Chapitre 1

Notes de l’auteur : TW : mention de mort

Oh, la brume qui s’éventrait sur les branches grises du bois des Nozières... on eût dit que la forêt couvrait ses entrailles charbonneuses de pâles lambeaux de linceul. Ce geste de pudeur semblait dérisoire. Il n’y avait rien à dissimuler. C’était une forêt nue, aussi crevassée que pouvait l’être un cadavre. Les phares de la Peugeot balayaient les fourrés sans parvenir à percer la masse noire de la nuit boursouflée entre les troncs. Elle formait une cloque obscure qui paraissait respirer. L’ombre enserrait l’écorce, rongeait le tapis de feuilles blêmies par l’hiver et enfermait le véhicule dans son étreinte au parfum de glands pourris. Au-dessus, le manteau des pins maritimes dissimulait les étoiles, nourrissait l’humidité. Heureusement, oui, heureusement qu’on se réchauffait dans l’habitacle. Car ce n’était pas un temps à mettre un chat dehors. La voiture circulait seule au milieu des restes dénudés des chênes verts, des mimosas et des arbousiers. Elle roulait en ronronnant. Sans freiner ni accélérer, avec une agréable constance :  Anthony conduisait avec souplesse, il ne jetait pas un regard aux panneaux. Il n’en avait pas besoin. 

— Tu m’as pas dit, tu as fait bonne route ? 

Même face à cette question, Julien ne le regardait pas. La joue contre la vitre glacée, il tentait d’apercevoir le miroitement couleur pétrole de l’océan en contrebas. Mais rien, en tout cas, pas dans cette pénombre. Il fut déçu. Sa bouche baignait dans un goût amer, comme s’il avait croqué dans l’écorce d’une orange. Après un instant de flottement, Julien marmonna : 

— Tout est prêt là-bas ? La mère s’inquiète, je vais devoir l’appeler. Je suis fatigué. J’ai faim. 

— Tu n’as pas mangé dans le train ?

— Je n’avais rien chez moi ce matin. Le wagon-bar, c’est trop cher, c’est tendu depuis la fin du contrat Charal, alors j’ai attendu. J’ai bu de l’eau. J’ai regardé une vidéo sur le meurtre de cette fille dans le Sud là, quelle horreur...

—  J’ai vu. 

Anthony n’ajouta rien. Il sourit simplement à la lueur des voyants et fit glisser le volant de manière à s’engager sur la route crevant les champs et les guidant au hameau du Puits-de-la-Sœur. Le plantain et les hautes herbes ondoyaient le long des fossés. Ils s’éloignaient de la mer pour longer les gigantesques serres de l’île comme autant de couloirs pâles menant dans les bras des esprits des pendus. Pas un souffle de vie ne traversait ces gros colons vides. Le vent hululait simplement lorsqu’il s’engouffrait entre deux arceaux pour ébouriffer les herbes folles et la ciguë. Au moins, songea Julien, il y avait quelques étoiles au milieu des nuages pour donner un soupçon de relief à cette nuit sans couleurs. Il n’avait jamais aimé traverser les champs à ces heures vides. Même à vélo, dix ans plus tôt, il accélérait de peur que la chose rampant derrière lui ne le rattrape. Aujourd’hui encore, son frère et lui se parlaient à voix basse, sans doute pour ne pas réveiller la créature endormie au-delà des vitres. 

— J’ai fait ton lit, reprit Anthony. Il y aura des steaks au frigo et des pâtes à réchauffer. On se prendra une bière ou deux si tu veux, puis on ira pisser à la plage. Tu me diras ce que tu viens faire là. Personne vient jamais faire coucou à personne fin janvier dans le coin. T’es le premier. L’île d’Ostie, c’est mort l’hiver. 

— Tu sais ce que je viens faire là. Tu le sais, tu le sais très bien et tu fais l’idiot. C’est fatigant de te voir faire l’idiot, j’ai l’impression que tu me prends pour un idiot moi aussi. Je finis par me demander si je suis idiot. Sois honnête, c’est comme ça qu’on doit être entre nous. Sinon, ça me donne envie de te tordre ton gros cou de bœuf. 

