Une odeur de café brûlé me réveille en sursaut.
Le soleil n’est pas encore levé, mais le sable est déjà chaud sous mon corps endolori. Je peux ressentir sa morsure à travers mes vêtements amples et mon matelas de tissu improvisé.
Je me redresse, scrute le paysage autour de moi d’un œil mal éveillé. De toute façon il n’y a rien à voir, si ce n’est un adolescent à quelques pas de moi. Il a allumé un petit briquet de fortune, au-dessus duquel il tient une casserole cabossée. Du récipient s’échappent des volutes de fumée odorante. Je me lèche les babines et presque aussitôt, mon estomac vide se réveille, produisant un affreux gémissement.
Le garçon relève son regard glacial vers moi. Il me scrute un instant, sourit.
— Bien dormi ?
Pour toute réponse, je laisse échapper des paroles incompréhensibles qui relèvent davantage du grognement bestial que d’une voix humaine. Le rictus de Taran vient s’étirer sur son visage. D’un geste expert, il fait revenir les grains de café moulu dans la casserole. Je les entends crépiter en une musique douce pour mes oreilles, ce qui a pour conséquence de me faire saliver davantage.
— On doit partir, je parviens à articuler.
Il y a des matins où il fait tellement chaud que parler devient difficile. Ma gorge est aussi sèche que le fond d’un cratère ; déglutir me fait atrocement souffrir. Pour appuyer mes propos, je m’assieds totalement sur mon lit de fortune en prenant bien garde à ne pas frôler le sable blanc de mes mains nues.
Certains jours, j’aimerais que tout soit différent. J’aimerais être née dans un autre monde, à une autre époque. Pouvoir dormir à ma guise, dans un lit douillet et frais. Vivre auprès d’une famille nombreuse, aimante et saine. Avoir d’autres préoccupations que le simple fait de lutter quotidiennement pour rester en vie. Le destin a fait les choses autrement, tant pis pour moi.
Du coin de l’œil, j’observe mon petit frère éteindre son briquet qui chauffait le tout. Il se saisit de la gourde attachée à son sac de voyage, la déboulonne, et vient en verser le peu de contenu qu’il reste dans la casserole. Immédiatement, un jet de vapeur s’élève vers le ciel, emportant avec lui l’arôme âpre et amère des grains grillés. Mon estomac gémit de plus belle, mais je ne peux pas le soulager. Il nous faut économiser notre eau et nos provisions.
Taran vient ensuite poser le réceptacle dans le sable. Son regard perçant souligné de khôl noir glisse sur moi, exprimant ses doutes les plus profonds.
— On ne va pas pouvoir tenir encore longtemps comme ça, Sixtine.
Je le sais, mais je ne veux pas lui donner raison. Ce serait avouer à demi-mot que nous sommes proches de notre fin. Ce serait abandonner. Pour nous deux, il faut que je reste idéaliste.
— Tais-toi.
C’est tout ce que je trouve à dire. C’est pitoyable.
— Le soleil se lève, je continue.
Pour illustrer mes propos, je baisse d’un ton ; ma voix rauque se fait murmure. Instinctivement, Taran et moi nous tournons vers l’objet de nos angoisses : le soleil, qui sort de terre, sa puissante lumière se reflétant sur la mer de dunes. Aveuglée, je détourne la tête tandis que de minuscules points colorés dansent devant mes prunelles. Je préfère reporter mon attention sur mes pieds qui s’enfoncent dans le sable, créant une petite colline autour de mes chaussures usées. Mes pensées se perdent un instant sur cet insignifiant détail, instant volé de quiétude. Je me sens comme une enfant, insouciante, regardant les grains de sable s’amonceler les uns sur les autres, avec pour seule volonté de recouvrir le cuir.
Mais je ne suis plus une enfant.
Une vive douleur dans la paume de ma main me fait soudainement revenir à la réalité. De minuscules demi-lunes auréolées de rouge se retrouvent incrustées dans ma peau sèche. Je desserre mon poing fermé, des fourmis en profitent pour venir s’emparer de mes muscles. Je bouge rapidement mes doigts pour chasser cette sensation désagréable du mieux que je peux. Si elle disparaît peu à peu, celle qui s’est saisie de mon cœur est indélébile. Elle me hante comme un fantôme, planant constamment au-dessus de ma tête.
