Chapitre 1. Sora

Par Benriya

Le Maneki-Neko, une taverne à la mode, était noir de monde. La fête battait son plein dehors et être pressés là comme des harengs en caque avec Atsuya amplifiait le vif agacement qui s'était formé chez Sora en constatant que Mitsue Unohama était venue accompagnée. Il mâchonnait une paille, réprimant de cette façon l'orage qui grondait à l'intérieur de sa poitrine, et marmonna quelque chose qui ressemblait à...

— Hm... ? en remarquant qu'Atsuya le fixait avec une moue catastrophée. 

Des amis, Sora n'en avait pas beaucoup, la faute à son mauvais caractère qui irradiait de sa personne comme une aura acide. Atsuya se qualifiait lui-même de "vétéran". A l'école, il les avait tous vu s'agglutiner autour de Sora Morishige, l'enrobant d'attentions comme un prince parce qu'il en avait l'air avec sa belle gueule et ses cheveux blonds comme les blés, mais son attitude fondamentalement asociale et ses onomatopées lourdes de sens avaient eu raison de toutes leurs tentatives, brisant les barreaux de la cage dans laquelle ils avaient voulu le piéger. Tous avaient fini par se détourner de lui, certains plus tardivement que d'autres, comprenant que sa personnalité était finalement comme ses cheveux : un désordre qu'aucun d'entre eux ne parviendrait jamais à dompter.

— Tu as entendu ce que je viens de dire ?

Secouant la tête pour seule réponse, Sora échangea la bière que lui tendait le tavernier contre une pièce et s'adossa contre le comptoir, prenant soin de délimiter son espace vital avec ses coudes. Les rassemblements l'oppressaient. En face, Atsuya le fixait toujours, ses sourcils ne formant plus qu'un seul trait tant il les avait froncés. Etudiant  la manière avec laquelle la chevelure d'encre de Mitsue ondulait en fonction de ses mouvements, Sora ne se préoccupait pas plus de lui que des lanternes que l'on avait suspendues dehors en prévision de la fête. Inconnu au bataillon, ce type qui la faisait rire avait une mâchoire aux angles droits et des épaules plus larges que la chaise sur laquelle il était assis. Bourrin, pensa-t-il, essayant de se persuader que Mitsue n'était pas sensible à cet excès de testostérone.

— Bon, souffla Atsuya en se décalant vers la gauche, de façon à soustraire la jeune-fille de son champ visuel.

Sora était amoureux depuis l'école primaire (du moins, autant qu'il est possible de l'être à cet âge) et chaque apparition de Mitsue l'assommait, le rendait aveugle à tout autre chose qu'elle. A l'évidence, elle le rendait aussi sourd.

— J'ai toute ton attention, ça y'est ?

Il lui jeta un regard noir qu'Atsuya balaya d'un revers de main, faisant danser et tinter les bracelets qu'il portait religieusement depuis des années. Une diseuse de bonne aventure lui avait fait acheter le lot en lui assurant qu'il s'agissait là d'un porte-bonheur inestimable. Comme beaucoup d'autres habitants, Atsuya était très superstitieux. Aussi, s'il ne pensait pas que ses bijoux lui apporteraient la bonne fortune, savoir qu'ils chassaient les mauvais esprits le rassurait. Par contre, il n'y avait aucune chance pour qu'ils dissipent Sora lui-même.

— Ouais, grinça ce dernier, le menton levé dans le même axe que sa paille, dont l'extrémité fit loucher Atsuya.

Il poussa un gros soupir et répéta mot pour mot la phrase que Sora avait snobé quelques minutes plus tôt.

— Hitomi m'a quitté.

Malgré tout le vacarme autour d'eux, la musique, les voix, les rires, le tintement des verres, Atsuya mesurait l'épaisseur du silence que lui imposait Sora. N'allait-il vraiment rien dire ?

— Ah, répondit-il enfin, levant son menton plus haut pour regarder Mitsue par-dessus l'épaule de son ami.

— Hm ? l'imita Atsuya, innocemment.

— Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

Son expression neutre, dépourvue de toute compassion donnait à Atsuya des envies de meurtre. Il le connaissait pourtant. S'il admirait sa force de caractère, la façon avec laquelle il se moquait du regard des autres et vivait sa vie exactement comme il l'entendait, sans jamais se forcer ou se travestir (pas même pour Mitsue), il fallait l'admettre, tout ça faisait aussi de Sora un parfait connard. Atsuya soupira.

— Rien, Sora. Rien, répéta-il d'un ton sec.

Dubitatif, Sora le regarda claquer le cul de son verre sur le comptoir.

— Bonne soirée.

Il était encore plein.

***

La chaleur persistait, ignorant la nuit que les lumières du festival fissuraient par endroits. Les rires et la musique des violons s'atténuaient à mesure que Sora marchait, devenant des bruits de fond que le cliquetis irrégulier de ses clés couvrait sans peine. Il jouait avec, les jetant en l'air et les rattrapant comme un ballon. Dessus, il y avait un porte-clés en forme de bateau qu'il trimbalait depuis des années comme une relique.

La semaine prochaine, Atsuya passerait l'éponge en toquant à sa porte avec des pâtisseries. S'il connaissait Sora par cœur, l'inverse était aussi vrai. Atsuya était beaucoup de choses mais certainement pas rancunier. Quoi que dise ou fasse Sora, il revenait toujours. Pour ce qui est de Mits...

— Merde !

Quand ses clés lui échappèrent des mains, le calme qu'il s'était efforcé de garder malgré le baiser qu'avait échangé Mitsue avec son rencard éclata en mille morceaux, laissant son esprit en désordre... Désordre que la fatigue et l'agacement aggravaient considérablement (tout à l'heure, sa paille avait terminé dans un caniveau, distordue et trouée par endroits). Il ramassa ses clés et pesta sur le dos d'Easima, se fichant des conséquences dont parlait toujours sa mère, en remarquant que la chute avait ébréché le bateau métallique.

— Bordel... 

Un son inhabituel le fit taire et un sentiment de peur le traversa comme un courant électrique, d'une façon aussi subite qu'intense. C'était une sorte de gémissement. 

— Qui est là ? demanda-t-il alors, balayant des yeux la ruelle qu'un réverbère éclairait faiblement.

— Ici... Je...

Les poils de ses bras s'hérissèrent tandis qu'à quelques pas de lui, une masse sombre bougeait, toussait et articulait des mots incompréhensibles. Sora avança prudemment.

— Hé, souffla-t-il. Tout va bien ?

En les posant sur la silhouette devant lui, ses yeux s'écarquillèrent et ses pupilles se dilatèrent, grignotant le bleu de ses iris. C'était un jeune garçon aux cheveux aussi blancs que le lait, dont les traits juvéniles et les vêtements rapiécés et éclaboussés de rouge lui serraient le cœur. Il tenait son ventre avec ses bras et gardait la tête basse, la balançant mollement d'avant en arrière. Du sang, il y en avait beaucoup. En tant que médecin, sa mère en voyait tous les jours mais jusqu'à maintenant, Sora n'avait jamais mesuré à quel point cela pouvait être sinistre. En examinant les blessures du garçon qui respirait avec peine, sa cage thoracique se gonflant et se dégonflant lentement, Sora sentait sa gorge comme son cerveau se dessécher. Peu importe ce qui lui était arrivé, il était trop jeune.

— Je vais t'aider, dit-il en s'évertuant à garder une voix douce malgré les alarmes qui hurlaient dans sa poitrine, faisaient trembler ses mains et ses jambes qu'il avait pliées pour s'accroupir devant lui. Je peux ?

Du menton, il désigna la plaie que le garçon comprimait et ne reçut comme réponse qu'un gémissement guttural. Il repoussa l'une de ses mains avec précaution mais s'arrêta vite dans son geste, détournant ses yeux de l'entaille ensanglantée que sa tunique déchirée laissait deviner. Il inspira profondément, ravalant sa salive, les larmes que son esprit en proie au chaos produisait instinctivement.

