Chapitre 1: Rencontre d’un buisson avec des yeux.

Par Zephirs

Personne n’aurait pu affirmer que cette journée grise serait différente des autres. En tout cas, les quelques oiseaux perchés dans les feuillages du Parc Valfeur n’en avaient strictement rien à faire.

Ils chantaient, paresseusement caressés par les faibles rayons qui parvenaient à braver les nuages. Certains traversaient les rangées d’arbres pour rejoindre la statue centrale d’un cavalier, encore humide des pluies matinales. Les petites bêtes se nichaient alors sur l’arrière-train du cheval cabré, et se blottissaient pour gagner quelques degrés.

D’autres préféraient les hauteurs du chapeau à plumes du chevaucheur, même si la plupart se réfugiaient dans les corniches de la structure qui enveloppait le général et son destrier. Ladite structure représentait un parfait écho aux tours de la cathédrale située en fond.

On ne pouvait pas dire que l’endroit attirait grand monde. Quelques joggeurs foulaient le sol d’un pas régulier, mais les bancs sous les arbres restaient vides. Enfin, presque tous vides. Sur l'un d'eux, à proximité d'une haie qui servait de frontière entre le parc et la cathédrale, un homme lisait un journal. Sur la une s'étalait la photo d'un clocher avec pour phrase d'accroche : « Un prêtre tombe du ciel ». En dessous, un petit paragraphe s'étendait sur quelques lignes :

 

« Hier soir aux alentours de minuit, le prêtre Henry Guerin, qui officiait depuis de nombreuses années à la cathédrale de Morribon, a été retrouvé mort sur le parvis de sa cathédrale. Il semble avoir fait une chute mortelle suite à l'attaque d'un volatile. La piste du meurtre n'est pas écartée... Suite page 5. »

 

Un joggeur passa à proximité de l'homme et ralentit pour le dévisager d'un air éberlué. Il lui fallut plusieurs secondes pour secouer la tête avant de reprendre sa vitesse de croisière.

C'est vrai que l'on pouvait qualifier la tenue de Samuel Waren d'étrange et peut-être même de bizarre ! Un long manteau en cuir gris-noir couvrait un gilet à plis entremêlé. Celui-ci tendait vers les marrons sombres, ce qui se mariait avec une certaine classe au col d’une chemise blanche négligemment serré par une cravate noire.

Mais loin de ces simples habits, l’individu dégageait une sorte d'aura. Une aura qui incitait plutôt à s'occuper de ses propres affaires que des siennes.

La fermeté de son visage ne lui donnait pas pour autant un air renfrogné. Ses cheveux bruns mi-longs combinés à ses yeux bleus ne laissaient pas indifférentes certaines femmes. Et la petite cicatrice sous son œil droit renforçait même cette attirance chez d’autres.

Il referma son journal avant de le plier sur ses genoux, clairement peu convaincu par les nouvelles. Samuel en avait lu des conneries, mais là, ils avaient fait fort. Un piaf ? pensa-t-il. Comment un simple oiseau aurait pu provoquer des blessures pareilles ?

L’étrange personnage se leva, puis lança insoucieusement sur le banc ce qu’il qualifierait de « torchon ». L’une des choses qu'il détestait le plus, c'était bien les journalistes. Peu importe la situation, ces rapaces trouvaient toujours le moyen de fureter autour de lui, ce qui compliquait son « travail ».

L’homme au long manteau gris-noir s'avança jusqu'à la haie, ses yeux à la recherche du moindre mouvement à proximité. Personne... C 'est le moment ? 

Ses paupières se plissèrent face à l’imposante barrière végétale haute d’environ deux mètres. Elle ne présentait rien d’insurmontable, même pour un gabarit aussi moyen que le sien. Après un dernier regard aux alentours, Sam se hissa par-dessus les branchages et tomba de l'autre côté dans une roulade. Des feuilles s'accrochèrent à son manteau lors de son bref passage au sol, rapidement chassées par une série des gestes vifs une fois qu’il fut relevé.

Un jeu d'enfant.

