Chapitre 1 - Minuit

Notes de l’auteur : Premier chapitre d'une saga assez longue, et qui a déjà subie une première réécriture parce que j'ai énormément progressé en qualité d'écriture le temps d'écrire le premier livre ;)

Enfin !

Ses bijoux cliquetèrent en tombant sur le bois lisse de sa coiffeuse.

Heureusement qu’elle maîtrisait l’art difficile de la patience, car cette journée aurait aisément pu atteindre le palmarès des plus ennuyeuses.

Sa femme de chambre Maria la connaissait bien, et, devinant ses intentions, elle avait pris congé tôt en lui laissant une tisanière pleine, son vieux poncho gris et un épais plaid savamment plié sur la chauffeuse.

Elle épingla ses longues tresses de nuit en une couronne irrégulière qu’elle enroula dans un foulard, à la manière des lingères. La coiffure était d’un confort appréciable et lui permettait d’éviter les regards intrigués des rares domestiques présents dans les étages à cette heure.

La tisanière brûlante soigneusement empaquetée dans une étoffe aux coins noués pour en faire une poignée, elle se dirigea vers son secrétaire pour prendre son carnet de croquis, avant de se raviser. La nuit était déjà bien trop avancée pour dessiner.

Elle quitta prestement sa chambre en attrapant le plaid sur le fauteuil.

Le couloir se perdait dans les ombres, mais ces appartements étaient les siens depuis bien longtemps, et elle connaissait les corridors et escaliers alentours comme le dos de sa main. Elle s’engagea dans l’escalier de service et gravit les trois étages jusqu’aux toits. La petite porte qui en permettait l’accès, au bout du couloir des chambres des domestiques côté femmes, n’était jamais fermée. Elle traversa les combles d’un pas rapide et déboucha sur une large terrasse de service bordée de parapets de pierre peinte, et encombrée de cordages sur lesquels séchaient linge de maison, chemises et tuniques richement brodées.

Personne, comme prévu. A cette heure le personnel de jour était couché, et l’équipe de nuit de service, en bas, dans les salons.

Elle enjamba le parapet, s’assit un moment sur la pierre rouge, et leva la tête pour respirer profondément. A sa dernière venue l’air était sec et sentait les feux de cheminée. Aujourd’hui il sentait la terre encore humide des importantes pluies de la matinée, et le savon du linge qui séchait sur la terrasse.

Les effluves lui tirèrent un sourire. La saison des pluies était peut-être sa préférée. L’eau du fleuve et des cénotes, rendant ses séances de baignade agréablement plus sportives. Et elle aimait se retourner au fond de l’eau pour regarder la surface s’agiter sous les gouttes.

Ses pieds la menèrent par habitude le long de l’axe central du toit de pierre, jusqu’à la cheminée du grand salon, où elle s’adossa avant de se recouvrir du plaid. A l’exception de rares trouées laissant apercevoir les constellations familières, les nuages couvraient le ciel. Il allait certainement pleuvoir à nouveau dans la nuit.

Au loin, un claquement de sabots attira son attention sur le panorama des jardins, écuries, temples et dépendances. Les lampes à huile bordant les chemins, et longeant le pont vers la tour cavalière, et la ville en contrebas, étaient encore allumées, probablement pour permettre aux invités de Gabriel de rentrer chez eux après la fête.

Elle bailla. Faire acte de présence, saluer ses demi-frères, accorder une ou deux danses, et prendre congé, voilà ce qui était attendu d’elle. S’assurer d’être vue, mais pas trop. Cela lui convenait plutôt bien. La compagnie des étoiles et du vent sur les toits lui plaisait bien plus que le mépris des nobles et l’ambition des marchands.

La conque du temple principal annonça la dernière heure de la journée. Elle se servit de la tisane et en huma les arômes en laissant ses pensées vagabonder, tournant doucement le gobelet en céramique peinte entre ses mains. Depuis le décès de Père, la tension à la cour était palpable.

Pourtant la situation aurait dû être simple. Le trône revenait de droit à Gabriel, ou au pire à Augustin.

