Chapitre 1

Par tiyphe
Notes de l’auteur : Bonjour à tous et bienvenue dans "Ce qui est réel" o/ Petite précision : ce texte date de 2014 et n'a jamais été retouché depuis, ce qui explique beaucoup de fautes et de maladresses. Je suis extrèmement désolée pour cela et vous promets de bientôt faire une grosse relecture / correction ! Bonne lecture :D

Elle rêvait. Elle était dans la cave d’une vieille maison. L’air était humide et froid. Dans un coin de la pièce, sous l’escalier, se trouvait un vieux canapé. En face, elle vit une fenêtre qui semblait au ras du sol à l’extérieur. Quelques rayons de soleil transperçaient la couche de poussière accumulée sur la vitre.

Alors qu’elle essayait de bouger, Alex se réveilla. Cette fois elle savait que ce n’était pas un rêve, sa tête lui faisait affreusement mal, ses jambes étaient engourdies et elle ressentait une violente douleur dans le bras.  Alors qu’elle ouvrait difficilement les yeux, elle tourna la tête vers son bras endolori. Il y avait une longue entaille encore rouge. La douleur avait du la réveiller.

Petit à petit ses yeux s’habituèrent à la luminosité de la pièce. Elle se trouvait dans un grand lit. A côté d’elle, il y avait une petite table basse où reposait une pile de livres et des DVD. Elle était dans sa chambre. Elle reconnut le bureau en bazar, son chat endormi sur un vieux coussin et la grande porte fenêtre qui menait sur le jardin.

Un homme se tenait à côté d’elle. De grande taille, ses cheveux étaient blancs, ses yeux, d’un vert émeraude, mystérieux et son regard indéchiffrable. Il portait un costume simple qui lui donnait de l’importance. Il s’assit sur le lit et tendit une main vers le bras blessé d’Alex. Celle-ci voulu reculer mais il fut plus rapide et saisit son bras : « N’ai pas peur. » Sa voix était apaisante. Il passa sa main au dessus de la blessure qui se referma. L’homme la regarda, lui sourit et la douleur disparut immédiatement.

Au même moment, un jeune homme entra dans la pièce :

_ Comment va-t-elle ? Elle est prête ?

L’homme se tourna et cette sensation de plénitude disparut aussitôt. La douleur afflua à nouveau le long de son bras et jusqu’à sa tête. Ne pouvant supporter cette souffrance, Alex sombra à nouveau dans l’inconscience.

***

Quand elle se réveilla, ses joues étaient humides. Elle les essuya vigoureusement, elle venait de faire un cauchemar.

« Ça va ? » fit une voix à côté d’elle.

C’était le garçon qui avait ouvert la porte. Enfin, le garçon, de près il lui semblait plus être quelqu’un de son âge, un jeune homme d’une vingtaine d’année. Il était assis à côté d’elle sur le lit, les bras croisés derrière la tête avec un air totalement détaché. Ses yeux étaient d’un bleu envoûtant et elle ne pu s’en défaire.

_ Que… Que s’est-il passé ? demanda Alex, intriguée.

_ Tu l’as senti toi aussi ? répondit-il en se rapprochant d’elle.

_ Que m’est-il… Elle s’interrompit, mais de quoi parlait-il ?

_ Tu n’as pas des questions plus pertinentes ? Railla-t-il en approchant plus près son visage de la jeune fille. Alex ne pouvait plus bouger, ses membres ne lui répondaient plus.

_ Que m’as-tu fait ?

_ Chut, répondit-il en lui mettant un doigt sur la bouche. Ferme les yeux.

Elle ne pu désobéir et laissa ses paupières lourdes se fermer. Elle sentit qu’il se rapprochait, son souffle chaud lui effleurait le visage. Et puis leur front se toucha.

