Chapitre 10 : Entre passé et présent

Par arno_01
Notes de l’auteur : voila un nouveau petit chapitre, un peu plus tranquille. Mais qui j'espère vous plaira quand même.

 

Ils étaient tous les deux réunis au tour du feu : Davvy et Gabrielle, pas tout à fait en face l’un de l’autre. Ils avaient inconsciemment laissé un espace plus grand, à la gauche de l’une, la droite de l’autre. La place que Ratziel occupait ces derniers temps, quand ils étaient réunis tous les trois. Mais jamais plus il ne reviendrait. Davvy venait tout juste de l’enterrer au milieu de l’église, désormais sans toit, marquée par les traces irrémédiables de la bataille. Calcinée, comme le fut Ratziel.

La douce chaleur et lueur du feu formait l’excuse du silence grandissant entre eux. Gabrielle attisait lentement le feu d’un bâton, Davvy grattait machinalement la cicatrice qui descendait de la base de son coup, et traversait le pectoral gauche.

Cette cicatrice était pour lui un vrai mystère. Il se revoyait avant la fin de la bataille frappant un Mickaël imperturbable, statufié. Dans sa rage, Davvy s’était alors précipité vers l’épée de l’archange, qui avait réagi dès que l’adolescent avait mis ses doigts dessus. S’en était suivi ce que Davvy aurait qualifié de danse, ne trouvant d’autre terme plus approprié. Cela n’avait rien à voir avec le reste de la bataille. Là ils n’avaient été que deux : lui et Mikaël, pas d’autre participant, même les clameurs s’étaient tues. Pas de fuite, de charge non plus. Ils avaient juste dansé, l’un en face de l’autre, réagissant au moindre mouvement esquissé par l’adversaire.

Dès qu’il avait eu l’épée, Davvy avait foncé sur l’ange, épée droit devant. Un pas chassé pour esquiver, et le bras, doigts tendus, de l’archange était déjà en marche vers la gorge de Davvy. Deux pas arrière, une épée qui remonte, une pirouette angélique, puis une paume surgit pour fracasser les mâchoires.

Les mouvements s’étaient enchaînés, sans arrêt, trop vite pour que Davvy puisse faire autre chose qu'agir d’instinct. Un coup d’estoc vers la poitrine, esquivé avec un saut prodigieux de trois mètres de haut, suivi par un piqué fulgurant se terminant en coup de pied envoyant rouler Davvy sur plusieurs mètres. Quoique désarmé, Mickaël ne semblait pas en grande difficulté, sa rapidité compensait largement l’absence d’allonge. La précision de ses coups les rendait aussi dangereux qu’un coup d’épée. Un coup de taille vers les ailes, l’archange y répondait en faisant une toupie dans les airs, fouettant Davvy avec ses ailes.

La danse avait duré jusqu’au moment au Davvy, trop essoufflé, avait arrêté d’attaquer, se contentant d’esquiver et de tenir son adversaire à distance. Mickaël s’était alors mis à prendre son temps, laissant à Davvy le temps de souffler entre deux attaques éclair. C’est au cours d’une de ses attaques, que Davvy se souvenait avoir blessé l’archange. Il avait blessé l'archange à l'endroit même où se situait actuellement sa propre cicatrice. Le sang qui avait coulé, giclé, avait arrosé son visage, l’empêchant de voir ce qu’il s’était passé par la suite.

Puis ce fût un grand trou noir, avant d’entendre la voix de Kaworu qui l’appelait. Il sentit alors des bras le soulever tandis qu’il reprenait conscience. Une cicatrice barrait désormais son pectoral gauche, partant de la base de son coup. Les anges d’El étaient partis. Le son sortit de l’épée de Mickaël, quand elle était tombée, avait tout perturbé. Les anges s’étaient arrêtés, stoppés net dans leurs charges, leurs rages. Les attaquants s’étaient repliés dans un silence, que seul le vent se levant avait brisé.

 

* * * * * * *

 

Gabrielle et Davvy virent arriver Kaworu vers le feu, de l’air las mais assuré d’une personne déterminée mais exténué physiquement. A la fin de la bataille, il s’était occupé lui-même d’organiser les soins aux blessés, le ravitaillement, et le repos de chacun. Heureusement peu après la fuite de Mickaël, les renforts attendus leur étaient parvenus, trop tard pour la bataille, mais fournissant une énergie nouvelle très appréciée pour déblayer les ruines de la ville.

