Chapitre 1 - La catastrophe de Tarissin

Ce jour-là dans la vallée de Tarissin, les cloches ont sonné.

Le tonnerre du glas a résonné contre les collines, roulé dans les champs, frappé de sa malédiction les hectares bucoliques de l’Est de l’Empire. Ce fut au pied du Rocher Brun que Kaeldra l’entendit pour la première fois, et autour d’elle aucune femme n’en connaissait la signification. On chargea la plus jeune d’aller quérir les nouvelles au village, puis le travail reprit simplement. La jeune fille resserra son chapeau pour courir, et suivit le chemin mouillé jusqu’au petit hameau de la communauté. Au milieu des enfants médusés, le fils de l’apothicaire lisait à son père une lettre en rivéen déposée plus tôt par un émissaire qui itinérait de village en village. Les mots de la langue impériale n’étaient pas compris de tous, mais leurs sonorités archaïques n’apportaient toujours que des mauvaises nouvelles.

Le vieil apothicaire paraissait soucieux, et d’un mouvement de main il dispersa les enfants qui s’étaient rassemblés pour l’écouter.

« Kaeldra, ordonna-t-il, va donc prévenir les femmes qu’il faut quitter les champs tout de suite, nous partons ce soir vers le Sud et nous ne laissons rien derrière nous.

— Pourquoi ?

— Kaeldra mon enfant… C’est la guerre. »

La guerre, Kaeldra ne savait pas tout à fait ce que c’était ; voilà un mot que l’on n’employait pas à Tarissin. Le fils, aussi étonné qu’elle, répéta « la guerre... » et il avait dans les yeux l’horreur de celui qui comprend la catastrophe, puisqu’il avait lu toute la lettre. Il n’en fallu pas plus pour convaincre Kaeldra, d’ordinaire si curieuse, de ne pas poser plus de questions, et cette dernière retourna voir les femmes qui travaillaient contre le Rocher, abattues par le Soleil. L’ordre fut accueilli avec un peu de surprise et une vague inquiétude ; s’il faut brûler les terres, seront-elles à nouveau fertiles au printemps pour le retour ? Puis on se demanda aussi comment prévenir les hommes qui étaient partis vendre au bourg. Les plus jeunes et les mères s’affairèrent à ranger les outils pour rentrer au village, tandis que les autres partirent à la recherche des hommes qui menaient les troupeaux autour du Rocher Brun. Finalement, au milieu de l’après-midi tous les présents avaient été tenus au courant, par l’apothicaire ou par la doyenne, de la marche à suivre donnée par l’Empereur.

 

Ottoch grognait tandis qu’il rangeait toute sa vie dans un petit sac, et de temps en temps il éclatait en sanglots, qui disparaissaient aussi soudainement qu’ils étaient venus.

« On va mourir de faim ! disait-il. On marche pas assez vite, Tulengrad c’est trop loin, ils vont fermer les portes sans nous, les soldats vont nous tuer ! »

Sa sœur avait cessé d’accourir à chacune de ces crises inutiles qui leur faisaient perdre un temps précieux, alors il l’appelait : « Kaeldra, Kaeldra ! », et elle ne lui accorda pas même un regard. Ottoch était d’un naturel pessimiste, imprévisible, et au fond de lui cette bête se réveillait enfin, prête à se rendre utile en-dehors du cocon dans lequel les Varald avaient élevé leurs enfants. A Tarissin, on n’avait jamais manqué de rien, et il venait comme une évidence que mille refuges attendaient les fugitifs dans tout Erivor, et que bientôt tous pourraient retourner dans la plus belle région de l’Empire. Kaeldra rallongeait ses manches, en prévision de ces marécages infestés de moustiques qu’il faudrait traverser, plus au sud, mais elle omis tout à fait d’épaissir le cuir de ses chaussures usées qui auraient pourtant tant de lieues à parcourir.

Les cloches retentirent une deuxième fois à la nuit tombée, quand furent allumés les grands bûchers de grain et de poutres qui dévoraient le ciel noir. La mère Varald n’avait pas pu retrouver son mari, parti au bourg la veille, aussi elle prit la route seule avec son fils et sa fille, noyée dans la marée humaine qui coulait le long de la vallée. Dans la fraîcheur d’un soir d’automne avancé, l’Exode se mit en mouvement.