Un moment, Sora scruta les yeux pourpres du garçon, dont l'arrière du crâne reposait maintenant contre le mur derrière lui, comme s'il attendait que la solution apparaisse dedans. Ses pensées, elles, partaient dans tous les sens. Il fulmina, maudissant tout ce qui avait foulé, foulait et foulerait un jour cette terre, et décida finalement de l'emmener chez lui. Demain, il irait trouver sa mère même si l'idée de la voir ne l'enchantait guère.

— Accroche-toi si tu peux.

Après avoir passé un bras sous ses genoux, l'autre autour de ses épaules, il le souleva délicatement, priant la déesse sur laquelle il avait juré pas plus tard que la seconde dernière pour que ses jambes, toujours tremblantes, ne le trahissent pas.


***


— Quel est ton nom ?

Assis sur la table basse, Sora déchira le linge d'un coup de dent et termina de panser le poignet du garçon étendu sur le canapé. Des bandes de tissus étaient enroulées autour de son abdomen mais la tache rouge et toujours humide sur sa plaie le rendait soucieux. L'enfant, lui, ne semblait pas inquiet, inspectant de ses grands yeux étonnés l'appartement : le salon était spacieux, confortable, quoiqu'impersonnel, et d'ici, il avait vue sur le balcon.

— Aiko.

— Sora, marmonna-t-il en posant le dos de sa main contre son front - il n'avait pas de fièvre -. Tes parents doivent être inquiets.

— Non, ils savent pas que je suis ici, expliqua le garçon après avoir secoué la tête. J'ai l'habitude de me promener tout seul.

— Et voilà le résultat, observa Sora en désignant du menton son ventre bandé. Qui t'a fait ça ?

— J'ai pas envie de te le dire.

Vanné, Sora haussa les épaules et bâilla.

— Comme tu veux.

S'il ne savait pas y faire avec les adultes, c'était pire avec les enfants. Il posa un verre d'eau et un remède sur la table basse.

— Ça va t'aider à dormir.

***

Une vive douleur l'arracha à son sommeil.

Sora dut cligner des yeux plusieurs fois avant de pouvoir les ouvrir complètement. Un geste anodin, qu'il reproduisait plus de vingt mille fois par jour mais qui, maintenant, lui paraissait plus difficile que jamais. Ses paupières étaient comme lestées de plomb. Une grimace déforma son visage alors qu'il se redressait sur ses coudes car là aussi, son corps lui semblait plus lourd que d'habitude. Il gémit en laissant son dos retomber sur le matelas, se demandant s'il s'agissait d'un cauchemar, d'une mauvaise blague.

Il descendit sa main jusqu'à son abdomen, l'épicentre de son mal, et se crispa tout entier. Les battements de son cœur s'accélérèrent et sa respiration suivit le même rythme anarchique. Sora était terrifié. La panique exacerbait la douleur, la propageait dans tout le reste de son corps. A la lumière de la lune qui filtrait par les rainures de ses volets, il hoqueta en discernant le sang sur ses doigts. S'il voulait hurler, le cri restait bloqué au fond de sa gorge, entravé par la même boule d'angoisse qui l'avait asphyxié il y a des années, pendant l'enterrement de son père. Elle devenait de plus en plus dense à mesure que les minutes s'écoulaient et absorbait son énergie comme une éponge.

Chaque inspiration était douloureuse et le fatiguait davantage, l'enfonçant plus profondément dans la brume cotonneuse que son esprit avait déployée pour l'anesthésier. Mais ce n'était rien de plus qu'un tour de passe-passe, un pansement sur une plaie béante, comme il l'avait fait avec ce gamin des heures plus tôt, et lorsqu'une silhouette se découpa dans la pénombre de sa chambre, l'illusion se brisa comme du verre. La douleur revint et avec elle la peur. Si bien qu'aucune menace, qu'aucune insulte ne parvenait à franchir la barrière de ses lèvres, avalées par l'ombre qui approchait et dont sa douleur semblait irradier.