Quand ils furent tous les trois devant le feu, Davvy se décida enfin à aborder les questions qui l’habitaient depuis qu’il avait vu Gabrielle revenir blessée, torturée, estropiée. Questions qui avaient tourné en boucle pendant l’enterrement de Ratziel.

« Je croyais que vous étiez immortels, éternels, que personne ne pouvait vous blesser ? Comment a-t-il pu mourir alors ?! Vous êtes bien des anges non ? Ça ne meure pas un ange.» Davvy parlait de Ratziel, en montrant l’église décharnée. Dans sa voix cassée, exténuée, la rage se mêlait aux sanglots, la peur se fondait avec la culpabilité.

- Je ne sais pas. » La voix de Gabrielle se voulait rassurante, mais les mots jetant autant de doute chez Davvy contredisaient tout apaisement.

« Peut-être ne sommes-nous plus des anges. El dirait sûrement que nous sommes tombés en disgrâce. Donc que nous ne pouvons plus bénéficier des avantages des anges, de leur immortalité.

- Pourtant vous avez bien vos ailes. Vous n’êtes pas des hommes non plus.

- Nous sommes fatigués comme nous ne l’avons jamais été, intervint Kaworu. Nous ressentons la faim, nous avons besoin de boire. Tout ceci nous était inconnu avant, pour le peu qu’on se souvienne.

- Il y a bien eu un début non ? Gabrielle comment as-tu perdre tes ailes ? Pourquoi ne pas les faire repousser ? Je me souviens d’un jour où nous volions sur les vents, dans les montagnes, une bourrasque t’avait projetée contre une falaise. Tu avais fait une longue chute, plusieurs centaines de mètres ! Tes plumes s’éparpillaient au vent, et pourtant à la fin tu avais ri ! Tu n’avais rien.»

Davvy s’était levé, sans s’en rendre compte, appuyant chaque mot d’une voix pus forte, qui se brisa à la fin.

« Tu crois que j’ai choisi de perdre mes ailes ! Que Ratziel désirait mourir ! Est-ce ceci ta théorie ? Je vais te dire. Moi j’ai cru en toi ! J’ai cru en ton histoire sur le passé, les souvenirs. Puis un moment j’ai vraiment pensé que si j’avais un passé, je pouvais avoir un avenir, le construire, le choisir. Te choisir aussi. Et je le crois encore, que j’arriverais à me créer un avenir, un vrai. Ne pas jouer le même rôle pendant des années, sans même m’en apercevoir. »

Elle avait commencé en criant toute sa frustration, et avait terminé dans un murmure entrecoupé de sanglot. Gabrielle partit en courant, emportant avec elle les sanglots qui la parcouraient, en deux pas elle disparut dans la nuit. Aveuglé par le feu, Davvy ne vit pas par où elle s’était réfugiée. Le silence gênant entre Davvy et Kaworu ne dura pas. L’ange se leva bientôt, doucement, et parti en direction de l’hôpital qu’ils avaient improvisé. Il se retourna une dernière fois vers Davvy.

« Peut-être qu’un avenir ne peut pas être éternel. Seul le présent peut durer à jamais. Pour qu’il y ait un lendemain il faut qu’aujourd’hui finisse, non ? »

 

* * * * * * *

 

Ils leur fallut plusieurs jours pour réorganiser la ville : détruire les bâtiments qui risquaient de s’effondrer, déblayer les routes et avenues, sur terre et en l’air, organiser de nouvelles défenses. Quand il fût certain qu’aucune bataille n’aurait lieu dans l’immédiat, on vit des hommes, des femmes, des familles entières revenir en ville, prendre des affaires – véhicules, objets de valeurs, ou souvenirs – et puis repartir. Ces allées et venues se faisaient dans la journée, toujours en évitant les anges, qui recevaient des regards en coin remplis de haine, de dégoût, de crainte surtout.

A maintes reprises, Kaworu et Gabrielle essayaient de coincer Davvy, pour lui demander ce qu’il comptait faire une fois leurs forces reconstituées. « Davvy ! » la voix de Kaworu emplissait instantanément la rue, se propageant, encadrées par les maisons de chaque côté, vers l’adolescent. « As-tu réfléchi à ce que nous allons faire ? » Gabrielle, surenchérissait alors « Nous ne pouvons rester là, à attendre qu’ils reviennent en force. La prochaine fois ils risquent de vider toute la cité, et nous n’aurons pas la moindre chance. »

Il n’avait pas reparlé, avec Gabrielle, de la discussion du soir après la bataille. Évitant de se blesser mutuellement de nouveau. Un accord tacite de silence sur ces mots qu’ils n’auraient pas dû dire.