La situation aurait été simple, si Père n’avait pas, dans son testament, ordonné au conseil de transmettre la couronne à Cyrill, arguant – et il n’avait pas foncièrement tort – qu’il serait plus adapté à cette charge.

Elle tenta de boire une gorgée et toussota. C’était encore brûlant.

En conséquence, pendant que le conseil s’évertuait à maintenir une continuité dans la gouvernance du royaume, les grandes familles s’agitaient et complotaient. Il avait été convenu qu’aucune décision de serait prise avant l’équinoxe de printemps et le renouveau des énergies, et depuis, l’ensemble de la cour avait d’un commun accord commencé à prétendre qu’il ne se passait rien. Les dîners, fêtes et parties de chasse au jaguar avaient repris. La cour vivait suspendue à une illusion.

Mais elle s’était promenée dans les jardins, et, loin des oreilles des princes et du conseil, entre deux parties de Bul ou autour d’un cacao, les discussions revenaient invariablement vers le sujet de la succession.

 

Quelque chose attira son regard vers la corniche du toit.

Quelques lampes des jardins en contrebas avaient disparu, masquées par une nouvelle ombre sur le bord du toit.

Elle se figea.

Une longue silhouette s’étira lentement. L’absence totale de reflet sur ses vêtements ou son visage la fit frissoner. Un assassin Egy. Que faisait-il ici ?

La silhouette bougeait sur la corniche, mais impossible d’en distinguer clairement les mouvements, comme si les ombres des serpents de pierre et cheminées avaient sciemment choisi de converger précisément vers cet endroit.

Savoir que sa naissance la protégeait de tout contrat visant sa personne ne parvint pas à empêcher le frisson de se propager dans ses bras, faisant trembler ses mains. Cet homme pouvait la tuer avant même qu’elle ait le temps de lui dire qui elle était.

Son corps lui rappela qu’elle avait besoin d’air, et elle posa une main sur sa poitrine pour calme son cœur en inspirant le plus lentement possible.

L’homme se retourna d’un bond et ses yeux, jusque-là invisibles, brillèrent soudain d’une vive lueur dorée, la scrutant détestablement, avant de s’éteindre à nouveau. Elle ne l’avait pas vu dégainer d’arme, mais il y eut des bruits de glissement métallique, comme s’il en rangeait.

— Bonsoir madame, dit l’ombre lentement. Je vous présente mes excuses. Je suis navrée de vous avoir effrayée. Respirez, je ne vous veux aucun mal.

Son cœur retrouva lentement un rythme normal.

La voix était jeune et parut rassurante. Mais elle se méfia. Les Egys avaient la réputation de savoir inspirer confiance lorsqu’ils en avaient besoin. Elle en croisait régulièrement à la cour, à la bibliothèque, mais jamais sur les toits, malgré la fréquence de ses escapades nocturnes.

Elle se tapota les joues du plat des doigts pour se resaisir.

— Vos excuses sont acceptées, maître. Je vous en dois également. Vous m’avez surprise et je n’ai pas eu la présence d’esprit de me signaler.

L’homme toussa.

— En temps normal vous n’auriez même pas eu à le faire. Mais je suis en convalescence, mes sens sont affaiblis…

Les yeux brillèrent à nouveau dans la nuit, furtivement, comme pour étudier sa réaction.

— En voilà une fierté ! Se moqua-t-elle. Dites-moi, je viens sur ce toit profiter du ciel et du vent depuis des années, et vous êtes le premier Egy que j’y croise. Voudriez-vous vraiment me faire croire que vous êtes simplement le premier à n’avoir pas réussi à se cacher ?

Ses propos déclenchèrent un nouveau reflet doré dans la nuit. Avait-elle vexé son interlocuteur ?

— Vous savez comment froisser les gens, vous. Dit l’ombre lentement, mais sans menace. Je tiens à vous répondre. Ce palais abrite une des écoles de notre confrérie. Maîtres et élèves s’entraînent, tous les jours, entre autre sur les toits…

Elle se força à fermer la bouche et à garder une expression neutre. L’homme lui en avait appris plus sur les Egys en deux phrases que toute la bibliothèque royale réunie. Elle gigota légèrement. Combien de fois avait-elle été ainsi observée sur les toits alors qu’elle pensait être seule ? Voilà qui était humiliant…

Humiliation ou pas, l’Egy prétendait être malade, mais il se promenait sur le bord du toit là où l’humidité rongeait la peinture rouge. C’était dangereux.