Le soleil…
Depuis que nous sommes dans l’étendue aride, c’était notre crainte à tous les deux. Prononcer le moindre mot alors que le jour est levé. Il fait tellement chaud que parfois, on oublie. On ne sait plus qui on est, ni ce qu’on fait dans cette grande étendue claire. On sombre ensuite dans la folie, et on meurt. Stupidement. Quand ce n’est pas la chaleur qui nous consume, c’est notre propre parole qui produit notre perte.
La règle est simple : on parle, on meurt. Il n’y a pas à chercher plus loin. Les hommes sont devenus violents et avides à cause de la chaleur. De nombreuses hordes hantent les déserts. Ils se tapissent dans des galeries souterraines, et villages, épiant la moindre présence humaine grâce à des satellites, vestiges de l’Ancien Monde. Si les bruits de pas dans le sable sont imperceptibles pour leurs capteurs, il leur reste suffisamment de puissance pour émettre un signal à l’entente de chuchotements. À partir de là, la chasse est lancée, et l’espoir de leur échapper n’existe même pas. Ils prennent vos provisions et, si vous êtes une femme, ils vous emmènent de force avec eux, et vous n’avez plus aucun espoir pour leur échapper. Sinon, eh bien, vous êtes mort.
Le seul avantage qu’ont les imbéciles – parce que tenter de traverser le désert relève de la folie – est le moment de répit instauré par la nuit. L’électricité n’existe plus, ne restent que les rayons du soleil qui parviennent à franchir la barrière grisâtre de pollution. Les hordes parviennent à maintenir leur lien avec les satellites grâce à cette précieuse énergie solaire.
On pourrait choisir de marcher de nuit, ce serait indéniablement plus facile pour communiquer, mais le ciel est trop opaque. La pollution est tellement importante qu’on ne voit presque plus les étoiles. Là n’est pas le seul problème : les journées sont beaucoup trop chaudes pour espérer se reposer convenablement.
Notre plan est suicidaire. Nos chances de réussite, inexistantes.
Taran et moi savons que nous allons finir par mourir, mais notre fin demeure incertaine, comme une roulette russe greffée à notre ombre : être réduits en esclavage par une horde, se faire tuer, mourir de folie, finir grillés sous le soleil. Au choix. Au moins, nous nous serons battus jusqu’à la fin plutôt qu’accepter passivement le sort qui nous est tombé dessus en naissant sur cette terre. Je trouve que c’est même plutôt réconfortant de se dire qu’on a toujours connu ce monde. Les choses se sont révélées plus compliquées pour ceux qui ont d’abord vécu dans l’Ancien Monde. Voir leur planète mourir à petit feu – et c’est le cas de le dire – a été extrêmement violent. Beaucoup de ceux qui n’ont pas succombé aux catastrophes naturelles se sont occupés de leur sort avant qu’on ne le fasse à leur place. Les autres sont des survivants.
J’entends Taran verser précautionneusement le café encore chaud dans le thermos. Ses gestes sont maîtrisés, il ne laisse s’échapper aucune de ces précieuses gouttes. Ces dernières viennent s’entrechoquer dans un bruit de plus en plus aigu, au fur et à mesure qu’elles s’accumulent pour rencontrer la surface de la gourde. À leur son, je sais qu’il nous reste à peine la moitié de la quantité que la bouteille peut initialement transporter. On devra se partager ça et faire avec durant un temps incertain. La caféine aura l’avantage de nous tenir éveillés plus longtemps.
Je grimace, inspire un grand coup. L’air poussiéreux remplit mes poumons, je l’accueille avec plaisir tandis que de ma main droite je récupère mon armure brachiale, soigneusement rangée sous de minces couches du tissu qui me sert de lit – et accessoirement de voile pour me couvrir de la chaleur du jour. L’objet émet un cliquetis lorsque je m’en empare. Avec adresse, je viens le positionner le long de mon bras gauche, depuis ma clavicule jusqu’au bout de mes doigts, avant de le mettre totalement en place en serrant ses solides lanières. L’objet s’imbrique naturellement contre ma peau, telle une carapace protectrice. Sa clarté vient contraster avec la couleur de ma carnation.