Lorsqu'elle plana au-dessus de lui, il ne le reconnut pas tout de suite, l'esprit trop embrumé par tout ce sang qui s'échappait de lui et maculait ses draps blancs. Leurs regards se croisèrent finalement et Sora fut frappé par la couleur.

— Aiko... se souvint-il.

L'ignorant, le garçon arracha d'un coup sec le collier de son cou. Faisant rouler le pendentif taillé dans une pierre aussi noire que les nuits de Mujina entre ses doigts, il fredonnait quelque chose d'inepte. Ce qu'essayait de lui dire  Sora l'était tout autant, balbutiant de lui rendre son bijou à travers des lèvres rendues pâteuses par la douleur.

— Non, dit Aiko d'une voix enjouée, dévorant avec un large sourire le peu de courage qui restait à Sora.

Le garçon bondit du lit et le salua d'un signe de la main, l'abandonnant à l'obscurité de sa chambre.

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Eva lama
Posté le 29/01/2021
Salut ! Je viens enfin lire le premier chapitre ! Désolée j’ai manqué de temps !
Je lis et prends des notes en même temps en général alors voici mes observations :
“Le Maneki-Neko, une taverne à la mode, était noir de monde.” Je pense qu’en soit la phrase n’est pas incorrecte, seulement elle me parait pas très fluide je pense que j’aurais mis “Le Maneki Neko, la taverne à la mode dans/à (nom de la region/ville), était noire de monde”.
“La fête battait son plein dehors et être pressés là comme des harengs en caque” Je pense qu’ic il s’agit plutôt d’une contradiction j’aurais mis un “mais” au lieu du “et” mais ce n’est pas plus choquant que ça !
“une moue catastrophée” ici je trouve que les deux expressions ne vont pas ensemble une moue c’est vraiment bouder, ou une sorte de grimace que tu fais pour exprimmer ton dégout! A la limite derrière la moue tu peux rajouter des mots comme le dépit, le mépris, le dédain ce genre de caractères qui feront plus de sens dans l’expression de tes personnages ! :)
Juste une simple question : Atsuya est-il un ancien combattant puisqu’il se qualifit de vétéran ? Ou as-tu voulu dire qu’il était relativement prompt à l’agacement ou ce genre de choses lliées à la phrase précédente ?

A partir de : “A l'école, il les avait tous vu s'agglutiner autour de Sora Morishige...” jusqu’à “...brisant les barreaux de la cage dans laquelle ils avaient voulu le piéger.” je trouve que la phrase est très longue ! J’aurais mis un point après “blond comme les blés”.
J’aime bien la comparaison dans la dernière phrase de ce paragraphe ! Je trouve qu’elle est bien trouvée !!
J’aime bien le fait qu’on change de point de vu à ce moment là ! Peut être faudrait-il le marquer encore plus !
“(du moins, autant qu'il est possible de l'être à cet âge)” Je pense que les parenthèses ne sont pas nécéssaires ici ! Plutôt des virgules :)

Même chose ici de “S'il admirait sa force de caractère...” à “...tout ça faisait aussi de Sora un parfait connard.” Je pense que la phrase est trop longue aussi ! il faudrait arriver à la scindée en deux !

Ce n’est qu’un minuscule détail mais “Du sang, il y en avait beaucoup.” Je pense que pour donner encore plus d’impact j’aurais mis un point après “Du sang.” L’isolé donne encore plus de force et l’idée de choc que Sora peut avoir en voyant la scène !

“s'évertuant à garder une voix douce malgré les alarmes qui hurlaient dans sa poitrine, faisaient trembler ses mains et ses jambes qu'il avait pliées pour s'accroupir devant lui. “ Je crois qu’il y a un problème de syntaxe ici, peut être mettre un point après “sa poitrine “ ou mettre le mot “faisant trembler” plutôt !

“ravalant sa salive, les larmes “ j’aurais mis un “et les larmes” pour que ça soit plus fluide !