Davvy apprit vite à les éviter quand ils étaient tous les deux, s’arrangeant toujours pour se trouver à l’opposé de l’un, quand il était avec l’autre, voir à l’opposé des deux, se trouvant alors seul. Il profitait de ces répits : pour repenser la bataille, ressasser toutes ses actions, imaginer ce qu’elle aurait été s’il avait agi différemment. Il se projetait dans ces passés parallèles, dans ces présents manqués. Refaisant chaque action mille fois, pour déterminer la meilleure issue possible, il oubliait le futur qui se jouait entre El et lui, refusait les questions et les réponses. Dès qu’il se trouvait seul, il se plongeait dans cet instant indéterminé qui n’est ni le passé, ni le futur, mais l’ensemble de ce qui aurait pu être. Contredisant ainsi le réel, qui le marquait dans sa chair d’une cicatrice nette bien droite. Mais surtout par cette absence, ce manque indéfinissable.

« Vai jus varat man palidzet ? » L’homme qui s’adressa à lui, l’avait surpris, plongé dans ces idées, Davvy refaisait pour la cent quarante sixième fois la bataille. Bien-sûr il ne comprenait rien à ce que l’homme lui disait. Il ne savait même pas dans quel pays il se trouvait. D’habitude, les hommes, qui venaient fouiller en ville, ne lui adressait pas la parole. Davvy se trouvait généralement en compagnie d’au moins un ange, et vu la crainte que les gens du coin éprouvaient pour ces êtres ailés, il ne s’était pas attendu à discuter avec eux.

Mais actuellement il se trouvait seul, et l’homme insistait encore plus en détachant chaque syllabe de sa phrase comme si cela pouvait aider Davvy à comprendre. L’homme se mit alors à mimer : il voulait accéder à des objets ensevelis dans une maison, il semblait avoir besoin d’aide. Malgré la force de l’homme, ils eurent bien du mal à bouger certains blocs de béton, de pierre, qui s’était écrasé sur le reste de la maison. Une fois fait, l’inconnu récupéra plusieurs objets, certains avait à juste quelques poussières en trop, d’autres trop cabossés étaient jetés par leur propriétaire dans un soupir rageur. Un cri s’échappa lorsqu’il récupéra une photographie le représentant, vingt ans auparavant, au bras d’une jeune dame, un jour de mariage. Son regard, les yeux mouillés, alla rejoindre le monticule de pierre, et de débris, qui indiquait l’emplacement de l’immeuble d’en face, en-dessous duquel personne n'aurait pu survivre.

Le soir même Davvy réunit Gabrielle et Kaworu. Il s’était décidé. Il leur fallait agir rapidement, coûte que coûte. Il leur fallait retourner dans la cité volante, aller voir El dans son repère. Sinon il renverrait de nouveau ses anges, et il y aurait de nouveaux morts, pour rien.

 

* * * * * * *

 

Rapidement fût long, très long. Il fallut tout d’abord laisser le temps aux anges de se soigner, se reposer. Le temps de retrouver un semblant de vie normale. Puis ce fût l’entraînement qui prit du temps. Davvy avait dû batailler dur auprès de Kaworu et de Gabrielle pour leur faire comprendre la nécessité d’un entraînement. « Toutes les armées humaines s’entraînent. » « Nous n’aurons qu’une seule chance contre El, nous ne pouvons la rater ». « Nous ne faisons pas encore le poids contre les Gardiens de Mickaël. » Autant d’arguments qui peu à peu convainquirent les deux anges.

Les anges s’organisaient en groupe, en compagnie, en mélangeant les catégories d’anges, où au contraire en faisant des compagnies spécialisées. Ils s’entraînaient à agir en formation, à répondre aux ordres, remplacer efficacement ceux qui étaient sur le premier front, rapatrier les blessés. Ils apprenaient à tenir un bâtiment, à l’attaquer aussi.

Même les anges trop blessés pour voler étaient occupés, et trouveraient leur place dans la bataille. Des barges d’offrandes avaient été reconstruites, qui allait permettre de les amener à l’assaut de la cité. Ils iraient prendre, puis tenir, les principaux bâtiments.

Des simulacres de batailles avaient lieu partout, chaque ange y participait, se perfectionnait, tantôt attaquant, tantôt défenseur. Une véritable effervescence s’était emparée du camp. Chaque ange avait l’impression d’apprendre, de servir un groupe, de jouer un rôle dans l’histoire qui allait s’écrire.