— Si vous êtes en convalescence, se décida-t-elle à l’avertir, vous devriez faire attention. Nous sommes côté nord, les corniches sont glissantes. Tout Egy que vous soyez, à ma connaissance, vous restez soumis à la gravité.

— Effectivement.

Elle resserra le nœud du foulard qui retenait ses cheveux d’un geste agacé. Décidément ce soir elle n’avait aucun tact. Pour une fois qu’un Egy lui parlait…

La nuit ne s’était pas refroidie autant qu’elle l’avait anticipé, et il ne pleuvait toujours pas. L’Egy n’avait pas bougé, pour autant qu’elle puisse en juger. Peu nombreux étaient ceux qui pouvaient prétendre avoir posé des questions à quelqu’un de la confrérie. Et encore moins nombreux ce qui pouvaient s’enorgueillir d’avoir reçu une réponse. Elle le savait mieux que quiconque.

— Il me reste de la tisane, si vous souhaitez vous joindre à moi et admirer le ciel nocturne, tenta-t-elle.

Les yeux de l’homme brillèrent brièvement, ce qu’elle interpréta comme une hésitation.

— Ma foi, c’est une offre généreuse, dit-il après un moment.

Il lui sembla que la voix était maintenant légèrement sourde. L’ombre se déplaça et s’assit plutôt raidement, dos à la cheminée et assez loin pour rester hors de portée.

Elle chercha dans les poches de ses jupes la seconde timbale, dans laquelle elle emboîtait la première pour ne pas se brûler, mais l’homme fut plus rapide, et une main gantée lui tendit une tasse métallique. Elle le remercia d’un signe de tête et la lui rendit, pleine de tisane encore fumante, avant de se resservir également.

Ils restèrent adossés à la cheminée en silence de longues minutes, pendant lesquelles elle regarda distraitement la cour et ses invités quitter le palais, en cherchant le meilleur moyen de satisfaire sa curiosité.

Le silence s’éternisait. Le ballet de voitures et chaises à porteurs, savamment orchestré par une armée de porteurs, voituriers, valets et cochers de se termina lentement avec le coche du colonel Unvers d’Eaux, reconnaissable à son curieux équipage bicolore.

Elle en fit la remarque, mais n’obtint pour toute réponse qu’une brève onomatopée d’acquiescement.

Le visage de l’homme était toujours invisible dans l’ombre de sa grande capuche, mais son assise avait l’air encore plus rigide qu’auparavant. Il n’avait pas touché à sa tisane. Elle l’avait vu y goûter, mais la tasse était maintenant posée, toujours pleine, entre eux.

Il avait dit qu’il était en convalescence ? Etait-il blessé et non malade ?

— Etes-vous souffrant ?

Il ne répondit pas, se contenant de se redresser avec raideur et quelque chose qui ressemblait à un soupir saccadé.

Tant pis. Inutile d’insister. Après-tout, même silencieux, cet Egy représentait probablement l’événement le plus intéressant de sa semaine.

— Ma plaie s’est rouverte quand vous m’avez supris…

— Oh, dit-elle, incapable de trouver mieux.

— …Je n’arrive pas à stopper le saignement.

Se redressant, elle regarda frénétiquement autour d’eux, à la recherche de quelque chose susceptible de l’aider.

— Dois-je aller vous chercher du secours ?

— Le tissu, sous le thé, vous voulez bien me le passer ? Je vous le rendrai…

Elle s’exécuta sans poser de questions. Il devait savoir ce qu’il faisait. Comme le valet qui avait soigné Gabriel quand il avait eu son accident de chasse.

— Avez-vous besoin d’aide pour serrer ? S’enquit-elle alors que l’homme se contorsionnait, le souffle court, pour enrouler l’étoffe autour de sa taille.

