées. Le Néréein s’arrêta devant une porte et toqua rageusement dessus. Quand celle ci s’ouvrit, il entra en trombe.

 

“Tu te crois tout permis ? Ça fait deux jours qu’elles sont là et je viens d’avoir connaissance de leur présence. Comment tu m’expliques ça ?”

 

Toujours en dehors de la pièce, Taïe ne pouvait voir à qui il parlait. Elle risqua un coup d’œil discret à l’intérieur, et se figea net. Il parlait à la princesse ! Cette dernière tourna la tête, et aperçut Taïe.

 

“Tu les as amenées ? Tu es inconscient ? Ce sont des prisonnières ! Elles sont peut être dangereuses !

 

-Tu parles sérieusement ? Regarde-les ! Tu penses vraiment qu’elles seraient capable de défaire l’un de nos soldats ?”

 

Il les désigna d’un geste dédaigneux. Taïe se tourna vers lui avec colère, et faillit protester avant de se raviser. Mieux valait qu’ils les pensent inoffensives. Enfin, ils n’ont rien à craindre d’Elyie, songea-t-elle avec ironie.

 

“Elles avaient des armes, en arrivant, Keli’hel. Des armes. Tu connais beaucoup de personnes qui se déplacent avec des armes sans savoir s’en servir ?

 

-Il y a des gardes dans tous les coins ici ! Que crains-tu ? Tu as peur, ma sœur ?”

 

Ma sœur ? Alors Nali’ah était la sœur de Keli’hel ? Ce qui faisait de lui… un prince ?

 

“De quoi pourrais-tu avoir peur ici ? Tu ne cours aucun danger.

 

-As-tu oublié ce qui est arrivé à Vani’hel ?”

 

Le prince ne répondit rien, visiblement à court de mots.

 

“Nous ne parlions pas de ça. Même si ces brindilles savaient se servir de leurs armes, qu’est ce qui te fait croire qu’elles représentent un danger pour nous ? Je sais tout ce que tu leur as dit. Pourquoi les empêcher de partir, si elles sont dangereuses ? Autant s’en débarrasser !

 

-Keli’hel. Elles ont reçu des visions des Tsadiens. C’est incroyable, à cette époque !”

 

Alors là, Taïe ne comprenait plus rien.

 

“Raison de plus pour qu’elles aillent auprès des Soboemns. De plus, vas-tu m’expliquer pourquoi je les ai retrouvées dans leur cellule alors que notre père leur a accordé la liberté dans l’enceinte de Vagua’hey ?

 

-Je… ce n’était pas une bonne décision.

 

-Pas une bonne décision ?! explosa Keli’hel, Tu n’es pas encore reine, ma sœur ! Tu lui dois obéissance !

 

-Ne remets pas ça sur le tapis. Tu veux vraiment les libérer ? Elles ne savent rien ! Elles n’avaient même pas connaissance du changement de temps !”

 

Keli’hel se retourna vers Taïe d’un air soupçonneux.

 

“Que vous a-t-elle dit à ce sujet ?

 

-Seulement… que nous avons cinq ans de plus.

 

-Sans rien vous expliquer ? Nali’ah ! Tu te crois importante mais tu es irresponsable. Vous avez en effet cinq ans de plus : il y a à peu près deux ou trois siècles, coïncidant avec l’apparition de la Brume, le temps s’est mis à passer plus vite. Nous l’avons observé sur différentes plantes et êtres vivants. Tout vieillissait plus vite qu’avant. Nous en sommes parvenus à la découverte suivante : une année est passée de quatre cent jours à trois cent jours. Vous affirmez avoir vécu quinze années de quatre cent jours, soit six mille jours, ce qui correspond à…environ vingt année de trois cent jours. Temporellement parlant, votre corps a donc vingt ans.

 

-Alors c’est le temps qui a accéléré ? Nous vieillissons plus vite ?

 

-C’est exactement cela. Malheureusement, notre peuple étant le seul à s’intéresser à ce type de science, les autres se sont seulement passablement intrigués au bout de quelques décennies, ou n’ont même pas remarqué. Nous avons transmis notre savoir aussi loin que nous le pouvions, mais la Brume nous a arrêté.”

 

Voilà qui était enfin clair ! Beaucoup plus que l’explication de Nali’ah.

