Chapitre 10 :L’arrivée à Palid

La nuit porte conseil. Et cette nuit porta conseil à Amos ; ils devraient partir dès le lendemain. Surtout, ne pas s’attarder ici. Il en allait de l’intégrité mentale de Kathleen. Il se doutait bien, qu’il était déjà trop tard et se rendait maintenant compte de son erreur d’être revenu dans cet endroit. Tel un mort-vivant, le vieillard sortit abattu de la maison-colline, les yeux défoncés par le manque de sommeil. Les rares cheveux mal coiffés, qu’il lui restaient sur le crâne, se battaient en duel, finissant de peindre le personnage sous le trouble qui le rongeait de l’intérieur. Sans compter le stress des derniers jours qui lui avait fait prendre une bonne dizaine d’années. S’être confié à Aeryl la veille, lui avait permis de s’épancher. Les remords, véritables boulets qu’il traînait depuis bien longtemps, trop longtemps, avaient cédés. Ses pensées se préoccupaient maintenant du futur. Et le futur se trouvait en Aeryl et Kathleen, et son rôle consistait à les protéger du mieux qu’il pouvait.

Il tourna la tête vers l’intérieur de la maison, où la jeune fille blonde dormait encore à poings fermés. La lumière matinale venait lui caresser le visage et, ses bras découverts, qui sortaient de la couette, lui servaient d’oreiller. Elle respirait doucement, et ses cheveux blond platine, éblouissants sous les rayons du soleil, s’emmêlaient avec désordre. Pareil à un enfant innocent, elle ne se doutait pas qu’elle devrait montrer une grande force de caractère pour surmonter les prochains évènements.

Amos la réveilla doucement, ce qui provoqua un ronchonnement chez Aeryl. Elle se sentait bien, au chaud dans son lit, et n’avait certainement pas envie de se lever. Elle montra alors son désaccord par un roulement d’épaule et en changeant de côté. Mais voyant qu’Amos insistait pour qu’elle se lève, elle se résigna à contrecœur à fournir l’effort nécessaire pour ouvrir ses yeux fatigués. Par la mince ouverture de ses paupières, elle découvrit la mine sombre et grave du vieillard, il semblait encore avoir pris de l’âge pendant la nuit, de telle sorte, qu’il paraissait à présent centenaire.

- Nous devons partir, commença-t-il. Je crains d’avoir été trop tardif à prendre cette décision. Nous n’aurions même pas dû faire halte ici.

Aeryl acquiesça. Elle n’avait jamais été vraiment bavarde, mais pendant l’heure qui suivait son réveil, c’était comme si les mots restaient coincés dans sa gorge.

- Prépare-toi. Je m’occupe de ramener Kathleen.

Amos commença par la chercher dans les différentes maisons puis sur la place des fêtes, sans succès. Il se concentra alors sur les champs de fleurs, et finit par trouver la jeune fille, allongée au milieu des fleurs. Il comprit qu’elle n’avait pas tenu compte de son conseil. Une nuit passée au milieu des spores, voletant par milliers dans les champs, suffisait à vous rendre heureux pendant près d’une semaine. Et Kathleen n’échappait pas à la règle, elle gisait face contre terre, un lys dans la main. Lorsqu’Amos la retourna, il s’horrifia en découvrant un sourire idiot sur ses lèvres.

- Kathleen, il est temps d’y aller, la secoua Amos sans grande conviction.

Il avait compris, à l’instant où il avait vu son sourire ivre de bonheur, qu’il ne pourrait plus la sortir de ce monde de rêve sans lui faire perdre la tête. Il sentit une vague d’émotions gonfler dans son cœur puis remonter jusque dans sa gorge. Le vieil homme perdit tous ses repères spatiaux et temporels. Le bleu limpide du ciel devint noir ; les champs de roses explosèrent sans laisser de traces ; le chant des oiseaux s’arrêta brutalement pour ne laisser derrière lui qu’un silence malsain ; même le temps se figea, comme sur une vieille horloge qui aurait cessé de fonctionner. Seul subsistait le visage euphorique de Kathleen.