Anthony se tut. Une veine bleue palpitait sur son gros cou de bœuf. Il appuya sur l’écran du véhicule en un léger « Clic-clac » et l’émission radio Spécial-Minuit reprit : 

— ... nue, et froide. N’avez-vous jamais observé l’or dans le fond des ruisseaux bleus, les ruisseaux glacés des montagnes ? L’or qui brille, lors des orpailleurs, des or-pillards que pleurèrent les hommes sur les ordures en collines et vallées. La jeune femme qui est morte, oui, le saviez-vous ? Elle s’appelait Aurélie, elle avait de l’or dans son nom, de l’or dans sa bouche, ses yeux pleuraient des feuilles dorées, ses lèvres s’ouvraient sur des dents de pépites molles, et quand elle parlait, on avait envie de jeter le soleil dans la mer, de l’offrir aux dieux. L’ordre divin est sans appel. L’ordre divin laboure les vallées grasses. L’ordre divin sème un revers de perles dans le repli d’un brocart mêlé de satin... Oui, connaissiez-vous Aurélie ? Connaissiez-vous l’Or étranger, celui loin des pâles étoiles de cristal ? Celui...

— Aurélie, souffla Julien, c’est celle qui est morte là, aujourd’hui ? 

Anthony hocha la tête. Il n’avait rien à ajouter. Tous deux quittaient les champs et approchaient du premier lampadaire chassant les ombres rôdeuses loin du hameau. Cette vieille sentinelle grise, droite et laide n’avait pas bougé depuis que Julien et Anthony étaient arrivés sur l’île d’Ostie pour la première fois, voilà bien vingt ans chacun.

— C’est étrange, poursuivit Julien. Cette Aurélie. Tu sais, j’aurais presque cru la connaître. C’est comme si...

— Merde ! beugla Anthony en freinant d’un coup sec.

La voiture pila net. Ce fut comme s’ils se prenaient un mur. La ceinture de sécurité cisailla l’épaule de Julien. Le souffle coupé, il se laissa retomber sur le dossier, l’œil hagard, à la recherche du danger dans la nuit. D’où cela venait-il ? Et la radio poursuivait sa litanie : « C’est que le noir enfante le soleil dans le rouge, l’or se cache dans les confins de la honte et de l’espace, du temps mou. Oh, Aurélie, connais-tu Aurélien ?... » Autour, les ombres suçaient les sillons de la terre nue, s’engouffraient dans leurs creux tièdes, pour se cacher de l’éclat des réverbères. Et, devant, à vingt centimètres du véhicule, une dame entre deux âges vêtue d’un vieux pull de laine trop grand agitait les bras. Anthony n’eut pas la patience de baisser la fenêtre. Il ouvrit la portière d’un coup sec : 

— Oh, Diane, ça va pas la tête ! J’ai failli te rouler dessus ! Tu perds la boule ou quoi ? 

— Benoît a disparu, il faut que tu viennes voir. Il était là la journée, et là, je suis... je suis... 

Elle agitait un vieux livre écorné au papier jauni, Julien imaginait l’odeur d’humidité sans avoir à le sentir. Ses cheveux gris souris étaient maintenus en un chignon lâche d’où s’échappaient des épis comme des épines de porc-épic. Sa fébrilité, sa voix de vieille clopeuse qui déraillait... Tout cela participait à éluder un instant l’ambiance pesante de la nuit à Ostie, ces nuits qui laissaient un goût de plomb sur la langue quand on croquait le vide dans le noir, dans son lit. Anthony sortit de la voiture en claquant violemment la portière. Penché sur la carrosserie, il passa le doigt sur la peinture : 

— Ça va qu’il y a pas d’impact. Faut pas me coller des frousses pareilles, Diane. Les disparus disparaissent, mais c’est pas une raison pour abîmer les objets de ceux qui restent. Un peu de respect, merde. Tu veux que j’y fasse quoi ?

— Il faut que tu viennes, fit Diane en lui tirant le bras. Je devais lui rendre le livre. Il l’attendait, et pourtant il n’était pas là. C’est... Je fatigue, Anthony. C’est épuisant, je suis épuisée... Je hais l’hiver. 