Aucune critique sur ce passage juste je le trouve très beau ! : Un moment, Sora scruta les yeux pourpres du garçon, dont l'arrière du crâne reposait maintenant contre le mur derrière lui, comme s'il attendait que la solution apparaisse dedans.

Ici je pense que le mot “seconde” n’est pas approrprié, on a une série d’évênements qui se sont passés juste avant, et même s’ils ne sont pas long j’aurais plutôt mis “minute”/”quelques minutes” : “il avait juré pas plus tard que la seconde dernière”

Je trouve que la toute dernière partie est très bien écrite, elle est rythmée, et on ressent tellement la panique de Sora par ta rédaction ! J’aime beaucoup et je n’ai rien à dire sur cette fin de chapitre tant elle m’a plue !

J’aime beaucoup ce premier chapitre, on veut en savoir plus, on a envie de connaître qui a bien pu pousser Aiko à tuer Sora ! Qui est Atsuya en profondeur, et quelle importance va avoir Mitsue dans les prochains chapitres ! Je n’ai eu aucun mal à visualiser toutes les images et les lieux de cet écrit, si un jour tu veux en faire une bande dessinée, fais la !!

J’ai hâte de voir la suite de ton récit, et j’éspère ne pas avoir été trop casse bonbon avec mes remarques ! :)
Bonne continuation !
sifriane
Posté le 11/01/2021
Hello
Ce chapitre est parfois difficile à lire mais il a été bien commenté par A.C castelein (tu as bien de la chance) et je n'ai pas grand chose à redire.
Mais ce qu'il y a de bien c'est qu'on a envie de lire suite et de mieux connaître Sora.
Bon courage pour les corrections ;)
Benriya
Posté le 12/01/2021
Merci bien :)
Embrun 13
Posté le 02/01/2021
Je veux la suite !!! Suspens réussi. Je n'ai pas la capacité à critiquer le texte, mais j'aime son mystère !!! C'est ce qui fait avancer dans l'envie de continuer la lecture....
Benriya
Posté le 09/01/2021
Oh merci, ça fait vraiment plaisir d'avoir aussi un retour sur l'histoire en elle même, en plus des retours techniques **
Hastur
Posté le 22/12/2020
Hello !

Je rejoins A.C. Castelein sur la remarque générale. Beaucoup de phrases s'éternisent et mériteraient d'être scinder pour plus de fluidité dans la lecture ;).

Aussi, vous expliquez beaucoup de choses de façon brute. Vous gagnerez beaucoup à nous ne pas les écrire explicitement, et à les faire transparaitre à travers les dialogues/comportement des personnages. Par exemple, le fait qu'Atsuya soit superstitieux. Pas besoin de l'écrire noir sur blanc, mais à travers une description du personnage, sa façon de se comporter physiquement, sa manière de parler, cela peut transparaître. Ce sera plus fluide, plus naturel à mon sens :). "Show but don't tell", je crois que c'est la petite expression pour ça.

Autrement, je suis curieux de lire la suite. La façon dont vous avez taillé le personnage de Sora est intrigante :). Et la fin tout particulièrement qui pose l'élément perturbateur ^^

A très vite et bon courage pour l'écriture/correction !
Benriya
Posté le 22/12/2020
Merci beaucoup pour tous vos précieux conseils, on a commencé à remodifier des passages, pour les tourner d'une façon plus fluide et agréable à la lecture :)

On va plus se pencher sur le fameux show but don't tell en effet, pour éviter ce genre de ... "gros sabot" (?) dans les prochains chapitres
Mathilde.B
Posté le 19/11/2020
Chapitre très intéressant.
Les détails et descriptions sont très bien écrites et permettent de bien s'immerger dans l'univers.

Je sens que Sora l'anti-héro de l'histoire que l'on va aussi bien aimer et détester en même temps!
J'espère que la suite va bientôt arriver ;)
Benriya
Posté le 21/11/2020
On est très contente que tu aies aimé ce chapitre, et ce premier personnage que l'on vous fait découvrir :D
la suite arrive rapidement !
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