 

Lovés entre les feux déchirants les champs et les pâturages, tous les chemins de Tarissin se noircirent de cendre et d’une interminable procession qui se hâtait pour atteindre avant les incendies la Sylvanie, large bande de terre étouffée par les forêts qui marquait la frontière entre la région autonome et Adûn, le plus au Nord des fiefs de l’Empereur. Passer cette frontière impénétrable, c’était s’assurer la protection de l’Empire, entre les murs dérisoires mais solides qui séparaient depuis des siècles les territoires d’Erivor.

C’était un long convoi grouillant qui sinuait à travers la vallée, sombre serpent d’os et de vêtement entre les eaux du Talliar et de l’Angôl. Les légendes prétendirent que les fleuves furent corrompus par la noirceur qui germait de l’âme de ce peuple autrefois si heureux ; corrompus, ils ne l’étaient en réalité que par les carcasses des bêtes abandonnées et des malheureux que la panique ou le désespoir avaient jeté dans leurs bras. Il ne plut pas un seul jour à Tarissin, tant que dura l’Exode, on eut put croire la terre la plus bénie d’Erivor se mourant peu à peu si ce n’étaient ces milliers de corps animés la traversant. La famine, la maladie et la misère s’abattirent sur le grand tas de chair humaine en mouvement, alors la vallée paya avant même l’arrivée des hordes insulaires sous leur bannière d’azur le lourd tribu de son insouciance. On n’eût pourtant jamais autant prié Gdalain.

 

Le frère et la sœur virent, impuissants, leur mère atteinte d’une grave fièvre ; après plusieurs jours d’agonie elle mourut, effondrée sur le chemin, piétinée presque par la foule qui se pressait partout. Ses enfants, seuls, la portèrent sans cérémonie sur les rives du Talliar. Kaeldra ne connaissait aucune prière, alors elle chanta quelques vers que sa mère avait autrefois ramenés de ses voyages.

 

Si la nuit sans lune se lève,
Si le vent du Nord te transit,
C’est qu’il fait chaud au paradis.

Si la terre craque sous tes pieds,
Si ta gorge est étouffée,
C’est qu’affluent les fleuves du paradis.

Si la faim arrête ton chemin,
Si tes os se sentent si faibles,
C’est qu’on récolte au paradis.

Mais si tu marches longtemps,
Si tu ne te retournes pas,
Tu atteindra un jour Tarissin
Et tu oublieras le paradis.*

 

Puis elle se tut, ne sachant que dire. Ottoch l’aida à déposer dans le fleuve la dépouille de la mère. Le Talliar, puant, débordait déjà d’algues noires, de vase, de poussière, et d’un amoncellement de cadavres squelettiques ou pustuleux. Kaëldra était infiniment fatiguée, abattue, elle tomba à genoux sur la berge et bascula irrésistiblement vers l’avant, attirée dans l’onde froide par une force fatale.

Des gerbes d’eaux sales éclaboussèrent Ottoch, qui se retrouva immobile dans le silence cruel de l’Exode, et la bête lui susurra « vengeance ! » à l’oreille.

 

Ce ne fut que de nombreux longs jours plus tard, lorsque la vallée ne ressembla plus qu’à un désert chevelu d’herbes sèches, que le flot de tempête se déversa sur elle. Les généraux en robes bleues sur leurs chevaux massifs conduisaient la cavalerie fantastique, que le Roi insulaire avait arrachée des années auparavant aux grandes plaines des îles Valinkui, et derrière cette infranchissable barrière courraient des dizaines de milliers d’hommes sur l’Empire, à peine affectés par la faim qui grondait dans les terres désormais désolées.

Invincible, cette armée onirique semblait l’œuvre d’un dieu vengeur et étendait son ombre jusqu’au trône impérial, au cœur de Tulengrad.

 

 

* extrait de Tu oublieras le paradis, chant traduit depuis le Tarissan chanté par les explorateurs qui partaient vers l’est pour ne jamais revenir.

