Chapitre 10 - Intrusions nocturnes

Par Keina

Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour se retrouver sur le pas de sa porte, dont le chambranle grand ouvert appuyait les propos de Dora. Affolée, elle s’engouffra dans l’appartement. Le salon ressemblait à un champ de bataille. La moindre babiole avait été renversée et mise à sac. Le sofa gisait sur le côté, les coussins éventrés. Les cendres de la cheminée avaient enseveli son tapis. Aux pieds du buffet, la vaisselle s’éparpillait en mille morceaux.

Son pressentiment s’accentua d’un cran. Elle tendit l’oreille. L’intrus continuait dans sa chambre une fouille minutieuse que de légers échos trahissaient. Elle balaya la pièce du regard, s’empara d’une massive chinoiserie qui avait résisté à l’assaut et s’avança à pas de loup vers la porte grande ouverte.

De la fenêtre à guillotine, la lune coulait à flots. Elle souligna une silhouette courte et trapue qui explorait les tiroirs de sa commode.

Un Alf, encore.

Sourcils froncés et nerfs tendus, comme une aventurière prête à l’action, la silfine réaffirma sa prise, progressa à petits pas… et se cogna le genou contre le cadre du lit. Elle laissa échapper un juron étouffé. Tant pis pour l’effet de surprise. Le voleur leva la tête, révélant un visage sphérique aux babines adipeuses et deux minuscules pupilles enfoncées dans leurs orbites.

Keina marqua un temps d’arrêt, horrifiée par cette face disgracieuse. Sans réfléchir, armée de sa masse de fortune, elle s’élança vers lui. Une seconde, à peine. D’une main, l’Alf esquissa ce qui ressemblait à un geste de défense.

L’orpheline se figea dans l’espace, incapable de bouger. Le monstre laissa flotter un demi-sourire qui, dans le repli de sa bouche hideuse, parut obscène. Elle voulut jurer à nouveau, mais ses lèvres refusèrent de s’ouvrir. Une voix glissante et sirupeuse s’insinua dans son cerveau, à la façon d’une vipère.

Tu es Keina, hein ?

Qui êtes-vous ? pensa-t-elle silencieusement.

Elle constata avec étonnement que l’être l’avait entendue.

Je n’ai pas de nom que tu puisses comprendre. Les Hommes et les Silfes, eux seuls nomment les Alfs à leur convenance. Pour que nous leur appartenions.

Comme les elfides, songea-t-elle.

L’Alf retroussa ses babines.

Exact. Et toi, tu es celle qui annonce, semble-t-il.

Qui annonce quoi ?

Le voleur cessa un instant de s’occuper de Keina, et s’empara du journal qui reposait au fond du premier tiroir. Il le contempla, un air satisfait sur le visage.

Qui annonce QUOI ? réitéra-t-elle, énervée.

L’Alf daigna enfin tourner le regard.

— Si tu as lu, tu devrais le savoir, énonça-t-il d’une voix menaçante en brandissant le manuscrit.

Un doute affreux s’infiltra dans le cœur de Keina. Elle repensa au journal, à ce qu’Alderick y avait écrit. Il avait parlé d’une Briseuse, une femme…

À moins… À moins qu’il ne s’agisse d’une silfine…

Les mots se tracèrent un à un dans son esprit. Alors que tous ses membres étaient paralysés, l’intérieur de son corps s’embrasa.

Est-ce que c’est moi ? (Un temps.) Suis-je la Briseuse ?

L’Alf la détailla un moment. Keina sentit ses muscles invalides se nouer et une montée de larmes lui piqua les yeux. Enfin, les mots dégoulinèrent de sa bouche, teintés de mépris.

— Bien sûr que non, tu n’es pas elle. La Briseuse est une femme, nous le savons. Ce n’est pas une silfine.

Pas une silfine, se répéta-t-elle mentalement, soulagée pour un court instant.