Et là, sous le regard étonné de Julien, que cet échange laissait songeur, elle se retourna et jeta le livre dans le fossé au milieu des ronces et des mousses d’eau. Elle le jeta d’un geste rageur, les yeux secs. Elle le jeta comme on jetterait quelque chose à un chien. Sa pâleur accentuée par l’éclairage lui donnait l’aspect d’un fantôme détrempé, d’un cadavre ayant dilué ses couleurs en une eau verte et salée. Diane ressemblait à un esprit blanc. Son pull était troué de mites, ses bottes en caoutchouc maculées de boue et de sable. Avec la lumière des phares, Julien avait eu le temps de lire le titre du livre ainsi abandonné aux lapins et aux oiseaux : L’Or, de Blaise Cendrars. Par-dessous ces éclats de voix, la radio poursuivait son bavardage au creux des champs déserts : « Aurélien est mort de la peur, Aurélie dans la peur, Aurélie aimait les hortensias, les bleus et non rouge sang, mais les deux sont liés par les ors du Soleil, l’empereur et la femme. Aurélie. Aurélie. Répétons tous ce nom : Aurélie. À voix basse, oui, ainsi. Aurélie. Dépouille-le. Aurélie. Aurélie, tu aimais la sieste à l’ombre des châtaigniers, tu aimais les ombrages d’automne, quand les feuilles roussissent et se recroquevillent en pelotes d’or... »

— Aurélie, chuchota Julien. Aurélie. Aurélie. 

— Oh, ça va ? 

Anthony l’interrompit en jetant à moitié Diane sur la banquette arrière. Cela imprégna l’habitacle d’un relent de Gitanes froides. 

— Perds pas les pédales toi aussi, marmonna-t-il. Ça serait con que tu craques dès ta première nuit d’hiver à Ostie. Bon, Diane, on va voir chez Benoît, puis au lit. 

Puis, sans attendre, il embraya et accéléra. À l’arrière, Diane se renfermait dans le silence, les bras croisés et le regard gris perdu derrière ses mèches, elles tombaient sur son front avec la fragilité délicate des longs doigts du saule pleureur. Avec la même angoisse tordue aussi. Sous l’odeur de cigarettes, Diane dégageait un parfum aigre de sueur. Sans doute agacé de voir ses plans chamboulés, Anthony coupa la radio au moment où ils passèrent le panneau du Puits-de-la-Sœur. Sans la psalmodie de Spécial-Minuit, l’atmosphère se réchauffa presque dans le véhicule au point qu’un voile brumeux se dessina sur le pare-brise. Julien esquissait des cubitus de nuages sur sa fenêtre. 

Autour, le hameau se déroulait à la lueur bleuâtre des réverbères, il ressemblait à tous les villages de l’île avec ses maisons blanchis à la chaux qui dégageaient un halo dans les perles d’humidité de l’air : sous les lampadaires, cela donnait l’impression de baigner dans une poussière d’os. Les rues désertes, les maisons vides et froides en enfilade, à ne plus pouvoir les compter et pas une à vendre. Dans les jardins, les herbes croissaient jusqu’aux murets, les ronces débordaient sur les pourtours en tuiles ocre. Les volets attaqués par les embruns s’écaillaient en croûtes squameuses, des lambeaux de peinture verte s’émiettant à la terre où ils iraient à leur tour empoisonner l’eau. Une fois toutes les trente maisons peut-être, un soupçon de vie émergeait : une voiture garée, des fenêtres éclairées, mais jamais bien longtemps. Julien n’avait jamais vu Ostie ainsi, mais Julien n’était jamais venu en dehors de la saison. La chapelle des pêcheurs faisait minuscule, avec son clocher trapu, écrasé sous le talon de la mort et de la nuit.

— C’est ici, fit Diane en indiquant une maison à volets fermés mais à la pelouse tondue. 

Anthony freina, passa le bras derrière son siège et fit pivoter la voiture avec la souplesse d’un reptile afin de se garer contre le mur du voisin d’en face (il n’y avait pas beaucoup de trottoirs sur l’île d’Ostie). Julien se retourna vers Diane, qui fronçait les sourcils en examinant la maison de Benoît :

— Ce Benoît doit pas être loin. Il fait froid, il va finir par rentrer. 

Elle se remit à tapoter le revêtement en plastique de la portière du bout des ongles et répondit sèchement : 

— Tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu es le frère d’Anthony ? L’hiver à Ostie, c’est pas ce que tu connais. 