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Sirak_
Posté le 30/01/2022
Wow ! ! J’ai été ravie de lire ton histoire ! Cette partie déjà est super bien écrite et si ça tu dis tu pourrais faire un tour dans mon livre ! Merci et continue comme cela.
Halycanth
Posté le 30/01/2022
Salut !
C'est très gentil merci ^^ Je suis allée faire un petit tour du coup, j'espère ne pas avoir été trop incisive
Sylvain
Posté le 19/12/2021
Bonjour Halycanth!

J'ai beaucoup aimé cette petite mise en bouche^^
Le style est fluide et tu poses le cadre. Je pense que tu as passé pas mal de temps sur la formulation des phrases, et du coup, ça paye. Il y a pléthore de métaphores, c'est très plaisant à lire.

Serais-tu un peu poète sur les bords? Tu t'es même essayé à la chanson. L'exercice n'est pas facile.

Contrairement aux autres remarques (que j'ai survolées rapidement), je ne suis pas choqué par le trop-plein d'information. C'est vrai qu'il y a beaucoup d'indications, et que l'on ne comprend pas tout, mais j'imagine qu'on aura des précisions plus tard. C'est un classique du genre, et beaucoup d'œuvre de fantasy utilise ce procédé donc... Pas de soucis pour moi. Ca passe!
Au contraire même, je trouve que ça donne de la consistance et de la profondeur à ton univers.

Petite remarque quand même sur le début (je ne vais quand même pas que t'encenser hein!^^) : Tu utilises le passé composé au début du texte, ce qui pourrait passer si tu ne bifurquais pas immédiatement après sur le passé simple. Les deux ne se marient pas bien.

Je pense que tu devrais tenter:
"Ce jour-là dans la vallée de Tarissin, les cloches sonnèrent.