L’Alf la contourna, le manuscrit calé entre ses petits bras velus. Pleurant sous la douleur, Keina s’efforça de suivre sa trajectoire. Mais le voleur se trouvait déjà dans son dos, et elle ne pouvait rien faire pour l’arrêter. Des larmes de rages et d’impuissances succédèrent à la souffrance. Une dernière fois, la voix retentit dans sa tête.

On dit que tu es celle qui l’annonce. Qui annonce sa venue. C’est pour ça qu’ils te détestent, tous. Grâce à toi, nous savons que ce n’est plus qu’une question de temps. Elle arrive, la Briseuse…

 

Une éternité s’écoula, marquée par le silence pesant de la nuit. Lorsque Keina reprit l’usage de ses membres, l’intrus avait bel et bien disparu. Le cœur gros, le corps endolori et les jambes en coton, elle s’effondra sur son lit. Les grincements du sommier lui infligèrent la nausée. Un jet de salive aigre ruissela sur sa langue. La somptueuse toilette qu’elle portait et dont elle était si fière quelques heures auparavant l’oppressait plus que jamais.

Elle se redressa et, tremblotante comme une infirme, entreprit de délasser son corsage. Enfin, poumons libérés et mèches dépeignées, la silfine laissa le trop-plein d’eau se déverser sur ses joues. Elle renifla, le regard fixé sur ses mains.

Une fine arabesque de magie teintée d’olivine coula le long de son index. Agacée, elle la délogea d’une pichenette du pouce. L’amertume martelait son crâne. Elle songea au comportement de ses semblables depuis son arrivée, à la drôle de lueur qui brillait au fond des pupilles de Luni, et à tout ce qu’elle avait entendu.

C’est pour ça qu’ils te détestent, tous.

Comment peux-tu admettre sa présence, Luni ?

Ton retour était fort attendu. Craint, devrais-je dire plutôt.

Moi, je sais qui tu es,

Petite, petite Keina…

Et loin, très loin, comme l’écho d’un vieux souvenir, sa propre voix se détacha de l’ensemble :

Chez soi, c’est là où on se sent bien. C’est là où notre cœur a chaud.

La silfine grelotta.

Jamais jusqu’alors elle n’avait eu aussi froid.

 

 

Elle somnolait sur son lit, les paupières closes, lorsque Luni surgit dans sa chambre, affolé.

— Tu vas bien ? questionna-t-il, essoufflé.

Keina sursauta et leva vers lui un regard intrigué. Réalisant l’incongruité de son arrivée, le silfe s’expliqua, le visage empourpré.

— Je t’ai vue te précipiter hors du bal, j’ai cru qu’il s’était produit quelque chose. Je suis venu… (Une hésitation embarrassée) dès que j’ai pu me débarrasser de quelques fâcheuses. Que s’est-il passé ici ? Quelqu’un s’est introduit chez toi ? Si l’on t’a dérobé quelque chose, il faut absolument en informer la Reine Blanche.

Elle se redressa et frotta ses yeux rougis par les larmes, nullement gênée par son piteux état et ses vêtements dépenaillés. Puis elle soupira, lasse, la voix encore embrumée par le demi-sommeil d’où il l’avait tirée.

— Luni, j’ai besoin qu’on m’explique. Que tu m’expliques. Qui suis-je réellement ? Qui est la Briseuse ?

Le dandy se figea. Puis il s’affaissa sur une chaise qui jouxtait le lit, posa son gibus à ses pieds et enfonça son crâne entre ses mains. Il releva ses yeux clairs sur Keina.

— D’accord. Mais tu commences. Vas-tu me dire ce qu’il s’est passé ici cette nuit ?

L’orpheline fit une moue. Devait-elle avouer qu’Anna-Maria lui avait donné le journal d’Alderick ? Une partie d’elle s’y refusait, mais…

Elle céda enfin.

— Tu te souviens, le jour de la Grande Arrivée, je t’ai parlé de ma rencontre avec Anna-Maria ? (Luni acquiesça, une ride barrant son front. Elle continua.) Je ne t’ai pas tout dit. Elle m’a confié quelque chose. C’est cette chose-là qu’on m’a volée.

