Chapitre 1 - Bienveillance

Par Froglys
Notes de l’auteur : Bonjour bonjour !
Voici le premier chapitre et lancement officiel de l'aventure !
Je compte encore sur vous pour me donner des avis que vous continuiez ou non afin que je puisse m’améliorer.
Bonne lecture !

 

Je ne me souvenais de rien d’autre après ça. Certes je savais ce qu’il s’était passé avant de me réveiller dans cette forêt, mais je ne savais pas comment j’y étais arrivée. La dague n’était peut-être plus plantée dans mon corps mais son œuvre était bien visible. Si quelqu’un m’avait bien aidée, il n’avait sûrement pas eu le temps de me guérir. Ou la possibilité.

Mais, comment pouvais-je être encore en vie ?

Passant outre cette question dont la réponse semblait être de l’ordre de l’impossible, je posais les mains sur la plaie afin d’y appliquer une pression. Cela faisait horriblement mal mais je surmontais cette douleur insupportable. La lame n’avait pas l’air d’avoir touché d’organes vitaux, sinon je serais morte sur le coup, et j’en fus soulagée. Cet horrible assassin n’avait pas fait correctement son boulot. Étrange…

Je perdais cependant toujours du sang et, si l’on ne me soignait pas au plus vite, j’allais mourir.

Il me fallait à présent partir d’ici. Si je me trouvais bien dans la forêt qui bordait mon village et que ma mémoire ne me faisait pas défaut, celui-ci se trouvait à l'Est, là-bas je trouverai des personnes capables de me soigner. Malheureusement, je ne savais pas vraiment où était l’Est alors je pris une direction au hasard, espérant au moins pouvoir sortir de cet endroit où il était certain que je ne croiserais personne. Je fis donc un pas. Puis deux. Puis trois. Et je fus soulagée. Ma blessure à l'abdomen me faisait peut-être souffrir intensément mais je ne m'écroulais pas. Ce qui était une victoire pour moi.

Après m'être confortée sur le fait que j'arrivais à marcher, avec beaucoup de peine mais j'y arrivais, je me mis en route vers un village où j'espérais trouver de l'aide.

Plus le temps passait, plus je me demandais pourquoi les arbres étaient aussi feuillus et la végétation aussi touffue. Lorsque l'assassin avait tué tous les membres de ma famille nous étions en octobre et l'anniversaire de mon frère approchait. Peut-être étais-je morte ? Et j'étais montée aux cieux. Cela expliquerait bien des choses. Mais non, je ne pensais pas qu’il s’agissait de ça. D'après les membres des temples, la douleur n'existait pas après la mort. Ce qui ne laissait que deux autres possibilités. Soit je me trouvais à l'autre bout de la Terre. Soit plusieurs mois s'étaient écoulés depuis ma présumée mort. Je reconnaissais que le fait de me retrouver à l'opposé total de chez moi était possible, mais qu’autant de temps se soit écoulé, l’était bien moins. Et puis il y avait cette entaille sur mon front, lorsque je m’étais évanouie ma tête reposait sur mon oreiller. Comment avais-je pu me faire mal à cet endroit ? 

Alors que je réfléchissais à tout ça, je me pris un arbre de plein fouet et tombai par terre. Je levai les yeux pour jurer contre cet obstacle, mais ce que je vis n'était pas un grand pin de forêt, c'était un homme. Celui que j'avais pris pour un arbre était grand et baraqué, des cheveux châtains et des yeux vert clair. Un air bienveillant se dessinait sur son visage âgé. Il portait une armure de chevalier et, d'après ma supposition, il devait faire partie de ceux qui protégeaient un village alentour que je cherchais. Il me tendit une main et arbora un sourire gêné. 

— Désolée, dis-je en refusant la main qu'il me proposait parce que les miennes étaient déjà occupées.