***

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Fannie
Posté le 26/01/2020
Coucou Tiyphe,
Ce premier chapitre ressemble à un rêve. Ou alors la magie existe et le monsieur aux cheveux blancs a un pouvoir surnaturel. Quand Alex est dans la cave, on se demande si elle s’est fait enlever, mais lorsqu’elle se retrouve dans sa chambre et que ces inconnus sont là, on se dit qu’il se passe quelque chose de mystérieux. Ces hommes sont bizarres, chacun à sa façon, mais pour le moment, ils n’ont pas l’air menaçants.
Comme cette histoire date un peu, ça explique certaines maladresses et une écriture un peu naïve.
Coquilles et remarques :
— Après s'être réveillée d'un cauchemard (résumé) [cauchemar]
— A moins que l'homme (résumé) [À moins ; l’Académie française et Grevisse, entre autres, recommandent de mettre les accents sur les majuscules parce qu’ils ont pleine valeur orthographique.]
— elle vit une fenêtre qui semblait au ras du sol à l’extérieur [Je mettrais « qui semblait être au ras du sol »]
— La douleur avait du la réveiller [avait dû]
— A côté d’elle [À côté]
— et la grande porte fenêtre qui menait sur le jardin [porte-fenêtre / « qui donnait sur le jardin » ou « qui menait au jardin »]
— De grande taille, ses cheveux étaient blancs, ses yeux, d’un vert émeraude, mystérieux et son regard indéchiffrable. [La syntaxe est bancale : si tu commences par « De grande taille », tu dois continuer avec « il ». / Tu as mis une virgule après « vert émeraude » pour exprimer l’ellipse du verbe ; il faut en mettre une également après « son regard ».]
— « N’ai pas peur. » Sa voix était apaisante. [N’aie / Presque partout ailleurs, tu mets des tirets pour introduire les paroles des personnages ; il faut le faire ici aussi.]
— Il passa sa main au dessus de la blessure qui se referma [au-dessus / j’ajouterais une virgule après « blessure »]
— « Ça va ? » fit une voix à côté d’elle. [Presque partout ailleurs, tu mets des tirets pour introduire les paroles des personnages ; il faut le faire ici aussi.]
— de près il lui semblait plus être quelqu’un de son âge [Je dirais « Il lui semblait plutôt ».]
— un jeune homme d’une vingtaine d’année [d’années]
— Ses yeux étaient d’un bleu envoûtant et elle ne pu s’en défaire [ne put / se défaire de qqch, c’est s’en débarrasser ; je dirais plutôt s’en détacher]
— Tu n’as pas des questions plus pertinentes ? Railla-t-il en approchant plus près son visage de la jeune fille [railla-t-il / en approchant son visage plus près de la jeune fille]
— Elle ne pu désobéir [Elle ne put]
— Et puis leur front se toucha [leurs fronts se touchèrent]
tiyphe
Posté le 27/01/2020
Coucou Fannie !

Ça me fait super plaisir de te voir ici ! Ton analyse est super, c'est bien ce que je voulais faire croire au lecteur ;)
Effectivement, il y a pas mal de maladresses et de naïvetés ahah !