Un sourire confiant s’esquissa sur son visage tandis qu’il observait les environs. Au moins, personne ne devrait l’attraper en passant par l'arrière de l’édifice. Enfin, en théorie. Le couloir dans lequel se tenait notre curieux personnage tournait en angle droit aussi bien d'un côté, que de l'autre. Cet angle était formé par un mur d'enceinte partiellement camouflé par l’épaisse haie du parc. Un espace de trois ou quatre mètres séparait le bâtiment de sa paroi extérieure, et laissait suffisamment de place à une voiture pour passer. Sous ses pieds s’étendait une herbe haute, parsemée de buissons collés à l'enceinte.

Droite ? Gauche ?

Il porta sa main à son flanc gauche, sous sa veste, et en sortit un saphir bleu taillé en octaèdre. Aux yeux de n’importe quelle personne, ce caillou passerait pour une simple pierre précieuse. En réalité, cette gemme possédait une caractéristique très particulière : elle permettait de détecter les monstres et toute autre créature dans les parages.

Samuel la regarda pendant quelques instants au creux de sa main. Rien de surnaturel ne se produisit.

Ses épaules se haussèrent avant de la ranger, puis il se dirigea finalement à gauche. Que pouvait-il lui arriver de pire qu'à Mexico après tout ? Au moins, cette fois, il ne s'agissait pas d'égouts. Aucun risque de remontée soudaine des eaux usées.

D’un pas lent, Sam longea les parois de la cathédrale. Ses sens restaient à l’affût du moindre signe suspect, comme si la mort pouvait le frapper à tout instant.

Un reflet attira brièvement son regard sur l’une des rangées de vitraux, rapidement éclipsé par un nuage.

— Les cavaliers de l'apocalypse... j'espère ne jamais les rencontrer ceux-là.

Des voix lui parvinrent. Il tourna la tête vers le parvis et sa barrière, un peu plus loin. Une bande jaune typique des séries policières pendait à un des barreaux, et bloquait la rue adjacente à la cathédrale. Une voiture de police stationnait sur la chaussée, du moins, c’est ce que devinait Samuel en apercevant le capot de cette dernière.

Depuis la découverte du corps, les policiers avaient jugé bon d’interdire tout passage dans les environs. D'ailleurs, ils le faisaient si bien que trois agents l’interceptèrent dès qu'il s’aventura un peu trop près. Ces aimables messieurs lui demandèrent alors d'aller voir ailleurs s'ils y étaient, ce qui l'obligea à être plus inventif.

Son corps se colla une nouvelle fois au mur avant que ses pieds n’adoptent un pas plus feutré. C'était le moment de récolter quelques informations.

Telle une ombre, il parcourut le couloir, son ouïe focalisée sur les bribes de mots qui tombaient dans ses oreilles. Arrivé au tournant, la conversation lui parvenait suffisamment clairement pour en saisir le sens :

— Le légiste a emporté le corps il y a au moins deux heures et on est toujours là en train de poireauter. Il ne faut pas trois plombes pour faire une autopsie quand même, se plaint une voix grave.

Une bruyante inspiration s’éleva, suivit par une expiration, comme si quelqu'un recrachait la fumée d'une cigarette. Une voix plus frêle, presque cassée, lui répondit :

— Surtout que ça semble plutôt clair : une chouette lui a tailladé le visage d'un coup de griffe pendant qu'il admirait les étoiles sur la cour de la cathédrale et pouf, il est tombé.

— Sérieusement ? Tu crois vraiment qu'un oiseau pourrait faire une blessure de cette taille ? Tu as vu le corps ?

Il y eut un bref moment de silence.

— Non, j’ai préféré ne pas le regarder.

L’évocation du cadavre ramena à Samuel les images en tête. Un mystérieux « coup de vent » avait soulevé le tissu qui recouvrait le prêtre lorsque les légistes l’emportèrent à leur corbillard. L’homme au long manteau gris-noir avait alors aperçu le corps et… disons qu’il aurait préféré voir des chatons. Des tas de chatons.

Plusieurs membres du cadavre défiaient les lois de la physiologie humaine pour se positionner dans des angles fantaisistes. Mais le pire restait la large entaille qui parcourait tout son visage et ouvrait presque en deux l'avant de son crâne. De beaux cauchemars en perspective.

— Bien, donc si c'est pour raconter des idioties pareilles, tu la boucles.

