Chapitre 1 : Éveil blanc

Par Zosma

Quand j’ouvris les yeux, le monde se rétracta en une profonde obscurité.

Et je ne trouvai plus mon esprit.

Il avait disparu.

Anéanti. Perdu.

Ou bien n’avait-il jamais été là ?

Vide. Tout était vide.

Et noir.

 

Qu'est-ce qui se passe ?

 

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Dans cette mélasse de ténèbres, les certitudes se construisirent peu à peu et les questions survinrent brutalement.

Le monde était monde.

Et le monde était composé de choses, et toute chose avait un nom, et toute chose avait une fonction.

 

Alors pourquoi le monde était-il noir ? Pourquoi mon monde était-il vide ?

 

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Je ne me rappelais pas.

Souvenirs absents. Vie inexistante. Passé évaporé.

Et je voulais me rappeler.

Et je ne me rappelais pas.

Et il n’y avait rien, rien et encore rien.

Juste moi, ici, maintenant, et cette question, cette horrible question, celle qui faisait peur et qui me faisait penser trop fort et que je ne voulais plus entendre, et elle était effrayante, terriblement effrayante. Assez. Pitié. Pas encore. Pas cette question...

 

Qui suis-je ?

 

Et je ne sais pas, là non plus je ne sais pas, je ne sais plus, je n’ai jamais su.

 

Et je retrouvai subitement mes mains. Et mes mains retrouvèrent brusquement ma tête. Et mon corps se retrouva soudain lui-même, et alors je me balançai d’avant en arrière, d’avant en arrière, d’avant en arrière...

 

Parce que, si le monde était monde, moi... étais-je moi ?

 

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Mes yeux, je les ouvris une seconde fois – où était-ce la première ? – après un long moment, parce que le moment fut long. Enfin, je crois qu’il fut long. Quelques secondes, quelques minutes, quelques heures, je ne sais pas.

 

Pourquoi je ne sais pas ?

 

Pourquoi le temps est-il si instable ?

 

Le temps... Je le comprenais si mal, et je l’avais perdu lui aussi, le temps, et à cette pensée mon cœur se serra.

Toujours est-il que j’ouvris les yeux, je relevai la tête et baissai mes mains, doucement, très doucement. Et la vérité me sauta au visage.

Tout était blanc, parfait, pur.

Et j’étudiai la pièce, carrée avec quatre murs. Le sol. Le plafond aussi.

Blancs.

Je m’étais trompée, le monde n’était pas noir.

Mais il était toujours vide.

 

Où suis-je ?

 

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Cette pièce, je la regardais et plus je la regardais et plus ça n’allait pas. Il y avait un problème.

Je me levai difficilement et je me découvris des jambes. Et les jambes me firent mal, et la douleur remonta, elle remonta dans ma tête, là où il faisait noir, et la douleur repartit dans mes bras, puis dans mes poings, et dans mon ventre pour revenir finalement dans mes jambes. C’est ainsi que nous fîmes connaissance, moi et la douleur et, dès cet instant, je me mis à la détester.

Mon corps se traîna à travers la pièce, il tomba et se releva et tomba et mes mains touchèrent les murs. Froids. Glacés. Mal, ça faisait mal. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Toucher. Il fallait tout toucher. Pour savoir, je n’avais pas le choix. Alors je fis tout le tour de la pièce, plusieurs fois. Je ne saurais dire si elle était grande, mais je le fis, plusieurs fois. Et cela prit du temps. Encore. Et je compris le problème. Il n’y en avait pas et je savais qu’il devrait y en avoir une. Une porte. Sauf qu’il n’y en avait pas. Pas du tout. Aucune, aucune, aucune.

Enfermée, c’est ce que je suis, enfermée, dans cette pièce, blanche.

 

Pourquoi suis-je enfermée ?

 

Parce qu’il devrait y avoir une porte, parce que dans toute pièce il y a une porte, mais il n’y avait pas de porte.

 

Alors était-ce vraiment une pièce ?

 

Et les souvenirs, je n’en avais pas.