Merci pour tout ce que tu relèves ! J'ai honte oulala toutes ces fautes, il va vraiment falloir que je reprenne cette nouvelle !
tiyphe
Posté le 27/01/2020
J'y pense, pour [leurs fronts se touchèrent] quelle est la règle ?
Je croyais que "leur" était au singulier s'il n'y a qu'un objet/personne en appartenance (je ne sais pas si c'est clair ^^) Du genre : Une maman et des enfants : leur maman / Des parents et des enfants : leurs parents / Deux parents et deux enfants (un enfant par parent) : leur parent
Je ne sais pas si c'est pus clair ahah !
Fannie
Posté le 28/01/2020
La règle à laquelle tu ne peux pas déroger, c’est celle qui dit que le verbe s’accorde avec son sujet :
« leur front (singulier) se touchèrent (pluriel) » est faux de toute façon.
La formulation « leur front se toucha » heurte par son illogisme, bien qu’elle n’écorche pas la grammaire. Il y a bien deux visages, deux fronts qui se touchent ; « leurs fronts se touchèrent » est donc la seule solution qui soit à la fois logique et grammaticalement correcte.
En fait, il n’y a pas de règle absolue pour l’emploi du singulier ou du pluriel avec « leur(s) ». Selon Grevisse (Le bon usage), lorsqu’il y a plusieurs personnes qui ont chacun un seul exemplaire de la chose dont on parle, on emploie le plus souvent le pluriel. Il mentionne aussi l’ambiguïté possible des deux options. (Les exemples ne sont pas tous tirés de l’ouvrage de Grevisse).
« Les enfants rejoignent leur maman » peut vouloir dire qu’ils ont tous la même maman ou que chaque enfant rejoint la sienne.
« Les enfants rejoignent leurs mamans » semble moins ambigu. Mais dans le cas de couples de femmes, des enfants peuvent avoir deux mamans.
« Les hommes se promènent avec leur femme » veut certainement dire que chaque homme a sa femme ; mais on pourrait comprendre qu’il y a une femme pour plusieurs hommes.
« Les hommes se promènent avec leurs femmes » peut vouloir dire que chaque homme a sa femme ou que chacun est polygame.
« La sueur coule sur leur front » ou « La sueur coule sur leurs fronts » sont les deux justes ; ça dépend si tu veux insister ou non sur la multiplicité des visages et des fronts en sueur.
Personnellement, j’écrirais sans hésiter « ils craignent pour leur vie », parce que chacun en a une (sauf, peut-être, les chats…) ; « ils craignent pour leurs vies » n’est pas faux, mais je trouve que c’est moins logique.
En conclusion, c’est un cas d’accord d’intention. Il faut choisir la solution la plus logique ou celle qui correspond le mieux à l’image qu’on évoque.
J’espère que mon explication est claire.  :-)
tiyphe
Posté le 30/01/2020
Merci Fannie, oui c'est clair ! Du coup je pense que j'ai sûrement des choses à revoir dans mes autres histoires eheh !
Liné
Posté le 27/11/2019
Olaaa mais, mais... ma "culture" de féministe qui entend et lit des histoires horribles à longueur de temps me fait penser quelle est mal barrée, cette Alex... et que le jeune homme qui se penche sur elle n'a pas que de bonnes intentions. Sur ce premier chapitre assez court, je trouve à l'intrigue des petits airs de contes de fées revisités version "en fait elle avait rien demandé, la princesse endormie"

Côté style, rien à reprocher si ce n'est un détail de rien du tout : la répétition de la forme "alors" en tout début de chapitre.

A très vite pour la suite !
tiyphe
Posté le 28/11/2019
Olala mais à force d'être lue ici je vais être obligée de corriger cette histoire ! Je ne m'attendais pas à voir autant de monde ahah !

Merci pour ton commentaire et ta lecture ! N'aie pas si peur, dis toi que lorsque j'ai écrit cette histoire, j'étais trop jeune et naïve pour connaître les histoires horribles auxquelles tu penses ^^'
Lucchiola
Posté le 09/11/2019
Bonjour Tiyphe !

J'ai trouvé interpellant l'idée d'écrire quelque chose d'aussi complexe que les rêves emmêlés à la réalité. Personnellement, j'adore me faire des noeuds au cerveau en lisant ce genre de texte ! Je trouve ton idée sympa, même si avec ce premier chapitre, on ne sait pas trop encore ce qui se passera, ni les enjeux de l'histoire.

Ton écriture est fluide, c'est agréable à lire. J'ai relevé quelques erreurs (pas toutes peut-être désolée). Je pense que l'histoire étant imbriquée dans des rêves de rêves (hihi), il va falloir bien séparer les différents strates pour qu'on ne perde pas le fils. Quelques virgules supplémentaires seraient peut-être utiles.

« elle vit une fenêtre qui semblait au ras du sol à l’extérieur » : un peu maladroit, peut être tourner la phrase autrement. «En haut du mur, une lucarne laissait entrevoir … » quelque chose du genre ?

« Cette fois elle savait que ce n’était pas un rêve, sa tête lui faisait affreusement mal, ses jambes étaient engourdies et elle ressentait une violente douleur dans le bras. » : je mettrai un point après « ce n’était pas un rêve. Sa tête lui faisait… » histoire d’aérer un peu la phrase.