Un autre moment de silence s'installa entre les deux comparses, du moins, jusqu’à ce que le policier à la voix grave reprenne :

— Je serai curieux de savoir ce qui peut occasionner autant de dégâts en un seul coup. Un sabre peut-être ? Ou une faucille ?

Sam leva les yeux au ciel, comme pour dire : « oh, je crois bien que j'ai affaire à de petits génies ».

Les policiers partirent dans des divagations sur les raisons de l’assassin, mais ça n’intéressait pas Samuel dont le saphir resplendissait dans sa main. De la fumée se baladait aléatoirement entre les reflets bleutés de la pierre, ce qui le surprenait.

Tu es tout près ?

Malgré plusieurs regards furtifs au coin du mur, les seuls mouvements qui titillaient ses pupilles restaient ceux des deux agents. L'un était grand et imposant tandis que l'autre arborait une taille plutôt moyenne, le visage marqué par le temps. Ils se tenaient tous deux près du seuil de la porte, sur le chemin dallé qui menait au portail du parvis. Même après avoir levé les yeux vers ces horribles gargouilles qui ornaient les hauteurs de l’édifice, rien ne se profilait à l’horizon.

Un craquement sur sa gauche attira son attention, rapidement suivie par quelques bruissements de branches. Quelque chose se cachait dans les buissons.

D’un geste, sa pierre fut rangée sous son manteau et Sam garda une main suspendue près de sa ceinture. D’autres bruissements firent tomber des brindilles, et cette fois, deux yeux bleus apparurent entre le feuillage des branches. L’homme au long manteau gris-noir bondit, puis écarta les feuilles d'un geste vif. Ce n'était pas un monstre, c'était pire : une journaliste.

Assise en tailleur, une jeune femme blonde tenait un calepin, crayon en main. Une expression mi-étonnée, mi-horrifiée figeait son visage partiellement éclairé par les reflets du soleil sur sa chemise blanche. Plusieurs brindilles pendaient aussi bien sur son col que son jean.

Visiblement, cette demoiselle se tenait là depuis un sacré moment.

La branche que tenait Samuel céda. Une action qui déplairait sûrement au jardinier de la cathédrale au vu du trou que laissa son absence dans le buisson.

— Que faites-vous ici ?

— Je pourrai vous retourner la question.

Son ton demeurait drôlement sec pour quelqu’un caché dans un buisson dans une zone interdite par la police. Mais le pire, c’était qu'elle marquait un point, ce qui l’obligea à sortir la première réponse qui lui vint à l'esprit :

— C'est… pour le travail.

Une réplique cinglante et indémontable.

— Ça tombe bien, moi aussi.

L’impétueuse fouineuse l'examina tout en le jaugeant d'un œil perplexe.

— Vous, vous n'êtes pas journaliste.

Merci capitaine Obvious… faillit franchir ses lèvres, mais il se ravisa au dernier instant pour répondre de manière blasée :

— C'est exact.

La jeune femme fronça les sourcils, comme soumise à une intense réflexion.

— Vous n'êtes pas flic sinon vous ne vous amuseriez pas à jouer à cache-cache, je pencherai pour un détective, ou bien même, vu votre tenue... Un chasseur d'ovni ? De fantôme ?

La surprise dut se lire sur son visage au vu du petit rire triomphant que poussa la journaliste.

— Bingo, j'imagine que ça doit être du lourd cette affaire. Un enlèvement qui a mal tourné ? C'est la vierge Marie dans son vaisseau spatial doré qui s'est trompé de manœuvre ? Un gnome tueur ?

Sam roula des yeux dans un soupir de mépris. Son intuition lui indiquait que celle-là lui casserait les pieds plus que les autres.

— Oh, tant de sarcasmes venant d'un parasite, c'est presque trop d'honneur.

— Parasite ?!

La blondinette se leva tandis que ses traits se déformaient sous la rage.

— Comment osez-vous... l'avis d'un taré qui voit des choses qui n'existent pas ne vaut pas mieux.

— Ah oui ? s’écria-t-il à son tour. Eh bien...

Des toussotements l’interrompirent, suivis par une voix grave qui s’élevait de quelques pas dans son dos :

— Qu'avons-nous là ? Ça ne sentirait pas les ennuis ?

L’homme au long manteau gris-noir fit volte-face.