— Qu’était-ce donc ? demanda le silfe, la curiosité piquée.

Keina baissa la tête, honteuse.

— Un journal. Écrit de la main d’Alderick. Il y racontait tous les événements de la guerre. Je n’ai pas tout lu, juste les premiers mots.

À la mention du frère d’Akrista, Luni avait tressailli avec violence, l’accoudoir de la chaise serré entre ses doigts.

— Pourquoi ne m’as-tu pas avoué ça plus tôt ? Ce journal était peut-être ensorcelé ! Tu aurais dû…

— Ne me dis pas ce que j’aurais dû ou n’aurais pas dû faire, Lun’ ! le coupa-t-elle avec colère. Je ne suis plus une enfant. Et le climat dans lequel j’ai été accueillie ne m’a pas vraiment incitée à faire des confidences.

Son vis-à-vis s’étreignit les mains, légèrement embarrassé, et exhala un rire nerveux.

— Tu as raison. Évidemment. Je ne suis qu’un triple idiot ! Tu es adulte, après tout. J’aurais dû t’expliquer certaines choses dès le début.

Constatant qu’une brèche venait de s’ouvrir, Keina s’y engouffra avec détermination. 

— La créature qui s’est introduite ici m’a dit que j’étais « celle qui annonce ». Qu’est-ce que ça signifie ? Et pas question de te défiler avec des sous-entendus ! Pourquoi Dora et cet Alf pensent-ils que je devrais m’en aller ?

— Qui est Dora ? demanda Luni de manière impromptue.

— Pardon ? Euh, une créature magique que j’ai rencontrée il y a quelques semaines.

Le silfe se leva et se mit à faire les cent pas en murmurant quelques mots.

— Il s’agit de l’être qui est venue te parler au bal, n’est-ce pas ? Son visage ne m’est pas inconnu. Je me demande qui l’a nommée.

Keina haussa les sourcils. Elle n’avait pas songé à ce détail. Dora possédait un nom, elle appartenait forcément à quelqu’un. Qui était cette personne ? La petite alfine intervenait-elle sous ses ordres ? Qui se souciait d’elle à ce point ?

Constatant que Luni s’était à nouveau retranché dans ses pensées, elle décida de repartir à l’offensive.

— Tu n’as pas répondu à ma question, Lun’. Qui suis-je exactement ?

Il leva les yeux au plafond et expira longuement.

— D’accord ! Je vais te raconter au mieux tout ce que tu désires apprendre.

Retrouvant son enthousiasme, il s’installa sur le matelas, à ses côtés, et étreignit la fine main de son amie.

— Que sais-tu sur la Briseuse ?

La silfine laissa échapper un soupir agacé.

— Pas grand-chose, puisqu’on ne veut rien me dire. Qu’Alderick avait trouvé un livre écrit par un alchimiste, et que Nephir était prise de visions quand elle le feuilletait. Qu’il était question d’une pierre brisée par une femme venue du futur, qui devrait la réparer. C’est à peu près tout.

Luni hocha la tête.

— Alderick souhaitait que l’on mette tout en œuvre pour retrouver la Briseuse. Il était convaincu que les créatures magiques, les Elfes et même les Onze Mages nous dissimulaient la vérité. Malheureusement, il n’a jamais pu prouver ces faits.

Une autre interrogation naquit dans l’esprit de Keina.

— Dans ce cas, pourquoi une guerre a-t-elle éclaté ? Si tout cela ne reposait que sur des allégations, il eût été facile de réfuter ses arguments et de le tourner en ridicule.

— Alderick était un orateur de premier ordre. Selon lui, les deux joyaux qui ornent les diadèmes de la Reine Blanche et de la Reine Noire sont des fragments de cette pierre. Tu ne l’ignores pas, ces deux gemmes incroyables sont sujettes à de nombreuses interrogations. Certains disent même qu’elles ont été offertes aux Elfes par les habitants de la lune ! (Luni marqua une pause, l’amorce d’un sourire sur les lèvres. Keina, de plus en plus intéressée, s’inclina en avant sur le bord de son lit.) Mais le véritable déclencheur du conflit ne se situe guère là où on l’attendait. Ce sont les Alfs qui l’ont provoqué.