- Aller où, Amos ? S’étonna le visage. On est au paradis, pourquoi vouloir partir ? Regarde j’ai trouvé ma fleur. Elle est belle hein ?

- Oui, je ne t’abandonnerais pas, je te le promets.

Une larme roula sur la joue squelettique du vieil homme effondré. C’était la deuxième personne qu’il perdait dans ce village. Il ressemblait davantage à une âme en peine qu’à un charismatique chef de village. Si bien, qu’il ne remarqua pas la présence d’Aeryl avant que Kathleen ne lui adresse la parole.

- Oh, Aeryl, regarde la belle fleur que j’ai cueillie. Cet endroit est vraiment merveilleux.

Aeryl ressentit, elle aussi, un vide gênant l’aspirer. La personne qui se tenait assise en face d’elle ne ressemblait aucunement à sa meilleure amie. La Kathleen qu’elle connaissait boudait, râlait, se chamaillait pour un rien. La fille qui se tenait en face d’elle ne présentait aucun de ces traits de caractères. Elle n’aurait pas fait de mal à une mouche, et semblait même être dans l’incapacité de faire le moindre reproche ou la moindre remarque.

Voilà que Kathleen se mettait même à fredonner un air de musique. Elle finit par se lever puis entama une danse qu’elle seule connaissait. Les soirées où les deux filles chantaient les mélodies entrainantes du village paraissaient loin à présent.

- Kathleen nous allons quitter cet endroit de malheur. Et tout redeviendra comme avant, lâcha Aeryl en retenant tant bien que mal ses sanglots.

- Mais pourquoi vous voulez absolument partir avec Amos. On est bien ici, je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie.

- Leen, ce ne sont que des illusions. Tu ne peux pas rester ici indéfiniment. N’oublie pas les projets que nous avions toutes les deux. Nous devons aller à Palid, pour rencontrer le conseil et leur montrer l’éphémère. On s’était promis de rester ensemble. Il faut réaliser ses rêves et non subir ceux des autres, tu te rappelles ?

- Tout cela ne m’intéresse plus à présent. Tout ce que je souhaite, c’est d’avoir ma propre maison sur laquelle je pourrais cultiver des lys.

- Cultiver des lys… Répéta Aeryl, consternée.

L’indifférence de Kathleen eut l’effet d’une balle en pleine poitrine sur Aeryl. Elle en eut le souffle coupé de consternation, à tel point qu’elle porta la main à son cœur. Si Amos ne l’avait pas éloigné de son amie, elle se serait écroulée d’épouvante devant le détachement de Kathleen envers tout ce qu’elles avaient planifié ensemble.

- Il est trop tard Aeryl. Trop tard pour elle. Au moins elle ne souffrira plus.

- Son âme est morte. Il ne reste plus rien d’elle, on dirait une coquille vide. Je ne peux pas la laisser ici toute seule. Si elle ne peut plus sortir, alors je resterai. Elle aurait fait la même chose pour moi.

- Écoute Aeryl. Il reste peut-être un dernier espoir de la sauver. L’éphémère est une plante aux pouvoirs incroyables, qui, selon la légende, pourrait guérir de n’importe quelle maladie.

- Je ne peux pas la laisser toute seule, protesta Aeryl.

- Tu préfères rester ici avec ton amie et finir dans le même état qu’elle, libre à toi. Toutefois, réfléchis bien où tu pourrais être le plus utile. Elle a plus que jamais besoin de toi. Et puis, je resterais avec elle.

- Mais vous deviendrez alors comme elle !

- Non, je me suis déjà habitué au parfum enivrants des fleurs il y a de cela cinquante ans. Je suis plus résistant à leur pouvoir addictif. Et puis, j’en ai vu d’autres, ajouta Amos avec un clin d’œil qui se voulait rassurant.

Aeryl fut persuadée par la conviction d’Amos. Sans lui, elle aurait perdu tout espoir. Et puis, cela la réconfortait qu’une personne de confiance veille sur son amie.