Il tourna l’écharpe pour lui en présenter les extrémités. Elle se releva sur un genou et la noua en tirant de toutes ses forces. Même de plus près elle ne voyait pas plus que l’arête de son nez. Elle pinça les lèvres, hésitant entre admiration et frustration.
 

— Puis-je savoir à qui adresser mes remerciements ? demanda l’homme un peu plus tard, assis sur le parapet après qu’elle l’eut aidé à se lever et à remonter, pas après pas, sur la terrasse de service.

Elle se donna le temps de la réflexion.

— Certainement pas. Je sais que le nom que vous me donneriez en retour serait faux. Voici une offre plus équitable. Je me contente de votre faux nom, et vous vous contentez du mien.

— Marché conclu. Vous pouvez m’appeler Raphaël..

— Enchantée de faire votre connaissance, Raphaël, dit-elle précipitamment pour se donner le temps de se trouver un nom.

Il lui fallait en trouver un assez proche du sien pour ne pas risquer de l’oublier et de ne pas réagir s’il l’interpellait.

— Je suis Madeleine.

Les conques sonnèrent minuit.

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annececile
Posté le 22/02/2023
J'aime beaucoup l'atmosphere et l'univers qui sont decrits ici, la riche architecture interieure de ce palais, et ce que tu devoiles du personnage principal, a la fois au coeur de l'action et (pour le moment) un peu en retrait. J'aime en particulier ta description des odeurs nocturnes du lieu... evocateur et original. On se sent vraiment ailleurs.

La rencontre avec cet "Egy" est intriguante et donne tout de suite envie d'en savoir plus! C'est une bonne facon de nous faire entrer dans l'histoire. On imagine un ninja ou un Jedi, enfin une caste mysterieuse et puissante.

Petite contradiction? Il semble que le visiteur sache qu'elle est de famille royale et que ca la rend intouchable, mais, bien qu'elle soit la seule fille de toute cette famille (si j'ai bien compris? Elle ne parle que de demi-freres) elle doit se presenter comme si elle etait une inconnue. J'ai peut-etre mal compris. :-) A bientot !
Camille Octavie
Posté le 22/02/2023
Bonjour !
Merci pour ce message je suis contente que l'univers te plaise, j'espère que ça va durer ! :)
Pour l'incohérence, je relirai tranquillement au cas où, mais c'est un point de vue 3e personne "presque interne", tout ce qui est écrit, c'est elle qui le pense. Le visiteur ne sait pas qui elle est. Je verifierai que je n'ai pas la "camera qui décroche" ça peut donner cet effet que c'est soudain l'autre qui pense :)
ClementNobrad
Posté le 16/02/2023
Coucou Camille,

Me voilà ici pour allonger ma PAL qui n'a déjà plus de fin ahah.

Toutes ces histoires d'assassins, de complot de cour, j'ai toujours adoré. Robin Hobb est passé par là ^^
Je ne m'attendais pas à ce que l'assassin prenne tranquillement une tisane avec une inconnue. Bon clairement, sa blessure est louche... Je suis persuadé que ce Raphaël a déjà commis son forfait et qu'on va vite en apprendre la nature ;)

"Savoir que sa naissance la protégeait de tout contrat visant sa personne ne parvint pas à empêcher le frisson de se propager dans ses bras, faisant trembler ses mains." >

Pourquoi un membre de la famille royale ne peut pas être la cible d'un de ces assassins ? Cette confrérie est sous les ordres de qui? C'est le petit questionnement que je me suis posé en lisant ce passage. Après tout les meurtres et les assassinats touchent tout le monde, monarques en premier !

Je sens que la succession du défunt roi (et sa mort en lui-même doit être drapée d'intrigue) ne va pas se faire si facilement :)
L'intrigue n'est pas encore posée, mais l'univers que tu nous offre laisse à imaginer ce qui nous attend.

Le style est efficace, les descriptions suffisantes pour bien implanter le décor.

Voyons ce que l'avenir réserve à Madeleine et à Raphaël, mon petit doigt me dit qu'ils vont de revoir bientôt !