Le tonnerre du glas résonna contre les collines, roula dans les champs, frappa de sa malédiction les hectares bucoliques de l’Est de l’Empire."
Halycanth
Posté le 19/12/2021
Ah merci beaucoup ^^ après c'est vrai que j'ai quand même enlevé pas mal d'informations depuis qu'on me fait des remarques...
J'aime beaucoup le passé composé de la première phrase, j'y avais beaucoup réfléchi et je trouve que c'est mieux d'avoir cette introduction un peu moins "lisse" qu'avec du passé simple, comme on raconterait un film historique. Au début j'avais mis du passé composé dans tout le paragraphe, je ne sais plus pourquoi j'avais rajouté du passé simple '^^ Je pense que j'homogénéiserai plutôt en remettant du passé composé, j'aime bien le côté brut de ce temps.
J'espère que la lecture te plaira en tous cas ^^ et merci d' être venu jeter un œil.
Par curiosité, comment es-tu arrivé jusqu'ici ?
Sylvain
Posté le 19/12/2021
Je suis arrivé chez toi en rebondissant chez ce globe-trotter d’ Edouard Parle. J ai vu ton commentaire, je l ai trouvé constructif et du coup me voilà ^^.
À bientôt !
Edouard PArle
Posté le 23/08/2021
Coucou, voici mon retour,
Le défaut que j'ai remarqué c'est la surabondance d'informations et de termes inconnus pour un seul premier chapitre, on se perd un peu.
Au niveau des qualités, le style est très sympa avec de jolies phrases et l'univers décrit a l'air envoûtant.
Je me lance dans le chapitre 2 en tous cas !
Halycanth
Posté le 23/08/2021
Coucou, merci beaucoup pour le retour ^^
Et pour les informations, je sais mais j'en ai tellement enlevé (oui oui, vraiment) que je ne sais plus quoi faire... Peut-être essayer de les délayer en rajoutant du texte, mais ça me paraît un peu artificiel, alors j'attends l'idée géniale pour me débloquer ^^'
J'espère que ça te plaira en tous cas
Edouard PArle
Posté le 10/12/2021
Coucou !
Eh ! Depuis le temps^^ C'est une des toutes premières histoires que j'ai commencées sur le site (=
J'ai bien fait de garder cette histoire dans ma PAL ^^
Bon je relis les premiers chapitres pour me remettre dedans avant de te faire un retour sur celui que tu viens de sortir.
A très vite !
Halycanth
Posté le 10/12/2021
Salut !
Déjà merci beaucoup, c'est un peu grâce à toi que je n'ai pas laissé tomber pendant encore six mois '^^ (ça fait trop plaisir d'avoir des lecteurs assidus). C'est pas très calme en ce moment, mais on trouve toujours le temps pour écrire un petit peu quand on est suffisamment motivé.
Et puis bonne lecture !
Edouard PArle
Posté le 10/12/2021
Ca fait plaisir de t'entendre dire ça (=
Tu as été une des premières à commenter mon histoire à l'époque, je ne sais pas si j'aurais continué sur PA sans ça^^
Et courage pour les études (=
Halycanth
Posté le 10/12/2021
Merci ^^
D'ailleurs j'étais allée voir sur ton profil en début d'année, mais tu avais supprimé ton histoire. Tu pars sur autre chose ou tu l'as juste transférée dans une autre ?
Edouard PArle
Posté le 10/12/2021
C'est vrai qu'il s'est passé pas mal de choses ^^
En fait j'ai écrit une histoire entière en terminale (l'an dernier) que j'ai commencé à poster sur PA en août. Le problème était que j'avais des commentaires sur des chapitres écrits un an plus tôt ce qui faisait un peu loin.
Du coup j'ai recommencé à écrire une histoire qui se déroule dans le même univers 20 ans plus tôt. "Les Neuf Bannis", une petite histoire de 20 chapitres. Là je suis presqu'au bout du premier jet.
En 2022, je pense me relancer sur un gros roman (toujours dans le même univers) mais on n'y est pas encore^^
Halycanth
Posté le 10/12/2021
D'accord, ben je vais aller voir ça avant d'être trop en retard alors (peut-être pas de suite-de suite, mais d'ici les vacances).
Après, écrire ça prend du temps, alors forcément tu finira par te retrouver à corriger quelque chose que tu as écrit il y a longtemps, qui te paraît aberrant ou qui n'est simplement plus dans l'idée que tu as de ton histoire ; et c'est décourageant...
Je te conseillerai de finir d'abord ton premier jet avant de commencer autre chose, sinon c'est le meilleur moyen de laisser tomber, parce que évidemment on ne peut pas créer autant que deux fronts à la fois.
Edouard PArle
Posté le 10/12/2021
L'histoire que j'avais commencé à publier en août est finie et bien au chaud dans mon ordinateur. J'y retoucherai c'est certain mais le problème c'est que j'ai beaucoup changé mon lore / certains personnages donc faudra forcément réécrire de zéro^^
Là je suis complètement focus sur les Neuf Bannis (= Je serais très heureux de t'y voir passer ^^
Et dans tous les cas je suis très très loin de laisser tomber quoi que ce soit, je suis très motivé en ce moment et j'avance bien.
Gaïa
Posté le 13/08/2021
Coucou ! J'avais mis ton histoire dans ma PAL. Est venu le moment de m'y attaquer !

Tu a des phrases longues, mais ton style est fluide, heureusement, alors on ne se perd pas. Tu peins un beau tableau avec tes mots, mais glaçant : tu abordes des thèmes très durs, comme la perte d'une mère, l'exode d'une famille entière, la guerre... c'est joli, de la même façon qu'une araignée tissant sa toile peut l'être, si tu me suis. xD

J'ai relevé une petite erreur de temps, avec un "c'est" qui s'est glissé quelque part là où "c'était" aurait mieux sonné. Tu utilises aussi des underscore (_) au lieu de tirets cadratins (—) pour tes dialogues et je te conseille de les changer : appuie sur alt et compose 0151 sur ton pavé numérique en même temps, tu auras un tiret cadratin. Si tu ne peux pas, tu peux toujours copier-coller celui que j'ai mis ici (—) ou trouver une autre solution plus pratique. x)

La dernière remarque que je peux te faire, c'est sur la quantité d'informations que tu donnes dans ce prologue. Il y a beaucoup de noms et j'ai du mal à suivre. Essaie peut-être de distiller ces infos sur plusieurs chapitres, ou en prenant bien la peine de tout nous expliquer clairement dès maintenant ? Comme tu préfères !