 

* * * * * * *

 

Gabrielle avait déniché pour Davvy et elle-même deux combinaisons de wingsuits, dans un magasin de sport ravagé par la guerre. Malgré l'aspect poussiéreux des combinaisons à leur sortie, elles s’avérèrent en bon état. Une fois les deux combinaisons nettoyées, réparées des quelques accrocs, les deux amis purent commencer à s’entraîner avec.

Même si Kaworu ne voyait pas leur utilité, il se remit aux arguments de Davvy :

« Si je ne peux pas voler, je ne servirais à rien lors de la bataille. Il faudra toujours un ange pour me porter d'un lieu à l'autre. Même pour me battre, il faudra qu'un ange me fasse voler. »

Ce fût surtout le dernier argument qui fit basculer l'ange : contre El, Davvy ne pourrait compter que sur lui-même. Une équipe de six anges, prenait donc Davvy et Gabrielle, les soulevaient à plusieurs milliers de mètres du sol, et les lâchaient pour qu'ils utilisent leurs wingsuits. Une autre équipe se trouvait en bas pour les réceptionner, avant qu'ils ne touchent terre.

 

Les deux combinaisons, de différentes teintes de bleu, formaient des ailes, en comblant les vides entre les bras tendu et les jambes, et entre les deux jambes. Le plastique se gonflait dès le début du vol, rendant la combinaison rigide, et permettant de planer sur l'air. A la faveur de courant chaud ils arrivaient à reprendre de la hauteur. Des anges se plaçaient sur leurs parcours les obligeant à zigzaguer, à piquer, à forcer une remontée, et même à refermer la combinaison en catastrophe pour la rouvrir plusieurs dizaines de mètres plus bas.

 

* * * * * * *

 

« La cité a été repérée »

Kaworu venait de lancer la nouvelle, lors d’une de leur réunion de l’état-major : Davvy, Gabrielle, ainsi qu’Alexielle, et Kaworu lui-même.

« Elle se situe sur la côte nord de l’Espagne, et se dirige lentement vers le nord, à la faveur de vents. Maintenant que nous l’avons trouvée, des éclaireurs se relaient nuit et jour. Nous ne pourrons pas la perdre.

- Dans combien de temps penses-tu, Kaworu, que nous soyons prêts ?

- Les barges devraient être finies demain ou après-demain.

- Je ne te parle pas des barges, mais de nous, des anges, prêts à se battre.

- Sincèrement : jamais »

L’ange avait murmuré sa dernière phrase, de sorte qu’en dehors du groupe aucun autre n’ait pu l’entendre. Les troupes ne devaient pas savoir ce que pensait d’eux l’état-major. Leur moral se briserait.

« Mais nous devons y aller rapidement, où jamais. Ils ne seront jamais plus prêts, ni plus motivés. Dans moins d’une semaine nous devrions attaquer. C’est plus que ce qu’il nous en faut. »

Ils se mirent alors à discuter en détail du plan de bataille. Kaworu menait la discussion, mais chacun participait sans retenue, et à la moindre hésitation c’était vers Davvy qu’ils se retournaient tous pour trancher.

« La phase d’approche sera la plus dure. Idéalement il nous faudrait des nuages, un brouillard. Mais El ne laissera jamais un nuage s’installer, il le chassera d’un coup de vent. »

Chacun émit alors des idées, des plus invraisemblables aux plus incongrues. Davvy se rappela alors qu’un jour que l’armée américaine tentait de rentrer dans la cité, El avait fait naître un nuage en plein cœur de la cité.

« Davvy, tu veux qu’on demande aux américains de sacrifier de nouveaux avions ?

- Pas besoin d’aller si loin. Les espagnols suffiront, où les français si la cité continue à monter. Quant à leur demander… Si plutôt on faisait semblant d’attaquer une base aérienne, en se faisant passer pour les anges d’El. Je suis sûr que les armées réagiraient, en envoyant des avions. Alors El crée le brouillard dans la cité. Et nous rentrons.

- Et les avions ?

- S’ils rentrent dans la cité, c’est qu’ils ne tiennent pas à eux. Quelle idée aussi ! »

Toute la tablé, à la suite de Davvy, partit dans un grand fou rire. Délaissant sur d’autres le soin de faire les erreurs qu’eux-mêmes ne pouvaient s’accorder. Il allait encore falloir le peaufiner, aller chercher les détails : quelles bases, quelles équipes. Mais pour une première ébauche elle leur semblait de bon augure.