L’expression des deux policiers balançait entre la réprobation et l’agacement. Une chose était sûre : aucune chance qu’ils ne filent après une simple réprimande.

Le plus petit sortit des menottes.

— Les tourtereaux, vous êtes en état d’arrestation.

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Will Maïlaw
Posté le 27/07/2023
Bonjour Zephirs et merci pour cet incroyable premier chapitre ! Je suis venu pour la couverture et je vais rester pour l'histoire.

Déjà 29 chapitres et j'ai hâte de découvrir la suite, je ne sais pas si tu continues l'écriture de ton roman mais en tout cas je lirais au rythme de un chapitre par jour pour me laisser le temps de commenter.

Pour commencer, je trouve qu'on ton introduction cartonne ! La description cinématographique du début est superbe, et m'a fait beaucoup penser à l'introduction cinématographique du jeu "les chevaliers de baphomet 1". Bref une description fluide et bien pensé avec le journal qui nous mets tout de suite dans l'ambiance.

Je ne suis pas fan des grossièretés, "conneries" -> "sornettes". J'ai pas de problèmes quand c'est dans un dialogue (le personnage est vulgaire) mais dans la narration il y a tellement de façon de le tourner autrement que c'en est un peu dommage. Après c'est une préférence personnel.

Après je ne vais pas m'attarder sur les détails. J'ai tendance à écrire des pavés donc n'hésite pas à me dire quel type de commentaire tu recherches (encouragement, critique général, pinaillage...).

Dans tous les cas j'ai été transporté par ce premier chapitre avec une bonne image mental de la scène.

A très bientôt
SybelRFox
Posté le 04/11/2022
Hello !

Je suis tombée sur ton histoire qui était sur la page d'accueil et j'avoue que j'aime bien ce premier chapitre !
Soyons honnêtes, j'ai été attirée par ta cover, haha !

En tout cas, je trouve que tu captes très bien l'attention du lecteur et que tu as une jolie plume. Tu choisis tes mots avec soin, ce qui rend la scène très vive.


Très belle journée à toi.
Zephirs
Posté le 05/11/2022
Coucou !

Merci beaucoup pour ton commentaire et tes compliments. :)

Ahah, je comprends. La couverture, c’est toujours (à tort ?) ce qu’on regarde en premier pour choisir un livre. x) Par curiosité, j’ai jeté un coup d’œil à ton profil et les tiennes sont pas mal du tout également. Il n’est pas impossible que j’atterrisse dans les commentaire de Jaïna, dont le résumé m’a intrigué.

J’espère que la suite te plaira autant.
À bientôt !
Sofhily
Posté le 02/10/2022
Salut !
Déjà merci d'avoir partagé ta fiction.
Ensuite, dès le titre on voit qu'on va être plongé dans un univers fictif mais aussi très drôle.
Je vais ajouter ton histoire dans ma pile à lire ;)
Zephirs
Posté le 03/10/2022
Coucou !

Il n'y a pas de soucis, j'espère qu'elle te plaira. :)
Tu as vu plutôt juste !

À bientôt !
D. Adams
Posté le 29/09/2022
Coucou !

Je viens de lire le premier chapitre et je dois dire que le titre m'a fait rire :)
Ensuite, j'ai bien aimé ! Je n'ai pas eu de mal à lire et j'ai apprécié cette note humoristique que tu as intégré dans ton chapitre. Je vais donc continuer à lire ton récit car je suis curieuse de la suite ^^

À bientôt !
Zephirs
Posté le 30/09/2022
Coucou !

Je suis content que mon titre ait pu t’amuser, j’essaye de faire en sorte qu’il ait un petit truc spécial pour aguicher. :)

Merci beaucoup pour ton retour !
À bientôt :)
Nanouchka
Posté le 24/09/2022
{*} Meilleur titre de chapitre de l'univers. Je me le garde sous le coude depuis quelques semaines, en me disant : "pour un soir où ça n'ira pas trop, c'est clairement la lecture qu'il faudra". Et je confirme : c'était parfait.
{*} Savoureuse écriture, entre Philip Pullman et Neil Gaiman, à la fois atmosphérique et drôle.
{*} Plein de pistes, tant vers le passé que vers les règles du monde, mais tout en mouvement, donc on ne sent pas l'exposition. Ça glisse.
Zephirs
Posté le 26/09/2022
Coucou !