- Ne vous laissez pas attirer dans le piège de cette Amaryllis, implora la jeune fille.

- Ne t’inquiète pas, je l’ai bien connue autrefois. Elle sait qu’elle ne peut plus rien contre moi. La magie des fleurs ne marche plus sur moi depuis que j’ai réussi à combattre leur illusion. Je vois d’ailleurs cette vieille Amaryllis sous son véritable aspect et je peux t’assurer qu’elle est bien plus vieille qu’elle ne le parait, lâcha-t-il avec un léger sourire.

- Vieille ? Amaryllis ? S’étonna Aeryl en fronçant les sourcils.

- Oui. Elle a le même âge que moi. C’est grâce à l’illusion qui s’échappe de ce village qu’elle parait si jeune et si belle.

Aeryl était abasourdie par cette soudaine révélation. Comment avait-elle pu être trompée à ce point. Elle s’imagina la belle Amaryllis avec cinquante ans de plus. Ses longs cheveux roses n’étant plus que de frêles mèches blanches qui menaçaient de tomber à tout moment, sa peau si parfaite affichant des rides et des tâches de vieillesse, son dos si droit penchant vers l’avant de façon inquiétante.

Amos la coupa dans ses pensées en lui tendant son arc.

- Tu en auras plus besoin que moi, dorénavant. Ah et j’allais oublier. J’ai rédigé une lettre que tu remettras à l’atiki en personne. Surtout à personne d’autre, c’est très important, précisa-t-il en lui remettant la lettre dans les mains.

Aeryl observa l’arc d’Amos, avec sa multitude de dents d’animaux et ses bouts de fourrure. C’était un grand honneur de recevoir l’arc d’un chef de village.

- Tu sais ce que cela signifie, n’est-ce pas ? Demanda Amos sans laisser à la jeune fille le temps de répondre. Tu es le nouveau chef du village de la rivière. Du moins temporairement, ajouta-t-il en sentant qu’Aeryl allait protester. Tu me le rendras quand nous sortirons tous les trois de ce village.

Aeryl finit par acquiescer silencieusement en opérant le changement d’arc avec son ancien arc rouge.

- Bon et maintenant, vas dire au revoir à Kathleen et vas-t-en vite, lui intima le vieillard en la chassant de la main.

Aeryl redoutait les adieux. Encore plus quand il était question de son amie d’enfance. Toutefois, elle savait qu’elle se devait de le faire pour ne pas avoir de regrets.

Ses pieds traînaient dans l’herbe grasse du matin. Elle s’approcha de son amie, ouvrit la bouche, la referma aussitôt et partit en courant. Ses pieds ne répondaient plus. Le cœur lourd, elle quitta pour de bon ce village. Ce village maudit qui lui avait pris ses compagnons. Elle ne pourrait plus compter que sur elle-même à partir de maintenant.

*

Le voyage fut long et éprouvant pour la jeune fille. D’autant plus que les récents évènements avaient étés particulièrement marquant. Muni, pour seul compagnon, de son arc, elle remonta la rivière inlassablement, sans même jeter un regard derrière elle. Toute son attention se concentrait dorénavant sur sa nouvelle quête et sur l’immense arbre, qu’elle pouvait déjà apercevoir, surplombant par la taille tous les autres. Des passerelles connectaient les arbres les uns aux autres et des maisons de bois s’agrippaient aux troncs, tel des nids.

Aeryl grimpa à un arbre et s’engouffra dans le labyrinthe de ponts suspendus. Totalement perdue, elle se résigna à demander son chemin aux passants. Le grand arbre était visible, mais dès qu’elle prenait une passerelle pour s’en rapprocher elle se retrouvait dans un cul-de-sac où dans le domicile de quelqu’un.

- Excusez-moi, je cherche à rejoindre Palid, demanda Aeryl à un homme d’âge moyen.

- Grmmml. Tu le vois bien, il est en face de toi, grommela-t-il avec agacement.