« sur un vieux coussin et la grande porte fenêtre » : virgule entre « coussin, et la grande porte-fenêtre » (tiret entre les deux mots)

« De grande taille, ses cheveux étaient blancs, ses yeux, d’un vert émeraude, mystérieux et son regard indéchiffrable. » : la phrase n’est pas assez bien articulée je trouve avec les virgules. « De grande taille, ses cheveux étaient blancs et ses yeux d’un vert émeraude. Mystérieux, indéchiffrables. » » Juste une proposition pour donner l’exemple, peut être qu’une ponctuation plus sèche qu’une virgule aiderait à dynamiser un peu.

« N’ai pas peur » : n’aie pas peur

« Enfin, le garçon, de près il lui semblait plus être quelqu’un de son âge, un jeune homme d’une vingtaine d’année. » : en répétant « le garçon » ça me parait un peu bizarre sans autres ornement ^^’ Enfin, « le garçon »… De près, il lui semblait…. » Peut-être le mettre entre guillemet pour souligner que le terme ne convient pas à Alex.

« Il était assis à côté d’elle sur le lit, les bras croisés derrière la tête avec un air totalement détaché » : question bête de ma part, il est adossé à un mur ou il a juste les bras levé genre je m’étire ? Je l’imagine adossé à un mur moi ^^’

« elle ne pu s’en défaire » : ne put s’en défaire

« des questions plus pertinentes ? Railla-t-il » pas de majuscule après le point d’interrogation (non sécable)

« Elle ne pu désobéir » : elle ne put

« ses paupières lourdes se fermer » : se refermer ?

« Et puis leur front se toucha » : se touchèrent (leur front à tous les deux). Je trouve que le « puis » casse un peu la phrase de fin, ça marcherait peut-être bien avec « Elle sentit qu’il se rapprochait, son souffle chaud lui effleurait le visage.

Et leur front se touchèrent. » Comme si cela allait déclencher encore quelque chose.. Juste une proposition !

Voilà pour moi ! Je lirai la suite avec plaisir :)
tiyphe
Posté le 09/11/2019
Salut Lucchiola !
C'est avec un immense plaisir que je lis ton commentaire !

Bon pour information, qui peut donner du sens à toutes ces fautes et sûrement pas mal de maladresses, c'est ma première nouvelle/histoire que je termine. Je l'ai écrite en 2014 (donc ça date pas mal ahah) et je ne l'ai jamais re-corrigée depuis ^^' !

Bref, ce n'est pas une excuse, apparemment il y a pas mal de choses à revoir et un ÉNORME merci pour le temps que tu as passé à relever tout ça ! J'ai honte presque d'avoir mis un texte aussi bourré de fautes sur PA ahah !

Donc ça me fait encore plus plaisir si tu comptes tout de même lire la suite ! :3
Encore merci et bisou !
Lucchiola
Posté le 09/11/2019
Hello ! Je suis ravie si cela t'a enchanté haha ! Ne prends absolument pas mal mon commentaire, c'est vraiment pour t'aider et je trouve ton histoire interessante !

Ne t'en fait pas, je suis nouvelle sur PA et j'ai déjà posté un truc que j'avais pas pris le temps de relire tellement j'étais contente de l'avoir fini. J'ai reçu un commentaire hyyyyper détaillé de toutes les erreurs que j'avais faites (et waouh, y'en avait un paquet!!). Ca a été le commentaire le plus utile, le plus inspirant et le plus déprimant que j'aie reçu XD j'essaie de m'en inspirer pour faire pareil car je sais que cela est vraiment porteur et aide à remettre son travail en question.

Je lirai la suite c'est certain ! Des bisous !
tiyphe
Posté le 09/11/2019
Ahah ne t'en fais pas, je ne prends mal que les commentaires qui sont négatifs sans arguments ;)

Non en vrai, ce genre de commentaire est très utile ! Tu donnes ton avis, tu relèves les fautes, mais aussi ce qui t'a plu ou non, c'est comme ça que fonctionnent beaucoup de personnes sur PA donc parfait ;)
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