Sans perdre plus de temps, je me lève d’un bond afin de me préparer psychologiquement à attaquer une nouvelle journée de marche. Mon corps est tellement courbaturé que mon cerveau a appris à ne plus ressentir la douleur quotidienne, mais il me rappelle sans cesse que je franchis ses limites chaque jour qui passe. Un jour, il finira par lâcher sur moi toute la souffrance qu’il retient et accumule. Mon esprit ne serait pas contre un peu de repos ; à moi d’essayer de lui faire croire que je suis en pleine forme, jusqu’à la tombée de la nuit.
Tandis que je baisse mes bras pour récupérer mon châle camel, j’en profite pour m’étirer un peu. Mon corps retrouve un semblant de seconde jeunesse. Cette pensée me fait sourire ; je ne connais pas mon âge exact, mais je sais que je suis à peine une adulte.
D’un mouvement vigoureux, je chasse les grains de sable des plis du tissu. Une fois satisfaite, j’enroule l’étoffe autour de mon crâne, le faisant retomber sur le haut de mes bras. Le tissu fin vient chatouiller ma nuque nue, couvrant ma peau de frissons.
Taran et moi récupérons notre sac respectif. Nous sommes prêts à partir, même si notre immobilité témoigne de notre manque de bonne volonté. Pour l’encourager, je me mets en marche, et il me suit instantanément.
Nous marchons dos à l’astre du jour. Ses rayons nous brûlent, mais ils ne nous aveuglent pas. Notre folie est simple : avancer plein ouest, encore et toujours. On trouvera forcément la mer un jour ou l’autre. J’en ai fait la promesse à Taran.
Surtout quand tu décris ce qu’est devenu le quotidien et quand tu écris « Certains jours, j’aimerais que tout soit différent. J’aimerais être née dans un autre monde, à une autre époque. Pouvoir dormir à ma guise, dans un lit douillet et frais. Vivre auprès d’une famille nombreuse, aimante et saine. Avoir d’autres préoccupations que le simple fait de lutter quotidiennement pour rester en vie. Le destin a fait les choses autrement, tant pis pour moi. »
Le moins qu’on puisse dire c’est que ton texte ne laisse pas indifférent ! Et qu’il est très bien écrit, ce qui ne gâche évidemment rien ;)
J’ai une petite question concernant le récit : dans quelle région est-ce que tu le situes ? On a tendance à s’imaginer dans une région aride actuelle, mais peut-être que les conditions climatiques ont tellement changé que même les zones les plus tempérées sont devenues des déserts ?
Je ne sais pas exactement quand j’aurai le temps de revenir par chez toi (et je t’avoue que ma PàL commence à tanguer dangereusement avec le Bingo du moment…), mais je reviendrai lire la suite ! :D
J'ai beaucoup aimé ton monde et la quête. C'est clair, fluide, et ça me rappelle le rituel du walkabout en Australie (un rite initiatique qui est une traversée du désert). Les règles avec l'électricité et les chuchotements sont claires. On ne peut traverser que le jour mais on ne peut pas parler. Pas d'eau. C'est comme un Hunger Games fois un million trois cent mille. I'm all for it.
Ce qui pourrait être encore plus poussé dans ce chapitre, je trouve, ce sont les personnages. Ils sont restés ici très abstraits, vagues, des jeunes qui essayent de s'en sortir. Quelles sont leurs spécificités ? Des gestes particuliers ? Une habitude étrange ? Un vocabulaire chelou ? Parce qu'en fait pour le moment, je ne me suis pas encore attachée à eux et donc leur survie ne m'intéresse pas encore. Or comme tu utilises ce premier chapitre pour installer l'histoire, le monde et les persos, je me dis que ce serait assez capital qu'on ait déjà tout plein d'amour pour eux à la fin. Ceci étant dit, en parcourant les commentaires des autres plumes, je vois que d'autres ont été touchées par ces personnages d'ores et déjà, donc c'est chouette !
Sur le rythme, le début m'a semblé lent, je me suis justement dit que c'était là que tu pourrais glisser des détails un peu particularisants, et après dès le milieu il me semble on rentre dans le dur de la construction du monde et de la définition de la quête, donc c'était précis, clair, fluide, et efficace. Bien joué parce que tu as présenté un monde riche en très peu de temps !