Merci beaucoup pour ton commentaire plus que motivant ! Si le début de mon histoire a pu te remonter le moral, j’en suis très content. C’est, à mes yeux, l’un des buts de la lecture alors je ne pourrais être plus ravi. :)

À bientôt !
Bleiz
Posté le 14/09/2022
Bonjour !
Tout d'abord, je trouve la couverture formidable !
Ce premier chapitre est très accrocheur. J'aime beaucoup le début qui a un côté cinéma : on part du haut avec les oiseaux, on descend sur le parc avec la cathédrale et les jaugeurs, etc. La ville de Morribon m'a fait rire x) Il semblerait qu'il y ait plein de petits indices disséminés dans ce chapitre pour la suite, ça me plaît énormément ! Hâte de voir qui est ce mystérieux monsieur au long manteau également.

À bientôt ! :)
Zephirs
Posté le 16/09/2022
Coucou !

Merci beaucoup, c’est vrai que j’en suis pas peu fier ! 😊
Je suis content que ce chapitre t’ait plu, et j’espère que les autres te plairont tous autant. J’ai voulu, en effet, donner un effet cinématographique. :)

Oh que oui, niveau indices, il y en a pleins partout ! C’est quelque chose que j’aime particulièrement faire, et si tu aimes ça, tu vas être servi.

Au plaisir de te retrouver dans les commentaires,
À bientôt ! :)
Wendy_l'Apprent
Posté le 25/07/2022
Hello!
Bon début d'histoire, attention à quelques petites fautes qui se sont faufilées dans ton texte :) Je vais continuer ma lecture!
A bientôt! :)
Zephirs
Posté le 28/07/2022
Salut !

Merci beaucoup pour ton retour. :)
Ah zut, j’ai encore quelques petites fautes ? Est-ce que par hasard, tu t’en souviendrais de quelques-unes pour que je les corrige ? (n’hésite pas à les signaler lorsque tu en repaires lors de ta lecture:) )

À bientôt !
Wendy_l'Apprent
Posté le 28/07/2022
Salut!

alors :
- "Ses cheveux bruns mi-longs combinés à ses yeux bleus ne laissaient pas indifférentes certaines femme(s).",
- "Depuis la découverte du corps, les policiers avaient jugé(s) bon", "ce qui l'obligea a(à) être plus inventif.",
- "Une voix plus frêle, presque cassée(,) lui répondit : ",
- "Un autre moment de silence s'installa entre les deux comparses, du moins, jusqu’à ce que le policier à la voix grave (ne) reprenne :",
- "Un craquement sur sa gauche attira son attention, rapidement suivi(e) par quelques bruissements de branches ",
- "La jeune femme fronça les sourcils, comme soumis(s)e à une intense réflexion.",
- "Des toussotements l’interrompirent, suivi(s) par une voix grave qui s’élevait de quelques pas dans son dos :"

En espérant que ça te soit utile :)

J'écris également une histoire si tu souhaites me donner ton avis :)

À très bientôt, bonne lecture/écriture !
Zephirs
Posté le 29/07/2022
Salut !

Merci beaucoup, je vais corriger tout ça !
Ça m’est en effet très utile.

C’était prévu. :) J’en profite pour te dire que j’aime beaucoup la couverture. Également, pour le résumé, la première phrase fait beaucoup « synopsis » (idée principale de ton histoire). Je pense qu’elle peut être enlevée (qui plus est, elle spoil beaucoup trop, à mon sens). Par contre, je trouve le reste top est vraiment intrigant ! Je comptais dire ça dans mon premier commentaire, mais bon, ici ou ailleurs, c’est du pareil au même. xD

À bientôt, et merci ! :)
Wendy_l'Apprent
Posté le 29/07/2022
Hello ,
Je suis ravie d'avoir pu t'aider :)

Oh merci beaucoup pour ce retour :) je vais me pencher sur le résumer, ce n'est pas là que je suis la meilleure, j'avoue ^^'

En tous cas si mon histoire t'intéresse, n'hésite pas à la rajouter à ta PAL, je vais essayer de poster 2 chapitres par semaine :)

À très bientôt :D
Zephirs
Posté le 30/07/2022
Salut !