— Non, c'est moi qui m'excuse, dit-il en secouant la tête de gauche à droite. Mais, que fait une adorable petite fille toute seule dans la forêt ?

— Je me… je suis perdue, expliquai-je, essoufflée. Et… j’ai besoin… j’ai besoin d’aide.

Comprenant sûrement que quelque chose clochait, il baissa les yeux sur mes mains écarlates appuyées contre mon abdomen. Il écarquilla les yeux et commença à s’affoler avec tendresse. 

— Que… Que t'est-il arrivé ? murmura-t-il en s’agenouillant à mes côtés 

Ne pouvant pas vraiment lui expliquer mes dernières péripéties, je décidai d’ignorer sa question.

— Pouvez-vous m’aider ?

— Je peux t’emmener dans une infirmerie mais la plus proche doit être à un ou deux jours de cheval !

— Ai-je vraiment beaucoup de choix ? dis-je avec peine.

Il ne répondit pas. Évidemment. Mon état était peut-être inquiétant mais c’était ma seule solution. A part si j’étais assez chanceuse pour tomber sur un guérisseur en pleine forêt, loin de toute civilisation.

Malheureusement, j’étais épuisée et fébrile et malgré mon étonnante guérison, ma blessure restait assez critique.

L’homme finit par acquiescer et me fit signe de le suivre. Il fit quelques mètres avant de s'arrêter devant un magnifique cheval. Habituellement les soldats de village se déplaçaient uniquement à pied, il n'y avait pas beaucoup de chemin à faire dans un village. Il devait sûrement être sur le chemin de retour venant d’un autre endroit et passait par là lorsqu'il m'avait vu arriver. Ou alors c'était l'inverse et j'étais en train de le mettre en retard pour partir. Je commençais à me sentir coupable ce que le garde remarqua.

— Ne t'en fais pas. Je revenais de la capitale, et ça ne me dérange pas de te prendre avec moi. Au contraire ça me fait plaisir surtout que tu n'es pas vraiment en état, dit-il en m'examinant. 

J'acquiesçai d'un simple signe de tête et il m'aida à monter sur son cheval. Il s'installa en quelques secondes derrière moi. Une fois installés, et avant que nous ne partions, je m’adressais à nouveau à l’homme.

— Dites, où sommes-nous exactement ?

Il ne sembla pas spécialement être intrigué par ma question et répondit.

— Au nord-ouest de la forêt d’Anglefort.

Le cheval commença à partir au galop.

Après une trentaine de minutes, l'homme tira sur les rênes pour que le cheval ralentisse. En effet, les secousses me faisaient souffrir le martyr et j'étais très reconnaissante au soldat même si je ne le lui eus pas dit.

— Nous sommes dans la partie de la forêt qui est à l'opposé du village le plus proche. Nous devrons faire une pause cette nuit. Si tu préfères marcher, dis le moi et nous marcherons. 

Cet homme était d’une bienveillance sans égal. Je ne lui avais même pas dis mon nom qu'il m'avait déjà accordé sa confiance. Après deux bonnes heures de route, mon protecteur bienveillant s'arrêta et décida qu'on s'arrêterait ici pour dormir. Il monta une tente qui n'était pas assez grande pour nous abriter tous les deux alors il décréta qu'il dormirait dehors, à la belle étoile. Bien que je lui répétais que je n'acceptais pas de lui prendre sa tente, il argumenta en disant qu'il sera mieux dehors et que, de toute façon, il y faisait trop chaud pour dormir.

Je remarquai alors que la température n’étais pas du tout adaptée à la saison. De plus en plus de choses s’accumulaient et j’étais à présent sûre que je n’étais pas à l’autre bout du monde puisque je me trouvais tout près de chez moi. Mais alors, que s’était-il passé ?

Sortant de mes pensées, je vis que l’homme, dont je ne connaissais toujours pas le nom,  allumait un feu. Je m’assis à bonne distance, mais suffisamment pour être éclairée. Mon sauveur me rejoint bientôt.