— Parce que vous avez souvent des gens qui disparaissent comme ça ? 

— Je vois que décidément, le continent n’est toujours au courant de rien. Parfois, j’ai l’impression de crier face à la mer. Même résultat. 

Lorsqu’elle sortit de la Peugeot, Anthony jeta un coup d’œil vers le tapis de sol maculé de sable et de boue et marmonna un juron. Intrigué, Julien la suivit. Les phares clignotèrent au moment où Anthony ferma la voiture. Ce frisson d’excitation avait réveillé Julien, mieux que le café, mieux qu’un repas. La pupille dilatée, il levait le nez au vent en se disant que le malheur avait quelque chose de revigorant. Oui, le malheur des autres lui faisait l’effet d’une baignade dans les eaux bleu glace d’un torrent de montagne. Conscient de ce que cela avait de cruel, il effaça son sourire lorsque Diane leva un œil humide vers la porte de chez Benoît. 

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Pastel
Posté le 26/07/2023
Salut ! Je me suis retrouvée ici un peu par hasard et le pitch m'a intriguée en seulement quelques mots. D'entrée de jeu, tu poses une ambiance efficace et un cadre prometteur. Les dialogues paraissent réalistes et sont donc également efficaces. On a vite envie de lire la suite :) je me permets quand même deux réserves, qui sont peut-être subjectives : 1) j'ai trouvé que cet incipit allait trop vite, même si c'est généralement mieux dans ce sens que l'inverse. Ce n'est pas tant un manque de description vis-à-vis du décor et de l'arrivée sur l'île, mais plutôt l'introduction très rapide, et presque simultanément, de l'histoire (en fond ?) de la fille assassinée puis de la disparition de Benoît. À ce stade, j'ignore si c'est lié, mais je dirais intuitivement que non : j'aime bien ce trope d'une histoire en fond sonore qui accentue le ton et la symbolique du récit, surtout dans les ambiances morbides, mais j'ai l'impression qu'ici ça pourrait être plus feutré pour un effet encore meilleur. Que ça coïncide moins dans le temps avec l'intrigue principale. À titre d'exemple, je pense à Bertha Jorkins dans Harry Potter. 2) J'ai trouvé l'introduction stylistique de la répétition un peu abrupte. J'ai donc été moins convaincue par ce morceau de dialogue : ". Tu le sais, tu le sais très bien et tu fais l’idiot. C’est fatigant de te voir faire l’idiot, j’ai l’impression que tu me prends pour un idiot moi aussi. Je finis par me demander si je suis idiot." puis par la répétition du "gros cou de boeuf" du dialogue à la narration. On comprend vite que c'est un effet de style que tu incorpores dans ton incipit, et par ailleurs j'en suis adepte, mais je pense que j'aurais moins tiqué si ça venait plus tôt dans le texte, ou bien de façon plus distillée. Voilà pour quelques impressions. Je vais lire la suite !
Alice_Lath
Posté le 01/08/2023
Coucou Pastel et merci beaucoup pour ton passage,
Et merci beaucoup pour tes retours ! Il s'agit d'un premier jet, donc il est riche effectivement en choses à corriger et c'est pour cela que des avis pour le tien me seront précieux pour les corrections, alors pour cette raison, merci beaucoup d'avoir pris le temps de rédiger ce retour !
Merci encore pour ce commentaire et pour ton passage, je garde tout ça sous le coude pour les corrections à venir
Feydra
Posté le 18/06/2023
Ton écriture est vraiment très belle : tu crées des images frappantes, j'arrive à visualiser le décor. Tu retranscris vraiment bien l'ambiance lourde, lugubre et un rien effrayante de l'île. La tension entre les frères est palpable. L'isolement de l'île aussi. Ce n'est pas un endroit où j'aurais envie d'aller. :)
Les disparitions semblent durer depuis longtemps, et personne ne s'en inquiète ? Cette île parait vraiment hors du temps et de l'espace.
Alice_Lath
Posté le 26/06/2023
Hello Feydra,
Pour les inquiétudes liées aux explications, disons que ça sera explicité par la suite héhé et merci beaucoup pour ton joli compliment sur mon écriture <3 et ton gentil commentaire
Et oui, Ostie l'hiver est assez hostile mine de rien, mais l'été, il faut voir comment c'est agréable