Je crois qu’on galère tous pour les résumés ! Si on écrit un livre de plus de 300 pages, ce n’est pas pour le résumer en quatre lignes. xD

C’est fait ! (je pensais l’avoir déjà fait, mais en fait… non’^^)

À bientôt :)
shannaraclara
Posté le 14/06/2022
Salut ! Je me suis lancée dans la lecture de ton histoire, et je dois reconnaître que pour l'instant j'aime bien. Je trouve que c'est fluide et facile à lire, avec une petite touche d'humour ! Très accrocheur en tout cas !
Zephirs
Posté le 15/06/2022
Salut !

Merci pour ton retour :) Je suis content si cela te plaît, et j’espère que la suite t’intéressera tout autant.

À plus tard !
Lunatique16
Posté le 04/06/2022
Salut !
J'aime beaucoup ce premier chapitre, il pose bien les bases et cette mort est on ne peut plus intrigante. Vu la description du corps, comment on peut croire qu'il s'agit d'un oiseau ? Sérieux ? Allez vous nettoyer les yeux les gars, la victime a le crâne presque fendu en deux, FENDU EN DEUX ! Je doute que même le plus grand oiseau de proie (qui ne vit d'ailleurs pas dans les grande ville) puisse réellement causer de tels dégâts.
La rencontre avec Samuel est aussi intéressante, même si j'ai trouvé assez répétitif cette expression de "l'homme au long manteau gris-noir". C'est répété si souvent qu'on en vient presque à oublier que ce monsieur a un nom, ce que je trouve assez dommage puisque tu le présentes toi-même assez tôt.
Ensuite, j'apprécie beaucoup l'humour piquant de Samuel. J'adore quand une histoire laisse place à un peu d'humour et de légèreté malgré un scénario parfois sinistre (je parle de l'enquête à venir). Le tempérament grognon et sarcastique de Samuel me plait beaucoup, je ne doute pas qu'avec la journaliste ça va faire des étincelles ! D'ailleurs, j'aurai presque voulu le voir lâcher cette pique qui lui brûlait les lèvres. On vient à peine de la rencontrer et elle m'agace déjà ! Il faut dire aussi que je partage l'avis de Samuel, certains journalistes sont assez lourds et envahissants. D'ailleurs, je la trouve assez condescendante, j'ai hâte qu'il la remette à sa place et qu'elle se retrouve face à "quelque chose qui n'existe pas", histoire qu'elle réalise la bêtise de ses propos.
D'ailleurs, je me demande quand la chose que chasse Samuel va se pointer. Tout de suite après alors que les deux policiers tentent de l'arrêter ? Pour la suite je vois bien les deux être embarqué et se chamailler tout du long avant d'être libérer. Ou alors se feront-ils attaqués au commissariat ? Ou immédiatement après cette jolie réplique de cet idiot de policier ? Tout plein de questions... j'ai hâte de plonger dans cette enquête !
Pour finir, je dirais que la conclusion est à la fois drôle et agaçante. Soit ces policiers ne sont vraiment pas malin, soit il ont un humour bien lourd, dans tous les cas, ça promet d'être long pour Samuel !

A bientôt ! ^^
Zephirs
Posté le 05/06/2022
Salut !

Merci beaucoup pour ton commentaire plus que complet ! Tes réactions tout comme tes retours ont été un plaisir à lire pour moi. :)

« Vu la description du corps, comment on peut croire qu'il s'agit d'un oiseau ? Sérieux ? Allez vous nettoyer les yeux les gars, la victime a le crâne presque fendu en deux, FENDU EN DEUX ! Je doute que même le plus grand oiseau de proie (qui ne vit d'ailleurs pas dans les grande ville) puisse réellement causer de tels dégâts. » => Je ne dirai rien pour ne pas spoiler, mais cette complaisance des deux policiers à croire une telle chose sera éclaircie un peu plus tard. :D C’est clair qu’un oiseau de notre temps n’est pas capable d’une telle sauvagerie, encore moins en ville ! x)

« La rencontre avec Samuel est aussi intéressante, même si j'ai trouvé assez répétitif cette expression de "l'homme au long manteau gris-noir". C'est répété si souvent qu'on en vient presque à oublier que ce monsieur a un nom, ce que je trouve assez dommage puisque tu le présentes toi-même assez tôt. » => Tu as tout à fait raison, c’est un tic que j’ai. Je m’en suis rendu compte en réécriture récemment. Je n’ai pas encore épuré les premiers chapitres. (je ne sais plus à quel chapitre cela est plus correct, il me semble que c’est vers 6,7 ou 8) J’ai prévu de faire cela dans les prochains jours. Merci pour le signalement !