— Pourquoi me faites-vous confiance ? Je pourrais être un bandit qui vous dépouillerait une fois endormi.

—  Dans ton état ? demanda-t-il rieur.

— Cela pourrait être une ruse, rétorquai-je.

Il sourit en regardant le feu puis leva le regard vers moi. 

— Es-tu un bandit ? Avais-tu l'intention de me voler ? 

— Non… mais quand même, murmurai-je avant de demander. Au fait, comment dois-je vous appeler ? 

— William. Appelle-moi William. Et toi, comment t'appelles-tu ? 

— Je m'appelle Anthéa, dis-je avec un grand sourire. 

— Et quel âge as-tu, petite Anthéa ? 

— Onze ans.

Il me regarda attentivement et hocha la tête. Sûrement me trouvait-il bien jeune pour me « balader » seule en forêt. Il reporta une nouvelle fois son attention sur les braises qui crépitaient, l'air pensif. Je priais pour qu’il ne me demande pas de détail.

Après cela, nous mangeâmes et allâmes nous coucher. Mon sommeil fut très agité et je ne savais pas dans quelle position m'installer à cause de ma blessure. Mes rêves, ou plutôt mes cauchemars, répétaient la scène de la mort de mon frère et de la mienne en dix fois pire. Des larmes coulèrent par centaines sur mes joues.

 

Cela faisait maintenant une heure que je restais dans la tente à fixer la toile sans retrouver le sommeil. Le soleil n’était pas encore complètement levé mais je pouvais apercevoir quelques rayons de de l’aurore s’immiscer par les draps tendus de mon abri. Étant réveillée à cause de cette lumière, j’imaginais que William devait l’être aussi.

Je me relevais lentement et en prenant bien soin de ne pas aggraver ma blessure. Je me mis debout en mettant le blouson que m’avait prêtée le soldat sur mes épaules. En enfilant le manteau je remarquais que mon  ventre avait été bandé et le sang, nettoyé. Mes doigts se posèrent sur mon front pour y rencontrer le même tissu.

Je passai ma tête par l’ouverture de la tente et la lumière m'éblouit. Le soleil brillait plus fort que je ne l’imaginais. Je sortis et me rendis compte qu’il ne faisait pas très froid mais pas assez chaud pour rester en chemise de nuit. William était assis près d’un petit feu et faisait griller un lapin.

— Merci.

Il se retourna pour me regarder avant de s’affairer à nouveau à sa tâche.

— Y a pas de quoi. Je suis soldat, c’est mon devoir.

Non, il n’était pas obligé de le faire. En plus, je le ralentissais et je devais l’embêter. Voyant qu’il ne servait à rien d’aller plus loin, je m’assis près de lui.

— Bien dormi ? me lança-t-il d’un ton encore endormi. 

— Oui, et vous ? J’espère que vous n’avez pas pris froid. 

— Ne t’en fais pas. Au pire j’aurai un petit rhume. Rien de bien méchant. Surtout par rapport à toi.

Il jeta un coup d’œil au bandage la mine désolée. 

— Je n’ai fais qu 'absorber le sang et te bander pour ne pas que tu en perdes trop. Mais c’est assez précaire. Tu guéris rapidement, trop rapidement, murmura-t-il ces deux mots, c’est sûr. Cependant ta blessure était trop grave. Même avec cette capacité tu ne pourras pas faire grand chose sans un vrai médecin. Si nous voulons arriver à temps, il va falloir galoper. 