 

Où étaient-ils ?

 

Je me laissai glisser contre un mur blanc. Blanc.

 

Pourquoi blanc ?

 

Je repliai mes jambes contre moi, mes jambes douloureuses, et j’y posai mes bras, et j’y posai ma tête, et je recommençai cet incessant mouvement de balancier censé me rassurer.

 

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Je gardai les yeux fermés cette fois. Je n’osais pas. Je n’osais pas la regarder. Parce que c’était la réalité, n’est-ce pas ? Tout ça, c’était réel. Cette pièce, blanche, sans porte, et mes souvenirs, et mon passé, ils avaient disparu, effacés.

 

Mais j’avais vécu avant, il y avait eu quelque chose, pas vrai ?

 

Aucune réponse. Et je ne voulais pas voir. Et ce manque, là, sur ma tête, je ne voulais pas le sentir.

Alors il y avait le noir, et il y avait le vide, les yeux fermés, plus calme, je n’avais pas à penser. Et je pouvais rester là et feindre l’inexistence. Mais c’était impossible, il y avait ça. Elle était là, elle furetait aux abords de mon inconscience et elle patientait, elle attendait que je la remarque et il était impossible de l’ignorer. Elle.

La folie.

Parce que la folie reprenait vite le dessus, ici, dans le noir. Elle remplaçait mes souvenirs, elle remplaçait mon passé et je l’accueillais et je la laissais faire et à part elle, il ne me restait rien.

Elle comblait le vide. Elle était le vide.

Et il n’y avait plus qu’elle.

 

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Ce n’était peut-être pas la bonne solution, je ne pouvais pas rester avec la folie pour toujours, aussi agréable que cela puisse paraître. Je ne pouvais pas la laisser me dévorer. Et la réalité, je ne pouvais pas l’abandonner elle non plus, seule, sans personne pour la contempler. Elle avait besoin de moi ; ou avais-je besoin d’elle ? La folie consentit à me relâcher quelques instants et j’en profitai pour m’extirper de son miasme poisseux.

 

La réalité, est-ce que ce sera aussi confortable que le noir ?

 

Mes yeux s’ouvrirent. Cachés derrière mes mains, ils ne percevaient que l’obscurité et le courage prit peu à peu place au creux de mon ventre et je décidai que mes yeux, je ne les fermerais plus. Je respirai calmement, il fallait que je sois calme, mes souvenirs… Pas là, toujours pas là.

 

Est-ce qu’ils reviendront ?

 

Je restai quand même assise, j’avais mal quand j’étais debout, aux bras, aux pieds, partout. Je gardai mes mains sur mes yeux aussi et j’écartai à peine mes doigts.

Ça n’avait pas changé.

Blanc, pas de porte, rien, vide, juste moi, quatre murs, un plafond et un sol, blanc.

Ce n’était pas agréable à regarder alors je baissai les yeux et je vis mes pieds, nus. Ils étaient blessés, rouge vif. Mal, j’avais mal. Je parcourus les parties de mon corps que je pouvais voir, je soulevai la vieille robe que je portais. J’avais mal. Des ecchymoses, de la saleté, des plaies, partout. Et je compris d’où venait la douleur.

 

Quand est-ce arrivé ?

 

Mon estomac se souleva et je vomis, à côté, je vomis jusqu’à ce qu’il ne reste rien dans mes intestins. Et l’odeur nauséabonde s’infiltra dans mes narines et les haut-le-cœur reprirent. Ma peau gouttait d’une sueur grasse et ma respiration sifflait et mon corps tremblait. Et je vomissais.

 

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L’écœurement finit par s’apaiser. Distraite, je pris un bout de mes cheveux qui traînait dans le vomi. Longs, mes cheveux, ils étaient beaucoup trop longs. Ils arrivaient jusqu’à mes pieds, mes pieds qui me faisaient mal, ils étaient roux, mes cheveux. Je commençai à les arracher, longs, ils étaient bien trop longs…

Il fallait que je parte, je devais m’en aller, je voulais aller dehors.