— Les Alfs ? Mais… comment ?

— Te souviens-tu de Karol ?

— Ton majordome ? Un drôle de petit bonhomme !

— Cela fait une centaine d’années que je l’ai engagé. Autrefois, avant la guerre, il n’aurait même pas osé lever les yeux sur toi.

— Il a bien changé, dans ce cas, railla la silfine.

— Sans doute. Je ne sais s’il faut dire « à cause » ou « grâce à » Alderick. À l’écoute de ses beaux discours, les créatures magiques ont pris conscience que leur condition de serviteurs au Royaume n’était pas légitime, et qu’ils avaient les moyens de réclamer l’égalité de leurs droits. Il leur a offert l’indépendance en échange de leur soutien face aux Onze Mages.

— Il les a poussés à se rebeller ? Mais les Alfs sont libres, non ? Ils sont les premiers habitants du Royaume. (Keina grimaça, une brusque montée d’indignation en elle.) Tu veux dire qu’avant la guerre, les Alfs étaient vos esclaves ?

Luni détourna le regard.

— Et ma mère, qu’en pensait-elle ?

Silence. Une drôle de lueur au fond des pupilles.

— Son cœur était partagé. Officiellement, elle soutenait son conjoint, malgré l’estime qu’elle portait à son frère. Tes yeux sont emplis de reproche, et je ne puis t’en blâmer. Mais tout n’était pas blanc ou noir, Keina. Il y avait Nephir. Et toi.

— Moi ? (Silence – compréhension) Je suis « celle qui annonce », c’est vrai. Qu’est-ce que cela signifie ?

— Il s’agit d’une rumeur montée des profondeurs. Une silfine prénommée Keina apporterait la preuve de l’existence de la Briseuse. Évidemment, tous les regards se sont tournés vers toi qui venais de naître. Je ne sais réellement quelles parts de vérités et de mensonges cachent ces racontars, mais j’ai toujours nourri de sérieux doutes à l’encontre d’Alderick. Il était beaucoup trop aveuglé par ses grandes théories. Katlayelde n’allait pas laisser sa propre fille devenir le jouet d’une sottise.

— Mais les autres y ont cru. Même ceux qui ont combattu aux côtés de mon père, n’est-ce pas ? (Luni hocha la tête.) Comme toutes les rumeurs, elle a fini par occuper les esprits. Je comprends mieux. C’est pour cette raison que je ne suis pas la bienvenue ici. (Elle leva un œil accusateur sur son ami.) Est-ce que tu y crois, Lun’ ?

— Ça n’a plus d’importance, rétorqua-t-il nerveusement.

Keina tourna le menton vers lui, avide de vérité. Luni évita soigneusement son regard. Elle songea à la promesse qui le liait à sa mère, à la distance qu’il mettait parfois entre eux. À l’attirance qui la poussait vers lui, bien malgré elle. Ses pensées s’emberlificotèrent.

— Tout cela ne nous révèle pas l’identité de ton voleur, reprit-il rêveusement.

Keina esquissa un geste vague de la main.

— Oh, je te l’ai dit, un être magique.

— Même aujourd’hui, les créatures agissent rarement de leur propre chef. N’as-tu pas considéré qu’il pouvait opérer sous ordre ?

Keina se tourna vers lui, bouche bée. Non, l’éventualité lui avait échappé.

— Il n’avait pas de nom. Il n’appartenait à personne.

— Il n’avait pas de maître, mais sans doute un commanditaire.

La silfine haussa les épaules.

— Il peut s’agir de n’importe qui. Comment savoir ?

— As-tu remarqué des comportements étranges autour de toi ?

— Il y a eu cette discussion avec Erich. Il voulait me féliciter. Ah ! S’il imagine me soumettre à sa volonté, il se…

— Erich ? C’est une possibilité. Néanmoins, je doute qu’il mette en péril son rang et son honneur pour si peu.