J’acquiesçai avec une certaine dose d’angoisse. Cet homme était vraiment quelqu’un de rassurant mais un peu trop gentil. Il m’avait laissée l’accompagner alors qu’il ne savait absolument rien de moi. Il m’avait laissée dormir sous sa tente tandis que lui dormait dehors avec les animaux sauvages. Et il était allé chasser alors qu’il avait sûrement mal dormi en me laissant seule avec toutes ses affaires. Il était inconscient mais peut-être avait-il ses raisons. Ou peut-être qu’il m’avait évaluée du regard. Mais pour le moment si on me demandait de le décrire j’aurais dit : un ange…

Il me tendit une brochette de lapin et je commençais à déguster. J’en avais déjà mangé et je connaissais le goût, alors je l’engouffrais dans ma bouche. Le met était exquis malgré l’environnement peu propice à la cuisine, ce que je ne manquai pas de faire remarquer au cuisinier ainsi qu’à la forêt de l’avoir fait ainsi. Pendant que nous démontions le camp nous discutions de tout et de rien. 

William m’apprit qu’il était allé rendre visite à sa fille et à son gendre qui allaient bientôt avoir un enfant. Il essayait de gagner ma confiance mais ce n’était pas pour ça que je ne lui racontais pas ce qui m’était arrivé. J’avais tout simplement peur de ce qui était arrivé. J’avais perdu tous les membres de ma famille et j’étais moi-même complètement perdue quant à ce qu’il se passait.

— S’il te plaît, raconte-moi ce qu’il t’est arrivé, me supplia-t-il. 

J’hésitais. J’étais partagée entre le fait que cela ne servirait à rien et que de toute façon je n’y comprenait rien et le fait qu’il m’avait fait confiance et que je devrais en faire autant.

Au final, je me laissais aller et lui racontais tout. A la fin de mon récit sanglant, il fronça presque imperceptiblement les sourcils avant de se reprendre. A quoi avait-il bien pu penser ?

— Toutes mes condoléances. J’ignorais complètement qu’il y avait eu un tel événement.

J’hochai la tête. Il l’ignorait ?

— Vous venez d’un autre village que le mien, non ? Je ne me souviens pas de vous.

Il acquiesça. Mon mal-être s’aggrava. Il allait dans le village le plus proche, puis me raccompagnait chez moi avant de filer chez lui. Je lui avais pourri sa semaine…

— Où est le prochain village ?

— A une quinzaine de kilomètres, je dirais.

— Vous y habitez ?

— Non, je vis bien plus au sud.

Je lui rallongeais donc bien son voyage. Ma culpabilité en prit un coup. William continua la conversation.

— Tu étais donc leur plus jeune fille ? 

— Oui. 

— Dans ce cas, tu seras heureuse de retourner chez toi, je crois que quelqu’un t’y attend. 

— Qui est-ce ? demandai-je langoureusement. 

— C’est un secret, mais tu le découvriras bien assez tôt. 

Une fois le rangement du camp terminé, nous reprîmes la route au galop. Ma blessure me faisait aussi mal que lorsque j’en avais retiré la dague. Au bout d’un bon quart d’heure, qui me parut une éternité, à souffrir le martyr assise sur une selle inconfortable sur des chemins sinueux, je chancelais. J’étais complètement épuisée. Soudain, je penchais sur le côté, mon corps prêt à tomber du dos de la bête.

Je sentis William me retenir pour ne pas que je bascule et le cheval accélérer. Cela me sembla être quelques instants avant qu’il ne s'arrête et que William en descende. Puis, mes souvenirs étaient très vagues…

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ludivinecrtx
Posté le 02/08/2022
Me voilà pour la suite

Alors on dirait un peu la suite du prologue sauf qu'on doit avoir fait un bon dans le temps ?

On se questionne sur pourquoi, comment, quand se passe tout ça. On se demande si William y est pour quelques chose puis non.

J'aime bien ta façon d'écrire à la premiere perosnne.

Aussi dans " L'homme que j'avais pris pour de la flore était grand et baraqué ;

Vaut mieux pour moi utiliser le mort arbre que flore. Oui tu te répètes mais c’est bcp moins lourd je trouve.

Voilà :)
Froglys
Posté le 07/08/2022
Re !
Merci encore pour ton commentaire !