 

C’est comment dehors ?

 

Mais il n’y avait pas de porte alors il n’y avait pas de dehors, le monde n’était fait que de dedans. Et il était blanc.

Je ne pouvais pas partir.

 

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Je regardais le plafond, mais il était identique aux murs, et il était pareil que le sol.

 

Était-ce vraiment un plafond ?

 

J’arrachais encore mes cheveux et un tas de cheveux roux s’était formé autour de moi.

Il manquait quelque chose… Sur ma tête, il manquait quelque chose.

 

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Un bruit !

Il y avait eu un bruit.

Et je me rendis compte que jusque là, tout n’avait été que silence.

Ce fut un son métallique, un raclement.

Et je cherchai d’où il venait et je sentis cette odeur.

Et je me rendis compte que les odeurs pouvaient être plaisantes.

Et je compris que j’avais faim.

C’était un plateau sur lequel reposaient de maigres tranches de pain, un verre rempli d’eau glacée et une mixture informe qui dégageait une senteur alléchante.

J’allais manger. J’avais oublié ça aussi, j’avais faim, faim, trop faim.

Je me dirigeai à quatre pattes vers le plateau et la douleur ne m’arrêta pas, et j’engloutis toute la nourriture, et je léchai le bol, et je léchai mes doigts.

Mais il manquait quelque chose là aussi, il manquait quelque chose à ce repas…

Je scrutai à nouveau la pièce blanche et dans ma nuque, je sentis mes poils se hérisser. Pas de porte. Pas d’ouverture.

 

Comment le plateau est arrivé là ?

 

Et je n’obtins pas de réponse, je n’en obtiendrai jamais.

 

Je m’allongeai une fois ma faim satisfaite. Il n’y avait pas de vomi ici alors je m’allongeai et mes yeux se fermèrent sans que je ne puisse les en empêcher. Puis je sentis le monde sombrer dans une lenteur délibérée et je n’avais rien à quoi me raccrocher.

Le sommeil me gagna.

J’eus soudain peur.

 

Quand je me réveillerai, aurais-je de nouveau oublié ? Le monde aura-t-il changé ? Serais-je toujours moi ?

 

Il n’y avait qu’une façon de le savoir. Alors je laissai la folie m’envelopper, je laissai le monde s’échapper et le néant me bercer.

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Edouard PArle
Posté le 09/11/2022
Coucou !
Wow, sacrée claque ce premier chapitre. Ton style est vraiment génial ! Avec les phrases courtes, la mise en page très "espacée", la répétition des "et", les barres, tu instaures tout de suite une ambiance très particulière qui s'accorde bien avec le vide que ressent le narratrice. On a un peu l'impression de flotter et en même temps c'est vif, les mots et idées s'enchaînent.
J'ai beaucoup aimé le passage sur la folie, magnifiquement bien écrit.
Je suis vraiment curieux de voir la suite, si l'écriture va s'adapter ou non...
Zosma
Posté le 15/11/2022
Bonjour !
Merci, c’est bien gentil :)
C’est clairement le chapitre de l’ambiance où il se passe pas grand-chose, mais je suis contente que les gens accrochent et aiment le style, merci merci !
Néambule
Posté le 25/07/2022
Bonjour, j'ai vraiment été intriguée par ton histoire grâce au résumé, et pour le moment, je ne suis pas déçue ! Tu sais créer un rythme très rafraîchissant dans ce premier chapitre. J'apprécie aussi beaucoup la mise en page, qui laisse respirer le texte et raconte et aide aussi au récit d'une certaine façon. Bravo pour ce début !
Zosma
Posté le 26/10/2022
Bonjour, merci c'est très gentil ! Ravie que ça t'ait plu :D
Calypsodo
Posté le 29/08/2021
Bonjour, le titre m'a attiré, comme la couverture, et les premières lignes aussi.