Déboussolée par la réponse froide de l’homme, Aeryl tenta encore de se rapprocher désespérément de l’arbre. Elle aurait pu continuer des heures à tourner en rond si une vieille dame, ne lui avait pas adressé la parole.

- Tu m’as l’air perdue, fifille.

On aurait dit une vieille pomme, tellement les rides attaquaient les traits de son visage. Pourtant, derrière ses paupières flaques qui tombaient presque devant ses yeux, un regard plein de compassion et d’empathie l’envahit. Cette vieille femme ressemblait étrangement à sa grand-mère et cela lui procura un pincement au cœur rien que de penser à sa famille.

- Oui, avoua Aeryl.

- Et où veux-tu te rendre ?

- À Palid.

Aeryl désigna du bout de son doigt le grand arbre, qui dépassait largement la cime des autres arbres de la forêt.

- Fifille, tu n’es pas du tout sur le bon chemin, s’amusa-t-elle. Suis-moi, je m’y rends aussi.

La vieille femme, une canne à la main, invita Aeryl à la suivre. Les gens la saluaient sur son passage. Certains s’inclinaient même devant la vieille femme à la canne. « Qui pouvait bien être cette mystérieuse vieillarde ramassée sur elle-même qui ne dépassait pas le mètre quarante ? », se demanda Aeryl empreint de curiosité.

Un homme la dépassa sans peine, et s’arrêta pour adresser la parole à la doyenne.

- Bonjour Crista.

D’un geste du menton, cette dernière lui adressa une brève salutation, puis elle se remit lentement en marche. À ce rythme-là, ils arriveraient à la tombée de la nuit.

- Pourquoi ?

La doyenne avait posé cette question sans même tourner la tête vers Aeryl, si bien que cette dernière ne put savoir si elle lui était adressée.

- Pourquoi veux-tu aller à Palid ? Reformula Crista.

Aeryl hésita à lui faire part de l’éphémère et de la nécessité de rencontrer le kimyagar. Par précaution, et parce qu’elle ne connaissait pas la vieille dame, même si elle paraissait digne de confiance, Aeryl choisit de ne pas révéler le flacon bleu en sa possession.

- J’aimerais rencontrer l’atiki.

- L’atiki, rien que ça, fifille. Et pour quelle raison l’atiki acceptera-t-il de t’accorder une audience ?

- Je suis désolée, mais je ne peux pas en dire plus.

- Le voyage n’a pas été trop long depuis le village de la rivière ?

Aeryl ne sut pas ce qui l’étonna le plus, la rapidité avec laquelle la doyenne avait changé de sujet, ou le fait qu’elle ait deviné d’où elle venait. Le regard ébahit, la jeune fille, s’arrêta brusquement, ce qui n’empêcha pas Crista de continuer son avancée, lente, mais assurée.

- Ton accent, il t’a trahi, lui expliqua-t-elle en cognant sa canne sur le sol.

Derrière ses airs de mamie gâteau, cette vieille femme semblait dotée d’un excellent sens de l’analyse. Aeryl se demanda même si elle ne possédait pas des yeux derrière la tête pour tout voir sans se retourner.

Palid, véritable ville dans la forêt, se dressait maintenant devant eux, tel un gratte-ciel recouvert d’une perruque de cheveux vert. De ce grand arbre, émanait une aura incroyable. Il se dressait déjà à cette même place lors de la naissance de l’homme et il a été témoin de toutes ces querelles, avancées, et travaux. Son feuillage dense et resplendissant recouvrait sa tête, et lui offrait une couronne naturelle, faisant de lui le roi légitime de cette forêt. Ses épaisses racines se plantaient comme des tentacules au plus profond de la terre, pompant l’énergie nécessaire à sa survie et son feuillage captant celle du soleil.

- Voilà notre capitale, annonça Crista.