Haha ! Merci pour ton retour sur tes impressions. C'est intéressant de voir la façon dont le lecteur découvre ce que l'on connait soi même sur le bout des doigts !

Et merci en ce qui concerne l'écriture, je peux voir le genre de chose qu'il faut que j'améliore.

Au plaisir de te lire à nouveau sur un prochain chapitre !
Bonne lecture ^^
Hilde Tanabata
Posté le 05/07/2022
Bonjour, Bonjour ! ^^

Je profite pour te préciser que je vais réunir ton prologue et ton chapitre dans ce commentaire. J'ai tout enchaîné :D

Pour ton prologue, j'ai beaucoup aimé la partie en italique qui apportait une véritable tension. Plus je lisais, plus je voulais connaitre le sort de ton personnage. Tu as su instauré ce sentiment d'inquiétude et de danger.
Tes phrases sont courtes donc facile á lire. Ça glisse tout seul !

Attention á la ponctuation ! Avant ton adverbe "mais" pense à rajouter une virgule afin de permettre au lecteur de retrouver son souffle.
Pour finir, quelques fautes d'inattention. Toutefois, á qui ça n'arrive pas ?
Ah oui, j'ai aussi remarqué pour les couleurs, elles sont invariables. Deux adjectifs employés pour désigner une seule couleur sont invariables : yeux marron clair.

Pour ce chapitre premier.
Idem pour la ponctuation, la virgule avant ton adverbe "mais" pour que ton lecteur puisse reprendre son souffle dans la phrase. Essaie de varier avec ces synonymes pour que cela ne devient pas redondant.

Lá ou j'ai été ravi dans ton prologue, tu l'as perdu dans ce chapitre. Les phrases courtes. Et quel grand dommage! Car ta ponctuation souffre.
° "Peut-être étais-je morte et que j'étais montée aux cieux ?" > Peut-être étais-je morte ? Et que j'étais montée aux cieux.
° "Puis deux. Puis trois, et je fus soulagée." > Puis deux. Puis trois. Et je fus soulagée.
° "des yeux verts clairs, un visage bienveillant et il avait l'air âgé." > des yeux vert clair. Un visage bienveillant se dessinait dans ses traits âgé.
Bon je pense que tu comprendra avec trois petits exemples. :)

Les fautes d'inattentions > " [...] les arbres était [...] = étaient
Pas besoin que je te donne plus d'exemples, au vu de tes bonnes conjugaisons, il faut juste que tu relises. Sinon ce sont des "s" qui manquent. Rien de bien alarmant, mais attention ^^

Enfin, ton histoire a du potentiel. A-t-elle sauté dans le temps ? Comment se fait-il qu'il ne soit pas au courant ? D'ailleurs est ce une incohérence du fait que William peut savoir que quelqu'un attend la jeune fille, s'il ignorait que sa famille était assassiné ?
Ou peut-être ai-je mal interpréter ce passage.
Qui peut bien être ce soldat ? Quel sera sont importance dans la suite de l'histoire ?

Je t'encourage á continuer ton histoire ! J'attends avec impatience la suite pour connaitre l'évolution de tes personnages et de ta plume.

Passe une bonne journée !
Froglys
Posté le 01/08/2022
Salut !

D'abord désolée de ne pas avoir répondu plus tôt mais j'ai lu ton commentaire et il m'a été très utile. J'ai essayé de prendre en compte ce que tu m'as dit pour le deuxième chapitre.

J'ai aussi corrigé plusieurs fautes mais je ne les publierai que plus tard.

Je te rassure qu'il ne s'agit pas là d'une incohérence ! Ce n'est pas vraiment clair pour le moment mais ça ne devrait pas tarder. ^^

En tout cas merci pour ton commentaire et j'ai hâte de te lire dans le prochain !

Je te souhaite une bonne journée avec presque une mois de décalage ! ^^'
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