— Ainsi que ton ami Pierre, bougonna-t-elle sans réfléchir.

— D’où te vient cette idée ? intervint Luni avec brusquerie.

Surprise par cette réaction, la silfine sursauta.

— Je l’ignore, une impression. Le jour de l’Arrivée, j’ai cru percevoir en lui comme… comme une menace.

Keina déglutit. Elle peinait à décrire le ressenti qui l’avait saisie en le regardant. Elle l’associait, pour elle ne savait quelle raison, à Nephir. Chaque fois qu’elle y repensait, elle gardait la sensation de nager au cœur d’une eau trouble et dangereuse, sans jamais parvenir à s’éloigner de l’énorme bloc de glace qui l’attirait pernicieusement.

Luni interrompit ses réflexions.

— Pierre n’y est pour rien, crois-moi. D’ailleurs, il n’était pas au Royaume lorsque la guerre a éclaté. Pourquoi s’ingénierait-il à se procurer un journal qui ne le concerne en rien ? Tout ceci est ridicule. Tu ferais mieux de te reposer. Je vais te laisser.

— Lun’, pardonne-moi, je ne voulais pas me montrer insultante ou…

Confuse, elle chercha dans les yeux du silfe une lueur amicale à laquelle elle pourrait s’arrimer. La nuit avait été si éprouvante ! Soudain gêné, il passa une main dans ses cheveux et sourit avec maladresse.

— Je sais. C’est moi qui devrais m’excuser, je ne suis qu’un imbécile, murmura-t-il. Il n’empêche que tu devrais dormir un peu, maintenant.

Elle lui rendit son sourire et posa la tête sur son épaule.

— D’accord. Mais tu restes avec moi, hasarda-t-elle, étonnée de sa propre témérité.

L’espace d’un instant, une lueur d’espoir vacilla au fond de son cœur.

— Je… Il vaut mieux que je me retire.

Le silfe se dégagea doucement d’elle et s’enfuit de l’appartement. Pour réapparaître quelques secondes plus tard, s’emparer de son huit-reflets et de sa canne, se confondre en un déluge d’excuses et disparaître à nouveau. Keina poussa un gros, très gros soupir.

Cette nuit-là, elle ne trouva pas le sommeil.

 

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Dragonwing
Posté le 05/12/2021
Évidemment, ç'aurait été trop simple que le journal d'Alderick reste en la possession de Keina ! Ou même qu'elle ait le temps de le lire avant qu'il lui soit volé. Rah, c'est que j'en avais des questions, moi. Au moins, Luni ouvre enfin la bouche pour donner quelques explications ! D'ailleurs en voilà un qui est doué pour souffler du chaud et du froid, dis donc. XD Et il n'a pas l'air de savoir sur quel pied danser avec Pierre. Une seconde il a clairement l'air jaloux, et la seconde d'après il s'offusque qu'on puisse l'accuser de quoi que ce soit.

Par contre, tu m'as perdue à un point dans ce chapitre. Quand Keina dit : "Qu’il était question d’une pierre brisée par une femme venue du futur, qui devrait la réparer." Je ne sais pas si c'est quelque chose qui est tombé dans un trou à la révision, mais le journal n'indiquait pas du tout que la Briseuse venait du futur ? Ça explique des choses, cependant !
Keina
Posté le 13/02/2022
Alors, ouais, pour Luni, le coup du personnage qui en sait plus mais ne dit pas tout dès le départ, je vais sans doute éviter pour la prochaine version. Et revoir le trio amoureux Keina/Luni/Pierre, parce que mes envies en matière de romance ont clairement évolué. Pour ta deuxième remarque, j'en prends note, j'ai peut-être oublié de mentionner ça quelque part. Ça reste un élément important, mais il faut que je vois comment donner plus d'importance au journal d'Alderick et plus d'unité à mon intrigue, parce que je trouve maintenant que ça part un peu dans tous les sens.
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