Hortense
Posté le 13/06/2023
Tout dans ton récit est étrange et tu distilles le mystère à mots choisis, créant une ambiance tout à la fois pesante et poétique. Le long discours à la radio est empreint de mystère lui aussi, qui est donc cette Aurélie qui semble intéresser Julien et lui évoquer de vagues souvenirs. L'apparition de Diane ajoute encore à cet univers sombre où même la nuit semble vivante, habitée d'intentions cachées. Et que dire du dialogue entre les deux frères qui partagent une peur commune et probablement de nombreux non-dits.
Tout ici est extrêmement intriguant. Bravo !
Tous ces éléments mis bout à bout annonce un récit ou
Hortense
Posté le 13/06/2023
Tous ces éléments mis bout à bout annoncent un récit sombre et fort mystérieux.
Alice_Lath
Posté le 17/06/2023
Coucou Hortense et merci beaucoup pour ton retour ! J'aime beaucoup travailler les ambiances et j'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à créer celle-ci, si bien que je suis ravie d'entendre qu'elle te plait :)
Et oui, la nuit a toujours quelque chose de très vivant, avec ses humeurs, je l'aime beaucoup
Merci encore pour ton passage !
maanu
Posté le 07/06/2023
Salut, Alice :D
Je suis très impressionnée, tu as vraiment une très belle écriture ! Dès les premières phrases, on est happé par les images que tu décris et par l’ambiance que tu installes
On voit très nettement tout ce que tu décris, et on entend aussi la voix un peu soporifique (en tout cas c’est comme ça que je l’imagine ^^ ) de l’animateur radio qui part dans ses envolées lyriques pendant son émission nocturne
L’atmosphère est à la fois apaisante et inquiétante (entre cette histoire de meurtre et la Diane un peu à l’ouest...), c’est très fort d’avoir réussi à rendre ça !
Alice_Lath
Posté le 11/06/2023
Coucou maanu et merci beaucoup pour ton passage
Merci beaucoup pour les compliments en tout cas :') et oui, il faut vraiment imaginer un voix calme, quelque chose à la fois d'apaisant et avec un fond de peur, je suis ravie d'avoir réussi à te transmettre ce que je voulais
Merci encore pour ton passage !
Cocochoup
Posté le 29/05/2023
Hey!
Je reprends un peu ma lecture sur PA, et j'attaque par l'un de tes textes :)
Mais quelle claque! Tes descriptions sont juste incroyables et immersives.
Je me suis régalée d'arriver sur l'île d'Ostie, j'ai le sentiment que la suite de ma lecture va être agréable ( et mouvementée, je ne t'imagine pas écrire une histoire planplan 🤣)
Alice_Lath
Posté le 04/06/2023
Coucou Coco
Eh bien ravie de te revoir héhé et merci beaucoup pour ton gentil commentaire, pour ton passage ici et pour tout, c'est adorable de ta part <3 Merci encore !
Edouard PArle
Posté le 09/11/2022
Coucou !
Sur la forme, c'est vraiment très abouti ! Comme Liné, je suis vraiment impressionné par la variété que tu proposes selon les textes.
Tu réussis à faire régner une ambiance assez inquiétante dans ce premier chapitre. Les détails sur la voiture, la sueur etc... couplés à cette disparition ça promet des évolutions potentiellement sombres.
J'ai adoré le parallèle Or = Aurélie. Je n'y avais jamais pensé et je trouve que c'est une très belle trouvaille. Ce prénom me laissait assez indifférent et il est clairement remonté dans mon estime xD
Une petite remarque :
"— Ça va qu’il y a pas d’impact." je n'ai pas compris cette tournure
Je poursuis ma lecture !
Alice_Lath
Posté le 01/03/2023
Coucou Edouard,
Navrée pour le long temps de réponse, j'ai un peu de mal à m'organiser en ce moment
Merci beaucoup pour ton retour hyper gentil, ça fait plaisir !
Et pour la réplique, je note de regarder ça, c'est une tournure orale, on dit souvent ça autour de moi, mais peut-être que ça dépend des coins !
Liné
Posté le 17/10/2022
Hé ben, je commence à te connaître artistiquement parlant, et je dois dire que je suis assez impressionnée par les sauts de style que tu peux proposer d'un texte à l'autre. Là on entre assez clairement dans une ambiance réalistico-gothique, plutôt éloignée du ton franc, trash ou foutage de gueule assumé que j'ai déjà pu lire chez toi.