Petites coquilles :

"Elle bailla." > bâilla

"Il avait été convenu qu’aucune décision de serait prise avant l’équinoxe" > ne serait prise

"sur sa poitrine pour calme son cœur en inspirant le plus lentement possible." > calmer

Au plaisir de te relire
Camille Octavie
Posté le 16/02/2023
Bonjour !
Merci du passage, j'espère que tu accrocheras à l'intrigue :)
Et merci pour les erreurs, j'ai depuis acheté antidote, mais je n'ai pas trouvé le temps de revenir sur les tout premiers chapitres >.<

>Robin Hobb est passé par là ^^ > j'adore les histoires avec des assassins...

> Je ne m'attendais pas à ce que l'assassin prenne tranquillement une tisane avec une inconnue. Bon clairement, sa blessure est louche... Je suis persuadé que ce Raphaël a déjà commis son forfait et qu'on va vite en apprendre la nature ;) > Tu en sauras plus au chapitre suivant, donc je ne spoile pas :) Les assassins il en existe plein, c'est une gageure de trouver comment les traiter avec un peu d'originalité, j'espère que mes choix te parleront ;)

> Pourquoi un membre de la famille royale ne peut pas être la cible d'un de ces assassins ? Cette confrérie est sous les ordres de qui? > Effectivement, cette confrérie-là est censée ne pas toucher la branche principale de la famille royale, je l'explique peu à peu par la suite ;) tout ça, c'est très politique hahah
Vincent Meriel
Posté le 13/01/2023
Bonjour !

Cela fait un moment que je me suis dit que je devais lire ce roman, alors m'y voici.

J'aime bien ce début, qui reste connu (une princesse seule sur un toit, une ombre mystérieuse) tout en évitant les écueils trop gros (personne n'est méchant gratuitement, pas de quiproquo...). C'est reposant.

Le monde est aussi assez bien introduit, sans tomber dans le worldbuilding, on comprend pas mal de choses sur les enjeux politiques du moment, sans pour l'instant trop entrer dans les détails. Le mot "egy" bien que tout nouveau pour moi est facilement compréhensible, c'est cool. Et bien sûr intrigant, surtout que même une princesse ne semble rien n'y connaitre.

Ce fut par contre l'inverse pour le mot "cénotes" que j'ai était obligé d'aller chercher dans le dictionnaire, car rien ne permet trop de le comprendre. Cette phrase "L’eau du fleuve et des cénotes, rendant ses séances de baignade agréablement plus sportives." est peut-être là pour ça, mais j'ai du la relire plusieurs fois rien que pour la comprendre (et j'ai fini avec mon dictionnaire). L'absence de verbe et la formulation ne la rendent pas simple à aborder pour moi.



Sur le style, c'est assez agréable à lire et j'aime bien les enchainements actions/descriptions. Cela donne une lecture assez vivante.

Pour aller plus loin (mais c'est très personnel), je pense qu'une relecture de plus te permettrait de supprimer des mots parasites, qui alourdissent le texte sans rien y ajouter, et idéalement de couper quelques phrases en deux. Tu as pas mal de phrases concaténées par un "et" alors que cela n'a pas d'intérêt. Les couper permet, je trouve, de rendre le texte plus dynamique. (mais c'est un défaut que surtravail chez moi, alors ce n’est peut-être pas très grave).

Bravo pour l'avoir déjà fini une première fois en tout cas !

À bientôt.