Dans l'ensemble, c'était un bon prologue, qui pose les bases de ton histoire. On a envie de connaître la suite !
Halycanth
Posté le 13/08/2021
Super merci pour ton retour ^^
C'est la V17 du prologue, je ne l'ai pas encore suffisamment relue donc oui il est sûrement truffé de fautes ^^'
Merci pour le tiret cadratin ! Je corrigerai ça dès que je passerai sur ordi.
Pour ce qui est des noms, à part celui de Kaëldra et ceux des lieux, ils n'ont pas vraiment d'importance, je vais voir ce que je peux faire pour en enlever le plus possible. C'est vrai que j'ai toujours peur de perdre les lecteurs, entre les noms et les phrases ampoulées

Et effectivement, c'est pas très gai comme histoire (je crois que de toute la mythologie, j'ai commencé par l'extrait le plus tragique XD)
Merci en tous cas ^^
Luru
Posté le 28/08/2019
Hey !

Cette première partie du prologue est plutôt bien écrite. En général, je n'apprécie pas quand il y a de longues phrases, mais ici je dois avouer que je n'y ai vu que du feu. Ta manière de narrer l'histoire est très sympathique !

Attention néanmoins aux informations que tu nous donnes, il y en a beaucoup pour un prologue, je pense que tu y gagnerais en clarté si tu les distribuais petit à petit au lieu de tout nous donner d'un coup. C'est difficile de retenir autant de noms et lieux différents dès le début.

Je sais que tu veux poser le décor afin qu'on s'y immerge rapidement, cependant, à mon sens, c'est plus intéressant d'y aller progressivement.

Sinon, j'ai été un peu déçu de voir que ma lecture s'arrête soudainement en plein milieu d'une phrase. Je ne sais pas si c'est voulu ou une erreur de manipulation.

J'ai apprécié ce premier aperçu, j'attendrai que tu publies la suite pour continuer ma lecture !
Halycanth
Posté le 28/08/2019
Merci, j'apprécie ton retour ^^
Oui, la fin n'est pas encore au point, c'était pour m'y retrouver, quand au milieu de la phrase… ben j'étais allée chercher le nom d'un fleuve sur ma carte, et retrouver ma carte m'a pris environ la moitié de la journée, du coup voilà XD
Et oui, c'est une erreur de manipulation, vu que je ne sais pas du tout comment sauvegarder ce que j'écris sans le publier...Ce sera vite réparé ^^
En tous cas, ravie de constater que ça te plaît quand même ! Peut-être à bientôt alors ^^
Luru
Posté le 28/08/2019
Je patienterai pour avoir la suite, prends ton temps. Je serai là pour continuer à te lire. ;)
Luru
Posté le 29/08/2019
Ah ben voilà, je connais maintenant les noms des fleuves, héhé !

J'ai remarqué une petite erreur de frappe à la fin : « ... la tombe de leur père... » au lieu de « le ».

Sinon, mon avis reste le même, concernant les informations que tu nous donnes. Il y en a beaucoup, un peu trop même. Sans un lexique sur le côté ça va être un peu dur de tout retenir.

Hormis cela, j'aime beaucoup ce prologue qui pose le décor. Guerre, famine, massacre... c'est sombre et j'adore ! :D

Maintenant, vivement le premier chapitre que je puisse découvrir cette fameuse sorcière qui me fait de l’œil !
Halycanth
Posté le 29/08/2019
Naaaaan, mais tu compreeeends, dans cette culture la tombe est asociée à des valeeeeurs de guerre, du coup c'est masculiiiin XD (en vrai j'avais pas vu, je vais changer ça)

Bon, je vais voir ce que je peux faire pour le trop-plein d'informations. Dans tous les cas il y en aura bien moins dans la suite, qui ressemblera plus à un roman qu'à un conte ou un récit historique comme je voulais faire avec le prologue, ne t'inquiètes pas ^^ Et pour celui-là… Déjà ne t'embête pas à tout retenir, c'est principalement pour planter l'ambiance des régions ou des personnages, tout ce qu'il sera nécessaire de savoir sera dit et répété ensuite. Et je regardes ça tout de suite pour voir ce que je peux alléger.
Peut-être que je ferais aussi un chapitre de lexique, à part. Après tout on n'est pas sur support papier, alors autant se servir de tout ce qu'on peut pour raconter l'histoire ^^ Merci pour l'idée !
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