Et c'est tout autant maîtrisé ! J'ai beaucoup aimé l'impression de décalage temporel dans les premières lignes : on se croirait dans un conte gothique, et pourtant on a une Peugeot. Pareil pour les contrastes de couleurs, entre la forêt et cette île pas si accueillante, et la multitude de références à l'or.

D'ailleurs ils viennent d'où, ces passages sur Aurélie, Aurelien et l'or ?

A bientôt !
Alice_Lath
Posté le 22/10/2022
Coucou Liné et merci beaucoup pour ton retour !
Ouais, j'ai tenté quelque chose niveau style, mais je sais pas si je serai en mesure de le garder sur la durée, on va bien voir

Pour les passages sur Aurélie et l'or, ça vient de moi haha :') j'y suis juste allée en mode freestyle

Merci beaucoup encore pour ton gentil retour <3
JeannieC.
Posté le 04/10/2022
Heyyy coucou Alice ! :D
Voilà un bail que je n'étais pas passée te lire, et comme je vois que tu lances ce nouveau projet eh bien c'est l'occasion. Le côté île, le gothique, ça me parle :)
Et quel plaisir de retrouver ta plume de qualité ! Dès le début, l'atmosphère bien sinistre est posée, avec cette tension obscurité / clarté, la forêt aux airs dépenaillés, la métaphore filée de la déchirure, j'aime <3
Juste ce qu'il faut de dialogues aussi, beaucoup de choses passent dans les non dits, les gestes - ou plutôt les immobilités. C'est comme si le vent prenait toute la place et parlait à la place des deux protagonistes. Presque une ambiance thriller, brrrr !
>> "C’est fatigant de te voir l’idiot," > Il manque un mot là, non ? "te voir faire l'idiot" ?
On peut dire qu'il y a pas mal de tension aussi entre Julien et Anthony, on sent en peu de mots que pas mal de choses ont l'air de dysfonctionner entre eux. Un peu inquiétant, même, cet Anthony dans ses réactions finales et cette froideur. Bref, entre ces relations familiales tendues et le surgissement de Diane, plein d'éléments intrigants sont posés pour avoir envie de poursuivre. Et c'est fort, tout au long du texte, cette sensation de vie "en pause", à peine perceptible dans cette île peu hospitalière en hiver. Décor parfait pour cette mystérieuse disparition.

J'espère que tu vas bien :) Au plaisir de suivre ce nouveau texte !
A bientôt
Alice_Lath
Posté le 05/10/2022
Coucou Jeannie,
Aaaargh m'en parle pas, ça fait une éternité que je ne suis pas passée voir les deux lurons à l'hospice :') j'en suis platement navrée
Jsuis contente que les descriptions, les non-dits et toussa ça passe et j'ai corrigé l'oubli, merci à toi de l'avoir remarqué !
Oui, Julien et Anthony hein... C'est une bonne chose que tu ressentes cela à leur sujet, c'est tout à fait ce que je cherchais à transmettre

Merci encore pour ce gentil com :')
Du love sur toi
JeannieC.
Posté le 10/10/2022
Héhé, les deux lurons - ça leur va bien xD
Moh t'inquiète, on a tous nos impératifs <3
LucidNightmare
Posté le 01/10/2022
J'ai beaucoup aimé ce texte, surtout pour la cohérence et la précision des descriptions. J'ai rapidement imaginé une ambiance similaire à celle du film Shutter Island.

Le fait d'être sur une île impose une séparation avec le reste du monde qui peut déboucher sur beaucoup de possibilités intéressantes. On voit déjà apparaitre l'irrationnalité de certains personnages, qui pourrait évoluer jusqu'à la folie.

Je me réjouis de lire la suite :)
Alice_Lath
Posté le 01/10/2022
Bonjour LucidNightmare et merci beaucoup pour ton commentaire ! C'est marrant, ton pseudo colle vraiment à la vibe que je voudrais un peu donner à l'histoire :')

Je n'ai jamais vu ce film, mais il faudra que je le regarde un jour !

Merci à toi encore :D
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