 

“Bon, maintenant tout est clair. Si cela te dérange tant de les relâcher seules, pourquoi ne te joins-tu pas à elles, ma sœur ?

 

-Je ne peux pas partir, tu le sais très bien. Notre peuple a besoin…

 

-D’un dirigeant ? Mais notre roi est toujours vivant.”

 

Il lui parlait sur un ton doucereux, insolent. Nali’ah parut hésiter, puis murmura entre ses dents :

 

“Tu sais très bien qu’il n’a plus toute sa tête.

 

-Tu insinues qu’il n’est plus apte à diriger ? Serais-tu en train de trahir ton roi, ton père?

 

-Arrêtes ça tout de suite Keli’hel ! Je sais très bien à quoi tu joues. Devant nos prisonnières, et des gardes ? Tu dis que je suis irresponsable, mais tu es le seul ici à l’être. Je partirai pour Feli’ah demain à l’aube, avec les prisonnières. Tu as eu ce que tu voulais, es-tu content ? Sors d’ici maintenant. Et laisse Taïe et Elyie ici.

 

-Comme vous voudrez, altesse.”

 

Il s’inclina bien bas, puis sortit de la pièce avec un sourire en coin. Sur un signe de la princesse, le garde partit à sa suite. Nali’ah soupira, et s’accouda sur un petit bureau.

 

“Il ne faut pas se préoccuper de mon frère. Il est jaloux. Dans la famille royale, le premier né est appelé le premes, le premier. Les enfants suivants sont appelés les gelide sanye, le sang gelé. À mes dix-sept ans, comme je suis la premes, le mien s’est dégelé et je suis en capacité de manier notre relique, la lance de glace, sans en mourir. À cet âge, je suis également devenue apte à monter sur le trône, lorsque mon père mourra. S’il était mort avant que j’ai atteint cet âge, c’est ma mère qui aurait été la régente. Ou plutôt le Conseiller, puisqu’elle est morte il y a longtemps. Enfin, tout ça pour vous dire que mon frère ne pourra être apte à gouverner que si je meurs un jour sans avoir d’enfants. Trêve de bavardages, vous m’avez entendue. Nous partons demain pour la capitale des Soboemns. Le soleil va bientôt se coucher. Un garde va vous conduire dans de vraies chambres, et nous partirons demain.”

 

Elle avait l’air exténuée, et Taïe n’osa pas rajouter quelque chose. Contrairement à Elyie, qui, elle, ne se gêna pas.

 

“Comment allons nous nous y rendre ? Est-ce que c’est loin ?

 

-Je vous montrerais une carte demain, sur le bateau.

 

-Sur le bateau ?”

 

Elyie avait pâli d’un coup.

 

“Je… je ne sais pas nager. N’est ce pas dangereux de prendre un bateau ? Il peut se renverser, couler, ou…

 

-Voyager en bateau nous prendra seulement trois jours, contrairement à sept si nous y allons à pied. La mer est calme dans ces eaux là, notre bateau n’aura aucune raison de faire naufrage.”

 

Elle regarda froidement Elyie, avec un air qui signifiait clairement que la discussion était terminée. Elle appuya sa main palmée sur le mur ruisselant, et un trait lumineux fila sur le mur vers la porte avant de disparaître dans le couloir, filant dans l’eau sans un bruit. Quelques secondes plus tard, un garde se présenta et entraîna Taïe et Elyie dans un autre dédale de couloirs. Il fit entrer Elyie dans une pièce que Taïe ne vit pas, puis referma la porte de glace et mit Taïe dans celle d’à côté.

 

La pièce était spacieuse, faite de pierre grise et vivement éclairée par l’eau. Des colonnes de pierre soutenaient la voûte, formée d’arches et d’ouvertures par lesquelles on pouvait admirer les entrelacs de passerelles du palais. Divers meubles, comme des bureaux ou des guéridons étaient disposés contre les murs. Sur celui de droite, un immense lit couvert de couvertures trônait dans toute sa splendeur. Le mur du fond donnait sur un balcon, qui surplombait une partie de la cité. Il était bien trop haut pour envisage une quelconque tentative d’évasion. De toute façon, Taïe n’avait aucun intérêt à s’évader maintenant : elle ne savait même pas comment sortir de la caverne !