C'est un joli premier chapitre, bien que je ne pense pas que les barres verticales, apportent beaucoup, elles scindent même trop - à mon avis - le récit. Mais le réveil est respecté, et étrangement, j'ai gardé ces mots en tête toute la matinée :

"Et j’étudiai la pièce, carrée avec quatre murs. Le sol. Le plafond aussi."
Je vais lire la suite !
Zosma
Posté le 31/08/2021
Bonjour, merci pour ce commentaire ^^

Je suis contente que ça te plaise ! Pour les barres, je ne sais pas trop, je m'y suis habituée et ça me ferait mal au coeur de les enlever... Je vais y réfléchir

Bonne lecture pour la suite !
itchane
Posté le 16/07/2021
Bonjour Zosma !

Comme d'autres, j'ai été attirée par le titre, la couverture et le petit résumé, les trois sont donc déjà très très réussis pour t'avoir apporté autant de lecteurs de passage ^^"

Et je n'ai pas été déçue, j'ai adoré ce premier chapitre ! Si flottant, si mystérieux. Les pensées du personnage sont très bien rendues, on peut vraiment imaginer sa perte totale de repère.

L'opposition noir intérieur et blanc extérieur est aussi très riche, j'aime beaucoup.

J'ai repéré une petite phrase qui m'a fait buter : "Et je compris le problème. Il n’y en avait pas." En première lecture j'ai cru qu'il n'y avait 'pas de problème', alors que non c'est une référence à la porte qu'il n'y a pas, mais sa mention arrive par la suite seulement alors ce n'était pas très clair j'ai trouvé ^^"

J'ai très hâte de découvrir la suite de ton récit, cela promet ! ♥

itchane
Zosma
Posté le 17/07/2021
Salut !

C'est une devanture qui attire dis donc x) Heureusement vu le casse tête pour faire cette couverture...
Merci pour ton commentaire et ces gentils mots, ainsi que ta remarque ! (je vais voir ce que je peux faire pour rendre ça plus clair)
Bonne lecture pour la suite, j'espère que tu ne seras pas déçue ^^
Oriane
Posté le 12/07/2021
Bonjour,

Intriguée par un titre et une couverture qui m'ont de suite fait penser à un Alice-like en bien plus sombre, j'ai entamé ma lecture. Et j'en suis fort ravie.
C'est mystérieux, proche de la folie même, ça ressemble à des rêves ou pires des moments d'éveils où se mêlent encore les cauchemars. Il y a dans ce premier chapitre quelque chose de terriblement malaisan à suivre les réveils amnésique du narrateur.
Le style est parfait, saccadé bien comme il faut pour donner une impression de cauchemars, de vertige aussi. Il donne plus de force à ce qu'il se passe, je trouve. Par contre, pour moi, il y a trop de "et" en début de phrase. Certains ne me dérange pas, mais parfois, ça casse un peu le rythme (surtout quand ils se trouvent en début de paragraphe en fait).
Je suis impatiente de voir ce que donne la suite.
Zosma
Posté le 13/07/2021
Bonjour !

Merci pour ton commentaire, c'est vrai que j'ai tendance à abuser des "et", je ne pensais pas que ça cassait le rythme, au contraire mais j'y ferai plus attention ^^'
Je suis contente que ça t'ai plu et j'espère que tu apprécieras également la suite !
Elora
Posté le 31/03/2021
Bonjour !
C'est un bon début, mystérieux, et le style d'écriture nous plonge parfaitement dans la scène, avec la folie qui empare le narrateur et qui la plonge dans un sentiment étrange.
En temps normal, il se pourrait qu'un style aussi saccadé soit dérangeant, mais il a ici sa place, on ne peut faire des phrases complexes dans un tel état, et ça rajoute bien plus de charme au texte.
Je me demande ce qu'elle a fait pour en arriver là, pour se faire séquestrer et être couverte de blessure.
Vivement la suite !
Zosma
Posté le 31/03/2021
Salut !

Merci pour ton avis et je suis heureuse que ça te plaise !

