Chapitre 1 (v1)

Par Izanami

Alors qu’elle se réveillait d’un très long sommeil dans lequel elle fit un long rêve où il devait se passer quelque chose d’important, elle se rendit compte d’où elle se réveillait , elle fit un sursaut. Elle était dans une ruelle, mais où, elle ne se souvenait plus. Encore une fois elle avait l’impression d’être dans un songe. Elle se leva tout en regardait autour d’elle, les souvenirs lui revinrent. Elle était à Las Vegas où elle vivait une vie de débauche alors que dans son rêve elle eut l’impression de s’être mariée à un prince, quelle drôle d’idée se dit-elle.

Alors qu ‘elle marchait tranquillement dans les rues bondées de touristes comme de locaux, elle se fit la réflexion que ce n’était pas là qu’elle voulait être, mais dans un tout autre endroit celui où elle avait sa place. Elle essaya de se trouver un endroit pour être hébergée et décida d’appeler un client régulier chez qui elle était certaine de pouvoir au moins rester la nuit même si c’était contre du sexe. Elle était prête à bafouer toutes ses valeurs pour avoir un toit sous lequel être hébergée.

Elle marchait toujours dans les rues lorsqu’une personne la bouscula plus fortement que les autres individus qui peuplaient cet endroit. Elle se retourna et vit le regard noir tranchant d’un individu absolument divin. Elle allait prononcer ses première insultes que l’individu l’entraîna dans une ruelle, elle manquait de souffle pour crier. Il s’arrêta lorsqu’ils étaient à l’abri de tous les regards, elle aperçut deux autres personnes de grandes tailles habillés tout de noir. Elle était effrayée parce que cela lui était déjà arrivé auparavant de tomber dans un guet-apens. Elle savait que la couleur blanche de ses cheveux en faisait rêver plus d’un, et pourtant cela était naturel, elle ne savait pas pourquoi mais elle savait que cela pouvait venir d’un traumatisme lequel, elle ne savait pas.

L’homme parlait dans un dialecte étrange qu’elle ne parvenait à détecter comme une langue humaine, elle paraissait rêche comme l’arabe et pourtant douce comme de l’italien. Alors elle prononça ses premiers mots.

« De quoi tu me parles, sérieusement ? »

Alors il changea de langue.

« Vous me compreniez hier »

Toute l’incompréhension se lisait sur son visage et pourtant des souvenir du panneau Las Vegas et d’un certain Elvis Presley se mit à revenir et elle pensa au pire, pourquoi avait-elle autant bu hier ?

Il reprit son dialecte étrange et l’emmena plus profondément dans la ruelle, les bruit de la ville se fit moindre au fur et à mesure de ses pas. Il s’arrêta de nouveau et lui dit dans le plus grand des calmes

« On est marié? »

Alors tout d’abord sa respiration se coupa et son monde s’effondra, comment ça elle était mariée ? Elle reprit ses esprits et répondit.

« On peut toujours divorcer »

Un non franc lui répondit au contraire de ce qu’elle pensait, comment ça non !?

« Comment ça non, on est encore dans un pays libre, je vais faire appel à un avocat.

-Parce que ce n’est anodin d’où je viens on ne peux obtenir le divorce qu’en raison de violence

-Je suis sûre que j’ai un bleu sur le bras à cause de vous !

-Ce n’est pas de la violence mais maintenant il faut que je trouve un endroit pour que vous dormiez. »

Comment un endroit où elle va dormir, qu’est-ce que ça pouvait lui faire.

« Comment ça un endroit où je veux dormir, qu’est-ce que ça peut vous faire ?

-C’est pour que vous entriez dans notre monde. »

Aucune information de plus, elle l’insulta intérieurement, elle avait rencontré un dégénéré encore. Et pourtant elle le suivit vers un bâtiment qui lui semblait inconnu alors qu’elle-même pouvait se repérer les yeux fermées dans cette ville qu’était Las Vegas. Il n’y avait besoin de rien dans cette métropole, il n’y régnait que la folie des grandeurs qui s’effondrait pour la plupart comme un château de cartes. Cette ville qui ne comportait que des débris comme elle. Des débris qui n’aspiraient qu’à la débauche.

Plus elle montait dans cet immeuble, plus le tournis lui prenait et ce qui devait arrivé après un soirée arriva, elle vomi sur l’un des gardes, enfin c’est ce qu’elle supposait. Elle n’était vraiment pas en état à tournoyer sur ces marches folles. L’homme reprit sa marche tendis que le garde retira sa cape, son visage, lacéré, fut mis à jour. Enfin l’homme s’arrêta et elle se posa enfin la question de comment il se nommait. Elle prit ses dernières règles de politesses pour le vouvoyer .

« Comment vous appelez-vous s’il vous plaît? »

Le s’il vous plaît lui arracha la gorge et il répondit

« Celeb. »

C’est beau comme nom se fit-elle la réflexion, elle aimera en avoir un à chérir. Elle se demanda comment elle s’était nommée hier. Bien sûr c’était un faux nom puisqu’elle ne se rappelait plus du sien.

Il la fit entrer dans un appartement qui ne contenait qu’un lit. Et il lui dit.

« Mettez-vous sur ce lit on va vous endormir. »

Enfin elle réagit

« Comment ça? »

-On doit t’emmener dans mon monde tu as des responsabilités maintenant »

Le mot « responsabilités » lui donna un relent, Celeb s’écarta mais elle ne vomit pas, c’était juste que depuis sa perte de souvenir elle n’avait plus pris de responsabilités.

« Aller, installe-toi »

Il lui parlait comme à un orque sorti de nul part, sans politesse comme s’il portait ce mariage comme un fardeau. Il semblait pressé qu’elle se couche pour en finir avec cette histoire. Elle aussi subissait cela pourquoi lui faire supporter encore plus qu’elle ne le faisait déjà. Elle était fatiguée de sa propre vie depuis bien longtemps et pourtant elle continuait comme si quelque chose la poussait à le faire. Peut-être que c’était ce mariage, peut-être devait-elle obéir calmement pour laisser filer son destin. Mais elle ne croyait pas en le destin alors elle prit la fuite en oubliait les deux gorilles qui se tenaient derrière elle.

Ils prirent chacun un des bras afin de la disposer sur le lit pendant qu’elle se débattait sauvagement en donnant des coups de pieds et les dernière paroles qu’elle entendit furent

« on est obligé de faire cela »

Et elle s’endormit.

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