PS : j'y repense, il manque tous les accents sur les "A" majuscules. C'est un peu étrange comme coquille ^^'
Camille Octavie
Posté le 15/01/2023
Bonjour !
Merci pour ce commentaire très construit :) Je prends tout !
Je suis effectivement partie de choses relativement "connues", pour ne pas dire cliché, mais j'y apporte des aspects, qui je l'espère, rompront cet effet. C'est l'objectif en tout cas.
Du point de vue style, je me cherche encore, et cela se sent. Je n'ai que peu de relectures / réécritures au compteur sur cette histoire. Donc je note absolument toutes tes remarques, pour m'aider à progresser vite :) (pour les accents sur les majuscules, il me manque encore des raccourcis claviers sur mac, et comme j'ai un emploi du temps IRL absolument invivable et que je peine à trouver du temps pour écrire, je n'ai pas pris le temps de chercher... ce que je fais ce soir grâce à toi !)
Pour la définition du "cénote", c'est effectivement un point pas simple à équilibrer du point de vue "auteur", parce que je dois trouver comment l'amener. Il y a des explications plus tard, mais peut-être que du point de vue lecteur, c'est déjà trop tard...
Je fais partie de ces auteurs qui aiment faire lire tôt dans le processus d'écriture, en partie pour m'aider à repérer ce genre de choses (et aussi parce que je suis encore, dans ma grande inexpérience, en recherche de "validation" ;) )
Merci encore et j'espère que tu trouveras la suite intéressante, à défaut de "aboutie" ;)
Camille Vernell
Posté le 04/12/2022
Salut !
Le titre était pour moi une première curiosité. Les cénotes sont trop rarement mis en valeur :-)
Beaucoup de petites erreurs dans ton chapitre, sans doute à force de réécritures, mais j'ignore si tu souhaites les recevoir en commentaires. Dans le doute, plusieurs d'entre elles figurent dans mon bloc-notes. Si tu les demandes, je te les transmettrai, sinon, je les supprimerai.
Par contre, je n'ai pas très bien compris. Pourquoi un colonel se nomme-t-il Unvers d'Eau ? Pour un univers ou un personnage décalé, je comprendrais, mais lui est présenté comme colonel dans univers en apparence sérieux. Il doit inspirer le respect et l'autorité et non les railleries. C'est toute la crédibilité du personnage qui est mise à mal. Et s'il s'agit de son surnom, alors peut-être faudrait-il donner son véritable nom, ou un surnom plus inquiétant, et garder "unvers d'eau'' comme un surnom de cours. Bref, dans ce contexte, il m'a paru très étrange.
Camille Octavie
Posté le 04/12/2022
Bonjour ! Merci pour ce commentaire :) Je veux bien les remarques de forme oui ! Effectivement, à force de réécrire, je manque de recul je ne vois plus les erreurs...
Quant à Unvers, c'est son nom de famille, et d'Eau, c'est là d'où il vient. Mais je comprends ta difficulté, parce que effectivement, c'est un clin d'oeil personnel à quelqu'un. Je vais voir pour en changer l'orthographe, peut-être, pour le rendre moins "détonnant" par rapport au reste.
Camille Octavie
Posté le 04/12/2022
Au pire, je changerai vraiment son nom, mais snif
Camille Vernell
Posté le 04/12/2022
D'accord, je ne comprenais effectivement pas. Ici je voyais le jeu de mot "Un Verre D'eau". Je comprends néanmoins ta peine de modifier cet élément. J'ai moi-même changé les noms et prénoms de 127 personnages et 20 lieux pour la cohérence de mon univers. C'était long...

Voici une petite liste d'erreurs (non exhaustive) :
- personnel de jour était couchée => couché
- l’équipe de nuit se service => ?
- s’assit un moment sur pierre rouge
- elle bailla => bâilla
- conseil d’évertuait ?
- entre deux partie => parties
- après qu’elle l’ait aidé => ''après que'' nécessite un indicatif. L'usage du subjonctif est une erreur car l'action est terminée, donc réalisée.
Camille Octavie
Posté le 04/12/2022
Mille merci ! Effectivement ça en fait des typos :') Je vais remonter mes manches et corriger ça dans la soirée.
Effectivement, mes personnages aussi vont peut-être un jour tous changer de noms pour mieux coller à l'univers. Mais on verra. Une chose à la fois...
SybelRFox
Posté le 26/11/2022
J’ai cliqué sur ton histoire par curiosité et j’avoue que ce premier chapitre me plaît pas mal !
Tu as une jolie plume et la lecture est très fluide. On est tout de suite entraînés dans l’histoire.
Je lirai sûrement les autres chapitres !

À la prochaine :)
Camille Octavie
Posté le 26/11/2022
Bonjour! Merci pour ce petit mot gentil ! Bonne lecture !
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