Ton écriture est belle. Il y a peut-être encore un peu d'élagage qui peut être fait ici et là, mais en même temps, j'ai un goût ultra-subjectif pour la densité, et je comprends qu'il y ait du plaisir à un rythme plus allongé.
C'est un début prometteur :)
J'ai roulé ma bosse jusqu'à la fin de ce premier chapitre, et je dois dire que jusqu'à présent, je suis pas mal emballé par ton histoire !
Déjà un premier bon point mais qui est clairement subjectif, c'est le choix du thème. D'ordinaire je ne suis vraiment pas fan des romans futuristes post-catastrophe car tous ceux que j'ai lu exploitent le filon de l'apocalypse nucléaire et d'un monde rendu invivable et stérile par la présence de radiations. Ici, le choix d'une série de catastrophes naturelles et climatiques m'aide, à titre personnel, à me plonger dans ton histoire.
Venons-en à des remarques plus objectives.
J'aime beaucoup le rythme de narration que tu installes ici. C'est lent, il ne se passe pas grand chose, mais ta plume est fluide et transmet bien les sensations. On ressent la chaleur harassante du désert, le poids qui pèse sur les épaules de ces deux adelphes, leur extrême lassitude aussi. Tu parviens en quelques dizaines de lignes à nous plonger dans un périple long, morne, répétitif, usant et dangereux, tout cela en décrivant juste un réveil difficile et une bouilloire de café. Bref, ton style d'écriture colle bien avec l'ambiance de ton récit, c'est un vrai point fort sur ce début selon moi.
Parlant d'ambiance, j'aime aussi le contraste très fort qui rythme ce premier chapitre. Il existe tout un jeu de contradictions qui cohabitent et donnent à ton univers du réalisme et du caractère.
La première est celle qui oppose douceur et rudesse.
On le trouvait déjà dans ton prologue, avec une impression de douceur qui se dégageait quand la mer enveloppait la narratrice qui se sentait partir au creux de ses bras comme si elle s'endormait, puis la violence de la noyade comparée à un meurtre par étranglement.
Dans ce chapitre on retrouve la douceur de ton écriture, de tes descriptions, de cette belle promesse faite par Sixtine à son frère, et tout ça est amplifié par le rythme lent qui pose vraiment le décor et donne un côté contemplatif et poétique au récit, presque lascif (mais dans le bon sens du terme). Et puis, face à ça, il y a évidemment la rudesse du désert, de l'univers dans lequel les deux personnages évoluent, la chaleur implacable, le monde qui se délite, la menace de la soif, de ces hordes de pillards...
Le deuxième contraste tient dans le personnage de Sixtine. Je rejoins totalement ce qu'a dit Contesse à son sujet ; elle n'est pas pleurnicharde, elle oscille en équilibre entre une résignation très mature, un espoir complètement fou et la nécessité absolue de protéger son petit frère et de respecter sa promesse malgré le danger.
Alors bien sûr, il y a quelques maladresses d'écriture et incohérences que d'autres commentaires ont relevé, mais rien de bien grave et je suis sûr que tu sauras les corriger pendant tes relectures ;)
( auteur du génialissime Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers, je ne sais pas si vous connaissez )
Vos personnages sont bien construits, votre thématique actuelle, et vos descriptions bien détaillées.
Je vous fais également les mêmes remarques qu'Herbe rouge, mais pour ma part, je trouve que ce sont justement toutes ces petites coquilles scénaristiques qui font le charme des livres en ligne, qui ne sont pas tous lus, relus, re-re-re-re-re lus par une équipe éditoriale pointilleuse.
Bref, tout ça pour dire que j'apprécie déjà les Océans Arides... Et que j'ai hâte de lire la suite!
Je vous souhaite une bonne continuation, ainsi qu'une excellente soirée!
(Je suis aussi arrivée sur PA il y a peu de temps)
Quelques remarques cependant sur des trucs qui m'ont fait tiquer :
- "Je me lèche les babines" : j'ai trouvé ça un peu "trop" dans le parallèle avec un animal puisque je me suis vraiment posé la question si c'était un chien 😅 (je blâme les mangas où le perso principal se réincarne dans autre chose pour avoir pensé ça 🤣)
- Un briquet pour chauffer une casserole ? Même petite ? Pas sûr que ce soit possible, et ce serait vraiment une façon vraiment dommage de gaspiller le peu de gaz contenu dans un briquet. N'est-il pas possible d'utiliser le soleil pour chauffer cette casserole plutôt ?