Peut être qu’une fois sortie, elle pourrait s’échapper et partir seule à la recherche de l’homme responsable de la mort de Naïde. Et explorer l’est seule, peut être aller voir les Soboemns lorsqu’elle en aurait envie, car malgré tout, les visions qu’elle avait eu l’intriguaient énormément.

Elle retourna auprès du lit. Jamais Taïe n’avait vu un lit comme celui là. Le matelas était rempli de plumes, et les couvertures d’une douceur incomparable. Quand elle s’assit dessus, il s’enfonça tellement qu’elle tomba en arrière. Allongée sur le dos, elle se détendit enfin et laissa ses muscles se détendre. Les draps étaient aussi doux qu’un pelage de renard. Elle se releva, ôta ses chaussures et se glissa sous les couvertures. Elle resta sur le dos, les yeux ouverts. Malgré la fatigue, le sommeil ne voulait pas venir. Elle se tourna et se retourna pendant ce qui lui semblait des heures, avant d’enfin sombrer dans le sommeil.

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blairelle
Posté le 02/03/2024
J'aime bien la dispute entre le prince et la princesse, le coup de la princesse qui veut diriger alors que c'est son père sur le trône, ça explique d'autant plus sa réaction quand le roi avait commenté la couleur des cheveux de Taïe.
Par contre quand elle explique les mécanismes de succession, je pense que ce n'est pas nécessaire de mettre autant de détails. "Il est jaloux parce que je suis l'aînée et que c'est moi qui hériterai du trône" aurait suffi (surtout si elle est très fatiguée).
Et pour le coup des années... donc la Terre continue de tourner à la même vitesse autour du Soleil, le rythme des saisons n'a pas changé (si tant est qu'il existe) mais le vieillissement s'est accéléré ? Du coup, une année astronomique fait toujours 400 jours. Ça me semble bizarre de changer la longueur des années. Chez nous, il me semble que la puberté arrive de plus en plus tôt, mais c'est pas pour autant qu'on remanie le calendrier, si ?
Ou alors il n'y a pas d'années astronomiques, la Terre ne tourne pas autour du Soleil, et dans ce cas j'aimerais bien comprendre comment les gens mesurent les années.

Les coquilles + remarques :

l’assemblée avait parue figée => paru

Elle avait déjà tué, la première fois, elle avait treize ans. Lors d’une rixe sur l’une des frontières, un autre apprenti l’avait attaquée. => Pourtant, lors de la bataille contre les Parias, la narration laisse penser que c'est la première fois qu'elle tue quelqu'un

“Je meurs de faim. Sais-tu que nous sommes ici depuis un deux jours entiers déjà ? => depuis deux jours entiers
(et d'ailleurs, pourquoi n'ont-elles pas demandé à manger à la princesse ?)

Le Néréein s’arrêta devant une porte et toqua rageusement dessus. Quand celle ci s’ouvrit, il entra d’un pas rageur. => répétition de rageusement/rageur

pourquoi je les ai retrouvée dans leur cellule => retrouvées

Je partirais pour Feli’ah demain à l’aube, avec les prisonnières. => partirai
Mila
Posté le 02/03/2024
Ou alors il n'y a pas d'années astronomiques, la Terre ne tourne pas autour du Soleil, et dans ce cas j'aimerais bien comprendre comment les gens mesurent les années.
=> Le système de numération du temps est assez particulier, et le temps est un élément important du récit. Je te laisserai donc découvrir ça, je ne veux rien dévoiler en avance.

(et d'ailleurs, pourquoi n'ont-elles pas demandé à manger à la princesse ?)
=> La princesse est assez intimidante, et elles ne l'ont pas vue tant que ça si on compte les heures passées dans la cellule. Elles n'en n'ont pas eu l'occasion.
Salut !
Mila
Posté le 02/03/2024
Pour continuer sur le temps qui a changé, en gros : c'est le temps qui s'est mis à passer plus vite. Les corps vieillissent plus vite, les fleurs fanent plus vite...ect. JE ne sais pas si c'est très clair.
blairelle
Posté le 02/03/2024
Les corps vieillissent plus vite, les fleurs fanent plus vite, le césium oscille plus vite aussi, mais les jours et les nuits ont gardé la même vitesse ? Mais du coup ce serait pas plus logique de considérer que c'est la rotation de la Terre qui a ralenti, plutôt que le temps qui a accéléré ? #toutestrelatif

Hâte de découvrir d'où sortent les années !
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