Son pas devint plus allègre et plus léger à l’approche de l’arbre. À croire que l’énergie qui s’échappait de lui se répercutait dans tous les muscles de la petite femme et leur donnaient une nouvelle jeunesse. Après quelques pas supplémentaires, la doyenne ne s’aida plus de sa canne, et son dos se redressa. Aeryl, éprit d’un doute, se demanda si, là aussi, les gens vivaient sous une douce illusion comme au village des roses. Elle prit un air horrifiée devant cette pensée et s’arrêta une nouvelle fois. C’était hors de question ! Jamais plus, elle ne remettrait les pieds dans un monde berné d’illusions. Elle avait trop perdu. Amos et… Kathleen refaisaient surface dans ses pensées. Malgré l’énergie que lui procurait l’arbre, ses jambes s’alourdirent, et elle failli tourner de l’œil. La fatigue et le poids des responsabilités sur ses épaules la rendirent encore plus émotive que jamais.

Cette fois, Crista afficha un air totalement déconcerté devant le malaise de la jeune fille. Laissant tomber sa canne sur les planches de la passerelle, elle se retourna et rebroussa chemin vers Aeryl.

- Tu vas bien ? Demanda-t-elle, une pointe d’inquiétude dans la voix.

- Ce… Toute cette énergie, cette empreinte magique. Ce n’est qu’une illusion, n’est-ce pas ?

La vieille femme, sidérée par la question, pris le temps de peser ses mots.

- Je vois, commença-t-elle. Tu as fait un détour par le village des roses. Tu dois effectivement te poser plein de questions sur la magie. Mais sache que seules les fleurs ont le pouvoir de l’illusion. Palid lui, tire son énergie de la terre et du Soleil et la redistribue à l’ensemble de la forêt, mais aussi à ses habitants, expliqua-t-elle, cette fois le visage extrêmement sérieux.

Rassurée par les propos de la vieille femme, Aeryl lâcha la corde de la passerelle qu’elle avait agrippée sous l’effet de la panique. La peau de sa paume marquée par la force avec laquelle elle s’y était agrippée, la lançait. Tenant son poignet par sa main droite, elle tenta de déchiffrer l’expression de la vieille dame. Son visage dégageait une réelle compassion. Attentive au moindre signe de faiblesse de la part d’Aeryl, ses yeux épiaient chacun des mouvements de la jeune fille.

- Remets-toi au centre de la passerelle. C’est plus sûr, indiqua Crista à l’attention d’Aeryl.

Il devait bien y avoir une trentaine de mètres de hauteur. En contrebas, un ours sommeillait tranquillement, sans se soucier de ce qui l’environnait. Aeryl se sentit aspirée par le vide, ce qui lui fit tourner la tête une nouvelle fois. Elle ne souffrait pas particulièrement du vertige, cependant l’angoisse de se retrouver suspendu aussi haut avec pour seule barrière une simple corde aurait donné des sueurs froides à n’importe qui.

Aeryl s’éloigna progressivement du bord de la passerelle. Un pas de côté et c’était la chute assurée. Aeryl ne put s’empêcher de penser au danger que présentait cette passerelle, faite de planches de bois et de corde, lorsque le vent se levait. Les cordes paraissaient solides et les planches fermement attachées, mais la stabilité du dispositif laissait à désirer. Revenue au centre de la passerelle, Aeryl reprit sa progression vers l’entrée de Palid, qui n’était plus qu’à quelques mètres.

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DraikoPinpix
Posté le 23/04/2020
Attention : tu as copié collé deux fois ton chapitre ^^
Bref, j'ai bien aimé le lire, même si je me demande comment Amos a pu laisser Kathleen seule alors qu'il connaissait la magie du village.
La description de Palid est très jolie. J'aime découvrir ton univers.
À bientôt 🙂
clemesgar
Posté le 01/05/2020
Ah oups merci, je corrige cette petite erreur de suite.
Non Amos est resté avec Kathleen au village des roses. Je vais revoir ce passage où il dit ça pour que ça soit plus compréhensible.
Je voulais encore te remercier, tu m'as vraiment donné des pistes pour améliorer mon histoire, je t'en suis vraiment reconnaissant ;)
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