« D'ailleurs, j'aurai presque voulu le voir lâcher cette pique qui lui brûlait les lèvres. On vient à peine de la rencontrer et elle m'agace déjà ! Il faut dire aussi que je partage l'avis de Samuel, certains journalistes sont assez lourds et envahissants. D'ailleurs, je la trouve assez condescendante, j'ai hâte qu'il la remette à sa place et qu'elle se retrouve face à "quelque chose qui n'existe pas", histoire qu'elle réalise la bêtise de ses propos. » => tu es dure avec elle. Dure mais juste. :’) (après c’est fait exprès qu’elle soit agaçante alors je n’en suis pas mécontent xD) C’est clair que certains « journalistes » sont quelque peu… embêtant. Je crois ne pas avoir trop loupé mon coup sur ce petit portrait. :)

« Pour finir, je dirais que la conclusion est à la fois drôle et agaçante. Soit ces policiers ne sont vraiment pas malin, soit il ont un humour bien lourd, dans tous les cas, ça promet d'être long pour Samuel ! » => c’est pas forcément les couteaux les plus aiguisés du tiroir, en effet.^^ Ils ont tout de même un élément à leur décharge que je te laisserai découvrir. :p

À bientôt !
evie hop
Posté le 01/06/2022
j'aime beaucoup le premier chapitre! Je n'ai jamais lu un livre avec de l'humour comme ça! Le personnage est très attachant, il me fait penser a un personnage dans une série. c'est super bien raconté! c'était un plaisir de le lire!
Zephirs
Posté le 01/06/2022
Salut !
Je suis ravi qu’il t’ait plu ! :)

Merci beaucoup pour ta lecture et ton retour. En effet, j’ai écrit mon histoire comme une série. Si l’on assemble certains chapitres ensemble, ils peuvent très bien représenter un épisode. (je prévois pour le futur, qui sait, peut-être un jour sera-t-elle sur netflix ou une autre plateforme xD)

Merci beaucoup pour les compliments !
Au plaisir de te revoir :)
Annaïck-autrice
Posté le 27/05/2022
Salut !
J'ai adoré ce premier chapitre ! Vraiment bien rythmé, une touche d'humour bien agréable, on est curieux de savoir qu'elle est le boulot de Samuel, en plus le perso a une sacrée personnalité ce qui est très sympa !
Petite remarque cependant, fais attention il y a parfois des lourdeurs dans l'écriture notamment à ses endroits la :
Des voix lui parvinrent, ce qui fit tourner sa tête vers le parvis et sa barrière qu’il apercevait au loin = des voix lui parvinrent. Il tourna la tête vers le parvis et la barrière, un peu plus loin ?

D’ailleurs, ils le faisaient si bien que lorsqu’il tenta de passer, trois agents vinrent rien que pour lui. Ces aimables messieurs demandèrent très clairement à sa personne d'aller voir ailleurs s'ils s'y étaient, ce qui l’obligea juste à être plus inventif.
= D'ailleurs, ils le faisaient si bien que trois agents s'approchèrent des qu'il tenta de passer. Ces aimables messieurs lui demandèrent alors d'aller voir ailleurs s'ils y étaient, ce qui l'obligea a être plus inventif ?

Et juste une petite erreur d'inattention : les autres femmes, tu as oublié le s a femmes
Voila, a plus tard pour la suite !
Zephirs
Posté le 27/05/2022
Salut !

Cela me fait plaisir qu’il t’ait autant plu ! :) Merci beaucoup pour les compliments. (heureusement que l’on ne peut pas voir que je rougis xD)

Tes remarques sont justes. Je vais reprendre la formulation pour la première. Pour la seconde, j’ai plus ou moins reprit en modifiant un peu quelques trucs.^^

Merci pour ton retour, cela m’aide vraiment. Je vais corriger cette vilaine erreur !