C'est vrai que c'est un début qui sert à mettre en place une ambiance particulière et mystérieuse à travers le style. J'ai toujours aimé l'écriture simple et saccadée et ça me paraissait bien d'accentuer cela pour bien coller aux émotions du personnage. Je me suis dit, quitte à faire un récit à la première personne autant y aller à fond x)

En espérant que la suite te plaise aussi !
Serdaigle
Posté le 30/03/2021
Salut/Bonsoir ^^

Perso je trouve que c'est un début très prometteur : j'ai bien aimé cette introspection du narrateur cherchant à savoir ce qui se passe mais qui n'y arrive pas

Comme les autres com' avant moi, j'ai trouvé que l'idée des phrases courtes, qui ont tendances à répéter ce qui a été dit précédemment : ça inscrit bien le lecteur dans ce que tu cherches à montrer par ton narrateur, l'idée de confusion au bords de la folie

Tu gagnes une lectrice ! ^^
Zosma
Posté le 31/03/2021
Bonjour !

Merci pour ton commentaire ! Je suis contente que le début te plaise (et on en a pas fini avec l'introspection, crois moi ahah)

J'espère que la suite te plaira tout autant !
Serdaigle
Posté le 31/03/2021
De rien ^^ là j'ai progressé dans l'histoire et bah figures toi que je suis à fond dedans, c'est génial ! ^^
Elf
Posté le 15/03/2021
Hello !

Et bien ! Comme Zig, la couverture et le titre m'ont attiré et le contenu de ce chapitre me fait rester héhé.
Je trouve les pensées du personnage d'une justesse ! Le rythme scandé en courtes phrases et paragraphes montrent vraiment l'ampleur de cette incompréhension de tout, et la folie qui va avec. D'ailleurs, ça intrigue tout de suite car on est aussi en proie à ces questions simples, mais sans pouvoir s'accrocher à quoi que ce soit :)
Elf
Posté le 15/03/2021
*aaaaaah, j'ai envoyé le commentaire sans l'avoir finii x)
Je disais donc que j'allais de ce pas lire la suite, tu as attisé ma curiosité, tant par ton écriture que par l'histoire !
À bientôt :)
Zosma
Posté le 18/03/2021
Bonjour !

Merci pour ton message en deux parties x)
Je vois que le premier chapitre rempli bien son rôle de grande confusion générale ahah, même si ça se calme par la suite. Je suis contente que ça t'ait plu et intrigué !
Elf
Posté le 18/03/2021
En effet, et la suite m'a tout aussi plu ! (j'ai tout luuuuuuu, j'ai hâte de lire la suiiiiiiite)
J'aime beaucoup ton style d'écriture très scandé, avec des répétitions (comme une mise au point ?). Et l'intrigue avec toutes ces questions foisonnantes et bien... m'intrigue. L'intrigue m'intrigue !
Zosma
Posté le 18/03/2021
Merci, c'est tout gentil !
Moi ? Faire des répétitions ? Pff, jamais, voyons, quelle idée ! Je ne sais pas où tu as été chercher ça x)
On peut dire que c'est une intrigue intrigante qui intrigue beaucoup !
Zig
Posté le 24/08/2020
Bonjour !

La couverture et le titre m'ont vraiment intriguée alors je me lance dans la lecture, et je ne suis vraiment pas déçue !

Déjà, j'ai un gros coup de cœur pour l'intelligence de la mise en page, et le jeu des paragraphes. Tout est bien pensé, et accompagne un style que j'ai trouvé très rythmique et intriguant.

De manière générale, l'histoire aussi, est intrigante. J'apprécie la manière dont le personnage se redécouvre petit à petit, ce qui colle très bien avec la perte d'identité. Il y a dans la présentation quelque chose d'un peu biblique, comme dans genèse. Je suis vraiment attirée, et j'ai très hâte de lire la suite !
Zosma
Posté le 26/09/2020
Bonjour !

Merci beaucoup pour ton commentaire, je suis contente que cette histoire ait pu piquer ton intérêt, c'est le but du premier chapitre et si ça a fonctionné, tant mieux haha ! (reste à voir si la suite sera satisfaisante)
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