- Ils ne doivent surtout pas parler mais ils parlent pourtant ?
Bravo pour ce premier chapitre ! :)
Pour répondre à ta question sur le fait que Sixtine et Taran parlent : il ne fait pas encore tout à fait jour, le soleil se lève à peine. Ils peuvent donc parler tant qu’il fait sombre :) Ce n’est peut-être pas très clair, j’expliciterai davantage ce point dans un nouveau jet de corrections.
En tout cas merci d’avoir pris le temps de me lire <3
Je viens découvrir ton roman avec enthousiasme ^^ (N'écoute pas toujours les plumes ci-dessous, cela dit c'est Contesse qui a fait ma couverture)
J'aime beaucoup ce début entre le prologue très mystérieux qui amène beaucoup de questions sur la temporalité dans laquelle il se situe et ce premier chapitre très ancré :) L'écriture est très fluide (et je ne suis pourtant pas une grande fan de la première personne en général, mais ici ça rend très bien), et nous plonge tout de suite dans la tête de Sixtine ! Je la trouve vraiment intéressante, à la fois très lucide sur la situation, et en même temps elle espère tout de même trouver la mer :) J'aime beaucoup la relation que ce premier chapitre dessine entre Sixtine et Taran également ^^
En tout cas, le ton est très poétique malgré les thématiques abordées ! Je suis très curieuse de découvrir la suite !
À très vite :)
Quelques chapitres sont prévus à la troisième personne ;)
J'aime beaucoup ce premier chapitre introductif !
Tu nous présentes un personnage principal qui attire tout de suite. Elle n'a rien de pathétique de pleurnichard, alors que ça aurait été l'écueil principal dans ce genre d'histoire, mais pas du tout ! Sixtine a ce mélange de résignation, de sarcasme qui montre toute sa lassitude, et en même temps elle est toujours idéaliste et elle a ce fol mais bel espoir de trouver la mer, même si c'est aller vers la mort. J'aime beaucoup ce paradoxe !
Je rejoins Louison (KOUKOU toa d'ailleurs) : on ressent très bien les sensations avec ta plume. On sent la chaleur, on sent la sécheresse et l'aridité à chacun de tes mots et de tes phrases.
Le mystère des hordes, ces antagonistes (il semblerait) dont on ne connait encore rien, mais qu'on va rencontrer un jour on en est sûr est introduit. On a plein de questions : qu'est-ce qu'ils veulent ? Pourquoi s'attaquer aux femmes ? Quel est leur but ? Pourquoi cette violence ? Bon la fin du monde et la destruction de la civilisation connue aide à plonger dans la violence, mais ça doit être plus profond que ça, et j'ai hâte de savoir !
Hâte de lire la suite, et en attendant je te souhaite une bonne soirée :D
Les réponses à tes questions arriveront très vite (ou pas ;) )
Ton résumé me disait pas mal et à lire le premier chapitre, je dois dire que j'aime beaucoup ! Les thématiques que tu prévois d'aborder m'intéressent pas mal, j'aime bien quand on lie une catastrophe naturelle à un ordre social qui se dégrade jusqu'à devenir chaotique, problématique, j'estime assez que les deux sont foncièrement corrélés donc là j'ai vraiment hâaaate de voir ce que tu vas faire des hordes dans le désert.
Sinon, j'ai bien aimé le désespoir de la quête de Sixtine et Taran, et le fait qu'ils s'y accrochent quand même :) D'autant plus que c'est emprunt de poésie, rêve, ce désir de retrouver l'océan. J'aime beaucoup, ça permet de donner un peu de légèreté dans un monde où chaque jour est fait de survie et de peur :)
Hâte de lire le prochain chapitre et de découvrir ce que tu nous réserves dans la suite ! D'autant plus que ta plume est agréable à lire, fluide et sensorielle :D
Bisou <3
J’espère que la suite de mon histoire sera à la hauteur de tes attentes (je me mets la pression ahah)..
À très vite :)