À plus tard :)
Danae Debalneb
Posté le 27/05/2022
Hello!
Ce premier chapitre m'a bien fait rire! Je ne sais pas pourquoi j'ai imaginé Samuel comme un genre de Doctor Who... peut-être que ta façon d'écrire m'a rappelé l'humour anglais d'une manière plus générale.
En tous cas bien joué, parce que l'humour à travers l'écrit c'est franchement pas aisé!
Et un personnage comme Samuel ça fait du bien. J'ai l'impression qu'on doit ressembler à ça quand on fait genre on est trop mystérieux :)

'tite coquille :
-"un gabarit aussi moyen que le siens" : le sien

À très vite!
Zephirs
Posté le 27/05/2022
Salut !

Je suis content que ce chapitre t’ait amusé. :) Si l’humour est bien dosé, je suis comblé ! C’est la première fois que l’on me dit que j’ai un humour anglais, et je dois dire que je suis flatté. J’adore l’humour britannique, et en effet, je suis un grand fan de Doctor Who (je suis démasqué xD). J’y ai pris quelques inspirations, c’est sûrement pour cela que tu l’as imaginé un peu comme lui.^^

Merci beaucoup pour ton retour, et merci pour la coquille ! Je vais modifier cela sur le champ. :)

À bientôt !
Maric
Posté le 24/05/2022
Hello,
J'ai beaucoup aimé ce premier chapitre, de l'action, une touche d'humour. On découvre ton personnage et j'ai aimé son interaction avec la journaliste.
J'ai relevé :
"On ne pouvait pas dire que l’endroit attirait foule. Quelques joggeurs foulaient le sol" ; foule et foulait, peut-être changer un des deux mots ?
"laissait suffisamment de place pour passer une voiture" (laissait suffisamment de place à une voiture pour passer ?"
J'aurai plaisir à suivre cette aventure
A bientôt
Zephirs
Posté le 25/05/2022
Salut,
Je suis ravi que ce premier chapitre t’ait plu !

Merci beaucoup pour ton avis ! Tes remarques sont justes. Je vais m’occuper de cela. :)

À bientôt !
Edouard PArle
Posté le 19/05/2022
Coucou !
Je viens voir ton histoire (=
Ce premier chapitre lance bien l'action avec la découverte du corps, qui a subi une chute assez étrange (surnaturelle ?).
Tu poses déjà quelques personnages intéressants (j'attends d'en lire un peu plus pour te faire un retour) et on a quelques pointes d'humour qui fonctionnent bien. J'ai bien aimé la scène avec la journalise xD
Mes remarques :
"Un joggeur passa à proximité de l'homme et ralenti" -> ralentit
"ce qui se mariait avec une certaine classe au col" j'aurai bien vu le "avec une certaine classe" à la fin de la phrase
"un mur d'enceinte partiellement camouflée" -> camouflé
"j'ai à faire à de petits génies »." -> affaire ?
"ce qui ne manqua pas de lui provoquer une expression de surprise au visage." - > de le surprendre ? (tout simplement)
"La surprise due se lire" -> dut
Un plaisir de découvrir ta plume,
A bientôt !
Zephirs
Posté le 19/05/2022
Salut !

Merci beaucoup pour ta lecture et ton retour. :D
Je suis content d’avoir fait mouche avec mon humour, c’est toujours une opération des plus délicates. xD
Je corrige ces vilaines fautes de ce pas, merci beaucoup !
Concernant ceci :" "ce qui ne manqua pas de lui provoquer une expression de surprise au visage." - > de le surprendre ? (tout simplement) "
Je crois que je me prends trop la tête parfois. En effet, pourquoi chercher compliqué quand on peut faire simple.^^
Et pour cela :
" "ce qui se mariait avec une certaine classe au col" j'aurai bien vu le "avec une certaine classe" à la fin de la phrase "
Je suis moins d’accord. :p J’imagine que c’est plus une question de goût, mais je préfère la sonorité actuelle de la phrase. ^^

Encore merci pour tes remarques,
A bientôt !
Edouard PArle
Posté le 20/05/2022
"Je suis moins d’accord. :p J’imagine que c’est plus une question de goût, mais je préfère la sonorité actuelle de la phrase. ^^" Je comprends, tu prends ce que tu veux ou pas dans mes remarques of course^^
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