Les barges d’offrande serviraient de cheval de Troie. Sous prétexte d’apporter des offrandes des hommes, plusieurs petits groupes s’introduiraient au cœur même de la cité. Une fois fait le reste des rebelles irait prendre d’assaut la cité.

L’assaut ne devait servir qu’à gagner du temps, à occuper les anges, les gardiens, toute la cité. Pendant qu’un groupe restreint, avec Davvy, et Gabrielle, irait directement à la rencontre d’El. C’est là que se jouerait l’avenir de la bataille. Car même entraîné, tous les rebelles ne feraient pas éternellement le poids contre la cité, ses anges, et les Trônes de Mickaël. Tôt ou tard ils se feraient anéantir.

L’objectif était donc d’arriver rapidement à El, et de faire ce qu’il fallait. Sur ce point aucun des participants n’osa dire un mot. C’est donc sur cette question, laissée en suspens, qu’ils se quittèrent, pour dès le lendemain, transmettre les derniers ordres de bataille, et mettre au point les exercices finaux.

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Edouard PArle
Posté le 30/08/2021
Hey !
Chapitre un peu plus calme mais tout de même intéressant, les anges sont-ils en train de s'humaniser ?
Quelques remarques :
"autre chose que d’agir d’instinct." -> autre chose qu'agir
"La danse avait durée jusqu’au moment" -> duré
"Il avait blessé l'archange à l'endroit même où se situait actuellement sa propre cicatrice." Intéressant ce détail...
"Ils leur fallu plusieurs jours" -> Il leur fallut plusieurs jours.
"Quand il fût certains qu’aucune" -> certain
"qui recevaient des regards en coin remplit de haine," -> remplis
"Davvy appris vite à les éviter quand" -> apprit
"qui venait fouiller en ville, ne lui adressait pas la parole." -> qui venaient, ne lui adressaient
"ce que pensais d’eux l’état-major." -> pensait
"sera la plus dur. " -> dure
arno_01
Posté le 04/09/2021
Ils gagnent en souvenir, en passé, alors forcément ils s'humanisent un peu.

Merci pour les coquilles
Μέδουσα
Posté le 06/08/2021
Je partage la confusion de Davvy, c'est étrange ces changements chez les anges... le fait qu'ils puissent mourir, ressentir la faim et la fatigue...

L'idée des wingsuit est tellement bonne ! C'est bien pensé :)

Le plan m'a tout l'air dangereux et périlleux ! Mais ça peut fonctionner ^^

Ce chapitre m'a tout l'air d'être le calme entre deux tempêtes, et comme tu l'as dit, il était plus paisible que les précédents, et c'était agréable à lire :)
arno_01
Posté le 08/08/2021
Salut,
je rentre de vacance et ça fait plaisir de voir ton commentaire.

Pour les anges, j'ai tenté de donner ma vision dans les phrase suivantes :
'Peut-être qu’un avenir ne peut pas être éternel. Seul le présent peut durer à jamais. Pour qu’il y ait un lendemain il faut qu’aujourd’hui finisse, non ?'
L'idée étant que quand ils ne se souvenait plus, il vivaient un présent 'figé' (tout comme Davvy qui ne grandissait pas). Ils ne ressentait donc pas le temps qui passe (faim, fatigue), ni blessure.
Mais dès lors qu'ils ont choisis de se souvenirs, passé, présent et futurs existent. Mais dès lors le temps qui passe, et qui abîme aussi.
Sachant que le texte reste à une destination jeunesse, je veux pas dire tout ceci explicitement. juste donner une vague impression.

Est-ce que cette confusion, t'as beaucoup gêné dans ta lecture ?

Oui le calme entre deux tempêtes, les chapitres qui suivent marquent la fin. (dès que je trouve le temps de me relire avant de publier)

Merci encore et à bientot
Arnaud
Μέδουσα
Posté le 09/08/2021
Coucou !

J'espère que tes vacances se sont bien passés :)

Ahhh oui, d'accord, très intéressant comme concept et très poétique aussi. Non, non, ça ne m'a pas troublé, ne t'inquiète pas, c'est même bien mieux je trouve que tu aies choisi de rester un peu vague, comme ça chacun a sa propre interprêtation.

Et je n'avais pas saisi que c'était orienté jeunesse, je garderai ça à l'esprit lors de ma lecture du coup !
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